19/01/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Temps froid et sec, petit vent mordant. L’institutrice est malade, un enfant fiévreux aussi, mais encore présent en attendant le retour de ses parents, nous sommes toutefois bien encadrées ! L’enfant craintif ne participe pas aux rituels communs, bonjour ni au revoir en salle de motricité, mais aura son temps de participation individuelle dans la salle de jeu.
Donc en salle de motricité, nos deux petits compagnons qui apprécient le travail dans le calme et qui se sont bien ouverts ces dernières semaines. L’enfant malade est présent par éclipse, car il apprécie tellement les chiens … je lui offre le petit husky aimanté promis, et nous lui conseillons de bien se reposer.
Je travaille avec le même enfant discret qui apprécie Tara. Une des référentes que nous n’avions pas vue depuis un certain temps constate son ouverture toute nouvelle pour elle : il joue avec Tara, lui propose des petites inventions de son crû … Je fais coucher Tara pour qu’elle ne réclame pas avec trop de vivacité, et l’enfant s’en sort très bien. Quand Jazz observe la préparation d’un jeu modulaire, Tara s’y précipite alors je propose à l’enfant de prendre la laisse pour la rattacher : il observe très bien les consignes orales, se souvient aussi parfaitement du fonctionnement du mousqueton … Il dit parfois Joue ! Il hésite encore à dire Attends ou Couché, j’y supplée mais j’ai bon espoir qu’il y arrivera et aussi à appeler Tara d’une voix plus forte. Les irruptions de Jazz qui rafle parfois les friandises ne le perturbent pas du tout. Il va chercher le jeu 22 et s’amuse avec Tara.
On prévient à l’avance l’enfant que nous allons partir nous occuper de l’enfant craintif, il conduit Tara jusqu’à la salle de jeu, puis retourne en salle de motricité avec son camarade et Jazz (Christine m’informe après la séance qu’il a tout de suite joué avec Jazz sans souci … donc pas de frustration de sa part, ni de l’autre enfant qui se repose un peu).
Dans la salle de jeu, je prends d’abord Tara sur mes genoux et occupant sa tête grâce à la boîte de fromage, puis sans, l’enfant craintif vient caresser le dos de Tara. Puis brosser de façon fugitive. Pour aller plus loin, je lui demande si je peux poser Tara au sol couchée : elle sera plus à l’aise. Accepté, avec un peu de réticence, mais Tara reste bien couchée (et en laisse). Je lui propose de regarder l’exercice Couché-Pas toucher la friandise, puis lui demande de prononcer de loin le Mange libérateur … ça fonctionne. On complique : je lui demande de venir jeter la friandise entre les pattes de Tara : en insistant que s’il vise bien, Tara n’aura pas besoin de se relever … Pour chacun de ses exercices, il se réfugie loin à chaque fois, mais Tara a bien compris l’intérêt de rester couchée ! … Un jet moins précis et la petite chienne se lève à moitié pour atteindre la friandise. Je fais remarquer à l’enfant que même debout, Tara n’est pas beaucoup plus haute … et il s’habitue un peu. La référente vient faire un bisou à Tara, puis se couche sur le dos, Tara passe et repasse par dessus son corps : trop difficile encore pour l’enfant. Mais encore une complication, je lui demande d’apporter une chaise d’enfant devant Tara, et il devra poser la friandise sur le siège … Il n’est pas enthousiaste au début, puis s’en sort très bien : Tara se lève donc et, parfois se sert facilement, parfois en posant les pattes avant sur la chaise … L’enfant est toujours loin à ce moment de l’exercice, mais il ne panique pas !
J’informe l’enfant que nous allons retourner en salle de motricité pour se dire au revoir et je l’invite à regarder depuis le couloir, mais il a eu assez d’émotions (maîtrisées, mais émotions tout de même) alors il propose seulement de dire au revoir, quand nous partirons, à travers la porte vitrée … Ok ! Je tiens Tara debout en laisse pour repartir et elle est tout près de l’enfant sans qu’il s’en rende compte.
Dans la salle de motricité où l’enfant malade conduit Tara, un enfant se repose, il marque un petit peu de recul quand Tara vient tout près de lui, l’autre joue avec enthousiasme avec Jazz … Cette séance a été fructueuse pour chacun des enfants. Je redemande s’il a du nouveau pour une réunion bilan … on précise les jours possibles, à suivre. On ne peut pas compter tout le temps sur un enfant malade … et si Mousse vient, conduite par Jean-Claude, on pourra faire face, d’autant plus que l’enfant craintif travaille mieux en individuel, autant pour lui que pour ses deux camarades calmes qui ne sont pas envahis par les réactions vives, en gestes et en cris, de cet enfant qui joue un peu de sa peur.
Françoise
Temps froid et sec, petit vent mordant. L’institutrice est malade, un enfant fiévreux aussi, mais encore présent en attendant le retour de ses parents, nous sommes toutefois bien encadrées ! L’enfant craintif ne participe pas aux rituels communs, bonjour ni au revoir en salle de motricité, mais aura son temps de participation individuelle dans la salle de jeu.
Donc en salle de motricité, nos deux petits compagnons qui apprécient le travail dans le calme et qui se sont bien ouverts ces dernières semaines. L’enfant malade est présent par éclipse, car il apprécie tellement les chiens … je lui offre le petit husky aimanté promis, et nous lui conseillons de bien se reposer.
Je travaille avec le même enfant discret qui apprécie Tara. Une des référentes que nous n’avions pas vue depuis un certain temps constate son ouverture toute nouvelle pour elle : il joue avec Tara, lui propose des petites inventions de son crû … Je fais coucher Tara pour qu’elle ne réclame pas avec trop de vivacité, et l’enfant s’en sort très bien. Quand Jazz observe la préparation d’un jeu modulaire, Tara s’y précipite alors je propose à l’enfant de prendre la laisse pour la rattacher : il observe très bien les consignes orales, se souvient aussi parfaitement du fonctionnement du mousqueton … Il dit parfois Joue ! Il hésite encore à dire Attends ou Couché, j’y supplée mais j’ai bon espoir qu’il y arrivera et aussi à appeler Tara d’une voix plus forte. Les irruptions de Jazz qui rafle parfois les friandises ne le perturbent pas du tout. Il va chercher le jeu 22 et s’amuse avec Tara.
On prévient à l’avance l’enfant que nous allons partir nous occuper de l’enfant craintif, il conduit Tara jusqu’à la salle de jeu, puis retourne en salle de motricité avec son camarade et Jazz (Christine m’informe après la séance qu’il a tout de suite joué avec Jazz sans souci … donc pas de frustration de sa part, ni de l’autre enfant qui se repose un peu).
Dans la salle de jeu, je prends d’abord Tara sur mes genoux et occupant sa tête grâce à la boîte de fromage, puis sans, l’enfant craintif vient caresser le dos de Tara. Puis brosser de façon fugitive. Pour aller plus loin, je lui demande si je peux poser Tara au sol couchée : elle sera plus à l’aise. Accepté, avec un peu de réticence, mais Tara reste bien couchée (et en laisse). Je lui propose de regarder l’exercice Couché-Pas toucher la friandise, puis lui demande de prononcer de loin le Mange libérateur … ça fonctionne. On complique : je lui demande de venir jeter la friandise entre les pattes de Tara : en insistant que s’il vise bien, Tara n’aura pas besoin de se relever … Pour chacun de ses exercices, il se réfugie loin à chaque fois, mais Tara a bien compris l’intérêt de rester couchée ! … Un jet moins précis et la petite chienne se lève à moitié pour atteindre la friandise. Je fais remarquer à l’enfant que même debout, Tara n’est pas beaucoup plus haute … et il s’habitue un peu. La référente vient faire un bisou à Tara, puis se couche sur le dos, Tara passe et repasse par dessus son corps : trop difficile encore pour l’enfant. Mais encore une complication, je lui demande d’apporter une chaise d’enfant devant Tara, et il devra poser la friandise sur le siège … Il n’est pas enthousiaste au début, puis s’en sort très bien : Tara se lève donc et, parfois se sert facilement, parfois en posant les pattes avant sur la chaise … L’enfant est toujours loin à ce moment de l’exercice, mais il ne panique pas !
J’informe l’enfant que nous allons retourner en salle de motricité pour se dire au revoir et je l’invite à regarder depuis le couloir, mais il a eu assez d’émotions (maîtrisées, mais émotions tout de même) alors il propose seulement de dire au revoir, quand nous partirons, à travers la porte vitrée … Ok ! Je tiens Tara debout en laisse pour repartir et elle est tout près de l’enfant sans qu’il s’en rende compte.
Dans la salle de motricité où l’enfant malade conduit Tara, un enfant se repose, il marque un petit peu de recul quand Tara vient tout près de lui, l’autre joue avec enthousiasme avec Jazz … Cette séance a été fructueuse pour chacun des enfants. Je redemande s’il a du nouveau pour une réunion bilan … on précise les jours possibles, à suivre. On ne peut pas compter tout le temps sur un enfant malade … et si Mousse vient, conduite par Jean-Claude, on pourra faire face, d’autant plus que l’enfant craintif travaille mieux en individuel, autant pour lui que pour ses deux camarades calmes qui ne sont pas envahis par les réactions vives, en gestes et en cris, de cet enfant qui joue un peu de sa peur.
Françoise
