19/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants


Françoise avec Oki

Aujourd’hui il fait froid, moins qu’hier cependant, mais sec … Les trois enfants et les deux référentes sont là. Dans le hall avant d’entrer dans la salle, l’enfant qui parle a une attitude assez ouverte : il essaye de caresser le dos d’Oki, mais il faudrait qu’Oki ne bouge pas et ne tourne absolument pas la tête, difficile au moment de la rencontre, Oki sans être exubérante bouge trop pour lui. La petite fille est toujours ailleurs et prête à partir n’importe où … Le deuxième garçon est encore cette semaine très perturbé, réclamant à la fois un câlin à la référente et se débattant pour exprimer sa contrariété. Comme la dernière fois, on commence par la balade.

Dehors, le premier garçon ne veut pas tenir la laisse, mais me pose énormément de questions : pourquoi Oki sent-elle les feuilles, les cailloux, la route ? … L’autre garçon a saisi la laisse courte d’office et l’effet bénéfique est toujours bluffant. La petite fille a envie de courir …

Notre étape rituelle, le banc. Le premier garçon continue d’être très intéressé, il demande à Oki de s’asseoir, de se coucher, de donner la patte, de chanter … ces ordres sont plus ou moins bien suivis, les récompenses tardent à venir parce que l’enfant n’ose pas, mais il a sa méthode : il lui demande d’ouvrir la gueule (la bouche, dit-il) et il lui lance la friandise. Oki la rattrape parfois au vol et l’enfant jubile. L’autre garçon rit en observant, puis lance aussi les friandises. La petite fille reste ailleurs. Je repropose au premier enfant la laisse d’un mètre fixée à ma laisse double, il la prend un moment, puis quand on redémarre, il préfère me la rendre et partir devant … J’ai toujours mon fidèle conducteur avec la laisse courte. Oki abuse de la situation, plus que d’ordinaire en tout cas, s’arrêtant à sa guise, à droite, à gauche, alors je reprends la laisse double au plus près de façon à lui signifier une (relative) exigence de marche au pied … Oki obtempère sans problème : fallait le dire, quoi !

De retour dans la salle, le premier garçon part au fond de la salle : qu’on ne me parle plus ! Le deuxième manifeste de nouveau sa contrariété, presque agressif parfois si on essaye de le convaincre … et la petite découvre les jouets couineurs que j’ai apportés (on avait remarqué qu’elle était sensible au son), du coup ça déride ces deux enfants : un cochon jaune au son grave (hérissé de pseudos piquants) sujet d’observation de la petite, qui remarque assez vite qu’en posant son doigt sur le tube de sortie de l’air, le cochon reste muet … un canard bleu au son mi-grave assez désagréable en soi passionne le garçon. Si on pose une friandise sous le cochon, Oki pose sa patte dessus pour le déplacer et le cochon couine … du moins dans les premiers essais, car ensuite, Oki le pousse sans bruit.

L’autre garçon est resté au fond de la salle … Comme Oki est assez indifférente aux couineurs, elle va de temps à autre rendre visite à l’enfant, d’un pas mesuré sans s’approcher complètement, mais l’enfant se lève illico et s’échappe en se rapprochant de nous, je perçois que la crainte est en train de se muer en jeu … Oki n’insiste pas trop, mais stimule l’enfant qui commence à s’amuser sans l’avouer.

La petite fille semble apprécier de plus en plus le remplissage de la boîte aux quatre couvercles, le couvercle à glissière est contrariant, mais elle s’applique … L’autre garçon accepte un peu de remplir l’autre jeu, mais ne le dépose pas à terre et ne regarde pas ce qu’en fait Oki. Je propose de placer une grosse friandise de poulet sec dans une seule case du jeu, mais l’enfant est très très contrarié de cette innovation. Oki quant à elle vérifie les quatre cases sans se précipiter. Effet nul pour Oki, voire négatif pour l’enfant.

On se dit au revoir dans le hall, la petite fille est ailleurs, le garçon qui se charge toujours d’apporter la gamelle d’eau et de la remporter fait un signe pour dire au revoir, encore contrarié ? Difficile à dire … Mais l’autre garçon semble retrouver son attitude positive, il me dit au revoir, puis s’enhardit à poser la main sur la tête d’Oki, je lui explique qu’elle ne bouge plus parce qu’elle est fatiguée, il remarque qu’elle a bougé l’oreille, j’explique encore qu’elle est chatouilleuse ! Étonnant petit garçon !

Concernant le groupe ados, le premier vendredi de janvier a été réservé à une prise en main du groupe, donc sans intervention de chien. Puis, de nombreux éducateurs étant concernés par le covid, le groupe a été suspendu en attente de retrouver un effectif suffisant d’encadrants … et un nouveau vendredi de reprise reportera alors la première intervention d’Oki. On fait comme on peut …

Françoise

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