COMPTES RENDUS DE NOTRE ACTIVITÉ CHIEN VISITEUR en 2015
Un compte rendu est publié après chaque visite. Les noms des personnes n'apparaissent pas en raison de notre obligation de confidentialité bien sûr.
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Sigles, des structures de soins, utilisés dans ce site
Les lieux de notre activité chien visiteur
Nos chiens visiteurs
Il y a une condition sine qua non à l'utilisation des chiens visiteurs : c'est le respect de l'animal et l'obligation de travailler avec lui en veillant à sa bientraitance.
C'est pourquoi toute utilisation intensive d'un chien est proscrite !
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C'est pourquoi toute utilisation intensive d'un chien est proscrite !
Bron, hôpital du Vinatier, pôle PHASEDDIA unité Itard
17/12/2015
Christine avec Ziyang , Françoise avec Pomme et LiLy
Troisième visite de la semaine pour Lily, c’est beaucoup. Comme le soleil a brillé cet après-midi, il fait encore doux (très doux pour un mois de décembre !), je compte la mettre à contribution de façon souple : elle pourra courir dans le petit jardin et je lui proposerai uniquement les patients les plus calmes.
En arrivant, dans ce lieu qu’elle ne connaît pas, et alors que j’attends calmement l’arrivée de Christine, elle guette les passages prête à aboyer un peu à tort et à travers … Ensuite, dès qu’elle voit son grand copain Ziyang et Christine, elle retrouve ses repères et la visite se déroule très bien !
A est tout sourire quand il arrive près des chiens. Il reconnaît Ziyang qui l’impressionne un peu, mais dont il caresse le poil avec plaisir, Pomme qui chante et prend dans sa main une friandise que nous avons déposée … et il découvre Lily : c’est le ravissement pour lui quand je la pose sur ses genoux. On fait une petite promenade dans l’allée du petit jardin, Lily juchée sur ses genoux, Pomme et Ziyang de chaque côté du fauteuil … il rit quand Lily lui fait une petite léchouille. Comme A accompagne la promenade avec ses pieds, Lily n’aime pas trop que les genoux bougent … aussi elle saute du fauteuil. Mais dès qu’on la replace sur ses genoux, à l’arrêt, le sourire de A s’éclaire encore plus.
Je fais sauter Lily par-dessus le dos de Pomme couchée, puis par-dessus le dos de Ziyang : ce n’est plus du saut, mais de l’escalade et cela amuse beaucoup A. Quand Lily danse, il nous montre encore son amusement.
Doit-on ramener Lily la prochaine fois ? Sans paroles mais très clairement, A nous exprime qu’il le souhaite très fort.
E est en vacances, on nous présente S. Cette patiente ne voit pas, elle découvre le pelage de Ziyang, sa tête, ses oreilles, puis sa queue … Quand on lui présente Lily, puis Pomme, il est clair qu’elle préfère retrouver Ziyang. Peut-être trop d’émotions à la fois, sa première impression agréable avec Ziyang mérite d’être savourée … la soignante nous dit que S se sent vraiment bien et passera un bon après-midi.
Je laisse Lily se dégourdir les pattes un moment, puis je l’attache pour une mise en repos car arrive maintenant L. Depuis la première fois où il nous avait surpris dans un élan pour approcher Pomme au plus près, on guette ses mouvements, mais il les maîtrise bien mieux et la présence de Ziyang qui l’impressionne un peu l’aide en ce sens. Je lui présente donc Lily. Je ne prolonge pas longtemps, mais L est très paisible.
Il me semble que Lily est plus détendue qu’en début de visite, elle a apprécié la visite elle-aussi …
C’était notre dernière visite de 2015, mais l’aventure continue bien sûr en 2016 !
Françoise
Troisième visite de la semaine pour Lily, c’est beaucoup. Comme le soleil a brillé cet après-midi, il fait encore doux (très doux pour un mois de décembre !), je compte la mettre à contribution de façon souple : elle pourra courir dans le petit jardin et je lui proposerai uniquement les patients les plus calmes.
En arrivant, dans ce lieu qu’elle ne connaît pas, et alors que j’attends calmement l’arrivée de Christine, elle guette les passages prête à aboyer un peu à tort et à travers … Ensuite, dès qu’elle voit son grand copain Ziyang et Christine, elle retrouve ses repères et la visite se déroule très bien !
A est tout sourire quand il arrive près des chiens. Il reconnaît Ziyang qui l’impressionne un peu, mais dont il caresse le poil avec plaisir, Pomme qui chante et prend dans sa main une friandise que nous avons déposée … et il découvre Lily : c’est le ravissement pour lui quand je la pose sur ses genoux. On fait une petite promenade dans l’allée du petit jardin, Lily juchée sur ses genoux, Pomme et Ziyang de chaque côté du fauteuil … il rit quand Lily lui fait une petite léchouille. Comme A accompagne la promenade avec ses pieds, Lily n’aime pas trop que les genoux bougent … aussi elle saute du fauteuil. Mais dès qu’on la replace sur ses genoux, à l’arrêt, le sourire de A s’éclaire encore plus.
Je fais sauter Lily par-dessus le dos de Pomme couchée, puis par-dessus le dos de Ziyang : ce n’est plus du saut, mais de l’escalade et cela amuse beaucoup A. Quand Lily danse, il nous montre encore son amusement.
Doit-on ramener Lily la prochaine fois ? Sans paroles mais très clairement, A nous exprime qu’il le souhaite très fort.
E est en vacances, on nous présente S. Cette patiente ne voit pas, elle découvre le pelage de Ziyang, sa tête, ses oreilles, puis sa queue … Quand on lui présente Lily, puis Pomme, il est clair qu’elle préfère retrouver Ziyang. Peut-être trop d’émotions à la fois, sa première impression agréable avec Ziyang mérite d’être savourée … la soignante nous dit que S se sent vraiment bien et passera un bon après-midi.
Je laisse Lily se dégourdir les pattes un moment, puis je l’attache pour une mise en repos car arrive maintenant L. Depuis la première fois où il nous avait surpris dans un élan pour approcher Pomme au plus près, on guette ses mouvements, mais il les maîtrise bien mieux et la présence de Ziyang qui l’impressionne un peu l’aide en ce sens. Je lui présente donc Lily. Je ne prolonge pas longtemps, mais L est très paisible.
Il me semble que Lily est plus détendue qu’en début de visite, elle a apprécié la visite elle-aussi …
C’était notre dernière visite de 2015, mais l’aventure continue bien sûr en 2016 !
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
16/12/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et LiLy
Comme convenu, nous amenons Lily en même temps que Pomme. Lily connaît le service (avec les enfants précédents, A, B, C) et les deux infirmiers. Elle doit découvrir deux nouveaux enfants puisque l’enfant C n’est pas là, jusqu’à janvier en principe … Mais l’enfant D est absent aussi, car malade. Aujourd’hui, seul l’enfant E est donc présent.
Pas évident pour l’enfant, quatre adultes, deux chiens pour lui tout seul … alors que d’ordinaire, il ne prend part à l’activité qu’après un temps variable, testant la résistance des uns et des autres, jusqu’au moment où il décide de participer quand on ne s’occupe pas de lui ! Le même scénario se produit et effectivement, il communique avec les chiennes de façon tardive …
De leur côté, Pomme et Lily viennent le voir, nous jetons des friandises à proximité de l’enfant et rien ne les empêche de s’approcher, il les repousse parfois sans brutalité, à d’autres moments, il s’en amuse … Il a bien remarqué que Lily est une nouvelle pour lui, qu’elle est vive et prête à lui faire des léchouilles …
J’ai apporté une mini-peluche de husky gris, qui possède des aimants à chaque extrémité des pattes. Il ne s’y intéresse pas et la rejette … Je ne trouve pas non plus de surface métallique adéquate pour l’intéresser assez pour fixer son attention et lui montrer le pouvoir des aimants. Ce sera une autre fois …
Par contre, il est intrigué quand Thierry l’appelle pour regarder la fausse crotte de chien : il s’agit d’un article de farces et attrapes destiné à l’explication pratique du ramassage des déjections canines par tout maître responsable. Il a cru au début que c’était une vraie !
En définitive, c’est une séance comparable aux autres pour E : il communique un peu avec les chiennes, pas autant que nous le voudrions, mais il n’est pas non plus en réelle opposition, il joue la résistance essentiellement. Il n’a pas peur des chiens, quand il s’intéresse à Pomme ou à Lily, il oublie son personnage … situation furtive, mais réelle.
Il est décidé en commun que Lily reviendra avec Pomme en janvier. Nous anticipions un contact intéressant avec l’enfant D, absent aujourd’hui. Donc partie remise …
Comme convenu, nous amenons Lily en même temps que Pomme. Lily connaît le service (avec les enfants précédents, A, B, C) et les deux infirmiers. Elle doit découvrir deux nouveaux enfants puisque l’enfant C n’est pas là, jusqu’à janvier en principe … Mais l’enfant D est absent aussi, car malade. Aujourd’hui, seul l’enfant E est donc présent.
Pas évident pour l’enfant, quatre adultes, deux chiens pour lui tout seul … alors que d’ordinaire, il ne prend part à l’activité qu’après un temps variable, testant la résistance des uns et des autres, jusqu’au moment où il décide de participer quand on ne s’occupe pas de lui ! Le même scénario se produit et effectivement, il communique avec les chiennes de façon tardive …
De leur côté, Pomme et Lily viennent le voir, nous jetons des friandises à proximité de l’enfant et rien ne les empêche de s’approcher, il les repousse parfois sans brutalité, à d’autres moments, il s’en amuse … Il a bien remarqué que Lily est une nouvelle pour lui, qu’elle est vive et prête à lui faire des léchouilles …
J’ai apporté une mini-peluche de husky gris, qui possède des aimants à chaque extrémité des pattes. Il ne s’y intéresse pas et la rejette … Je ne trouve pas non plus de surface métallique adéquate pour l’intéresser assez pour fixer son attention et lui montrer le pouvoir des aimants. Ce sera une autre fois …
Par contre, il est intrigué quand Thierry l’appelle pour regarder la fausse crotte de chien : il s’agit d’un article de farces et attrapes destiné à l’explication pratique du ramassage des déjections canines par tout maître responsable. Il a cru au début que c’était une vraie !
En définitive, c’est une séance comparable aux autres pour E : il communique un peu avec les chiennes, pas autant que nous le voudrions, mais il n’est pas non plus en réelle opposition, il joue la résistance essentiellement. Il n’a pas peur des chiens, quand il s’intéresse à Pomme ou à Lily, il oublie son personnage … situation furtive, mais réelle.
Il est décidé en commun que Lily reviendra avec Pomme en janvier. Nous anticipions un contact intéressant avec l’enfant D, absent aujourd’hui. Donc partie remise …
Rillieux, centre de jour Les Verchères
15/12/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala et LiLy
Dernière visite mensuelle avant Noël pour les trois enfants …
Ils nous montrent les portraits qu’ils ont peints de chacun des chiens.
Je leur explique le fonctionnement du jeu des tubes qui pivotent, ils les font tourner, sans vraiment laisser le temps à Mala d’obtenir par elle-même les friandises …
Enfin, Mala se met au travail avec application … et c’est Lily qui récupère très vite les friandises tombées … Mais comme il y a toujours un enfant généreux qui lui donne à elle aussi, Mala pense bien vite que c’est inutile de se fatiguer !
Comme il fait doux et sec, nous passons très vite dans le petit jardinet.
L’enfant A est toujours très actif, il parvient pourtant peu à peu à gérer seul la distribution de friandises pour obtenir l’attention de Lily, puis de Mala. Je l’en félicite ! Puis quand les chiennes sont fatiguées, je détache les laisses et je lui conseille de procéder de la même manière, mais l’enfant aussi est alors un peu fatigué de la concentration dont il a fait preuve …
L’enfant B ne parle toujours pas, j’essaie de lui demander de gérer de façon autonome la distribution de friandises (comme son camarade), mais au début, il s’intéresse davantage au jeu du jardinet, pour grimper et voir de haut, peut-être en attendant son tour auprès de Ziyang ? puis une éducatrice lui propose une à une les friandises en portant elle-même la petite sacoche … pas besoin de se fatiguer puisque ça marche comme ça !
L’enfant C a un bon contact avec les chiens et obtient une bonne communication d’emblée avec Ziyang, Lily ou Mala. Il fait danser Lily … c’est un garçonnet souriant et raisonnable à chacune de nos visites.
Comme le rythme des enfants, en particulier de l’enfant A, est assez vif, Lily se fatigue plus vite. Quand à l’extérieur du jardinet passe une dame et son chien, Lily alerte en aboyant vigoureusement … Pour aider à une bonne concentration, je propose les petites boîtes de fromage : mieux qu’un aimant !
Quand arrive la pause goûter, les chiens sont au repos, les enfants font une pause assez brève avec biscuits et boissons … Mais en cette période qui précède Noël, les préparations de fête, au centre et certainement à la maison, entretiennent leur excitation. Puis les enfants partent en taxi.
Début janvier, une première réunion bilan est prévue, sans les enfants bien sûr, mais avec toute l’équipe. Puis nous aurons un nouveau rythme, une visite toutes les deux semaines. Un quatrième enfant, prévu à l’origine du projet mais absent depuis, devrait rejoindre le groupe … et Jazz, qui a maintenant plus d’un an, devrait aussi venir étoffer l’équipe canine.
Dernière visite mensuelle avant Noël pour les trois enfants …
Ils nous montrent les portraits qu’ils ont peints de chacun des chiens.
Je leur explique le fonctionnement du jeu des tubes qui pivotent, ils les font tourner, sans vraiment laisser le temps à Mala d’obtenir par elle-même les friandises …
Enfin, Mala se met au travail avec application … et c’est Lily qui récupère très vite les friandises tombées … Mais comme il y a toujours un enfant généreux qui lui donne à elle aussi, Mala pense bien vite que c’est inutile de se fatiguer !
Comme il fait doux et sec, nous passons très vite dans le petit jardinet.
L’enfant A est toujours très actif, il parvient pourtant peu à peu à gérer seul la distribution de friandises pour obtenir l’attention de Lily, puis de Mala. Je l’en félicite ! Puis quand les chiennes sont fatiguées, je détache les laisses et je lui conseille de procéder de la même manière, mais l’enfant aussi est alors un peu fatigué de la concentration dont il a fait preuve …
L’enfant B ne parle toujours pas, j’essaie de lui demander de gérer de façon autonome la distribution de friandises (comme son camarade), mais au début, il s’intéresse davantage au jeu du jardinet, pour grimper et voir de haut, peut-être en attendant son tour auprès de Ziyang ? puis une éducatrice lui propose une à une les friandises en portant elle-même la petite sacoche … pas besoin de se fatiguer puisque ça marche comme ça !
L’enfant C a un bon contact avec les chiens et obtient une bonne communication d’emblée avec Ziyang, Lily ou Mala. Il fait danser Lily … c’est un garçonnet souriant et raisonnable à chacune de nos visites.
Comme le rythme des enfants, en particulier de l’enfant A, est assez vif, Lily se fatigue plus vite. Quand à l’extérieur du jardinet passe une dame et son chien, Lily alerte en aboyant vigoureusement … Pour aider à une bonne concentration, je propose les petites boîtes de fromage : mieux qu’un aimant !
Quand arrive la pause goûter, les chiens sont au repos, les enfants font une pause assez brève avec biscuits et boissons … Mais en cette période qui précède Noël, les préparations de fête, au centre et certainement à la maison, entretiennent leur excitation. Puis les enfants partent en taxi.
Début janvier, une première réunion bilan est prévue, sans les enfants bien sûr, mais avec toute l’équipe. Puis nous aurons un nouveau rythme, une visite toutes les deux semaines. Un quatrième enfant, prévu à l’origine du projet mais absent depuis, devrait rejoindre le groupe … et Jazz, qui a maintenant plus d’un an, devrait aussi venir étoffer l’équipe canine.
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Hélianthe et Marronniers
11/12/2015
Isabelle avec Happy, Françoise avec Pomme et LiLy
Christine ne peut pas venir et je me réjouis de la présence d’Isabelle avec Happy de plus en plus à l’aise. Les chiennes sont contentes de se retrouver …
Loïc et le docteur Valentin, nos deux référents, sont tous les deux présents, je leur présente donc Isabelle et Happy.
Nous retrouvons R fidèle aux chiens, mais les deux jeunes filles E et C ne sont pas là. Ce sont deux jeunes hommes, D et R, qui viennent avec le docteur. Ils semblent à l’aise avec les chiens, surtout R qui s’exprime facilement. D reste plus renfermé, mais il profite bien de la séance et surtout de Lily qui par sa taille lui rappelle son chat.
Le terrain est lourd, malgré le soleil … c’est normal pour la saison, mais je me félicite d’avoir laissé Mala à la maison : la dernière fois, elle s’était roulée à terre de plaisir et en visite, un golden terreux n’est pas l’idéal ! Aujourd’hui, vu l’état de nos semelles qui s’alourdissent, le risque était le même … Mais Pomme est un chien qui avec distinction aime être propre et Lily, courte sur pattes, craint davantage l’herbe humide, ce qui n’est pas le cas ! Happy est bien distinguée elle-aussi …
J’ai apporté deux jeux, les brosses, les trousses de friandises …
R apprécie de voir Pomme obéir à ses commandes. D distribue aussi des friandises, mais c’est surtout quand je lui confie Lily qu’il exprime le plus son contentement.
R que nous connaissons bien conduit Lily vers la gamelle d’eau, il distribue des friandises et brosse Pomme avec application, je suis ravie que Pomme se prête à l’exercice avec bienveillance sans tournicoter car ce n’est pas ce qu’elle préfère d’habitude.
Aucun problème d’entente entre les chiennes, même si parfois Lily émet quelques grondements peu dissuasifs lorsqu’elle s’imagine devoir être la seule bénéficiaire des généreuses distributions de friandises … et elle préfère de fait ne plus s’en offusquer !
Une promenade hors de l’établissement est proposée : terrain plus praticable, soleil plus généreux et bonne occasion pour les deux jeunes de conduire les chiennes.
Nous sortons directement depuis le petit jardinet, sans salir tout le service avec nos semelles boueuses. R tient Lily, mais il rejoint assez vite le service Hélianthe et la promenade se poursuit avec Pomme tenue par R (il me semble apte à bien la tenir et je veille bien sûr) et Happy tenue par D.
Une petite table de pierre sert de piédestal pour communiquer avec les chiennes en direct : Pomme y monte avec la légèreté d’un chat, Happy se débrouille bien … Et on porte Lily bien sûr. C’est l’occasion de communiquer entre humains à propos des chiens. Le docteur demande à R pourquoi c’est plus facile avec les animaux. Il répond, avec justesse, que les animaux ne jugent pas … Après la séance, le docteur nous explique que D aussi s’est bien investi, son comportement habituel est beaucoup plus fermé.
Nous nous retrouverons donc en janvier, avec Isabelle et Christine je l’espère.
Françoise
Christine ne peut pas venir et je me réjouis de la présence d’Isabelle avec Happy de plus en plus à l’aise. Les chiennes sont contentes de se retrouver …
Loïc et le docteur Valentin, nos deux référents, sont tous les deux présents, je leur présente donc Isabelle et Happy.
Nous retrouvons R fidèle aux chiens, mais les deux jeunes filles E et C ne sont pas là. Ce sont deux jeunes hommes, D et R, qui viennent avec le docteur. Ils semblent à l’aise avec les chiens, surtout R qui s’exprime facilement. D reste plus renfermé, mais il profite bien de la séance et surtout de Lily qui par sa taille lui rappelle son chat.
Le terrain est lourd, malgré le soleil … c’est normal pour la saison, mais je me félicite d’avoir laissé Mala à la maison : la dernière fois, elle s’était roulée à terre de plaisir et en visite, un golden terreux n’est pas l’idéal ! Aujourd’hui, vu l’état de nos semelles qui s’alourdissent, le risque était le même … Mais Pomme est un chien qui avec distinction aime être propre et Lily, courte sur pattes, craint davantage l’herbe humide, ce qui n’est pas le cas ! Happy est bien distinguée elle-aussi …
J’ai apporté deux jeux, les brosses, les trousses de friandises …
R apprécie de voir Pomme obéir à ses commandes. D distribue aussi des friandises, mais c’est surtout quand je lui confie Lily qu’il exprime le plus son contentement.
R que nous connaissons bien conduit Lily vers la gamelle d’eau, il distribue des friandises et brosse Pomme avec application, je suis ravie que Pomme se prête à l’exercice avec bienveillance sans tournicoter car ce n’est pas ce qu’elle préfère d’habitude.
Aucun problème d’entente entre les chiennes, même si parfois Lily émet quelques grondements peu dissuasifs lorsqu’elle s’imagine devoir être la seule bénéficiaire des généreuses distributions de friandises … et elle préfère de fait ne plus s’en offusquer !
Une promenade hors de l’établissement est proposée : terrain plus praticable, soleil plus généreux et bonne occasion pour les deux jeunes de conduire les chiennes.
Nous sortons directement depuis le petit jardinet, sans salir tout le service avec nos semelles boueuses. R tient Lily, mais il rejoint assez vite le service Hélianthe et la promenade se poursuit avec Pomme tenue par R (il me semble apte à bien la tenir et je veille bien sûr) et Happy tenue par D.
Une petite table de pierre sert de piédestal pour communiquer avec les chiennes en direct : Pomme y monte avec la légèreté d’un chat, Happy se débrouille bien … Et on porte Lily bien sûr. C’est l’occasion de communiquer entre humains à propos des chiens. Le docteur demande à R pourquoi c’est plus facile avec les animaux. Il répond, avec justesse, que les animaux ne jugent pas … Après la séance, le docteur nous explique que D aussi s’est bien investi, son comportement habituel est beaucoup plus fermé.
Nous nous retrouverons donc en janvier, avec Isabelle et Christine je l’espère.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
09/12/2015
Françoise avec Pomme
Jean-Claude ne peut venir, je me rends donc seule à notre rendez-vous hebdomadaire. Thierry m’annonce que l’enfant C sera absent sans doute au moins jusqu’à janvier. De loin, pendant que je promène Pomme dans le parc avant la séance, je vois arriver l’enfant D très calme en taxi, puis ensuite l’enfant E dans la camionnette de l’IME : il est clair qu’aujourd’hui est un jour difficile pour cet enfant et de fait, Delphine et l’enfant D viennent seuls me chercher tandis que Thierry est resté à l’étage avec l’enfant E.
L’enfant D, du fait de l’agitation de l’enfant E, profite de Pomme presque exclusivement et le lien se renforce :
En effet, d’ordinaire l’enfant D demande à Pomme beaucoup d’ordres bien énoncés, « Assis », « Coucher », « Pas bouger », « Pas toucher » et bien sûr son préféré « Chante » ! … mais il a beaucoup de mal à la récompenser, gardant en main la friandise pourtant bien méritée ! Souvent on pallie, Thierry, Delphine ou moi, à cette situation en offrant une autre friandise sur le genou de l’enfant, mais c’est un pis-aller et Pomme n’est pas dupe de l’identité de la personne qui la gratifie.
Aujourd’hui, ça fonctionne bien mieux, l’enfant D pose d’abord la récompense sur son bras, puis trouve une solution tout à fait satisfaisante : il lance la friandise au loin et Pomme est entièrement d’accord avec ce jeu gratifiant en lui-même.
Ainsi, l’enfant D reste concentré avec Pomme très longtemps, puis la fatigue le gagne et il va s’installer sur le tapis, pas complètement déconnecté puisqu’il observe encore les déplacements de Pomme et les activités enfin plus calmes de son camarade.
Quand nous sortons dans le parc, il tient la laisse un moment, puis offre le fromage à Pomme. Une bonne séance, riche de communication pour l’enfant D.
L’enfant E est donc arrivé en pleine agitation. Progressivement, grâce à l’accompagnement alterné de Thierry et Delphine, il se calme et il offre un temps des friandises à Pomme, plusieurs à la fois, mais on ne va pas pinailler … d’autant que Pomme n’est pas contre ! Quand on sort, l’idée est qu’il court comme il aime le faire en tenant la laisse de Pomme, Thierry tenant la double laisse à ma place (je suis loin d’être assez alerte !) : l’enfant E n’a pas envie de prendre la laisse, mais il court avec plaisir à côté de Thierry qui tient lui-même Pomme. On espère qu’ainsi la prochaine fois, il tentera l’expérience grâce à ce bon souvenir …
Après le départ des deux enfants en taxi, nous échangeons nos impressions comme d’habitude et nous décidons d’engager Lily avec Pomme sur la prochaine séance qui sera la dernière de 2015.
Françoise
Jean-Claude ne peut venir, je me rends donc seule à notre rendez-vous hebdomadaire. Thierry m’annonce que l’enfant C sera absent sans doute au moins jusqu’à janvier. De loin, pendant que je promène Pomme dans le parc avant la séance, je vois arriver l’enfant D très calme en taxi, puis ensuite l’enfant E dans la camionnette de l’IME : il est clair qu’aujourd’hui est un jour difficile pour cet enfant et de fait, Delphine et l’enfant D viennent seuls me chercher tandis que Thierry est resté à l’étage avec l’enfant E.
L’enfant D, du fait de l’agitation de l’enfant E, profite de Pomme presque exclusivement et le lien se renforce :
En effet, d’ordinaire l’enfant D demande à Pomme beaucoup d’ordres bien énoncés, « Assis », « Coucher », « Pas bouger », « Pas toucher » et bien sûr son préféré « Chante » ! … mais il a beaucoup de mal à la récompenser, gardant en main la friandise pourtant bien méritée ! Souvent on pallie, Thierry, Delphine ou moi, à cette situation en offrant une autre friandise sur le genou de l’enfant, mais c’est un pis-aller et Pomme n’est pas dupe de l’identité de la personne qui la gratifie.
Aujourd’hui, ça fonctionne bien mieux, l’enfant D pose d’abord la récompense sur son bras, puis trouve une solution tout à fait satisfaisante : il lance la friandise au loin et Pomme est entièrement d’accord avec ce jeu gratifiant en lui-même.
Ainsi, l’enfant D reste concentré avec Pomme très longtemps, puis la fatigue le gagne et il va s’installer sur le tapis, pas complètement déconnecté puisqu’il observe encore les déplacements de Pomme et les activités enfin plus calmes de son camarade.
Quand nous sortons dans le parc, il tient la laisse un moment, puis offre le fromage à Pomme. Une bonne séance, riche de communication pour l’enfant D.
L’enfant E est donc arrivé en pleine agitation. Progressivement, grâce à l’accompagnement alterné de Thierry et Delphine, il se calme et il offre un temps des friandises à Pomme, plusieurs à la fois, mais on ne va pas pinailler … d’autant que Pomme n’est pas contre ! Quand on sort, l’idée est qu’il court comme il aime le faire en tenant la laisse de Pomme, Thierry tenant la double laisse à ma place (je suis loin d’être assez alerte !) : l’enfant E n’a pas envie de prendre la laisse, mais il court avec plaisir à côté de Thierry qui tient lui-même Pomme. On espère qu’ainsi la prochaine fois, il tentera l’expérience grâce à ce bon souvenir …
Après le départ des deux enfants en taxi, nous échangeons nos impressions comme d’habitude et nous décidons d’engager Lily avec Pomme sur la prochaine séance qui sera la dernière de 2015.
Françoise
Fontaines/Saône (= Dommartin), foyer de l’Etang Carret
08/12/2015
Françoise avec LiLy
Christine joue de malchance et ne peut venir. Je viens donc seule avec Lily.
En voyant M et R avec Lily, je me dis qu’ils se débrouillent très bien tous les trois en grands habitués !
Sur les genoux de R, Lily est à disposition à la fois de R et de M … en terrain conquis ! Elle vocalise de façon polie quand la distribution lui semble insuffisante, M voudrait bien qu’elle aboie sur ordre … mais je ne l’encourage pas trop, car Lily a une petite voix stridente quand elle aboie vraiment et je ne veux pas qu’elle se figure être celle qui commande de façon impérieuse ! M sort la brosse, Lily apprécie modérément et gigote juste ce qu’il faut pour échapper à l’exercice : la brosse, douce en silicone pour les massages, a presque sa taille …
M essaye d’apprendre à Lily la détection de la main qui cache la friandise, mais Lily a surtout compris qu’en posant sa patte sur une main, celle-ci s’ouvre et elle accède ainsi à la friandise … et Lily a tendance à effectuer cette demande sur la même main droite à chaque fois ! Pourtant au début de séance, le ventre pas encore trop rebondi (même si elle est nourrie normalement bien sûr !), elle réussit une fois l’exercice sur la main gauche. Ensuite, elle n’a plus envie de se fatiguer et reprend le geste qu’elle a enregistré, sans chercher à l’améliorer.
Ma présence consiste à fournir des friandises à R, à dire des petites bêtises qui entretiennent la bonne humeur avec complicité ( M va-t-elle brosser les cheveux de R ?) et à fournir quelques friandises directement à Lily quand l’exercice est trop difficile … Quand R remue son pied volontairement sur le marchepied, le bruit effraye un peu Lily, et donc j’explique !
Aujourd’hui, pas de promenade dans le couloir, mais R et M me demande des photos, il faut que j’y pense pour la prochaine fois …
La prochaine séance sera donc en janvier, mais un rendez-vous imprévu m’empêchera de l’assurer, j’explique à R et M la situation : si Christine n’a pas d’empêchement, elle viendra seule le mardi 19. Si elle a un empêchement (en ce moment, elle fait face à de nombreuses contraintes), je pourrai venir le lundi 18 si cela est possible. Ils en sont d’accord.
En partant, j’explique cet arrangement à l’une des soignantes.
Françoise
Christine joue de malchance et ne peut venir. Je viens donc seule avec Lily.
En voyant M et R avec Lily, je me dis qu’ils se débrouillent très bien tous les trois en grands habitués !
Sur les genoux de R, Lily est à disposition à la fois de R et de M … en terrain conquis ! Elle vocalise de façon polie quand la distribution lui semble insuffisante, M voudrait bien qu’elle aboie sur ordre … mais je ne l’encourage pas trop, car Lily a une petite voix stridente quand elle aboie vraiment et je ne veux pas qu’elle se figure être celle qui commande de façon impérieuse ! M sort la brosse, Lily apprécie modérément et gigote juste ce qu’il faut pour échapper à l’exercice : la brosse, douce en silicone pour les massages, a presque sa taille …
M essaye d’apprendre à Lily la détection de la main qui cache la friandise, mais Lily a surtout compris qu’en posant sa patte sur une main, celle-ci s’ouvre et elle accède ainsi à la friandise … et Lily a tendance à effectuer cette demande sur la même main droite à chaque fois ! Pourtant au début de séance, le ventre pas encore trop rebondi (même si elle est nourrie normalement bien sûr !), elle réussit une fois l’exercice sur la main gauche. Ensuite, elle n’a plus envie de se fatiguer et reprend le geste qu’elle a enregistré, sans chercher à l’améliorer.
Ma présence consiste à fournir des friandises à R, à dire des petites bêtises qui entretiennent la bonne humeur avec complicité ( M va-t-elle brosser les cheveux de R ?) et à fournir quelques friandises directement à Lily quand l’exercice est trop difficile … Quand R remue son pied volontairement sur le marchepied, le bruit effraye un peu Lily, et donc j’explique !
Aujourd’hui, pas de promenade dans le couloir, mais R et M me demande des photos, il faut que j’y pense pour la prochaine fois …
La prochaine séance sera donc en janvier, mais un rendez-vous imprévu m’empêchera de l’assurer, j’explique à R et M la situation : si Christine n’a pas d’empêchement, elle viendra seule le mardi 19. Si elle a un empêchement (en ce moment, elle fait face à de nombreuses contraintes), je pourrai venir le lundi 18 si cela est possible. Ils en sont d’accord.
En partant, j’explique cet arrangement à l’une des soignantes.
Françoise
Caluire, IME l'Espérance, 04/12/2015
L'intervention est annulée, Christine est encore malade et il est difficile d'assurer seule la visite compte tenu du nombre d'enfants, trop difficile pour mes chiennes aussi.
Françoise
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume, 02/12/2015
Je dois annuler la séance pour un rendez-vous médical. L’équipe est bien sûre prévenue dès la connaissance de cette contrainte.
Françoise
Françoise
Décines, Halte Montaberlet, 30/11/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Bakou
Dernière visite à la Halte … En effet, la Halte déménage en janvier à Saint-Priest et dans l’état actuel de nos forces, cela nous semble bien loin. Peut-être ne sera-ce qu’un au revoir ? on fait donc une pause, car c’est une décision raisonnable … et au printemps on verra pour la suite.
Aujourd’hui, une nouvelle éducatrice accompagne E de l’IME l’Oiseau blanc et un nouvel enfant M pour la Halte … et puis les autres enfants de la Halte que nous connaissons S et N pour les garçons, I, N et A pour les filles.
Nous ne sommes pas certaines que les enfants soient conscients de la fin de nos rencontres, et la séance se déroule comme les autres de façon paisible … mais les éducatrices Isabelle, Carole, Audrey et nous, cela nous remue quand même : la première rencontre avec les enfants avait eu lieu en octobre 2012 !
Pour le nouvel enfant, M, dont on nous dit qu’il a peur des chiens (cela n’apparaît pas), il est content de promener Bakou en laisse dehors, de peigner Ziyang et pour la nouvelle éducatrice de l’IME l’Oiseau blanc, c’est aussi une découverte et l’occasion de poser beaucoup de questions. L’éducateur stagiaire de la Halte est là pour sa deuxième séance avec les chiens, pour lui c’est aussi très simple …
Depuis la fin 2008, certains établissements ont disparu de nos agendas (souvent sans qu’on l’ait décidé), d’autres les ont remplacé … ainsi va la vie ! les pages tournent sans qu’on sache si ce n’est qu’un au revoir … Je me dis qu’on a fait ce qu’on pouvait, qu’on ne peut pas être partout et qu’il n’y a pas à nier les émotions : ce sont les couleurs multiples de la vie.
Françoise
Dernière visite à la Halte … En effet, la Halte déménage en janvier à Saint-Priest et dans l’état actuel de nos forces, cela nous semble bien loin. Peut-être ne sera-ce qu’un au revoir ? on fait donc une pause, car c’est une décision raisonnable … et au printemps on verra pour la suite.
Aujourd’hui, une nouvelle éducatrice accompagne E de l’IME l’Oiseau blanc et un nouvel enfant M pour la Halte … et puis les autres enfants de la Halte que nous connaissons S et N pour les garçons, I, N et A pour les filles.
Nous ne sommes pas certaines que les enfants soient conscients de la fin de nos rencontres, et la séance se déroule comme les autres de façon paisible … mais les éducatrices Isabelle, Carole, Audrey et nous, cela nous remue quand même : la première rencontre avec les enfants avait eu lieu en octobre 2012 !
Pour le nouvel enfant, M, dont on nous dit qu’il a peur des chiens (cela n’apparaît pas), il est content de promener Bakou en laisse dehors, de peigner Ziyang et pour la nouvelle éducatrice de l’IME l’Oiseau blanc, c’est aussi une découverte et l’occasion de poser beaucoup de questions. L’éducateur stagiaire de la Halte est là pour sa deuxième séance avec les chiens, pour lui c’est aussi très simple …
Depuis la fin 2008, certains établissements ont disparu de nos agendas (souvent sans qu’on l’ait décidé), d’autres les ont remplacé … ainsi va la vie ! les pages tournent sans qu’on sache si ce n’est qu’un au revoir … Je me dis qu’on a fait ce qu’on pouvait, qu’on ne peut pas être partout et qu’il n’y a pas à nier les émotions : ce sont les couleurs multiples de la vie.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
25/11/2015
Françoise avec Pomme
Aujourd’hui l’hiver est vraiment là, humide et pas chaud du tout ! Les trois enfants sont là avec Delphine et Thierry. Jean-Claude m’accompagnera la prochaine fois …
L’enfant C nous prouve qu’il a vraiment bien évolué : il réclame nettement des friandises à donner à Pomme, donc pas seulement avec Jean-Claude avec qui il a beaucoup travaillé, mais auprès de Thierry ou moi … Pas question pour lui maintenant de rester spectateur ou rêver dans le vague, il veut participer ! Puis il réussit plusieurs fois à donner directement dans sa main à la chienne qui apprécie de prendre délicatement. Au bout d’un moment, fatigue de tant d’efforts ? il recommence à lancer les friandises, visant même l’éclairage, et se balance en battant des mains et des pieds … mais il réussit encore une ou deux fois à donner dans sa main. Parfois, il donne par poignée ! Pomme ne se plaint pas, mais on essaie de modérer cette générosité … Et quand on sort, il prend avec décision la laisse de Pomme.
L’enfant D aussi fait des progrès : dès notre arrivée à l’étage, il cherche dans le sac une trousse de friandises et l’ouvre, il se saisit d’une friandise et demande à Pomme de chanter … Il a donc bien fait le lien entre l’ordre demandé et les friandises en récompense ! Pourtant, il n’arrive pas encore à lâcher la friandise pour que Pomme en profite. Je l’aide en posant une friandise sur son genou que Pomme prend délicatement. Puis à un autre moment, il demande à Thierry de récompenser Pomme : offrir la friandise est encore difficile, mais l’intention semble bien esquissée. Delphine l’aide à attirer Pomme vers lui, car l’enfant C est beaucoup plus généreux et obtient donc l’attention concentrée de Pomme … L’enfant D reste bien présent dans l’activité presque toute la séance, il ne s’éclipse dans l’observation des bruits de l’ascenseur que très peu de temps et il s’amuse beaucoup.
L’enfant E joue toujours un peu le perturbateur pour attirer l’attention, mais ce n’est plus qu’un jeu et surtout beaucoup plus mesuré : pas de fauteuil renversé, pas de tintamarre sur le piano, pas non plus de cris ou de pleurs ! Pendant un moment où il est très calme observant ou sentant les friandises, Pomme vient vers lui et la communication entre l’enfant et la chienne est complète et paisible. Il brosse la chienne un court moment, mais c’est un gros progrès … Il a bien observé le jeu des tubes pivotants et les remplit : Pomme doit adapter sa manœuvre car le poids n’est plus le même : si le tube tourne trop vite, pas de friandises à cause de la force centrifuge ! une impulsion trop faible, pas de friandises non plus ! Pomme s’en sort d’autant mieux que l’enfant l’aide en renversant le tube.
Cette fois encore, Pomme récolte les friandises qui atterrissent ici ou là … quand elle en oublie provisoirement, elle repasse après : un aspirateur efficace !
Thierry et Delphine, comme moi, apprécient les progrès des enfants, petit à petit …
Françoise
Aujourd’hui l’hiver est vraiment là, humide et pas chaud du tout ! Les trois enfants sont là avec Delphine et Thierry. Jean-Claude m’accompagnera la prochaine fois …
L’enfant C nous prouve qu’il a vraiment bien évolué : il réclame nettement des friandises à donner à Pomme, donc pas seulement avec Jean-Claude avec qui il a beaucoup travaillé, mais auprès de Thierry ou moi … Pas question pour lui maintenant de rester spectateur ou rêver dans le vague, il veut participer ! Puis il réussit plusieurs fois à donner directement dans sa main à la chienne qui apprécie de prendre délicatement. Au bout d’un moment, fatigue de tant d’efforts ? il recommence à lancer les friandises, visant même l’éclairage, et se balance en battant des mains et des pieds … mais il réussit encore une ou deux fois à donner dans sa main. Parfois, il donne par poignée ! Pomme ne se plaint pas, mais on essaie de modérer cette générosité … Et quand on sort, il prend avec décision la laisse de Pomme.
L’enfant D aussi fait des progrès : dès notre arrivée à l’étage, il cherche dans le sac une trousse de friandises et l’ouvre, il se saisit d’une friandise et demande à Pomme de chanter … Il a donc bien fait le lien entre l’ordre demandé et les friandises en récompense ! Pourtant, il n’arrive pas encore à lâcher la friandise pour que Pomme en profite. Je l’aide en posant une friandise sur son genou que Pomme prend délicatement. Puis à un autre moment, il demande à Thierry de récompenser Pomme : offrir la friandise est encore difficile, mais l’intention semble bien esquissée. Delphine l’aide à attirer Pomme vers lui, car l’enfant C est beaucoup plus généreux et obtient donc l’attention concentrée de Pomme … L’enfant D reste bien présent dans l’activité presque toute la séance, il ne s’éclipse dans l’observation des bruits de l’ascenseur que très peu de temps et il s’amuse beaucoup.
L’enfant E joue toujours un peu le perturbateur pour attirer l’attention, mais ce n’est plus qu’un jeu et surtout beaucoup plus mesuré : pas de fauteuil renversé, pas de tintamarre sur le piano, pas non plus de cris ou de pleurs ! Pendant un moment où il est très calme observant ou sentant les friandises, Pomme vient vers lui et la communication entre l’enfant et la chienne est complète et paisible. Il brosse la chienne un court moment, mais c’est un gros progrès … Il a bien observé le jeu des tubes pivotants et les remplit : Pomme doit adapter sa manœuvre car le poids n’est plus le même : si le tube tourne trop vite, pas de friandises à cause de la force centrifuge ! une impulsion trop faible, pas de friandises non plus ! Pomme s’en sort d’autant mieux que l’enfant l’aide en renversant le tube.
Cette fois encore, Pomme récolte les friandises qui atterrissent ici ou là … quand elle en oublie provisoirement, elle repasse après : un aspirateur efficace !
Thierry et Delphine, comme moi, apprécient les progrès des enfants, petit à petit …
Françoise
Lyon-Sud, hôpital Jules Courmont, SSR
23/11/2015
Isabelle avec Happy, Amélie avec Inty, Françoise avec Mala et LiLy
Christine est encore un peu souffrante, mais aujourd'hui je vais être accompagnée d'Isabelle et d'Amélie, toutes deux futures intervenantes. Isabelle a déjà participé à une visite avec moi à Saint-Cyr avec Happy que je rencontre pour la quatrième fois. Amélie a déjà participé à deux visites avec Pascale à Décines avec Inty, je le rencontre avant la visite et l'observe. J'ai demandé préalablement et obtenu l'accord des structures : participer à une visite permet de mieux se représenter l'activité et motive beaucoup les futurs intervenants ... la relève nécessaire !
Inty est un chien calme, malgré son jeune âge il dégage un apaisement très net. Il est le croisement de multiples races (boxer, lévrier, border collie, dogue argentin, et j'en oublie !) et le résultat est un beau gaillard tranquille de 7 mois, noir et blanc avec une petite barbichette séduisante.
Happy est une chienne de 3 ans, croisée berger australien et border collie bleu merle, qui prend plaisir dans ses rencontres avec un comportement posé.
Pour ma part, j'ai amené Mala comme chienne apaisante et expérimentée, la vieille garde, et Lily toujours appréciée sur les genoux des patients. Dehors, Lily joue les rabat-joie pour calmer le jeunot qui est pourtant bien sage ... puis pendant la visite, elle montre qu'elle a bien assimilé que les nouveaux sont bien de la gent civilisée qu'elle apprécie ! Mala les a flairés, pas du tout inquiète, zen du museau à la queue !
On nous attend ... Daniel l'animateur a rassemblé une petite demi-douzaine de patients dont certains, parfois fatigués, remontent se reposer au cours de l'intervention et d'autres attirés par les chiens viennent les remplacer. On présente les chiens, on fait deviner qui est le plus jeune, le plus vieux, caresses et friandises, un essai de brossage, mais les mains malhabiles et douloureuses ne le permettent pas aujourd'hui, jeu apporté par Isabelle et chaque chien montre ses bonnes dispositions à trouver les friandises cachées sous les plots ...
L'accompagnatrice d'une patiente demande si nos chiens savent faire des tours, j'explique qu'ils connaissent quelques exercices bien sûr, mais que ce ne sont pas des chiens de cirque, nous ne visons pas un spectacle d'animation, mais nous privilégeons la capacité de communication ... comme par exemple avec les enfants autistes.
Lily danse, montre son obéissance, saute par dessus Mala ... laquelle propose avec persuasion et constance sa trousse à friandises.
Happy joue avec les plots, accepte mes propositions assis, couché ... je la récompense : elle apprend ainsi pour que plus tard un patient puisse lui donner des ordres, aucune rivalité lors de distribution de friandises simultanément à Mala et elle, seule Lily râle discrètement, je la calme de la voix.
Inty exécute les instructions de sa maîtresse, découvre le jeu des plots, il accepte d'abord avec réserve les commandes que je lui propose, mais cela semble sur la bonne voie, les récompenses lui conviennent et il n'est pas non plus un glouton, juste un gentleman !
Comme ce sont de jeunes apprentis visiteurs, je ne prolonge pas la séance et nous disons au revoir et partons au bout d'une heure.
Sur le parking, les chiens au repos dans les voitures, nous échangeons les impressions de chacune, puis comme il fait froid (l'hiver est arrivé ce weekend !), nous nous séparons avec la satisfaction d'une visite bien réussie !
Françoise
Christine est encore un peu souffrante, mais aujourd'hui je vais être accompagnée d'Isabelle et d'Amélie, toutes deux futures intervenantes. Isabelle a déjà participé à une visite avec moi à Saint-Cyr avec Happy que je rencontre pour la quatrième fois. Amélie a déjà participé à deux visites avec Pascale à Décines avec Inty, je le rencontre avant la visite et l'observe. J'ai demandé préalablement et obtenu l'accord des structures : participer à une visite permet de mieux se représenter l'activité et motive beaucoup les futurs intervenants ... la relève nécessaire !
Inty est un chien calme, malgré son jeune âge il dégage un apaisement très net. Il est le croisement de multiples races (boxer, lévrier, border collie, dogue argentin, et j'en oublie !) et le résultat est un beau gaillard tranquille de 7 mois, noir et blanc avec une petite barbichette séduisante.
Happy est une chienne de 3 ans, croisée berger australien et border collie bleu merle, qui prend plaisir dans ses rencontres avec un comportement posé.
Pour ma part, j'ai amené Mala comme chienne apaisante et expérimentée, la vieille garde, et Lily toujours appréciée sur les genoux des patients. Dehors, Lily joue les rabat-joie pour calmer le jeunot qui est pourtant bien sage ... puis pendant la visite, elle montre qu'elle a bien assimilé que les nouveaux sont bien de la gent civilisée qu'elle apprécie ! Mala les a flairés, pas du tout inquiète, zen du museau à la queue !
On nous attend ... Daniel l'animateur a rassemblé une petite demi-douzaine de patients dont certains, parfois fatigués, remontent se reposer au cours de l'intervention et d'autres attirés par les chiens viennent les remplacer. On présente les chiens, on fait deviner qui est le plus jeune, le plus vieux, caresses et friandises, un essai de brossage, mais les mains malhabiles et douloureuses ne le permettent pas aujourd'hui, jeu apporté par Isabelle et chaque chien montre ses bonnes dispositions à trouver les friandises cachées sous les plots ...
L'accompagnatrice d'une patiente demande si nos chiens savent faire des tours, j'explique qu'ils connaissent quelques exercices bien sûr, mais que ce ne sont pas des chiens de cirque, nous ne visons pas un spectacle d'animation, mais nous privilégeons la capacité de communication ... comme par exemple avec les enfants autistes.
Lily danse, montre son obéissance, saute par dessus Mala ... laquelle propose avec persuasion et constance sa trousse à friandises.
Happy joue avec les plots, accepte mes propositions assis, couché ... je la récompense : elle apprend ainsi pour que plus tard un patient puisse lui donner des ordres, aucune rivalité lors de distribution de friandises simultanément à Mala et elle, seule Lily râle discrètement, je la calme de la voix.
Inty exécute les instructions de sa maîtresse, découvre le jeu des plots, il accepte d'abord avec réserve les commandes que je lui propose, mais cela semble sur la bonne voie, les récompenses lui conviennent et il n'est pas non plus un glouton, juste un gentleman !
Comme ce sont de jeunes apprentis visiteurs, je ne prolonge pas la séance et nous disons au revoir et partons au bout d'une heure.
Sur le parking, les chiens au repos dans les voitures, nous échangeons les impressions de chacune, puis comme il fait froid (l'hiver est arrivé ce weekend !), nous nous séparons avec la satisfaction d'une visite bien réussie !
Françoise
Caluire, IME l'Espérance, 20/11/2015
L'intervention est annulée, Christine est malade et il est difficile d'assurer seule la visite compte tenu du nombre d'enfants, trop difficile pour mes chiennes aussi.
Françoise
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
18/11/2015
Françoise avec Pomme
Jean-Claude ne peut venir, un virus tourne en ce moment, comme pour Christine l'autre jour. Bakou reste donc à la maison et c'est Pomme qui va assurer tranquillement comme elle l'a déjà fait souvent ...
Les trois enfants sont là, Delphine et Thierry aussi et le temps est encore magnifique.
J'ai apporté aujourd'hui le jeu des quatre boîtes pour Pomme (les couvercles se tirent, se soulèvent, coulissent ou pivotent) et comme cela fait longtemps que les enfants ne l'avaient pas vu, il a un certain succès, même s'il leur est difficile d'observer réellement la démarche de remplissage des boîtes : les enfants préfèrent les ouvrir !
L'enfant C, qui profite d'ordinaire de l'attention presque exclusive de Jean-Claude et de Bakou, confirme une évolution très positive de son comportement : il demande des croquettes à distribuer, il les lance vers Pomme et tout au long de la séance, il reste très impliqué. Les améliorations constatées les fois précédentes n'ont pas faibli malgré les conditions moins favorables pour lui. Il ne s'est pas replié et au contraire, il a participé pleinement. Il conduit Pomme dans le parc et lui offre ensuite la boîte de fromage.
Nous l'avons beaucoup félicité !
L'enfant D demande toujours à Pomme : "Chante ! chante !". Il n'arrive pas à associer ce résultat obtenu à une récompense, par exemple une friandise offerte. Quand je lui propose de ponctuer les réussites de Pomme par un "C'est bien !", il répète après moi, mais il garde en main la friandise ... Pomme guette un moment la main qui bouge, qui s'agite devant elle, mais pour Pomme, il n'est pas pensable de la prendre de force et elle s'en détourne ... d'autant plus que les copains lui en proposent largement ! S'en suit un jeu orchestré par Delphine, Thierry et moi : lancer une friandise en direction de chaque enfant selon que celui-ci est ou n'est pas en mesure d'attirer Pomme par lui-même ... Jeu auquel participe plus ou moins chaque enfant et Pomme est bien contente ! Habituellement, fasciné par l'ascenseur, D n'y a consacré que peu de temps cette fois-ci.
L'enfant E est arrivé bien calme et il a parlé tout de suite à Thierry des chiens qu'il devait rencontrer cet après-midi. S'il joue un peu la même partition "je me sauve et vous me rattrapez", c'est à peine. Il relance les friandises qui atterrissent près de lui, il reste calme et s'amuse.
Quand vient l'heure de sortir dans le parc, il observe sans en avoir l'air Pomme qui déguste sa petite boîte de fromage, puis pour revenir vers les taxis, il accepte de tenir la laisse de Pomme (je tiens une deuxième) et nous courons ainsi dans le parc.Il ne lâche la laisse qu'arrivé sur le parking.
C'est donc une séance très positive qui, nous l'espérons, se prolongera ...
Françoise
Jean-Claude ne peut venir, un virus tourne en ce moment, comme pour Christine l'autre jour. Bakou reste donc à la maison et c'est Pomme qui va assurer tranquillement comme elle l'a déjà fait souvent ...
Les trois enfants sont là, Delphine et Thierry aussi et le temps est encore magnifique.
J'ai apporté aujourd'hui le jeu des quatre boîtes pour Pomme (les couvercles se tirent, se soulèvent, coulissent ou pivotent) et comme cela fait longtemps que les enfants ne l'avaient pas vu, il a un certain succès, même s'il leur est difficile d'observer réellement la démarche de remplissage des boîtes : les enfants préfèrent les ouvrir !
L'enfant C, qui profite d'ordinaire de l'attention presque exclusive de Jean-Claude et de Bakou, confirme une évolution très positive de son comportement : il demande des croquettes à distribuer, il les lance vers Pomme et tout au long de la séance, il reste très impliqué. Les améliorations constatées les fois précédentes n'ont pas faibli malgré les conditions moins favorables pour lui. Il ne s'est pas replié et au contraire, il a participé pleinement. Il conduit Pomme dans le parc et lui offre ensuite la boîte de fromage.
Nous l'avons beaucoup félicité !
L'enfant D demande toujours à Pomme : "Chante ! chante !". Il n'arrive pas à associer ce résultat obtenu à une récompense, par exemple une friandise offerte. Quand je lui propose de ponctuer les réussites de Pomme par un "C'est bien !", il répète après moi, mais il garde en main la friandise ... Pomme guette un moment la main qui bouge, qui s'agite devant elle, mais pour Pomme, il n'est pas pensable de la prendre de force et elle s'en détourne ... d'autant plus que les copains lui en proposent largement ! S'en suit un jeu orchestré par Delphine, Thierry et moi : lancer une friandise en direction de chaque enfant selon que celui-ci est ou n'est pas en mesure d'attirer Pomme par lui-même ... Jeu auquel participe plus ou moins chaque enfant et Pomme est bien contente ! Habituellement, fasciné par l'ascenseur, D n'y a consacré que peu de temps cette fois-ci.
L'enfant E est arrivé bien calme et il a parlé tout de suite à Thierry des chiens qu'il devait rencontrer cet après-midi. S'il joue un peu la même partition "je me sauve et vous me rattrapez", c'est à peine. Il relance les friandises qui atterrissent près de lui, il reste calme et s'amuse.
Quand vient l'heure de sortir dans le parc, il observe sans en avoir l'air Pomme qui déguste sa petite boîte de fromage, puis pour revenir vers les taxis, il accepte de tenir la laisse de Pomme (je tiens une deuxième) et nous courons ainsi dans le parc.Il ne lâche la laisse qu'arrivé sur le parking.
C'est donc une séance très positive qui, nous l'espérons, se prolongera ...
Françoise
Fontaines/Saône (= Dommartin), foyer de l’Etang Carret
17/11/2015
Françoise avec LiLy
Christine est malade, Ziyang ne peut toujours pas conduire, je me rends donc seule auprès de M et R à qui j’explique la situation.
Lily a tout à fait l’habitude d’assurer la visite passant la visite sur les genoux de R ou observant avec attention les commandes de M … et je crois que l’un comme l’autre apprécie la petite demoiselle ! Quant à elle, elle frétille de plaisir en allant vers le bâtiment.
Lily exécute un tour de danse sur les instructions de M, puis celle-ci cache une friandise dans une main et présente ses deux poings serrés à Lily : Lily pose sa patte sur la main droite de M et obtient la récompense ! Quand la friandise est à gauche, Lily ne s’en soucie pas et pose sa petite patte toujours à droite … J’explique à M que Lily n’a pas trop envie de se creuser les méninges : elle a trouvé un processus gagnant, mais elle n’a pas le goût de la difficulté et ne cherche pas à améliorer l’exercice. Pomme, elle, aime jouer par plaisir du jeu, Mala ou Bakou apprécient les jeux faciles, mais se reposent sur notre aide au moindre obstacle … et Lily ressemble assez à celles-ci !
Et puis on parle des anciens, car M et R se souviennent bien de Mala ou de Pomme.
Aujourd’hui, M ne peut pas prendre Lily sur ses genoux, du coup la promenade s’improvise avec Lily en laisse si possible devant : l’instinct de chien de traîneau n’est pas inné ni chez les yorkshires ni chez les chihuahuas, mais on ne fonce pas non plus, je répète calmement « Devant ! » quand Lily revient en arrière et je m’arrête bien sûr quand elle risquerait de se glisser trop près des roues du fauteuil … Mission réussie !
Puis c’est au tour de R, Lily est fière de son carrosse et trône sur les genoux de R, celui-ci comme d’habitude se gondole tandis que je conduis le fauteuil avec le joystick ! Demi-tour sans heurter le radiateur ni l’extincteur en bout de couloir … Mission réussie encore !
Ils ont le sourire quand je dis au revoir et nous nous reverrons en décembre.
Françoise
Christine est malade, Ziyang ne peut toujours pas conduire, je me rends donc seule auprès de M et R à qui j’explique la situation.
Lily a tout à fait l’habitude d’assurer la visite passant la visite sur les genoux de R ou observant avec attention les commandes de M … et je crois que l’un comme l’autre apprécie la petite demoiselle ! Quant à elle, elle frétille de plaisir en allant vers le bâtiment.
Lily exécute un tour de danse sur les instructions de M, puis celle-ci cache une friandise dans une main et présente ses deux poings serrés à Lily : Lily pose sa patte sur la main droite de M et obtient la récompense ! Quand la friandise est à gauche, Lily ne s’en soucie pas et pose sa petite patte toujours à droite … J’explique à M que Lily n’a pas trop envie de se creuser les méninges : elle a trouvé un processus gagnant, mais elle n’a pas le goût de la difficulté et ne cherche pas à améliorer l’exercice. Pomme, elle, aime jouer par plaisir du jeu, Mala ou Bakou apprécient les jeux faciles, mais se reposent sur notre aide au moindre obstacle … et Lily ressemble assez à celles-ci !
Et puis on parle des anciens, car M et R se souviennent bien de Mala ou de Pomme.
Aujourd’hui, M ne peut pas prendre Lily sur ses genoux, du coup la promenade s’improvise avec Lily en laisse si possible devant : l’instinct de chien de traîneau n’est pas inné ni chez les yorkshires ni chez les chihuahuas, mais on ne fonce pas non plus, je répète calmement « Devant ! » quand Lily revient en arrière et je m’arrête bien sûr quand elle risquerait de se glisser trop près des roues du fauteuil … Mission réussie !
Puis c’est au tour de R, Lily est fière de son carrosse et trône sur les genoux de R, celui-ci comme d’habitude se gondole tandis que je conduis le fauteuil avec le joystick ! Demi-tour sans heurter le radiateur ni l’extincteur en bout de couloir … Mission réussie encore !
Ils ont le sourire quand je dis au revoir et nous nous reverrons en décembre.
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Hélianthe et Marronniers
13/11/2015
Isabelle avec Happy, Françoise avec Mala et Pomme
D’une part, Christine est malade et ni Ziyang, ni Jazz ne savent conduire !
D’autre part, nous avons rencontré Isabelle, Christine et moi pendant les congés de Toussaint : nous avons fait ensemble une belle promenade au parc Lacroix-Laval, sa chienne Happy, 3 ans croisée berger australien et border collie, a fait la connaissance de Ziyang et Pomme et nous avons pu apprécier ses aptitudes tout en abordant avec Isabelle de nombreux aspects de l’activité. C’est pourquoi, après autorisation préalable des référents, Isabelle et Happy vont participer comme invitées : Il s’agit d’une initiation qui permet de bien démarrer ... Je vais observer Happy et en même temps conseiller Isabelle, Happy sera mise en retrait par moment pour qu’elle ne soit pas fatiguée. J’ai donc amené Pomme que Happy connaît et qui va assurer la visite, je sais que je peux compter sur elle ! et aussi Mala pour sa présence apaisante autant pour Happy que pour les participants.
Je suis en avance et les parents d’une patiente me demandent s’ils peuvent assister à la séance, je leur suggère de poser la question à l’infirmier et j’explique que si je commence la séance dehors une demi-heure avant le début prévu, cela va considérablement augmenter la durée de la séance et donc la fatigue pour les chiens : donc avant l’heure, c’est pas l’heure !
Quand l’infirmier du service des Marronniers, que je ne connaissais pas encore, vient à son tour me demander si j’accepte la présence des parents, nous décidons en commun qu’il est préférable de répondre négativement : il m’explique que le docteur Valentin n’est pas là, ni Loïc l’infirmier référent pour le service Hélianthe, il y aura donc deux encadrants nouveaux, Assia l’infirmière d’Hélianthe et lui des Marronniers, Isabelle et Happy nouveaux et en observation … et pour les patients, leur préserver cette activité en exclusivité est préférable (ils raconteront à leurs parents après), je préfère nettement limiter la charge d’attention pour les chiens.
Côté météo, ces dernières journées d’été indien ont été magnifiques ! ce matin, brume persistante … mais cet après-midi le soleil est de nouveau là et nous serons dehors dans la petite cour gazonnée : l’extérieur est plus favorable pour les chiens et en particulier pour Happy.
Happy reconnaît Pomme et les manifestations de plaisir de Pomme qui se souvient d’elle aussi n’effraient pas Happy. Les contacts avec Mala d’abord circonspects sont vite très sereins … la dizaine de minutes de rencontre avant l’entrée ont suffi, Happy est contente d’être là : objectif atteint !
Nous entrons, j’excuse Christine et je présente Isabelle et Happy. Je tempère les patients du hall pour qu’ils ne se penchent pas tous sur Happy : elle est nouvelle ! Nous rejoignons donc la petite cour où nous serons isolés, bien concentrés sur notre activité commune.
Deux patientes que je connais déjà E et C, un patient qui arrivera après, que je connais déjà aussi, R … et une nouvelle patiente M. Je me félicite que les deux parents ne soient pas là en plus.
Je détache Mala, expliquant que c’est une grand-mère de bientôt 80 ans et qu’elle ne « travaille » pas, caresses et friandises oui, mais pas d’acrobaties … et nous la voyons toute guillerette se rouler dans l’herbe, frétillante et épanouie ! Et voilà une golden de campagne, bien terreuse comme les golden adorent … Arrgh ! On pourra la brosser, et ça ne sera pas du luxe …
M veut noter le nom des chiens, leur race, leur âge, prendre la laisse, poser des questions … et puis, progressivement, tout se calme et s’apaise : un rythme de visite détendu et riche de sourires, d’activité et de complicité.
E et C se débrouillent très bien avec Pomme, friandises, jeux, brossage, avec Mala aussi. Je garde un œil vers elles et j’apprécie !
R arrive et s’intéresse d’abord à Mala qui est déjà presque propre : bonheur du poil autonettoyant du golden quand il sèche … car Mala s’est mise au boulot en proposant sa trousse bien garnie de friandises et en allant la chercher avec enthousiasme : une golden qui rapporte ! j’explique que Mala collabore bien, mais qu’elle est tout de même bien intéressée, ma coquine …
Isabelle est en observation avec Happy, je lui conseille d’offrir aussi des récompenses : il faut qu’Happy se sente dans une ambiance très agréable. Je constate qu’elle n’est pas stressée, qu’il n’y a pas de concurrence sur la nourriture et qu’elle insiste pour participer …
Le jeu de tubes qui pivotent sur un axe fait merveille avec successivement chacune des trois chiennes, je sors une baguette fine et Pomme et Happy nous montrent leur agilité et l’élégance de leur saut … M demande que Mala saute aussi, je lui demande en riant si sa grand-mère fait du vélo et M rigole ! R m’a demandé de l’épouser ! Il a ri quand je lui ai dit que j’avais déjà un mari …
En même temps, j’explique et réponds aux questions pour les deux infirmiers, Assia sera présente régulièrement, l’infirmier remplace aujourd’hui le docteur Valentin, mais il entend souvent parler de l’activité.
Je préfère provoquer la fin de séance au bout de trois quarts d’heure : il n’y a eu que des points positifs et la fatigue n’a pas encore éprouvé Happy : c’est parfait. Mieux, ce serait difficile …
Une fois dehors, nous mettons les chiennes au repos dans les voitures et nous échangeons sur cette séance. Isabelle nous accompagnera encore le 23 à Lyon-sud auprès des personnes âgées …
Françoise
D’une part, Christine est malade et ni Ziyang, ni Jazz ne savent conduire !
D’autre part, nous avons rencontré Isabelle, Christine et moi pendant les congés de Toussaint : nous avons fait ensemble une belle promenade au parc Lacroix-Laval, sa chienne Happy, 3 ans croisée berger australien et border collie, a fait la connaissance de Ziyang et Pomme et nous avons pu apprécier ses aptitudes tout en abordant avec Isabelle de nombreux aspects de l’activité. C’est pourquoi, après autorisation préalable des référents, Isabelle et Happy vont participer comme invitées : Il s’agit d’une initiation qui permet de bien démarrer ... Je vais observer Happy et en même temps conseiller Isabelle, Happy sera mise en retrait par moment pour qu’elle ne soit pas fatiguée. J’ai donc amené Pomme que Happy connaît et qui va assurer la visite, je sais que je peux compter sur elle ! et aussi Mala pour sa présence apaisante autant pour Happy que pour les participants.
Je suis en avance et les parents d’une patiente me demandent s’ils peuvent assister à la séance, je leur suggère de poser la question à l’infirmier et j’explique que si je commence la séance dehors une demi-heure avant le début prévu, cela va considérablement augmenter la durée de la séance et donc la fatigue pour les chiens : donc avant l’heure, c’est pas l’heure !
Quand l’infirmier du service des Marronniers, que je ne connaissais pas encore, vient à son tour me demander si j’accepte la présence des parents, nous décidons en commun qu’il est préférable de répondre négativement : il m’explique que le docteur Valentin n’est pas là, ni Loïc l’infirmier référent pour le service Hélianthe, il y aura donc deux encadrants nouveaux, Assia l’infirmière d’Hélianthe et lui des Marronniers, Isabelle et Happy nouveaux et en observation … et pour les patients, leur préserver cette activité en exclusivité est préférable (ils raconteront à leurs parents après), je préfère nettement limiter la charge d’attention pour les chiens.
Côté météo, ces dernières journées d’été indien ont été magnifiques ! ce matin, brume persistante … mais cet après-midi le soleil est de nouveau là et nous serons dehors dans la petite cour gazonnée : l’extérieur est plus favorable pour les chiens et en particulier pour Happy.
Happy reconnaît Pomme et les manifestations de plaisir de Pomme qui se souvient d’elle aussi n’effraient pas Happy. Les contacts avec Mala d’abord circonspects sont vite très sereins … la dizaine de minutes de rencontre avant l’entrée ont suffi, Happy est contente d’être là : objectif atteint !
Nous entrons, j’excuse Christine et je présente Isabelle et Happy. Je tempère les patients du hall pour qu’ils ne se penchent pas tous sur Happy : elle est nouvelle ! Nous rejoignons donc la petite cour où nous serons isolés, bien concentrés sur notre activité commune.
Deux patientes que je connais déjà E et C, un patient qui arrivera après, que je connais déjà aussi, R … et une nouvelle patiente M. Je me félicite que les deux parents ne soient pas là en plus.
Je détache Mala, expliquant que c’est une grand-mère de bientôt 80 ans et qu’elle ne « travaille » pas, caresses et friandises oui, mais pas d’acrobaties … et nous la voyons toute guillerette se rouler dans l’herbe, frétillante et épanouie ! Et voilà une golden de campagne, bien terreuse comme les golden adorent … Arrgh ! On pourra la brosser, et ça ne sera pas du luxe …
M veut noter le nom des chiens, leur race, leur âge, prendre la laisse, poser des questions … et puis, progressivement, tout se calme et s’apaise : un rythme de visite détendu et riche de sourires, d’activité et de complicité.
E et C se débrouillent très bien avec Pomme, friandises, jeux, brossage, avec Mala aussi. Je garde un œil vers elles et j’apprécie !
R arrive et s’intéresse d’abord à Mala qui est déjà presque propre : bonheur du poil autonettoyant du golden quand il sèche … car Mala s’est mise au boulot en proposant sa trousse bien garnie de friandises et en allant la chercher avec enthousiasme : une golden qui rapporte ! j’explique que Mala collabore bien, mais qu’elle est tout de même bien intéressée, ma coquine …
Isabelle est en observation avec Happy, je lui conseille d’offrir aussi des récompenses : il faut qu’Happy se sente dans une ambiance très agréable. Je constate qu’elle n’est pas stressée, qu’il n’y a pas de concurrence sur la nourriture et qu’elle insiste pour participer …
Le jeu de tubes qui pivotent sur un axe fait merveille avec successivement chacune des trois chiennes, je sors une baguette fine et Pomme et Happy nous montrent leur agilité et l’élégance de leur saut … M demande que Mala saute aussi, je lui demande en riant si sa grand-mère fait du vélo et M rigole ! R m’a demandé de l’épouser ! Il a ri quand je lui ai dit que j’avais déjà un mari …
En même temps, j’explique et réponds aux questions pour les deux infirmiers, Assia sera présente régulièrement, l’infirmier remplace aujourd’hui le docteur Valentin, mais il entend souvent parler de l’activité.
Je préfère provoquer la fin de séance au bout de trois quarts d’heure : il n’y a eu que des points positifs et la fatigue n’a pas encore éprouvé Happy : c’est parfait. Mieux, ce serait difficile …
Une fois dehors, nous mettons les chiennes au repos dans les voitures et nous échangeons sur cette séance. Isabelle nous accompagnera encore le 23 à Lyon-sud auprès des personnes âgées …
Françoise
Rillieux, centre de jour Les Verchères
10/11/2015
Christine avec Ziyang , Françoise avec Mala et LiLy
En arrivant sur le parking, Lily paraît bien excitée … Est-ce la douceur inhabituelle pour un mois de novembre, les feuilles mortes dans la pelouse ou le souvenir des enfants ? Je me cale tranquillement contre une barrière et j’attends Christine, mon attitude paisible se communique à Lily.
Nous retrouvons les deux éducatrices et les trois enfants.
Je leur explique que Mala est de l’âge des vieilles grands-mères et qu’elle ne va pas travailler, seulement se faire caresser sans faire d’exercices particuliers. L’enfant A est très actif et il occupe toute l’attention, mais il apprend à attendre son tour … L’enfant B ne parle pas, mais il arrive bien à se faire comprendre et il s’en sort assez bien avec les chiens. L’enfant C se débrouille très bien avec les chiens, il est plus calme, ce qui n’est pas forcément son cas en dehors de cette activité …
C’est quand même fatigant pour les chiens et nous finissons la séance autour d’un petit goûter pour les enfants et d’une boisson bienfaisante pour tous. Les chiens récupèrent et les enfants apprennent à les observer en les laissant au repos.
Françoise
En arrivant sur le parking, Lily paraît bien excitée … Est-ce la douceur inhabituelle pour un mois de novembre, les feuilles mortes dans la pelouse ou le souvenir des enfants ? Je me cale tranquillement contre une barrière et j’attends Christine, mon attitude paisible se communique à Lily.
Nous retrouvons les deux éducatrices et les trois enfants.
Je leur explique que Mala est de l’âge des vieilles grands-mères et qu’elle ne va pas travailler, seulement se faire caresser sans faire d’exercices particuliers. L’enfant A est très actif et il occupe toute l’attention, mais il apprend à attendre son tour … L’enfant B ne parle pas, mais il arrive bien à se faire comprendre et il s’en sort assez bien avec les chiens. L’enfant C se débrouille très bien avec les chiens, il est plus calme, ce qui n’est pas forcément son cas en dehors de cette activité …
C’est quand même fatigant pour les chiens et nous finissons la séance autour d’un petit goûter pour les enfants et d’une boisson bienfaisante pour tous. Les chiens récupèrent et les enfants apprennent à les observer en les laissant au repos.
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, pôle PHASEDDIA unité Itard
05/11/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Pomme
Quand Ziyang descend de voiture, une soignante nous guette à la fenêtre et elle manifeste son approbation enthousiaste par un grand sourire ! La psychomotricienne Audrey, à l’initiative du projet, assiste à notre deuxième intervention, la dernière pour elle puisque sa carrière se poursuit sur un autre site. Mais le projet, lui, a été adopté et est déjà très apprécié … trois ou quatre soignantes nous entourent et un docteur vient nous voir en fin de séance.
Nous commençons l’intervention avec A : il se souvient de Pomme, Ziyang l’impressionne un peu … Il comprend bien ce qu’on lui dit, on communique donc bien avec lui et on le fait bien rire ! Pomme en particulier le réjouit chaque fois qu’elle chante, il peigne et caresse …
E nous rejoint très vite puisque nous sommes à deux : elle caresse d’emblée Ziyang qui ne lui fait pas peur du tout, puis avec Pomme en double laisse, nous entreprenons une promenade. A se promène avec Ziyang, mais il reste un peu inquiet. Puis E nous quitte d’elle-même.
A reste avec nous et avec lui, je plaisante en associant Pomme à notre conversation … tandis qu’arrive un nouveau patient A. Avant l’activité, il doit prendre son goûter et Pomme observe avec intérêt les deux pots de yaourt : elle espère, comme à la maison, avoir le droit de nettoyer les pots …eh non ! Mais elle a des friandises et elle s’approche de A : il garde les yeux fermés le plus souvent, mais il éprouve les sensations …
Puis A retourne à l’intérieur et nous disons au revoir à A, je pense pouvoir amener Lily la prochaine fois pour lui et E.
C’est au tour de L. Il reconnaît manifestement Pomme qui l’intéresse beaucoup. On lui propose Ziyang, beaucoup plus imposant : L se rend bien compte du volume ! Il caresse, mais ne tente pas de le soulever … ses gestes sont doux. Puis à plusieurs reprises, il se penche et délicatement retire une poussière ou un poil détaché sur la fourrure de Ziyang. Je lui approche aussi Pomme qui n’a aucun souvenir négatif des acrobaties de la dernière fois, vigilance tout de même de notre part ! et L caresse et apprécie qu’elle mange dans sa main …
C’est une séance très positive. A est resté beaucoup plus longtemps et a beaucoup ri. E n’a pas eu peur et elle a gardé un très bon souvenir de la séance, elle s’est promenée avec plaisir. A est nouveau, en tout cas, il n’a pas eu peur. Et L a apprécié ! le volume de Ziyang l’a aidé à éviter des initiatives un peu surprenantes. Christine, comme moi, nous apprécions l’implication des soignants.
Françoise
Quand Ziyang descend de voiture, une soignante nous guette à la fenêtre et elle manifeste son approbation enthousiaste par un grand sourire ! La psychomotricienne Audrey, à l’initiative du projet, assiste à notre deuxième intervention, la dernière pour elle puisque sa carrière se poursuit sur un autre site. Mais le projet, lui, a été adopté et est déjà très apprécié … trois ou quatre soignantes nous entourent et un docteur vient nous voir en fin de séance.
Nous commençons l’intervention avec A : il se souvient de Pomme, Ziyang l’impressionne un peu … Il comprend bien ce qu’on lui dit, on communique donc bien avec lui et on le fait bien rire ! Pomme en particulier le réjouit chaque fois qu’elle chante, il peigne et caresse …
E nous rejoint très vite puisque nous sommes à deux : elle caresse d’emblée Ziyang qui ne lui fait pas peur du tout, puis avec Pomme en double laisse, nous entreprenons une promenade. A se promène avec Ziyang, mais il reste un peu inquiet. Puis E nous quitte d’elle-même.
A reste avec nous et avec lui, je plaisante en associant Pomme à notre conversation … tandis qu’arrive un nouveau patient A. Avant l’activité, il doit prendre son goûter et Pomme observe avec intérêt les deux pots de yaourt : elle espère, comme à la maison, avoir le droit de nettoyer les pots …eh non ! Mais elle a des friandises et elle s’approche de A : il garde les yeux fermés le plus souvent, mais il éprouve les sensations …
Puis A retourne à l’intérieur et nous disons au revoir à A, je pense pouvoir amener Lily la prochaine fois pour lui et E.
C’est au tour de L. Il reconnaît manifestement Pomme qui l’intéresse beaucoup. On lui propose Ziyang, beaucoup plus imposant : L se rend bien compte du volume ! Il caresse, mais ne tente pas de le soulever … ses gestes sont doux. Puis à plusieurs reprises, il se penche et délicatement retire une poussière ou un poil détaché sur la fourrure de Ziyang. Je lui approche aussi Pomme qui n’a aucun souvenir négatif des acrobaties de la dernière fois, vigilance tout de même de notre part ! et L caresse et apprécie qu’elle mange dans sa main …
C’est une séance très positive. A est resté beaucoup plus longtemps et a beaucoup ri. E n’a pas eu peur et elle a gardé un très bon souvenir de la séance, elle s’est promenée avec plaisir. A est nouveau, en tout cas, il n’a pas eu peur. Et L a apprécié ! le volume de Ziyang l’a aidé à éviter des initiatives un peu surprenantes. Christine, comme moi, nous apprécions l’implication des soignants.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
04/11/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine. Après les congés de Toussaint, une coupure de deux séances pour nous, mais une seule pour l’hôpital de jour, les enfants C et D nous retrouvent calmement et avec intérêt, mais l’enfant E a beaucoup de mal à retrouver un cadre qui le limite : les chiens ne lui posent pas de problème, mais la reprise est difficile pour lui.
L’enfant C reprend l’activité avec Jean-Claude et Bakou, parfois Pomme aussi. Il progresse : il est capable de réclamer à boire, des croquettes, de dire non de la tête … ce n’est pas formulé oralement distinctement, mais il exprime son désir de façon plus performante. Comme il est assez imperméable à ce qui se passe autour de lui, l’agitation de E ne le perturbe pas.
L’enfant D est plus sensible au comportement de son camarade E : il n’en est pas complètement bloqué, mais sidéré quand même. Son grand jeu est de demander à Pomme de chanter, ou de nous demander de donner l’ordre à Pomme. Il essaye aussi avec Bakou, mais elle ne sait pas ! Pomme sait et s’exécute … mais D ne sait pas donner l’encouragement associé, il redemande sans fin : « Chante ! chante ! ». On récompense la chienne et on insiste auprès de D pour que lui-même donne la récompense, mais sans succès. Il arrive cependant à répéter : « C’est bien ! ». Pomme garde donc toute son attention sur le donneur de récompense et se lasse de chanter … ce qui est bien compréhensible ! Mais D progresse dans son contact avec la chienne, la tête de Pomme l’impressionne mais il joue de sa crainte et dépose des croquettes sur son genou ou sur son épaule.
L’enfant E est donc arrivé perturbé et ses protestations occupent l’espace pendant une partie de la séance, la réponse est un relatif isolement avec absence d’intérêt pour son comportement … bien qu’il ne manque pas de ressource pour provoquer l’attention. Puis il se calme et distribue des friandises à Pomme à qui il raconte ses malheurs …
La sortie dans le parc est supprimée pour les enfants E et D, qui partent en taxi un peu plus tôt, en raison d’une réunion concernant C, la famille et l’ensemble des intervenants soignants. La liaison entre la famille et les soignants est bien sûr importante.
La semaine prochaine, le 11 novembre sera férié, on se retrouve donc dans deux semaines.
Françoise
Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine. Après les congés de Toussaint, une coupure de deux séances pour nous, mais une seule pour l’hôpital de jour, les enfants C et D nous retrouvent calmement et avec intérêt, mais l’enfant E a beaucoup de mal à retrouver un cadre qui le limite : les chiens ne lui posent pas de problème, mais la reprise est difficile pour lui.
L’enfant C reprend l’activité avec Jean-Claude et Bakou, parfois Pomme aussi. Il progresse : il est capable de réclamer à boire, des croquettes, de dire non de la tête … ce n’est pas formulé oralement distinctement, mais il exprime son désir de façon plus performante. Comme il est assez imperméable à ce qui se passe autour de lui, l’agitation de E ne le perturbe pas.
L’enfant D est plus sensible au comportement de son camarade E : il n’en est pas complètement bloqué, mais sidéré quand même. Son grand jeu est de demander à Pomme de chanter, ou de nous demander de donner l’ordre à Pomme. Il essaye aussi avec Bakou, mais elle ne sait pas ! Pomme sait et s’exécute … mais D ne sait pas donner l’encouragement associé, il redemande sans fin : « Chante ! chante ! ». On récompense la chienne et on insiste auprès de D pour que lui-même donne la récompense, mais sans succès. Il arrive cependant à répéter : « C’est bien ! ». Pomme garde donc toute son attention sur le donneur de récompense et se lasse de chanter … ce qui est bien compréhensible ! Mais D progresse dans son contact avec la chienne, la tête de Pomme l’impressionne mais il joue de sa crainte et dépose des croquettes sur son genou ou sur son épaule.
L’enfant E est donc arrivé perturbé et ses protestations occupent l’espace pendant une partie de la séance, la réponse est un relatif isolement avec absence d’intérêt pour son comportement … bien qu’il ne manque pas de ressource pour provoquer l’attention. Puis il se calme et distribue des friandises à Pomme à qui il raconte ses malheurs …
La sortie dans le parc est supprimée pour les enfants E et D, qui partent en taxi un peu plus tôt, en raison d’une réunion concernant C, la famille et l’ensemble des intervenants soignants. La liaison entre la famille et les soignants est bien sûr importante.
La semaine prochaine, le 11 novembre sera férié, on se retrouve donc dans deux semaines.
Françoise
Décines, halte Montaberlet
02/11/2015
Christine avec Ziyang , Françoise avec Bakou
Pendant les congés de Toussaint, comme chaque année, Christine et moi avons préparé le calendrier de nos visites de janvier à juin 2016. La halte Montaberlet déménage en décembre à Saint-Priest. D’une part, Christine affronte des difficultés qui la rendent moins disponible et Saint-Priest représente un trajet très long et d’autre part, pour le jeune de l’IME l’Oiseau blanc, rien n’a été décidé avec l’IME pour une poursuite intégrée à leur établissement. Nous avons dû prendre une décision : nous cessons nos visites au moins jusqu’au printemps, nous ferons alors le point et la situation sera réexaminée à ce moment-là.
Dans ces conditions, c’est notre avant-dernière visite …
Pendant cette visite, au début A est très excité et E reste sur la réserve … Avec Bakou, je m’intéresse à N qui la brosse et pose sa tête sur son flanc. S nous dit bonjour tandis que les filles restent discrètes, A, N et I qui la dernière fois manifestait une grande crainte des chiens.
Puis A part avec Audrey pour un temps calme et E se rapproche de Bakou, puis I également : les enfants craignent un peu quand la tête de Bakou se tourne vers eux, mais ils s’enhardissent à la brosser, la caresser … E lui jette des friandises, I accepte même de donner à la main avec l’aide d’Isabelle.
Pendant ce temps, Ziyang, couché dans l’espace de repos des filles, réussit une proximité acceptée par N, ce qui est un gros progrès, il reçoit des caresses de S qui apprécie la douceur des oreilles et A s’amuse à caresser le poil avec la plante de ses pieds. S s’incline dans un câlin sur le dos du chien …
I observe et revient souvent de plus en plus près.
Dans cette atmosphère relaxée, on s’aperçoit que l’heure a tourné bien vite … Il est temps de partir !
Françoise
Pendant les congés de Toussaint, comme chaque année, Christine et moi avons préparé le calendrier de nos visites de janvier à juin 2016. La halte Montaberlet déménage en décembre à Saint-Priest. D’une part, Christine affronte des difficultés qui la rendent moins disponible et Saint-Priest représente un trajet très long et d’autre part, pour le jeune de l’IME l’Oiseau blanc, rien n’a été décidé avec l’IME pour une poursuite intégrée à leur établissement. Nous avons dû prendre une décision : nous cessons nos visites au moins jusqu’au printemps, nous ferons alors le point et la situation sera réexaminée à ce moment-là.
Dans ces conditions, c’est notre avant-dernière visite …
Pendant cette visite, au début A est très excité et E reste sur la réserve … Avec Bakou, je m’intéresse à N qui la brosse et pose sa tête sur son flanc. S nous dit bonjour tandis que les filles restent discrètes, A, N et I qui la dernière fois manifestait une grande crainte des chiens.
Puis A part avec Audrey pour un temps calme et E se rapproche de Bakou, puis I également : les enfants craignent un peu quand la tête de Bakou se tourne vers eux, mais ils s’enhardissent à la brosser, la caresser … E lui jette des friandises, I accepte même de donner à la main avec l’aide d’Isabelle.
Pendant ce temps, Ziyang, couché dans l’espace de repos des filles, réussit une proximité acceptée par N, ce qui est un gros progrès, il reçoit des caresses de S qui apprécie la douceur des oreilles et A s’amuse à caresser le poil avec la plante de ses pieds. S s’incline dans un câlin sur le dos du chien …
I observe et revient souvent de plus en plus près.
Dans cette atmosphère relaxée, on s’aperçoit que l’heure a tourné bien vite … Il est temps de partir !
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Hélianthe et Marronniers
16/10/2015
Visite annulée : Nos référents, l’infirmier Loïc du service Hélianthe et le docteur Valentin des Marronniers, ne pourront être présents ni l’un ni l’autre et ont donc décidé d’annuler.
Rendez-vous au mois prochain, le 13 novembre …
Pendant ces congés, nous avons prévu d’établir notre planning de 2016 jusqu’à juin.
Rendez-vous au mois prochain, le 13 novembre …
Congés de Toussaint
Nous reprendrons le 2 novembre 2015 …Pendant ces congés, nous avons prévu d’établir notre planning de 2016 jusqu’à juin.
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
14/10/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Temps froid, mais sans pluie, impeccable ! Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine.
Avant même de les voir, nous entendons l’enfant E : il est dans une phase de contrariété visiblement et ce, nous disent les deux infirmiers, depuis son arrivée venant de l’IME. E occupe beaucoup l’attention et trouble un peu ses deux camarades, mais il est décidé de ne pas prêter attention à lui, il est cantonné à une extrémité de l’espace et le début de séance se déroule bien laissant plus de place à l’enfant D avec Pomme pendant que C profite de la séance avec Bakou et Jean-Claude.
Petit à petit, une expression que E affectionne, il rejoint le groupe, et malgré quelques essais intrusifs et inadaptés pour capter notre attention (jeux sur l’interrupteur, retours en scène sur le mode théâtral aussitôt déjoués par un retour à l’extrémité qu’on lui a dévolue pour ce qui ressemble bien à un cinéma), il se mêle plus calmement à l’échange de balles, observe le jeu tournant que j’ai apporté, et distribue des friandises à Pomme comme à Bakou … Il sourit et rit même de bon cœur.
Dehors dans le parc, on lui propose de donner du fromage à Pomme, par maladresse puis par jeu il met son nez dedans ! Ensuite pour dire au revoir et rejoindre les taxis, E est plus calme et souriant.
L’enfant C bat un peu des mains, preuve de l’excitation générée par son camarade, mais encouragé par Jean-Claude, il vient vers moi pour obtenir de nouvelles friandises quand sa réserve est épuisée, ce n’est pas encore une demande claire, mais cela y ressemble. C caresse Bakou, la prend à bras le corps, la tire vers lui : bien sûr, on surveille comment Bakou prend la chose et c’est visiblement sans problème pour elle, on la dégage quand l’enthousiasme est mal contrôlé, mais c’est très positif pour les deux parties !
L’enfant D, après la relative mise à l’écart de E, trouve bien son rythme avec Pomme. Je lui fournis une trousse de friandises et c’est lui de sa propre initiative qui en pose quelques-unes sur sa jambe, son bras, son épaule. Il caresse aussi la chienne et Pomme se laisse faire. Il demande bien sûr à Pomme de chanter et je glisse quelques friandises à Pomme pour la récompenser, car l’injonction « Chante ! » se répète beaucoup. Je m’efforce d’apprendre à D la succession « chant puis récompense » … C’est difficile, mais par deux fois, on obtient un résultat approchant : D pose la friandise sur sa jambe après le chant de Pomme. C’est un bon début ! Pour D, donner dans sa main est encore difficile, donner sur sa jambe est plus acceptable … J’essaie aussi d’inculquer à D une distribution des friandises une par une, mais si D compte bien : un deux trois quatre … la distribution se fait encore multiple. Pomme ne se plaint pas.
Les deux semaines suivantes correspondent aux vacances de Toussaint. Une pause pour nous … On envisage plus tard de faire un essai avec Lily … en conservant Bakou qui réussit bien à C et Pomme qui assure le gros du travail.
Françoise
Temps froid, mais sans pluie, impeccable ! Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine.
Avant même de les voir, nous entendons l’enfant E : il est dans une phase de contrariété visiblement et ce, nous disent les deux infirmiers, depuis son arrivée venant de l’IME. E occupe beaucoup l’attention et trouble un peu ses deux camarades, mais il est décidé de ne pas prêter attention à lui, il est cantonné à une extrémité de l’espace et le début de séance se déroule bien laissant plus de place à l’enfant D avec Pomme pendant que C profite de la séance avec Bakou et Jean-Claude.
Petit à petit, une expression que E affectionne, il rejoint le groupe, et malgré quelques essais intrusifs et inadaptés pour capter notre attention (jeux sur l’interrupteur, retours en scène sur le mode théâtral aussitôt déjoués par un retour à l’extrémité qu’on lui a dévolue pour ce qui ressemble bien à un cinéma), il se mêle plus calmement à l’échange de balles, observe le jeu tournant que j’ai apporté, et distribue des friandises à Pomme comme à Bakou … Il sourit et rit même de bon cœur.
Dehors dans le parc, on lui propose de donner du fromage à Pomme, par maladresse puis par jeu il met son nez dedans ! Ensuite pour dire au revoir et rejoindre les taxis, E est plus calme et souriant.
L’enfant C bat un peu des mains, preuve de l’excitation générée par son camarade, mais encouragé par Jean-Claude, il vient vers moi pour obtenir de nouvelles friandises quand sa réserve est épuisée, ce n’est pas encore une demande claire, mais cela y ressemble. C caresse Bakou, la prend à bras le corps, la tire vers lui : bien sûr, on surveille comment Bakou prend la chose et c’est visiblement sans problème pour elle, on la dégage quand l’enthousiasme est mal contrôlé, mais c’est très positif pour les deux parties !
L’enfant D, après la relative mise à l’écart de E, trouve bien son rythme avec Pomme. Je lui fournis une trousse de friandises et c’est lui de sa propre initiative qui en pose quelques-unes sur sa jambe, son bras, son épaule. Il caresse aussi la chienne et Pomme se laisse faire. Il demande bien sûr à Pomme de chanter et je glisse quelques friandises à Pomme pour la récompenser, car l’injonction « Chante ! » se répète beaucoup. Je m’efforce d’apprendre à D la succession « chant puis récompense » … C’est difficile, mais par deux fois, on obtient un résultat approchant : D pose la friandise sur sa jambe après le chant de Pomme. C’est un bon début ! Pour D, donner dans sa main est encore difficile, donner sur sa jambe est plus acceptable … J’essaie aussi d’inculquer à D une distribution des friandises une par une, mais si D compte bien : un deux trois quatre … la distribution se fait encore multiple. Pomme ne se plaint pas.
Les deux semaines suivantes correspondent aux vacances de Toussaint. Une pause pour nous … On envisage plus tard de faire un essai avec Lily … en conservant Bakou qui réussit bien à C et Pomme qui assure le gros du travail.
Françoise
Rillieux, centre de jour Les Verchères
13/10/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala et LiLy
Première visite, ne connaissant pas encore les comportements des enfants concernés, j’emmène Mala pour son caractère apaisant et Lily pour assurer. Christine emmènera Jazz plus tard si cela semble possible.
Donc aujourd’hui, quatre encadrants, dont un qui ne pourra poursuivre le projet par la suite, et trois enfants entre 7 et 10 ans. Aucun ne semble craintif vis-à-vis des chiens et au contraire ils attendent leur venue avec impatience, je laisse Mala en service libre et elle se dirige d’emblée vers les enfants avec la trousse à friandises. Je garde Lily en laisse au début, la petite chienne semble à l’aise malgré la fébrilité des enfants.
Par souci de confidentialité, les enfants sont désignés arbitrairement par A, B et C.
L’enfant A est très présent, il pose beaucoup de questions et déborde d’enthousiasme, les questions fusent si bien que les réponses ne sont pas toujours entendues. L’enfant B paraît beaucoup plus posé tout en étant plein de bonne volonté et l’enfant C, bien qu’il ne parle pas, est très intéressé lui aussi, attentionné avec Lily.
Après des présentations un peu bouillonnantes, on apprend aux enfants comment donner des friandises, utiliser les trousses, les ordres de base … Lily monte sur les banquettes à côté des enfants et propose quelques bisous …
Puis on parvient à organiser une activité plus ordonnée :
D’abord, on demande à un enfant d’appeler un chien, ça marche bien pour B et C avec Ziyang, puis avec Mala, même pour l’enfant C qui ne parle pas car il siffle … moins bien avec Lily parce que l’enfant A est un peu agité pour Lily et surtout, les copains distribuent des friandises, alors pourquoi aller chercher loin ce qui est tout près !
Ensuite chaque enfant promène l’un des chiens à son tour dans la pièce. L’enfant B commence avec Ziyang, puis l’enfant C avec Lily et enfin l’enfant A avec Mala. C’est déjà un exercice qui demande de la concentration !
Enfin, on propose une permutation, l’enfant B avec Lily, l’enfant C avec Mala et l’enfant A avec Ziyang : conduire un gros chien aide à se concentrer !
Par moments, l’attention de l’enfant C se perd, il joue avec d’autres jeux. L’enfant B reste très concerné et attentif et l’enfant A finit par se poser auprès de l’éducateur.
La séance nous semble positive, les enfants sont tout à fait de cet avis et les encadrants observent déjà, avec ces enfants qu’ils connaissent bien, des comportements différents. B n’est pas aussi posé d’habitude et a se pose très rarement …
Après le départ des enfants, nous échangeons avec les encadrants … Le petit Jazz pourra apprendre son métier et parfois j’aurai l’occasion d’amener d’autres chiennes, mais dans un premier temps, on continuera ainsi.
Au mois prochain donc !
Françoise
Première visite, ne connaissant pas encore les comportements des enfants concernés, j’emmène Mala pour son caractère apaisant et Lily pour assurer. Christine emmènera Jazz plus tard si cela semble possible.
Donc aujourd’hui, quatre encadrants, dont un qui ne pourra poursuivre le projet par la suite, et trois enfants entre 7 et 10 ans. Aucun ne semble craintif vis-à-vis des chiens et au contraire ils attendent leur venue avec impatience, je laisse Mala en service libre et elle se dirige d’emblée vers les enfants avec la trousse à friandises. Je garde Lily en laisse au début, la petite chienne semble à l’aise malgré la fébrilité des enfants.
Par souci de confidentialité, les enfants sont désignés arbitrairement par A, B et C.
L’enfant A est très présent, il pose beaucoup de questions et déborde d’enthousiasme, les questions fusent si bien que les réponses ne sont pas toujours entendues. L’enfant B paraît beaucoup plus posé tout en étant plein de bonne volonté et l’enfant C, bien qu’il ne parle pas, est très intéressé lui aussi, attentionné avec Lily.
Après des présentations un peu bouillonnantes, on apprend aux enfants comment donner des friandises, utiliser les trousses, les ordres de base … Lily monte sur les banquettes à côté des enfants et propose quelques bisous …
Puis on parvient à organiser une activité plus ordonnée :
D’abord, on demande à un enfant d’appeler un chien, ça marche bien pour B et C avec Ziyang, puis avec Mala, même pour l’enfant C qui ne parle pas car il siffle … moins bien avec Lily parce que l’enfant A est un peu agité pour Lily et surtout, les copains distribuent des friandises, alors pourquoi aller chercher loin ce qui est tout près !
Ensuite chaque enfant promène l’un des chiens à son tour dans la pièce. L’enfant B commence avec Ziyang, puis l’enfant C avec Lily et enfin l’enfant A avec Mala. C’est déjà un exercice qui demande de la concentration !
Enfin, on propose une permutation, l’enfant B avec Lily, l’enfant C avec Mala et l’enfant A avec Ziyang : conduire un gros chien aide à se concentrer !
Par moments, l’attention de l’enfant C se perd, il joue avec d’autres jeux. L’enfant B reste très concerné et attentif et l’enfant A finit par se poser auprès de l’éducateur.
La séance nous semble positive, les enfants sont tout à fait de cet avis et les encadrants observent déjà, avec ces enfants qu’ils connaissent bien, des comportements différents. B n’est pas aussi posé d’habitude et a se pose très rarement …
Après le départ des enfants, nous échangeons avec les encadrants … Le petit Jazz pourra apprendre son métier et parfois j’aurai l’occasion d’amener d’autres chiennes, mais dans un premier temps, on continuera ainsi.
Au mois prochain donc !
Françoise
Caluire, IME l’Espérance
09/10/2015
Christine avec Ziyang et Françoise avec Mala, Plume et LiLy
J’ai emmené Mala, en préretraite, mais je compte la laisser assez libre dans sa participation : je ne lui demande plus vraiment de travail, mais elle est capable de communiquer avec les enfants sans effort, les enfants ici ne sont pas craintifs, ses déambulations libres sont donc possibles et source d’observation, et c’est sans compter que pour elle, c’est un bon stimulant : un chien visiteur en retraite brutalement se laisserait aller comme ces vieux travailleurs qui se sentent inutiles tout d’un coup et déclinent dramatiquement à leur retraite.
J’ai aussi emmené Lily, cette fois à titre d’essai : jusqu’à présent, elle était trop vive pour les enfants fragiles de cet IME, mais elle a bientôt 3 ans et a bien mûri … Et enfin Plume, pour assurer.
Aujourd’hui, la succession des groupes n’est pas très nette. Des enfants différents, des retards pour les adolescents … les pauses, d’ordinaire au changement de groupe, ne sont pas vraiment respectées, c’est sensible pour nous et pour les chiens, surtout Ziyang qui n’a pas de remplaçant.
Du coup, je n’ai pas une vision complètement détaillée du travail de Ziyang, et si je n’en parle pas, ce n’est pas qu’il chôme !
Nous commençons avec T, A, pas N, E à titre exceptionnel :
T arrive bien à l’heure et son sourire en nous apercevant devant l’entrée fait plaisir à voir. Il ne connaît pas Lily, mais il s’apprivoise lentement. Lily lui fait de petits bisous et se tient sagement sur ses genoux. Mala est à côté de moi, les enfants la voient, peuvent la toucher, elle n’a plus à escalader un siège pour se tenir à portée d’un enfant en fauteuil, mais elle apprécie les friandises …
A est sur le tapis et cette position convient bien à Mala qui s’approche pour se faire caresser. Il a été décidé que A gardait ses attelles aux bras puisque c’est son habitude et elle est beaucoup plus détendue et participe beaucoup mieux que le mois dernier.
N ne sera pas là aujourd’hui, c’est pourquoi le jeune E fait un essai aujourd’hui, mais c’est difficile pour lui et il ne reste pas longtemps.
C’est au tour de H, C, à titre exceptionnel D, tardivement M :
H a fait d’énormes progrès depuis notre première rencontre ( 25 novembre 2011 ! ). Il caresse Mala et il agit avec douceur avec Plume et même Lily que j’approche grâce à l’accompagnement de Marie l’éducatrice. Lily lui fait même quelques bisous.
Je prends Mala en laisse pour aborder C : en effet, la petite fille agrippe beaucoup et il faut négocier la bonne distance qui permet de toucher sans saisir et ça marche, C est toute contente et Mala n’en souffre pas. Comme Marie est bien occupée avec les autres enfants et Ziyang, je n’ose pas essayer avec Lily. Je sais en effet que C aime les chats et Lily a un gabarit comparable, mais je ne me risque pas aujourd’hui, la prochaine fois peut-être … C est la seule à être accompagnée d’une soignante à titre personnel pendant la séance, c’est une aide précieuse et nécessaire.
D est un enfant qui va quitter le groupe de Marie et elle lui offre l’occasion de participer à l’activité, d’autant plus que M n’est pas encore arrivé. D est ravi ! quatre chiens à observer, toucher …
M arrive enfin et Lily fait sa connaissance. M entre en communication avec la petite chienne beaucoup plus vite que T précédemment, il la caresse. Comme ses gestes sont maladroits, bien que Lily semble bien supporter, je n’abuse pas et nous faisons une toute petite pause. Nous ne savons plus si nous en sommes au deuxième ou troisième groupe …
Dernier groupe, J, G, C et A un ancien :
J est un peu perturbé aujourd’hui, nous dit Marie : il pleurniche et ne participe pas pleinement à l’activité. C’est plutôt avec Ziyang qu’il a quelques contacts …
G est assise sur le tapis, puis sur un siège : elle aime tirer la queue ou introduire ses doigts dans les narines, la gueule, les oreilles … on la modère, mais finalement avec les petites chiennes, elle est bien plus respectueuse ! elle aussi a fait des progrès …
C arrive en retard, Lily est en service sur la tablette du fauteuil, petits bisous et regard …
Enfin A est l’un des anciens du début et il est tout content ! Le secteur protégé dédié au repos des chiens, alternativement Lily ou Plume, ne fonctionne plus beaucoup car A est très attiré par les petites. C’est pourquoi je libère toutes mes chiennes qui terminent la séance ainsi.
Je suis satisfaite de la participation de Mala : elle ne s’est pas fatiguée et elle a été efficace avec les enfants tout en se faisant plaisir.
Je n’ai pas beaucoup sollicité Plume, mais elle a reçu des friandises même en période d’attente et il semble que ce relatif régime allégé lui a donné très envie de participer et d’aller vers les enfants.
Enfin, je suis très contente de la participation de Lily : techniquement, les tablettes ne pliaient plus, et les genoux des enfants percevaient une présence plutôt qu’un poids … mais surtout Lily a su rester calme quand il le fallait et elle a eu beaucoup d’attirance douce vers les enfants. Pari réussi !
Ziyang qui a assuré toute la séance est fatigué … et nous aussi, car la vigilance n’a pas faibli.
Françoise
J’ai emmené Mala, en préretraite, mais je compte la laisser assez libre dans sa participation : je ne lui demande plus vraiment de travail, mais elle est capable de communiquer avec les enfants sans effort, les enfants ici ne sont pas craintifs, ses déambulations libres sont donc possibles et source d’observation, et c’est sans compter que pour elle, c’est un bon stimulant : un chien visiteur en retraite brutalement se laisserait aller comme ces vieux travailleurs qui se sentent inutiles tout d’un coup et déclinent dramatiquement à leur retraite.
J’ai aussi emmené Lily, cette fois à titre d’essai : jusqu’à présent, elle était trop vive pour les enfants fragiles de cet IME, mais elle a bientôt 3 ans et a bien mûri … Et enfin Plume, pour assurer.
Aujourd’hui, la succession des groupes n’est pas très nette. Des enfants différents, des retards pour les adolescents … les pauses, d’ordinaire au changement de groupe, ne sont pas vraiment respectées, c’est sensible pour nous et pour les chiens, surtout Ziyang qui n’a pas de remplaçant.
Du coup, je n’ai pas une vision complètement détaillée du travail de Ziyang, et si je n’en parle pas, ce n’est pas qu’il chôme !
Nous commençons avec T, A, pas N, E à titre exceptionnel :
T arrive bien à l’heure et son sourire en nous apercevant devant l’entrée fait plaisir à voir. Il ne connaît pas Lily, mais il s’apprivoise lentement. Lily lui fait de petits bisous et se tient sagement sur ses genoux. Mala est à côté de moi, les enfants la voient, peuvent la toucher, elle n’a plus à escalader un siège pour se tenir à portée d’un enfant en fauteuil, mais elle apprécie les friandises …
A est sur le tapis et cette position convient bien à Mala qui s’approche pour se faire caresser. Il a été décidé que A gardait ses attelles aux bras puisque c’est son habitude et elle est beaucoup plus détendue et participe beaucoup mieux que le mois dernier.
N ne sera pas là aujourd’hui, c’est pourquoi le jeune E fait un essai aujourd’hui, mais c’est difficile pour lui et il ne reste pas longtemps.
C’est au tour de H, C, à titre exceptionnel D, tardivement M :
H a fait d’énormes progrès depuis notre première rencontre ( 25 novembre 2011 ! ). Il caresse Mala et il agit avec douceur avec Plume et même Lily que j’approche grâce à l’accompagnement de Marie l’éducatrice. Lily lui fait même quelques bisous.
Je prends Mala en laisse pour aborder C : en effet, la petite fille agrippe beaucoup et il faut négocier la bonne distance qui permet de toucher sans saisir et ça marche, C est toute contente et Mala n’en souffre pas. Comme Marie est bien occupée avec les autres enfants et Ziyang, je n’ose pas essayer avec Lily. Je sais en effet que C aime les chats et Lily a un gabarit comparable, mais je ne me risque pas aujourd’hui, la prochaine fois peut-être … C est la seule à être accompagnée d’une soignante à titre personnel pendant la séance, c’est une aide précieuse et nécessaire.
D est un enfant qui va quitter le groupe de Marie et elle lui offre l’occasion de participer à l’activité, d’autant plus que M n’est pas encore arrivé. D est ravi ! quatre chiens à observer, toucher …
M arrive enfin et Lily fait sa connaissance. M entre en communication avec la petite chienne beaucoup plus vite que T précédemment, il la caresse. Comme ses gestes sont maladroits, bien que Lily semble bien supporter, je n’abuse pas et nous faisons une toute petite pause. Nous ne savons plus si nous en sommes au deuxième ou troisième groupe …
Dernier groupe, J, G, C et A un ancien :
J est un peu perturbé aujourd’hui, nous dit Marie : il pleurniche et ne participe pas pleinement à l’activité. C’est plutôt avec Ziyang qu’il a quelques contacts …
G est assise sur le tapis, puis sur un siège : elle aime tirer la queue ou introduire ses doigts dans les narines, la gueule, les oreilles … on la modère, mais finalement avec les petites chiennes, elle est bien plus respectueuse ! elle aussi a fait des progrès …
C arrive en retard, Lily est en service sur la tablette du fauteuil, petits bisous et regard …
Enfin A est l’un des anciens du début et il est tout content ! Le secteur protégé dédié au repos des chiens, alternativement Lily ou Plume, ne fonctionne plus beaucoup car A est très attiré par les petites. C’est pourquoi je libère toutes mes chiennes qui terminent la séance ainsi.
Je suis satisfaite de la participation de Mala : elle ne s’est pas fatiguée et elle a été efficace avec les enfants tout en se faisant plaisir.
Je n’ai pas beaucoup sollicité Plume, mais elle a reçu des friandises même en période d’attente et il semble que ce relatif régime allégé lui a donné très envie de participer et d’aller vers les enfants.
Enfin, je suis très contente de la participation de Lily : techniquement, les tablettes ne pliaient plus, et les genoux des enfants percevaient une présence plutôt qu’un poids … mais surtout Lily a su rester calme quand il le fallait et elle a eu beaucoup d’attirance douce vers les enfants. Pari réussi !
Ziyang qui a assuré toute la séance est fatigué … et nous aussi, car la vigilance n’a pas faibli.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
07/10/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Delphine et Thierry nous accueillent avec les trois enfants.
Pas de pluie, le mauvais temps n’a duré que la journée d’hier.
Comme prévu, c’est le retour de Jean-Claude et Bakou … au grand bénéfice de l’enfant C :
Cette absence sur deux séances semble avoir eu un effet intéressant, car C ne bat pas des mains de façon excitée, ni n’essaye de saisir les chiens … Il est dans le dialogue avec Jean-Claude et désormais exprime clairement ses demandes pour avoir des friandises à distribuer (par lancer). Le dialogue est non élaboré et à peine verbal, les demandes sont gestuelles, C ne bouge pas vraiment de son siège … oui, mais la communication est intense et C a pris un rôle actif. C’est une réussite, d’autant plus qu’il reste impliqué toute la séance avec Jean-Claude, avec Bakou ou Pomme sans problème.
L’enfant D a des moments de participation, puis des absences … globalement, il communique avec Pomme et, sans trop de crainte, avec Bakou aussi. Il demande toujours que Pomme chante, accepte de poser une friandise sur son genou, son épaule dont la chienne s’empare délicatement. Il la peigne, et dehors, il lui fait des câlins quand installé sur la table avec Pomme, elle déguste le fromage de la petite boîte.
Enfin, l’enfant E occupe toujours énormément l’espace et l’attention, la vigilance aussi en s’échappant hors de l’espace de l’activité : c’est un jeu, il n’y a plus de refus réel. E n’a pas de crainte envers les chiens, il profite de l’activité par séquences courtes. Par exemple, il fait tourner les tubes dans lesquels j’ai déposé des friandises. Quand le mouvement ralentit, la force centrifuge n’est plus suffisante et les friandises sont éjectées et les chiennes se régalent. Pour les chiennes, plus besoin de tourner les tubes avec délicatesse, ça tombe tout seul ! E quitte cette activité au bout de deux petites minutes …
Françoise
Delphine et Thierry nous accueillent avec les trois enfants.
Pas de pluie, le mauvais temps n’a duré que la journée d’hier.
Comme prévu, c’est le retour de Jean-Claude et Bakou … au grand bénéfice de l’enfant C :
Cette absence sur deux séances semble avoir eu un effet intéressant, car C ne bat pas des mains de façon excitée, ni n’essaye de saisir les chiens … Il est dans le dialogue avec Jean-Claude et désormais exprime clairement ses demandes pour avoir des friandises à distribuer (par lancer). Le dialogue est non élaboré et à peine verbal, les demandes sont gestuelles, C ne bouge pas vraiment de son siège … oui, mais la communication est intense et C a pris un rôle actif. C’est une réussite, d’autant plus qu’il reste impliqué toute la séance avec Jean-Claude, avec Bakou ou Pomme sans problème.
L’enfant D a des moments de participation, puis des absences … globalement, il communique avec Pomme et, sans trop de crainte, avec Bakou aussi. Il demande toujours que Pomme chante, accepte de poser une friandise sur son genou, son épaule dont la chienne s’empare délicatement. Il la peigne, et dehors, il lui fait des câlins quand installé sur la table avec Pomme, elle déguste le fromage de la petite boîte.
Enfin, l’enfant E occupe toujours énormément l’espace et l’attention, la vigilance aussi en s’échappant hors de l’espace de l’activité : c’est un jeu, il n’y a plus de refus réel. E n’a pas de crainte envers les chiens, il profite de l’activité par séquences courtes. Par exemple, il fait tourner les tubes dans lesquels j’ai déposé des friandises. Quand le mouvement ralentit, la force centrifuge n’est plus suffisante et les friandises sont éjectées et les chiennes se régalent. Pour les chiennes, plus besoin de tourner les tubes avec délicatesse, ça tombe tout seul ! E quitte cette activité au bout de deux petites minutes …
Françoise
Décines, halte Montaberlet
05/10/2015
Françoise avec Bakou
Christine ne peut venir et Mala me semble trop fatiguée pour assurer seule la visite, aussi je décide d’emmener Bakou : certes, elle est parfois inquiète de découvrir de nouveaux lieux, mais elle réagit très bien avec les enfants, comme nous l’a prouvé sa prestation à Jean Dechaume.
J’arrive largement en avance de façon à lui offrir une balade calme tout autour du stade Jean et Youri Djorkaeff, elle n’est pas détachée …pas question qu’elle se roule dans l’herbe, encore moins qu’elle plonge dans l’eau du canal ou de la mare ! mais c’est beaucoup plus qu’une promenade hygiénique et cela lui permet d’apprécier le nouveau contexte.
Nous nous présentons à la halte et Bakou est appréciée de Carole, Audrey, Isabelle et Flavie, du coup, elle a droit aux photos ! En l’absence de Ziyang, elle en impose, mais elle se prête gentiment à toutes les caresses et brossages et récolte moult friandises, de façon à bien intégrer ce nouvel environnement.
N la caresse sur le dos, mais ne souhaite pas trop l’aborder de face … S s’approche et lui fait une caresse spontanément, pourtant par la suite, il s’étonne de son gabarit : nous pensons qu’il n’a pas remarqué d’emblée le changement et Bakou l’impressionne plus que Mala. A est un peu dans son monde, Bakou ne l’impressionne pas plus que ça.
Pour les filles, N craint aussi bien Bakou que Mala … A est aujourd’hui contrariée, d’autant plus que la petite nouvelle I lui dispute sa couette. Les deux filles trouvent seules un arrangement et s’endorment tête bêche avec la couette sur le canapé … Je viendrai volontiers leur faire un brin de causette avec Bakou sans rien forcer, mais l’agencement des canapés ne permet pas à Bakou de s’immiscer dans leur espace protégé. A avant de s’endormir n’a pas manifesté de crainte, ses propres contrariétés primaient.
Par contre, E, qui arrive de l’IME l’Oiseau blanc avec Linda, passe toute la séance avec Bakou. Il remarque bien sûr le changement de chien, mais reste intéressé. Il préfère ne pas aborder sa tête surtout au début, mais il la brosse, lui jette des friandises, la conduit en laisse, l’emmène boire de l’eau à plusieurs reprises … En fin de séance, il est accroupi devant Bakou en tête à tête, je demande à Bakou de ne pas toucher la friandise et prendre à l’ordre Mange ! Cela permet un comportement intrigant pour E et très calme pour Bakou !
Comme E a travaillé presque non stop avec Bakou, les autres ne s’impliquant pas vraiment, E est fatigué et pour Bakou, cette première visite a été aussi un gros travail, un peu plus d’une heure … C’est pourquoi on repart un peu plus tôt que d’habitude et E tient Bakou pour le retour à la voiture et à l’IME.
Par la suite après le déménagement de la halte, il est probable qu’un projet spécifique à l’IME complète le travail avec E.
J’en profite pour demander si, en dehors des séances, E a manifesté un progrès. La réponse est clairement oui, la famille est très contente : c’est très encourageant pour nous !
Françoise
Christine ne peut venir et Mala me semble trop fatiguée pour assurer seule la visite, aussi je décide d’emmener Bakou : certes, elle est parfois inquiète de découvrir de nouveaux lieux, mais elle réagit très bien avec les enfants, comme nous l’a prouvé sa prestation à Jean Dechaume.
J’arrive largement en avance de façon à lui offrir une balade calme tout autour du stade Jean et Youri Djorkaeff, elle n’est pas détachée …pas question qu’elle se roule dans l’herbe, encore moins qu’elle plonge dans l’eau du canal ou de la mare ! mais c’est beaucoup plus qu’une promenade hygiénique et cela lui permet d’apprécier le nouveau contexte.
Nous nous présentons à la halte et Bakou est appréciée de Carole, Audrey, Isabelle et Flavie, du coup, elle a droit aux photos ! En l’absence de Ziyang, elle en impose, mais elle se prête gentiment à toutes les caresses et brossages et récolte moult friandises, de façon à bien intégrer ce nouvel environnement.
N la caresse sur le dos, mais ne souhaite pas trop l’aborder de face … S s’approche et lui fait une caresse spontanément, pourtant par la suite, il s’étonne de son gabarit : nous pensons qu’il n’a pas remarqué d’emblée le changement et Bakou l’impressionne plus que Mala. A est un peu dans son monde, Bakou ne l’impressionne pas plus que ça.
Pour les filles, N craint aussi bien Bakou que Mala … A est aujourd’hui contrariée, d’autant plus que la petite nouvelle I lui dispute sa couette. Les deux filles trouvent seules un arrangement et s’endorment tête bêche avec la couette sur le canapé … Je viendrai volontiers leur faire un brin de causette avec Bakou sans rien forcer, mais l’agencement des canapés ne permet pas à Bakou de s’immiscer dans leur espace protégé. A avant de s’endormir n’a pas manifesté de crainte, ses propres contrariétés primaient.
Par contre, E, qui arrive de l’IME l’Oiseau blanc avec Linda, passe toute la séance avec Bakou. Il remarque bien sûr le changement de chien, mais reste intéressé. Il préfère ne pas aborder sa tête surtout au début, mais il la brosse, lui jette des friandises, la conduit en laisse, l’emmène boire de l’eau à plusieurs reprises … En fin de séance, il est accroupi devant Bakou en tête à tête, je demande à Bakou de ne pas toucher la friandise et prendre à l’ordre Mange ! Cela permet un comportement intrigant pour E et très calme pour Bakou !
Comme E a travaillé presque non stop avec Bakou, les autres ne s’impliquant pas vraiment, E est fatigué et pour Bakou, cette première visite a été aussi un gros travail, un peu plus d’une heure … C’est pourquoi on repart un peu plus tôt que d’habitude et E tient Bakou pour le retour à la voiture et à l’IME.
Par la suite après le déménagement de la halte, il est probable qu’un projet spécifique à l’IME complète le travail avec E.
J’en profite pour demander si, en dehors des séances, E a manifesté un progrès. La réponse est clairement oui, la famille est très contente : c’est très encourageant pour nous !
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, pôle PHASEDDIA unité Itard
01/10/2015
Françoise avec Pomme
Première visite !
La convention est acceptée sur le principe et sera signée le mois prochain. Nous avons reçu l’autorisation de commencer quelques jours avant …
Par contre, Ziyang tousse ce matin et Christine me prévient : craignant la toux du chenil, elle préfère l’emmener chez le vétérinaire. (Confirmation du diagnostic ce soir ! Christine a bien fait.) Et je commence donc seule avec Pomme.
Il y a peu, j’aurai compté sur Mala pour une première visite, mais ma chienne a pris un coup de vieux, 10 ans ½, soit plus de 75 ans, la retraite est acceptable, et je préfère la ménager. Pomme par ailleurs est la plus compétente et son plaisir de découvrir de nouveaux horizons sera plus fort qu’une fatigue possible après la visite d’hier.
Nous arrivons en avance, prévoir les temps de transport n’est pas évident et se mettre doucement dans l’ambiance est une bonne chose.
Pomme n’est pas déçue … grands espaces verts avec de nombreux corbeaux cherchant au sol quelque pitance, de grands arbres avec un écureuil insouciant qui grignote au sol quelques pignons et enfin un grand enclos où Pomme repère des coqs et des faisans … avant de découvrir une harde de daims ! Autant dire que Pomme est attentive, assez loin des humains ! Je la promène d’abord lentement le long de ce parc, puis décide de m’installer tranquillement sur un banc : Pomme peut observer tout son soûl et ne tire pas comme une chienne vraiment douée de raison qui sait que la laisse ne sera pas détachée. Elle se fait plaisir à regarder tous ces animaux qui eux sont totalement indifférents à elle.
Quand il est temps de se présenter à l’entrée du bâtiment, elle garde encore la tête tournée vers le parc, mais je sais qu’elle saura se mettre au travail tout à l’heure …
Nous sommes accueillies par Audrey psychomotricienne à l’origine du projet et de nombreux soignants. Un jardin clos assez grand et une salle attenante pour la mauvaise saison, une grande bassine d’eau a été installée, chaises et tables : c’est parfait.
J’explique l’absence de Christine, présente Pomme. Il est prévu que des responsables administratifs viennent s’assurer que tout se passe bien, mais pour l’instant ils sont occupés ailleurs.
Je n’en verrai qu’un seul, très convaincu et ayant déjà bien œuvré à la réalisation du projet. Je verrai aussi au cours de la séance de nombreux soignants, docteur, cadre de santé et autres.
Il est prévu que Pomme travaille successivement avec quatre patients, mais l’un d’entre eux dort. Ils seront donc trois. Entre chacun, Pomme aura un moment de pause.
Par souci de confidentialité, comme pour Jean Dechaume, je les désigne arbitrairement par A, B et C.
A est amené sur son fauteuil, son visage est rayonnant. Pomme vient vers lui, je dépose une friandise sur la main de A. Pomme a commencé sa carrière très jeune dans la MAS de Seyssuel et elle retrouve un public connu, même si depuis quelque temps je la réservais aux enfants de Jean Dechaume. Elle apprécie aussi tous les soignants prêts à la caresser. A ne semble pas du tout effrayé et rit quand Pomme chante. Puis profitant de la présence de la psychomotricienne, les soignants lui proposent de se lever, marcher et promener la chienne. Deux d’entre eux le soutiennent, je lui confie une partie de la laisse double et retient en même temps Pomme. Elle a compris ce qu’on attend d’elle, parfois elle s’écarte un peu ne trouvant pas la bonne proximité, mais elle s’applique ! Puis A s’arrête, l’émotion l’a submergé, il pleure. La séance se termine pour lui aujourd’hui.
B n’a pas de fauteuil, elle semble contente, mais plus réservée que A. Assise sur une chaise, elle prend contact avec Pomme, lui donne quelques friandises, je lui propose de brosser la chienne, Audrey trouve la brosse et B s’applique et constate l’efficacité de son brossage : le poil long de couverture vient bien ! Je constate que Pomme apprécie le toucher de B régulier et doux. Je félicite bien sûr ! Puis nous partons en promenade, toujours en partageant la laisse double. Pour Pomme, c’est plus facile puisque B est plus autonome et une seule soignante épaule B. Elle se rassoit, puis on s’aperçoit que son attention diminue : pour une première rencontre, c’est suffisant.
Un autre patient est prévu, mais il dort.
C’est donc C qui arrive, en fauteuil, amené par une soignante. Lui ne marche pas. Il chantonne une litanie, mais il regarde bien la chienne et présente un visage rayonnant.
Il se penche pour la caresser, passe un bras par-dessus la chienne et de l’autre enserre le corps de Pomme juste avant les pattes arrière … pour la monter sur ses genoux. Nous n’avons pas anticipé ce mouvement et Pomme se retrouve l’arrière du corps soulevé assez haut et les pattes avant un peu décollées du sol : à la MAS de Seyssuel, nous avons vécu elle et moi des expériences du même ordre et je reste calme et ma chienne aussi. Les deux soignantes qui entouraient déjà C dégagent ses bras et je récupère à bras le corps ma Pomme à qui j’offre d’emblée quelques friandises …
Et nous reprenons avec quelques précautions : les deux soignantes maintiennent les bras de C et accompagnent sa main pour qu’il puisse caresser Pomme, j’en profite pour déposer une friandise sur la main de C, on veille à ce qu’il ne la mange pas et il est heureux que Pomme mange dans sa main. On décide encore d’une promenade : une soignante pousse le fauteuil, je me tiens à côté du fauteuil, un peu en avant pour que C voit bien la chienne, mais hors de portée. Les soignantes remarquent que C lève particulièrement bien ses pieds pour faciliter la promenade, ce qui n’est pas son habitude. C paraît très content de cette rencontre.
Pendant toute la séance, une photographe a pris de nombreux clichés. Pomme a reçu des friandises, de la crème de gruyère aussi, dans une première rencontre dans un nouveau lieu, c’est important … et elle ne me paraît pas du tout fatiguée, elle se tient sagement assise pendant qu’on fait le bilan de cette première visite et elle vient encore réclamer des caresses aux soignants qui n’attendent que ça.
Une première visite qui a été appréciée !
Première visite !
La convention est acceptée sur le principe et sera signée le mois prochain. Nous avons reçu l’autorisation de commencer quelques jours avant …
Par contre, Ziyang tousse ce matin et Christine me prévient : craignant la toux du chenil, elle préfère l’emmener chez le vétérinaire. (Confirmation du diagnostic ce soir ! Christine a bien fait.) Et je commence donc seule avec Pomme.
Il y a peu, j’aurai compté sur Mala pour une première visite, mais ma chienne a pris un coup de vieux, 10 ans ½, soit plus de 75 ans, la retraite est acceptable, et je préfère la ménager. Pomme par ailleurs est la plus compétente et son plaisir de découvrir de nouveaux horizons sera plus fort qu’une fatigue possible après la visite d’hier.
Nous arrivons en avance, prévoir les temps de transport n’est pas évident et se mettre doucement dans l’ambiance est une bonne chose.
Pomme n’est pas déçue … grands espaces verts avec de nombreux corbeaux cherchant au sol quelque pitance, de grands arbres avec un écureuil insouciant qui grignote au sol quelques pignons et enfin un grand enclos où Pomme repère des coqs et des faisans … avant de découvrir une harde de daims ! Autant dire que Pomme est attentive, assez loin des humains ! Je la promène d’abord lentement le long de ce parc, puis décide de m’installer tranquillement sur un banc : Pomme peut observer tout son soûl et ne tire pas comme une chienne vraiment douée de raison qui sait que la laisse ne sera pas détachée. Elle se fait plaisir à regarder tous ces animaux qui eux sont totalement indifférents à elle.
Quand il est temps de se présenter à l’entrée du bâtiment, elle garde encore la tête tournée vers le parc, mais je sais qu’elle saura se mettre au travail tout à l’heure …
Nous sommes accueillies par Audrey psychomotricienne à l’origine du projet et de nombreux soignants. Un jardin clos assez grand et une salle attenante pour la mauvaise saison, une grande bassine d’eau a été installée, chaises et tables : c’est parfait.
J’explique l’absence de Christine, présente Pomme. Il est prévu que des responsables administratifs viennent s’assurer que tout se passe bien, mais pour l’instant ils sont occupés ailleurs.
Je n’en verrai qu’un seul, très convaincu et ayant déjà bien œuvré à la réalisation du projet. Je verrai aussi au cours de la séance de nombreux soignants, docteur, cadre de santé et autres.
Il est prévu que Pomme travaille successivement avec quatre patients, mais l’un d’entre eux dort. Ils seront donc trois. Entre chacun, Pomme aura un moment de pause.
Par souci de confidentialité, comme pour Jean Dechaume, je les désigne arbitrairement par A, B et C.
A est amené sur son fauteuil, son visage est rayonnant. Pomme vient vers lui, je dépose une friandise sur la main de A. Pomme a commencé sa carrière très jeune dans la MAS de Seyssuel et elle retrouve un public connu, même si depuis quelque temps je la réservais aux enfants de Jean Dechaume. Elle apprécie aussi tous les soignants prêts à la caresser. A ne semble pas du tout effrayé et rit quand Pomme chante. Puis profitant de la présence de la psychomotricienne, les soignants lui proposent de se lever, marcher et promener la chienne. Deux d’entre eux le soutiennent, je lui confie une partie de la laisse double et retient en même temps Pomme. Elle a compris ce qu’on attend d’elle, parfois elle s’écarte un peu ne trouvant pas la bonne proximité, mais elle s’applique ! Puis A s’arrête, l’émotion l’a submergé, il pleure. La séance se termine pour lui aujourd’hui.
B n’a pas de fauteuil, elle semble contente, mais plus réservée que A. Assise sur une chaise, elle prend contact avec Pomme, lui donne quelques friandises, je lui propose de brosser la chienne, Audrey trouve la brosse et B s’applique et constate l’efficacité de son brossage : le poil long de couverture vient bien ! Je constate que Pomme apprécie le toucher de B régulier et doux. Je félicite bien sûr ! Puis nous partons en promenade, toujours en partageant la laisse double. Pour Pomme, c’est plus facile puisque B est plus autonome et une seule soignante épaule B. Elle se rassoit, puis on s’aperçoit que son attention diminue : pour une première rencontre, c’est suffisant.
Un autre patient est prévu, mais il dort.
C’est donc C qui arrive, en fauteuil, amené par une soignante. Lui ne marche pas. Il chantonne une litanie, mais il regarde bien la chienne et présente un visage rayonnant.
Il se penche pour la caresser, passe un bras par-dessus la chienne et de l’autre enserre le corps de Pomme juste avant les pattes arrière … pour la monter sur ses genoux. Nous n’avons pas anticipé ce mouvement et Pomme se retrouve l’arrière du corps soulevé assez haut et les pattes avant un peu décollées du sol : à la MAS de Seyssuel, nous avons vécu elle et moi des expériences du même ordre et je reste calme et ma chienne aussi. Les deux soignantes qui entouraient déjà C dégagent ses bras et je récupère à bras le corps ma Pomme à qui j’offre d’emblée quelques friandises …
Et nous reprenons avec quelques précautions : les deux soignantes maintiennent les bras de C et accompagnent sa main pour qu’il puisse caresser Pomme, j’en profite pour déposer une friandise sur la main de C, on veille à ce qu’il ne la mange pas et il est heureux que Pomme mange dans sa main. On décide encore d’une promenade : une soignante pousse le fauteuil, je me tiens à côté du fauteuil, un peu en avant pour que C voit bien la chienne, mais hors de portée. Les soignantes remarquent que C lève particulièrement bien ses pieds pour faciliter la promenade, ce qui n’est pas son habitude. C paraît très content de cette rencontre.
Pendant toute la séance, une photographe a pris de nombreux clichés. Pomme a reçu des friandises, de la crème de gruyère aussi, dans une première rencontre dans un nouveau lieu, c’est important … et elle ne me paraît pas du tout fatiguée, elle se tient sagement assise pendant qu’on fait le bilan de cette première visite et elle vient encore réclamer des caresses aux soignants qui n’attendent que ça.
Une première visite qui a été appréciée !
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
30/09/2015
Françoise avec Pomme
Comme prévu, je viens seule aujourd’hui avec Pomme. Pendant que je promène Pomme dans le parc avant la séance, j’aperçois la camionnette de l’IME qui amène l’enfant E, je le vois de loin rejoindre l’établissement avec l’infirmier Thierry et l’enfant paraît plus calme, il ne court pas …
Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine, la stagiaire est de nouveau de renfort dans une autre équipe.
L’enfant C est là et reste un peu en état d’excitation comme la dernière fois, il bat des mains, essaie de saisir Pomme qui se défile. Il a toujours envie de dialoguer, malheureusement on ne le comprend pas vraiment et à cause de l’agitation de son camarade E, il reste un peu en dehors du coup … Après la séance, on en discutera certainement.
L’enfant D est toujours heureux de faire chanter Pomme, il a du mal à lui offrir une friandise dans sa main, même avec notre main en réconfort, mais il accepte facilement sur son genou et c’est lui qui me propose de poser la friandise sur son épaule … Il chantonne l’alphabet en français, puis en anglais !
L’enfant E commence de façon assez posée et offre des friandises à Pomme, il donne de pleines poignées et ne tient pas compte des recommandations, mais en vidant la pochette avant que lui-même l’ait épuisé, c’est gérable …
Puis on joue avec les balles évidées et ça se gâte : l’enfant E vise Pomme occupée avec l’enfant D. Il vise bien ! et il recommence malgré nos explications et remontrances. Son intention de bombarder Pomme est manifeste et il n’en démord pas. On peut penser qu’il s’agit d’une recherche de contact, mais c’est un processus inadapté …
On reprend le jeu de balles entre enfants et adultes quand patatras, la balle, légère et souple, oui mais … heurte un verre de sirop. Chute et bris du verre avec sirop répandu …
On replie les enfants vers l’extrémité de la salle. Thierry à l’aspirateur, Delphine gère C et D très calmes et je suis près de E plus loin encore qui est assis très calmement sur une chauffeuse, je lui montre une petite voiture de plastique opportunément oubliée là, il joue avec. J’essaie d’entrer dans son jeu, mais il n’en a pas l’intention. Puis il se dirige vers le piano, un vieux piano droit un peu désossé, il manipule ou extrait même les marteaux et joue sur le clavier, il ne semble pas faire le lien avec le mouvement des marteaux, mais peut-être que si. J’essaie de rentrer dans son jeu en pianotant à l’extrémité opposée du clavier, mais il repousse ma main. Il ne souhaite pas de jeu coopératif, mais lui comme ses camarades sont restés très calmes. Il ne reste plus qu’un passage de serpillère que Delphine effectue et on reprend.
L’enfant E n’est plus calme du tout, il cherche à s’échapper, à viser Pomme. Thierry le contraint et l’enfant n’est franchement pas d’accord. Un moment, Thierry lui explique qu’il est à quatre pattes comme le chien, s’en suit un jeu : l’enfant se couche, puis chante sur les ordres de Thierry qui plaisante et voilà de nouveau l’alphabet, en français. Mais E reste agité. Thierry est obligé de le contenir. L’enfant D vient l’observer … L’enfant C est un peu perdu dans un balancement répété.
Quand nous sortons, les enfants D et C l’un après l’autre donnent du fromage à Pomme. C’est l’occasion pour D d’un contact très câlin avec Pomme. L’enfant E reprend son jeu inapproprié de lancer des cailloux en l’air, gros parfois. Forcément, on l’en empêche et il occupe beaucoup d’attention.
Après le départ des enfants en taxi, nous évoquons les points positifs observés, les regrets aussi. Nous décidons que la présence de Jean-Claude avec Bakou est vraiment souhaitable pour C, Jean-Claude sait dialoguer avec lui et Bakou accepte et apprécie toute manipulation, même un peu maladroite.
Ainsi, Jean-Claude sera de retour avec Bakou la prochaine fois …
Françoise
Comme prévu, je viens seule aujourd’hui avec Pomme. Pendant que je promène Pomme dans le parc avant la séance, j’aperçois la camionnette de l’IME qui amène l’enfant E, je le vois de loin rejoindre l’établissement avec l’infirmier Thierry et l’enfant paraît plus calme, il ne court pas …
Les trois enfants sont là avec Thierry et Delphine, la stagiaire est de nouveau de renfort dans une autre équipe.
L’enfant C est là et reste un peu en état d’excitation comme la dernière fois, il bat des mains, essaie de saisir Pomme qui se défile. Il a toujours envie de dialoguer, malheureusement on ne le comprend pas vraiment et à cause de l’agitation de son camarade E, il reste un peu en dehors du coup … Après la séance, on en discutera certainement.
L’enfant D est toujours heureux de faire chanter Pomme, il a du mal à lui offrir une friandise dans sa main, même avec notre main en réconfort, mais il accepte facilement sur son genou et c’est lui qui me propose de poser la friandise sur son épaule … Il chantonne l’alphabet en français, puis en anglais !
L’enfant E commence de façon assez posée et offre des friandises à Pomme, il donne de pleines poignées et ne tient pas compte des recommandations, mais en vidant la pochette avant que lui-même l’ait épuisé, c’est gérable …
Puis on joue avec les balles évidées et ça se gâte : l’enfant E vise Pomme occupée avec l’enfant D. Il vise bien ! et il recommence malgré nos explications et remontrances. Son intention de bombarder Pomme est manifeste et il n’en démord pas. On peut penser qu’il s’agit d’une recherche de contact, mais c’est un processus inadapté …
On reprend le jeu de balles entre enfants et adultes quand patatras, la balle, légère et souple, oui mais … heurte un verre de sirop. Chute et bris du verre avec sirop répandu …
On replie les enfants vers l’extrémité de la salle. Thierry à l’aspirateur, Delphine gère C et D très calmes et je suis près de E plus loin encore qui est assis très calmement sur une chauffeuse, je lui montre une petite voiture de plastique opportunément oubliée là, il joue avec. J’essaie d’entrer dans son jeu, mais il n’en a pas l’intention. Puis il se dirige vers le piano, un vieux piano droit un peu désossé, il manipule ou extrait même les marteaux et joue sur le clavier, il ne semble pas faire le lien avec le mouvement des marteaux, mais peut-être que si. J’essaie de rentrer dans son jeu en pianotant à l’extrémité opposée du clavier, mais il repousse ma main. Il ne souhaite pas de jeu coopératif, mais lui comme ses camarades sont restés très calmes. Il ne reste plus qu’un passage de serpillère que Delphine effectue et on reprend.
L’enfant E n’est plus calme du tout, il cherche à s’échapper, à viser Pomme. Thierry le contraint et l’enfant n’est franchement pas d’accord. Un moment, Thierry lui explique qu’il est à quatre pattes comme le chien, s’en suit un jeu : l’enfant se couche, puis chante sur les ordres de Thierry qui plaisante et voilà de nouveau l’alphabet, en français. Mais E reste agité. Thierry est obligé de le contenir. L’enfant D vient l’observer … L’enfant C est un peu perdu dans un balancement répété.
Quand nous sortons, les enfants D et C l’un après l’autre donnent du fromage à Pomme. C’est l’occasion pour D d’un contact très câlin avec Pomme. L’enfant E reprend son jeu inapproprié de lancer des cailloux en l’air, gros parfois. Forcément, on l’en empêche et il occupe beaucoup d’attention.
Après le départ des enfants en taxi, nous évoquons les points positifs observés, les regrets aussi. Nous décidons que la présence de Jean-Claude avec Bakou est vraiment souhaitable pour C, Jean-Claude sait dialoguer avec lui et Bakou accepte et apprécie toute manipulation, même un peu maladroite.
Ainsi, Jean-Claude sera de retour avec Bakou la prochaine fois …
Françoise
Fontaines/Saône (= Dommartin), foyer de l’Etang Carret
29/09/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec LiLy
Nous rencontrons M et R que nous connaissons de longue date. Caresses, exercices d’obéissance, friandises et promenade dans le couloir … tout en bavardant et en riant beaucoup ensemble !
Le foyer de l’Etang Carret devrait retrouver sa localisation normale à Dommartin au printemps dans des locaux complètement reconstruits : ici à Fontaines, c’est difficile de sortir par exemple par manque d’espace dans les couloirs et à cause également du relief : la pente est forte et délicate à aborder en fauteuil.
Françoise
Nous rencontrons M et R que nous connaissons de longue date. Caresses, exercices d’obéissance, friandises et promenade dans le couloir … tout en bavardant et en riant beaucoup ensemble !
Le foyer de l’Etang Carret devrait retrouver sa localisation normale à Dommartin au printemps dans des locaux complètement reconstruits : ici à Fontaines, c’est difficile de sortir par exemple par manque d’espace dans les couloirs et à cause également du relief : la pente est forte et délicate à aborder en fauteuil.
Françoise
Caluire, IME l’Espérance
25/09/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Plume et Mala
C’est la reprise après les vacances …
Trois groupes de trois enfants se succèdent. Pour les enfants en fauteuil, Mala monte sur la chauffeuse de façon à être à niveau et donc à portée des enfants et parfois appuie ses pattes avant sur le dossier, mais je m’aperçois qu’elle a du mal à tenir cette position … Aussi, je lui réserve de préférence le contact avec les enfants debout. C’est Plume qui peut venir sur la tablette directement ou sur les genoux. Maintenant que Lily atteint presque ses trois ans et est beaucoup plus posée, je songe à l’emmener auprès de ces enfants …
Ziyang est d’emblée à la bonne hauteur quand il est simplement debout. Parfois il se couche simplement et c’est parfait pour C : la petite fille a à la fois envie et peur de s’approcher et elle saisit et agrippe fortement ce qui est trop près … la bonne solution est de conserver assez de distance pour qu’elle puisse effleurer le poil sans l’arracher.
Il y a donc T qui nous a rencontrées à l’extérieur et nous a offert un sourire magnifique ; C dont on vient de parler et A qui ne parvient pas à se calmer et qui repart dans son groupe : pour elle, il y a aussi le facteur inhabituel supplémentaire des attelles de bras enlevées pour l’occasion.
Il y a ensuite J qui apprécie bien les contacts ; H que nous connaissons depuis le début et qui est très calme, je lui propose de promener Mala en laisse et N que nous connaissons aussi depuis le début et qui nous apparaît bien grandi et toujours heureux de toucher les chiens.
Il y a enfin J tout content de s’appuyer contre Ziyang couché ; C qui aime aussi les bisous de Plume et M qui caresse Plume sur sa tablette.
Mala me semble fatiguée. Les prestations non acrobatiques lui conviennent mieux, je vais en tenir compte. Elle a 10 ans ½ ce qui pour un chien de taille moyenne correspondrait à 75 ans passés : je lui ai offert une rampe pour monter dans le coffre de la voiture, car sauter n’est plus aussi évident … Mais venir proposer des caresses, elle aime toujours !
Françoise
C’est la reprise après les vacances …
Trois groupes de trois enfants se succèdent. Pour les enfants en fauteuil, Mala monte sur la chauffeuse de façon à être à niveau et donc à portée des enfants et parfois appuie ses pattes avant sur le dossier, mais je m’aperçois qu’elle a du mal à tenir cette position … Aussi, je lui réserve de préférence le contact avec les enfants debout. C’est Plume qui peut venir sur la tablette directement ou sur les genoux. Maintenant que Lily atteint presque ses trois ans et est beaucoup plus posée, je songe à l’emmener auprès de ces enfants …
Ziyang est d’emblée à la bonne hauteur quand il est simplement debout. Parfois il se couche simplement et c’est parfait pour C : la petite fille a à la fois envie et peur de s’approcher et elle saisit et agrippe fortement ce qui est trop près … la bonne solution est de conserver assez de distance pour qu’elle puisse effleurer le poil sans l’arracher.
Il y a donc T qui nous a rencontrées à l’extérieur et nous a offert un sourire magnifique ; C dont on vient de parler et A qui ne parvient pas à se calmer et qui repart dans son groupe : pour elle, il y a aussi le facteur inhabituel supplémentaire des attelles de bras enlevées pour l’occasion.
Il y a ensuite J qui apprécie bien les contacts ; H que nous connaissons depuis le début et qui est très calme, je lui propose de promener Mala en laisse et N que nous connaissons aussi depuis le début et qui nous apparaît bien grandi et toujours heureux de toucher les chiens.
Il y a enfin J tout content de s’appuyer contre Ziyang couché ; C qui aime aussi les bisous de Plume et M qui caresse Plume sur sa tablette.
Mala me semble fatiguée. Les prestations non acrobatiques lui conviennent mieux, je vais en tenir compte. Elle a 10 ans ½ ce qui pour un chien de taille moyenne correspondrait à 75 ans passés : je lui ai offert une rampe pour monter dans le coffre de la voiture, car sauter n’est plus aussi évident … Mais venir proposer des caresses, elle aime toujours !
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
23/09/2015
Françoise avec Pomme
Jean-Claude ne peut venir aujourd’hui (mal au dos), je viens seule avec Pomme.
Comme les enfants, jusqu’à présent, ne sont impliqués dans l’activité que par périodes – leur esprit s’échappe fréquemment – il nous a semblé que Pomme pourrait assurer seule la visite.
Les trois enfants sont là avec Delphine et Thierry, la jeune stagiaire étant appelée en renfort auprès d’une autre équipe où l’un des encadrants est absent.
Pour l’enfant C, on constate que sa présence irrégulière n’est pas favorable. Il frappe dans ses mains, une excitation qu’il avait tout au début et qui s’était atténuée, il essaie aussi de saisir Pomme, qui se défile bien sûr. Pour lui, l’absence de Jean-Claude et de Bakou est sensible. Il participe moins.
L’enfant D apprécie particulièrement que Pomme chante sur son ordre. On essaie de lui expliquer qu’il faut aussi la récompenser, ce n’est pas encore acquis ! Avec Thierry, il propose les friandises sur son genou, sur l’épaule de Thierry. Dehors, en fin de séance, il caresse Pomme avec douceur tandis qu’elle déguste sa petite boîte de fromage. Il imite son camarade E en s’échappant pour le plaisir d’être rattrapé par Thierry !
L’enfant E s’échappe encore, mais c’est un jeu plus qu’une fuite réelle. Il s’intéresse au jeu que j’ai apporté (trois tubes sur un axe, il faut les faire tourner pour les vider de leurs friandises, mais pas trop vite non plus). Il est attentif à Pomme, lui donne les friandises. Son attention est importante, même si elle ne tient pas sur toute la séance, il est de plus en plus concerné par l’activité.
Outre le jeu, j’ai aussi apporté des balles très légères, les enfants apprécient, même s’ils s’amusent à les lancer par-dessus le rideau qui délimite l’espace consacré à l’activité.
Quand l’enfant D s’allonge sur le tapis, l’esprit échappé un peu dans le vague, l’enfant E s’allonge près de lui et c’est un gros câlin ! Avec la nouvelle tendance de D à imiter E, c’est un point positif de rencontre et reconnaissance mutuelle des deux enfants.
Soit parce que nous sommes moins nombreux en tant qu’adultes autour des enfants, soit que l’enfant E s’habitue au rythme et que ne pas voir ses parents à midi lui pèse moins, nous constatons à la fin de la séance que celle-ci s’est déroulée de façon détendue. Il est décidé de poursuivre l’expérience la prochaine fois avec un seul chien, donc Pomme.
Françoise
Jean-Claude ne peut venir aujourd’hui (mal au dos), je viens seule avec Pomme.
Comme les enfants, jusqu’à présent, ne sont impliqués dans l’activité que par périodes – leur esprit s’échappe fréquemment – il nous a semblé que Pomme pourrait assurer seule la visite.
Les trois enfants sont là avec Delphine et Thierry, la jeune stagiaire étant appelée en renfort auprès d’une autre équipe où l’un des encadrants est absent.
Pour l’enfant C, on constate que sa présence irrégulière n’est pas favorable. Il frappe dans ses mains, une excitation qu’il avait tout au début et qui s’était atténuée, il essaie aussi de saisir Pomme, qui se défile bien sûr. Pour lui, l’absence de Jean-Claude et de Bakou est sensible. Il participe moins.
L’enfant D apprécie particulièrement que Pomme chante sur son ordre. On essaie de lui expliquer qu’il faut aussi la récompenser, ce n’est pas encore acquis ! Avec Thierry, il propose les friandises sur son genou, sur l’épaule de Thierry. Dehors, en fin de séance, il caresse Pomme avec douceur tandis qu’elle déguste sa petite boîte de fromage. Il imite son camarade E en s’échappant pour le plaisir d’être rattrapé par Thierry !
L’enfant E s’échappe encore, mais c’est un jeu plus qu’une fuite réelle. Il s’intéresse au jeu que j’ai apporté (trois tubes sur un axe, il faut les faire tourner pour les vider de leurs friandises, mais pas trop vite non plus). Il est attentif à Pomme, lui donne les friandises. Son attention est importante, même si elle ne tient pas sur toute la séance, il est de plus en plus concerné par l’activité.
Outre le jeu, j’ai aussi apporté des balles très légères, les enfants apprécient, même s’ils s’amusent à les lancer par-dessus le rideau qui délimite l’espace consacré à l’activité.
Quand l’enfant D s’allonge sur le tapis, l’esprit échappé un peu dans le vague, l’enfant E s’allonge près de lui et c’est un gros câlin ! Avec la nouvelle tendance de D à imiter E, c’est un point positif de rencontre et reconnaissance mutuelle des deux enfants.
Soit parce que nous sommes moins nombreux en tant qu’adultes autour des enfants, soit que l’enfant E s’habitue au rythme et que ne pas voir ses parents à midi lui pèse moins, nous constatons à la fin de la séance que celle-ci s’est déroulée de façon détendue. Il est décidé de poursuivre l’expérience la prochaine fois avec un seul chien, donc Pomme.
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, services Hélianthe et Marronniers
18/09/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala et Plume
Première visite de rentrée avec R du service Hélianthe et E et C du service Marronniers.
Ils sont encadrés par Loïc, l’infirmier du service Hélianthe à l’initiative du projet, par le docteur responsable du service Marronniers et par deux stagiaires.
Beau temps, nous sommes donc dans la petite cour intérieure couverte d’herbe, un mini jardin bien agréable et surtout à l’écart des autres résidents curieux et vite demandeurs …
Nous connaissons R depuis le début des visites et il connaît bien les chiens, il a le sourire, nous parle en articulant correctement : les soignants se réjouissent pour lui qui était dans une période plus triste.
Nous connaissons aussi E depuis le printemps dernier, elle reconnaît les chiens : elle a un jack-russell chez elle ou chez ses parents. Elle aussi a le sourire.
C est une nouvelle venue, toute discrète au début de la séance. Elle a un basset hound (genre chien de Télé Z) chez elle ou chez ses parents. Elle finit la séance en confiance quand les chiens sont fatigués et que nous échangeons à propose des chiens …
Pendant la séance, slalom entre les plots (plus ou moins strict, mais le plaisir est là), friandises, obéissance, brossage, boîte magique à la crème de gruyère … Mala propose sa trousse de friandises avec une certaine efficacité, Plume danse pour une récompense, Ziyang se laisse conduire, cherche la friandise cachée sous les plots : rien de bien extraordinaire, mais l’ambiance est détendue et c’est bien le but recherché.
Françoise
Première visite de rentrée avec R du service Hélianthe et E et C du service Marronniers.
Ils sont encadrés par Loïc, l’infirmier du service Hélianthe à l’initiative du projet, par le docteur responsable du service Marronniers et par deux stagiaires.
Beau temps, nous sommes donc dans la petite cour intérieure couverte d’herbe, un mini jardin bien agréable et surtout à l’écart des autres résidents curieux et vite demandeurs …
Nous connaissons R depuis le début des visites et il connaît bien les chiens, il a le sourire, nous parle en articulant correctement : les soignants se réjouissent pour lui qui était dans une période plus triste.
Nous connaissons aussi E depuis le printemps dernier, elle reconnaît les chiens : elle a un jack-russell chez elle ou chez ses parents. Elle aussi a le sourire.
C est une nouvelle venue, toute discrète au début de la séance. Elle a un basset hound (genre chien de Télé Z) chez elle ou chez ses parents. Elle finit la séance en confiance quand les chiens sont fatigués et que nous échangeons à propose des chiens …
Pendant la séance, slalom entre les plots (plus ou moins strict, mais le plaisir est là), friandises, obéissance, brossage, boîte magique à la crème de gruyère … Mala propose sa trousse de friandises avec une certaine efficacité, Plume danse pour une récompense, Ziyang se laisse conduire, cherche la friandise cachée sous les plots : rien de bien extraordinaire, mais l’ambiance est détendue et c’est bien le but recherché.
Françoise
Lyon-sud, Hôpital de jour Jean Dechaume
16/09/2015
Jean-Claude et Françoise avec Bakou et Pomme
Les jours précédents, la météo annonçait la pluie pour ce mercredi, mais c’est du soleil et surtout le vent qui souffle à 100 km/h et plus … Vent du sud, il fait chaud, les feuilles tourbillonnent, quelques branches tombent aussi ! Pas judicieux de se garer sous les grands arbres …
Pour les chiennes, Pomme en particulier, ce sont aussi toutes les odeurs du parc qui lui flattent les narines : excitation donc !
Et le vent a peut-être une influence sur les enfants …
Aujourd’hui, l’enfant C est absent.
L’enfant D reste calme, demande à Pomme de chanter, joue avec le chapeau de Jean-Claude ou la laisse des chiens, la faisant tournoyer en tenant le mousqueton, nous surveillons, cela peut être dangereux. L’enfant s’absente mentalement parfois, il nous semble que c’est moins que la dernière fois.
L’enfant E a compris qu’en arrivant à Jean Dechaume, il ne passait pas voir ses parents et l’acceptation du nouveau rythme n’est pas encore acquise … Avec le vent fou, lui aussi est très agité.
Vif comme une anguille, il s’échappe hors de l’espace délimité par un rideau ou vers l’ascenseur qu’il appelle et dont il ouvre les portes … Thierry et Delphine ont fort à faire ! Pourtant par moments, l’enfant se concentre sur les chiennes, observe le nouveau jeu, leur octroie des friandises à chacun de façon très équitable : il se concentre un moment, puis mime une fuite à nouveau, feinte car il ne franchit pas les limites de l’espace comme au début. Il teste … Il est très affectueux par ailleurs !
Quelques jeux de balles, entièrement creuses, squelettes de balles donc très légères, permettent une interaction du groupe.
Pomme gère l’agitation, comprend que si Thierry hausse parfois le ton, ce n’est pas pour elle.
Bakou est un peu stressée, je la rappelle fréquemment et la tiens couchée près de moi. Les récompenses servent aussi à rester positif.
Quand il est temps de sortir dans le parc, le vent souffle encore, l’enfant D s’appuie du dos contre Bakou couchée sur la table, il arrête quand on le remarque …
L’enfant E jette des feuilles … et des cailloux en l’air. C’est dangereux, mais il reste très obstiné sur cette activité. Jamais il n’a la moindre intention de blesser qui que ce soit, ne dirige pas ses jets vers les personnes ou les chiennes, mais lancer par-dessus un mur ou vers les voitures … aïe !
Séance active donc, comme le vent qui persiste. Les moments de communication existent, même si cela paraît encore bref.
Françoise
Les jours précédents, la météo annonçait la pluie pour ce mercredi, mais c’est du soleil et surtout le vent qui souffle à 100 km/h et plus … Vent du sud, il fait chaud, les feuilles tourbillonnent, quelques branches tombent aussi ! Pas judicieux de se garer sous les grands arbres …
Pour les chiennes, Pomme en particulier, ce sont aussi toutes les odeurs du parc qui lui flattent les narines : excitation donc !
Et le vent a peut-être une influence sur les enfants …
Aujourd’hui, l’enfant C est absent.
L’enfant D reste calme, demande à Pomme de chanter, joue avec le chapeau de Jean-Claude ou la laisse des chiens, la faisant tournoyer en tenant le mousqueton, nous surveillons, cela peut être dangereux. L’enfant s’absente mentalement parfois, il nous semble que c’est moins que la dernière fois.
L’enfant E a compris qu’en arrivant à Jean Dechaume, il ne passait pas voir ses parents et l’acceptation du nouveau rythme n’est pas encore acquise … Avec le vent fou, lui aussi est très agité.
Vif comme une anguille, il s’échappe hors de l’espace délimité par un rideau ou vers l’ascenseur qu’il appelle et dont il ouvre les portes … Thierry et Delphine ont fort à faire ! Pourtant par moments, l’enfant se concentre sur les chiennes, observe le nouveau jeu, leur octroie des friandises à chacun de façon très équitable : il se concentre un moment, puis mime une fuite à nouveau, feinte car il ne franchit pas les limites de l’espace comme au début. Il teste … Il est très affectueux par ailleurs !
Quelques jeux de balles, entièrement creuses, squelettes de balles donc très légères, permettent une interaction du groupe.
Pomme gère l’agitation, comprend que si Thierry hausse parfois le ton, ce n’est pas pour elle.
Bakou est un peu stressée, je la rappelle fréquemment et la tiens couchée près de moi. Les récompenses servent aussi à rester positif.
Quand il est temps de sortir dans le parc, le vent souffle encore, l’enfant D s’appuie du dos contre Bakou couchée sur la table, il arrête quand on le remarque …
L’enfant E jette des feuilles … et des cailloux en l’air. C’est dangereux, mais il reste très obstiné sur cette activité. Jamais il n’a la moindre intention de blesser qui que ce soit, ne dirige pas ses jets vers les personnes ou les chiennes, mais lancer par-dessus un mur ou vers les voitures … aïe !
Séance active donc, comme le vent qui persiste. Les moments de communication existent, même si cela paraît encore bref.
Françoise
Lyon-Sud, hôpital Jules Courmont, SSR,
14/09/2015
Christine avec Ziyang et Jazz, Françoise avec Pomme
Quelques patients rassemblés dans la salle d’animation, certains restent jusqu’à notre départ, d’autres se fatiguent vite et demandent à rejoindre leur chambre, mais d’autres les remplacent … pour s’intéresser, poser des questions et admirer … et passer un temps agréable bien loin de l’univers de la maladie.
Jazz, le jeune berger australien de Christine, a maintenant 9 mois, il participe à la visite au début à titre d’initiation … Les résidents apprécient ce jeune chiot, mais Christine le ramène à la voiture, il est encore trop jeune pour rester toute la séance, cela le fatiguerait trop.
Ziyang fait toujours sensation. Son hypothyroïdie est beaucoup mieux stabilisée par son traitement et il est magnifique ! Il a maintenant 5 ans.
J’ai amené Pomme, qui aura 6 ans dans un mois, car j’ai un problème de ménisque depuis ce weekend et je lui fais confiance pour assurer la visite avec beaucoup de ressources mais sans fatigue pour moi : elle est belle, chante quand je le lui demande, ouvre les boîtes habilement pour trouver les friandises. Elle connaît bien ce lieu et ce public, bien que, depuis assez longtemps, je l’ai réservée pour les visites auprès des enfants autistes de Jean Dechaume. Au bout d’un moment, elle se demande pourquoi tout est toujours aussi calme et pourquoi son travail consiste essentiellement à se faire admirer … Mais comme elle reçoit des friandises et peut jouer avec les boîtes, elle s’accommode de la situation avec philosophie !
Françoise
Quelques patients rassemblés dans la salle d’animation, certains restent jusqu’à notre départ, d’autres se fatiguent vite et demandent à rejoindre leur chambre, mais d’autres les remplacent … pour s’intéresser, poser des questions et admirer … et passer un temps agréable bien loin de l’univers de la maladie.
Jazz, le jeune berger australien de Christine, a maintenant 9 mois, il participe à la visite au début à titre d’initiation … Les résidents apprécient ce jeune chiot, mais Christine le ramène à la voiture, il est encore trop jeune pour rester toute la séance, cela le fatiguerait trop.
Ziyang fait toujours sensation. Son hypothyroïdie est beaucoup mieux stabilisée par son traitement et il est magnifique ! Il a maintenant 5 ans.
J’ai amené Pomme, qui aura 6 ans dans un mois, car j’ai un problème de ménisque depuis ce weekend et je lui fais confiance pour assurer la visite avec beaucoup de ressources mais sans fatigue pour moi : elle est belle, chante quand je le lui demande, ouvre les boîtes habilement pour trouver les friandises. Elle connaît bien ce lieu et ce public, bien que, depuis assez longtemps, je l’ai réservée pour les visites auprès des enfants autistes de Jean Dechaume. Au bout d’un moment, elle se demande pourquoi tout est toujours aussi calme et pourquoi son travail consiste essentiellement à se faire admirer … Mais comme elle reçoit des friandises et peut jouer avec les boîtes, elle s’accommode de la situation avec philosophie !
Françoise
Lyon-sud, hôpital Jean Dechaume
09/09/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Aujourd’hui, les trois enfants sont là : C que nous connaissons déjà de l’an dernier, D et E que nous avons rencontrés la semaine dernière. D et E ne connaissent pas C et réciproquement.
D’emblée, l’enfant C est à l’aise, malgré la longue interruption : il semble bien nous reconnaître, les chiennes et nous, et avec plaisir. Il s’intéresse surtout à Bakou, comme avant, et dialogue énormément, à sa façon, avec nous et surtout Jean-Claude.
L’enfant D va spontanément vers Pomme et lui demande de chanter : il apprécie ! Pendant la séance, il s’absorbe parfois dans l’observation de l’ascenseur et de ses bruits … mais il participe aussi aux échanges de façon positive.
L’enfant E a vécu une contrariété cette fois encore : il est venu directement de l’IME, mais il s’est aperçu qu’ainsi il ne passait pas voir ses parents. Toutefois, la contrariété n’a pas l’effet dévastateur de la dernière séance. Il regarde derrière le rideau pour observer une personne qui finit le ménage, mais ne cherche pas à s’échapper ; il est bel et bien avec nous ! Les jeux que j’ai apportés l’intéressent un moment, la nouvelle peluche oiseau aussi, donner des friandises, peigner les chiennes, il s’y consacre un moment aussi.
Les enfants s’amusent à porter le chapeau de Jean-Claude, ou le mien, ou le faire tourner comme un cowboy … L’essentiel de l’interaction avec les trois enfants en un groupe avec nous tous, c’est le jeu de « ballon » où la peluche, chat ou oiseau, est lancée de l’un à l’autre en nommant le destinataire.
Quand nous sortons dans le parc, les enfants sont détendus, C tient Bakou. Arrivés au petit enclos de la table de pique-nique, les enfants pensent davantage au taxi du retour … la nourriture offerte aux chiennes ne les intéresse pas vraiment, alors je propose à Pomme de sauter par-dessus Bakou : cela amuse beaucoup D et intéresse un peu E. Puis E nous dit au revoir d’un bisou à chacun.
Pour une deuxième séance, et une première rencontre des trois enfants, cela semble très positif à tous. Nous sommes certains que E a vécu la séance avec plaisir.
Françoise
Aujourd’hui, les trois enfants sont là : C que nous connaissons déjà de l’an dernier, D et E que nous avons rencontrés la semaine dernière. D et E ne connaissent pas C et réciproquement.
D’emblée, l’enfant C est à l’aise, malgré la longue interruption : il semble bien nous reconnaître, les chiennes et nous, et avec plaisir. Il s’intéresse surtout à Bakou, comme avant, et dialogue énormément, à sa façon, avec nous et surtout Jean-Claude.
L’enfant D va spontanément vers Pomme et lui demande de chanter : il apprécie ! Pendant la séance, il s’absorbe parfois dans l’observation de l’ascenseur et de ses bruits … mais il participe aussi aux échanges de façon positive.
L’enfant E a vécu une contrariété cette fois encore : il est venu directement de l’IME, mais il s’est aperçu qu’ainsi il ne passait pas voir ses parents. Toutefois, la contrariété n’a pas l’effet dévastateur de la dernière séance. Il regarde derrière le rideau pour observer une personne qui finit le ménage, mais ne cherche pas à s’échapper ; il est bel et bien avec nous ! Les jeux que j’ai apportés l’intéressent un moment, la nouvelle peluche oiseau aussi, donner des friandises, peigner les chiennes, il s’y consacre un moment aussi.
Les enfants s’amusent à porter le chapeau de Jean-Claude, ou le mien, ou le faire tourner comme un cowboy … L’essentiel de l’interaction avec les trois enfants en un groupe avec nous tous, c’est le jeu de « ballon » où la peluche, chat ou oiseau, est lancée de l’un à l’autre en nommant le destinataire.
Quand nous sortons dans le parc, les enfants sont détendus, C tient Bakou. Arrivés au petit enclos de la table de pique-nique, les enfants pensent davantage au taxi du retour … la nourriture offerte aux chiennes ne les intéresse pas vraiment, alors je propose à Pomme de sauter par-dessus Bakou : cela amuse beaucoup D et intéresse un peu E. Puis E nous dit au revoir d’un bisou à chacun.
Pour une deuxième séance, et une première rencontre des trois enfants, cela semble très positif à tous. Nous sommes certains que E a vécu la séance avec plaisir.
Françoise
Décines, halte Montaberlet
07/09/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala
Reprise en douceur, quatre enfants de la halte que nous connaissons : deux garçons N et S et deux filles A et N et un garçon de l’IME l’Oiseau blanc E. De nouveaux enfants sont prévus, mais ils ne sont pas encore arrivés.
La coupure des vacances ne paraît pas insurmontable : les réactions sont positives dans l’ensemble.
S est plus à l’aise en extérieur, mais il caresse les chiens brièvement. N nous parle beaucoup, hélas en langue étrangère, il ne se lève pas, mais caresse lui aussi les chiens.
A est le plus souvent cachée sous sa couette, mais elle regarde tout de même … N est toute détendue et observe de loin, puis quand les chiens se rapprochent, elle s’éloigne, mais la distance acceptée est très raisonnable.
Le plus actif est E qui promène les chiens, leur donne des friandises et s’agenouille devant Mala. Il la conduit à la gamelle d’eau …
Quand il est l’heure de partir et donc de manger pour eux, S tient Mala et E tient Ziyang.
La structure doit déménager cet hiver vers l’IME Pierre de Lune dont elle dépend et l’implantation à Saint-Priest ne nous est pas très favorable (les temps d’accès dépendent de la distance et de l’horaire, donc des bouchons …). Nous réservons notre décision de les accompagner ou non.
Dans le cas où nous ne les suivrions pas, la possibilité de continuer avec l’IME l’Oiseau blanc est envisageable. Rien n’est encore décidé.
Françoise
Reprise en douceur, quatre enfants de la halte que nous connaissons : deux garçons N et S et deux filles A et N et un garçon de l’IME l’Oiseau blanc E. De nouveaux enfants sont prévus, mais ils ne sont pas encore arrivés.
La coupure des vacances ne paraît pas insurmontable : les réactions sont positives dans l’ensemble.
S est plus à l’aise en extérieur, mais il caresse les chiens brièvement. N nous parle beaucoup, hélas en langue étrangère, il ne se lève pas, mais caresse lui aussi les chiens.
A est le plus souvent cachée sous sa couette, mais elle regarde tout de même … N est toute détendue et observe de loin, puis quand les chiens se rapprochent, elle s’éloigne, mais la distance acceptée est très raisonnable.
Le plus actif est E qui promène les chiens, leur donne des friandises et s’agenouille devant Mala. Il la conduit à la gamelle d’eau …
Quand il est l’heure de partir et donc de manger pour eux, S tient Mala et E tient Ziyang.
La structure doit déménager cet hiver vers l’IME Pierre de Lune dont elle dépend et l’implantation à Saint-Priest ne nous est pas très favorable (les temps d’accès dépendent de la distance et de l’horaire, donc des bouchons …). Nous réservons notre décision de les accompagner ou non.
Dans le cas où nous ne les suivrions pas, la possibilité de continuer avec l’IME l’Oiseau blanc est envisageable. Rien n’est encore décidé.
Françoise
Lyon-sud, Hôpital Jean Dechaume
02/09/2015
Jean-Claude et Françoise avec Bakou et Pomme
C’est la rentrée !
Cet été, il a fait très chaud et mes chiennes ont décidé, dès la mi-juillet, qu’une mue supplémentaire s’imposait … Normal ! nous aussi, on a allégé la tenue. Alors, on s’est dépoilé … toute légère la houppelande !
Thierry et Delphine, les deux infirmiers que nous connaissons bien, sont accompagnés d’une jeune stagiaire Marine.
Les deux enfants sont rentrés depuis une semaine et c’est leur première rencontre avec les chiennes … et réciproquement, car le troisième enfant, qu’on connaît déjà, n’est pas encore rentré. Pour un premier contact, Pomme sera la plus compétente et Bakou sera davantage passive, de façon à ce que les enfants comme elle-même se familiarisent mutuellement en douceur.
Le premier enfant, D, est spontanément venu caresser Pomme et par la suite, il s’intéresse davantage à elle. Thierry offre des friandises à Pomme et fait découvrir à l’enfant les ordres : Assis ! Chante !
Grand succès … Pomme a compris : elle chante quand D le lui demande et obtient sa récompense de Thierry. La gestion du sac de friandises est encore trop compliquée pour l’enfant. Puis il accepte de déposer une friandise sur un tissu posé sur sa main. Par ce truchement, déjà expérimenté à maintes reprises avec succès, l’enfant peut nourrir Pomme. Pas de fixation sur la nourriture, le plus grand plaisir est l’obtention des expressions vocales de Pomme …
Le deuxième enfant, E, est contrarié par un enchaînement trop rapide des situations. Il n’a pas peur des chiens, mais n’accepte pas d’être contraint à rester dans l’espace dévolu à l’activité … Il exprime donc son mécontentement en cris, tentatives de s’échapper et gestes désordonnés quand on le rattrape. Bakou est en observation, mais finalement pas tellement perturbée par cette agitation. Pomme est fixée sur Thierry et D … D qui observe avec attention le comportement de son camarade.
Marine, la jeune stagiaire, a un peu peur des chiens de façon générale, mais elle offre des friandises à Bakou pour se maîtriser. Tout va bien …
Quand on sort dans le parc, E est plus calme et prend Bakou en laisse. Au bout d’un temps, je la lui laisse en autonomie, en suivant bien sûr. D est parti avec Jean-Claude et Pomme vers le fond et la table de pique-nique. Bakou suit E qui avance rapidement … La cadre de santé, rencontrée à notre réunion-bilan de juillet, nous rejoint pour faire la connaissance des chiennes.
Comme E change vite d’idée pour rejoindre les taxis, je le rejoins doucement. E est assis sur le banc ; derrière lui, le chauffeur de taxi a posé ses mains légèrement sur les épaules de l’enfant. E caresse alors Bakou, puis pose sa tête sur le dos de la chienne comme on fait un câlin. Puis il va dire au revoir à tout le monde très gentiment et très calmement.
D a aussi rejoint les taxis calmement et nous voilà réunis pour un débriefing de cette première séance : plutôt réussie, malgré les difficultés de E. E n’a pas eu un temps de transition suffisant : venu de l’IME, il a fait escale chez lui et est reparti aussitôt pour Jean Dechaume où très vite, les enfants sont descendus nous accueillir … Trop rapide. Les chiens ne lui posent pas de problème. Brièvement, pendant ses protestations, je lui ai proposé la brosse (en caoutchouc), puis une peluche, qu’il a renvoyés avec force, mais cela pouvait s’interprèter comme amorce de jeu … Thierry propose d’apporter les jeux de Pomme (boîtes à ouvertures diverses) pour la prochaine fois puisque E est adroit dans les jeux de construction.
La peluche a servi aussi d’échange avec D : l’enfant lançait d’abord avec beaucoup de force, puis il a suivi nos conseils et a adapté son geste. La communication avec D a été très positive. La réaction de E est compréhensible et, à l’extérieur, elle est assez positive.
Donc cette première rencontre s’est assez bien déroulée. En route pour une nouvelle année !
Le troisième enfant sera sans doute là la semaine prochaine.
C’est la rentrée !
Cet été, il a fait très chaud et mes chiennes ont décidé, dès la mi-juillet, qu’une mue supplémentaire s’imposait … Normal ! nous aussi, on a allégé la tenue. Alors, on s’est dépoilé … toute légère la houppelande !
Thierry et Delphine, les deux infirmiers que nous connaissons bien, sont accompagnés d’une jeune stagiaire Marine.
Les deux enfants sont rentrés depuis une semaine et c’est leur première rencontre avec les chiennes … et réciproquement, car le troisième enfant, qu’on connaît déjà, n’est pas encore rentré. Pour un premier contact, Pomme sera la plus compétente et Bakou sera davantage passive, de façon à ce que les enfants comme elle-même se familiarisent mutuellement en douceur.
Le premier enfant, D, est spontanément venu caresser Pomme et par la suite, il s’intéresse davantage à elle. Thierry offre des friandises à Pomme et fait découvrir à l’enfant les ordres : Assis ! Chante !
Grand succès … Pomme a compris : elle chante quand D le lui demande et obtient sa récompense de Thierry. La gestion du sac de friandises est encore trop compliquée pour l’enfant. Puis il accepte de déposer une friandise sur un tissu posé sur sa main. Par ce truchement, déjà expérimenté à maintes reprises avec succès, l’enfant peut nourrir Pomme. Pas de fixation sur la nourriture, le plus grand plaisir est l’obtention des expressions vocales de Pomme …
Le deuxième enfant, E, est contrarié par un enchaînement trop rapide des situations. Il n’a pas peur des chiens, mais n’accepte pas d’être contraint à rester dans l’espace dévolu à l’activité … Il exprime donc son mécontentement en cris, tentatives de s’échapper et gestes désordonnés quand on le rattrape. Bakou est en observation, mais finalement pas tellement perturbée par cette agitation. Pomme est fixée sur Thierry et D … D qui observe avec attention le comportement de son camarade.
Marine, la jeune stagiaire, a un peu peur des chiens de façon générale, mais elle offre des friandises à Bakou pour se maîtriser. Tout va bien …
Quand on sort dans le parc, E est plus calme et prend Bakou en laisse. Au bout d’un temps, je la lui laisse en autonomie, en suivant bien sûr. D est parti avec Jean-Claude et Pomme vers le fond et la table de pique-nique. Bakou suit E qui avance rapidement … La cadre de santé, rencontrée à notre réunion-bilan de juillet, nous rejoint pour faire la connaissance des chiennes.
Comme E change vite d’idée pour rejoindre les taxis, je le rejoins doucement. E est assis sur le banc ; derrière lui, le chauffeur de taxi a posé ses mains légèrement sur les épaules de l’enfant. E caresse alors Bakou, puis pose sa tête sur le dos de la chienne comme on fait un câlin. Puis il va dire au revoir à tout le monde très gentiment et très calmement.
D a aussi rejoint les taxis calmement et nous voilà réunis pour un débriefing de cette première séance : plutôt réussie, malgré les difficultés de E. E n’a pas eu un temps de transition suffisant : venu de l’IME, il a fait escale chez lui et est reparti aussitôt pour Jean Dechaume où très vite, les enfants sont descendus nous accueillir … Trop rapide. Les chiens ne lui posent pas de problème. Brièvement, pendant ses protestations, je lui ai proposé la brosse (en caoutchouc), puis une peluche, qu’il a renvoyés avec force, mais cela pouvait s’interprèter comme amorce de jeu … Thierry propose d’apporter les jeux de Pomme (boîtes à ouvertures diverses) pour la prochaine fois puisque E est adroit dans les jeux de construction.
La peluche a servi aussi d’échange avec D : l’enfant lançait d’abord avec beaucoup de force, puis il a suivi nos conseils et a adapté son geste. La communication avec D a été très positive. La réaction de E est compréhensible et, à l’extérieur, elle est assez positive.
Donc cette première rencontre s’est assez bien déroulée. En route pour une nouvelle année !
Le troisième enfant sera sans doute là la semaine prochaine.
Caluire, IME l’Espérance
26/06/2015
Françoise avec Mala
Dernière visite avant la grande pause de l’été.
Christine est indisponible, on ne fait pas toujours comme on veut …
Je choisis Mala pour cette visite qu’elle assumera seule en grande professionnelle, je l’aiderai afin de ne pas la surcharger.
Marie dispose les enfants autour de la chienne et de la chauffeuse destinée à Mala :
elle peut ainsi être à hauteur sur le siège et parfois se dresser en appui sur le dossier, accédant ainsi à la tablette des fauteuils.
Premier groupe : T du groupe des ados, N , en fauteuil tous les deux, et T qui vient exceptionnellement à la place d’A.
T écoute avec attention ma présentation : Ziyang ne sera pas là, mais Mala seulement. Il reste concentré et regarde Mala.
N est particulièrement actif, il approche sa main, saisit aussi la main de Marie, puis reprend son exploration vers le museau de Mala : nous ne l’avions jamais vu aussi actif, nous le félicitons.
T est mobile, elle explore Mala en mode un peu invasif, par moment elle me repousse, aucune appréhension vis-à-vis de la chienne …
Deuxième groupe : M du groupe des ados, C, en fauteuil tous les deux, H mobile et une petite incursion de A … Petit problème de moyens, T reste un peu plus longtemps avec nous et M arrive en retard, mais ce n’est pas un souci.
M est attentif à Mala, je propose la boîte de crème de gruyère à la chienne ce qui la rend plus statique et facilite l’accès de M : elle ne peut prendre un point d’appui sur la tablette, elle est trop lourde, mais pour du fromage, elle est prête à rester tête tendue !
C est attentive à l’autre bout de la chienne dont la queue bat légèrement … Puis je lui consacre l’avant de la chienne, elle se fait plus timide, mais parvient à tendre sa main pour toucher le poil.
H est attentif et ses gestes sont très mesurés : que de progrès ! tandis que Marie escorte A qui vient jeter un coup d’œil à notre activité, lui qui aime beaucoup les animaux, H s’invite sur mes genoux face à la chienne, il pose sa joue contre la mienne et caresse Mala avec douceur …
Dernier groupe : C en fauteuil qui reste farouche, J et G mobiles tous les deux.
M reste avec nous un peu plus longtemps en observateur.
J se faufile dans le couloir à plusieurs reprises tandis que Marie va chercher ses camarades : il sait bien ouvrir les portes ! Puis assis par terre, il s’adosse à la chienne ou à mes jambes et caresse le poil.
C est toujours farouche quand son éducatrice familière est absente, on lui laisse le temps de se décider, la petite fille hésite entre l’attirance et le rejet …
G est aujourd’hui très douce, nous l’avons connue avec des gestes vifs et intrusifs, mais aujourd’hui, c’est un jour faste … J’offre à Mala des friandises en plus grande quantité et elle semble toujours à l’aise avec les enfants.
N’avoir qu’un chien offre moins de proximité à chaque enfant a priori, mais on constate aussi que tous les enfants ont trouvé beaucoup plus facilement à fixer leur regard et leur intérêt a été plus intense pendant toute la séance et ils ont tous réagi de façon très encourageante …
Cette année calée sur le rythme scolaire se termine. Elle a été difficile ! indisponibilité de ma part pour une cheville, puis une épaule défaillante pour commencer, maladie d’Orion et de Ziyang, puis décès d’Orion, enfin indisponibilité de Christine (santé dans sa famille).
On espère faire notre planning courant juillet et repartir plus tranquille …
Dernière visite avant la grande pause de l’été.
Christine est indisponible, on ne fait pas toujours comme on veut …
Je choisis Mala pour cette visite qu’elle assumera seule en grande professionnelle, je l’aiderai afin de ne pas la surcharger.
Marie dispose les enfants autour de la chienne et de la chauffeuse destinée à Mala :
elle peut ainsi être à hauteur sur le siège et parfois se dresser en appui sur le dossier, accédant ainsi à la tablette des fauteuils.
Premier groupe : T du groupe des ados, N , en fauteuil tous les deux, et T qui vient exceptionnellement à la place d’A.
T écoute avec attention ma présentation : Ziyang ne sera pas là, mais Mala seulement. Il reste concentré et regarde Mala.
N est particulièrement actif, il approche sa main, saisit aussi la main de Marie, puis reprend son exploration vers le museau de Mala : nous ne l’avions jamais vu aussi actif, nous le félicitons.
T est mobile, elle explore Mala en mode un peu invasif, par moment elle me repousse, aucune appréhension vis-à-vis de la chienne …
Deuxième groupe : M du groupe des ados, C, en fauteuil tous les deux, H mobile et une petite incursion de A … Petit problème de moyens, T reste un peu plus longtemps avec nous et M arrive en retard, mais ce n’est pas un souci.
M est attentif à Mala, je propose la boîte de crème de gruyère à la chienne ce qui la rend plus statique et facilite l’accès de M : elle ne peut prendre un point d’appui sur la tablette, elle est trop lourde, mais pour du fromage, elle est prête à rester tête tendue !
C est attentive à l’autre bout de la chienne dont la queue bat légèrement … Puis je lui consacre l’avant de la chienne, elle se fait plus timide, mais parvient à tendre sa main pour toucher le poil.
H est attentif et ses gestes sont très mesurés : que de progrès ! tandis que Marie escorte A qui vient jeter un coup d’œil à notre activité, lui qui aime beaucoup les animaux, H s’invite sur mes genoux face à la chienne, il pose sa joue contre la mienne et caresse Mala avec douceur …
Dernier groupe : C en fauteuil qui reste farouche, J et G mobiles tous les deux.
M reste avec nous un peu plus longtemps en observateur.
J se faufile dans le couloir à plusieurs reprises tandis que Marie va chercher ses camarades : il sait bien ouvrir les portes ! Puis assis par terre, il s’adosse à la chienne ou à mes jambes et caresse le poil.
C est toujours farouche quand son éducatrice familière est absente, on lui laisse le temps de se décider, la petite fille hésite entre l’attirance et le rejet …
G est aujourd’hui très douce, nous l’avons connue avec des gestes vifs et intrusifs, mais aujourd’hui, c’est un jour faste … J’offre à Mala des friandises en plus grande quantité et elle semble toujours à l’aise avec les enfants.
N’avoir qu’un chien offre moins de proximité à chaque enfant a priori, mais on constate aussi que tous les enfants ont trouvé beaucoup plus facilement à fixer leur regard et leur intérêt a été plus intense pendant toute la séance et ils ont tous réagi de façon très encourageante …
Cette année calée sur le rythme scolaire se termine. Elle a été difficile ! indisponibilité de ma part pour une cheville, puis une épaule défaillante pour commencer, maladie d’Orion et de Ziyang, puis décès d’Orion, enfin indisponibilité de Christine (santé dans sa famille).
On espère faire notre planning courant juillet et repartir plus tranquille …
Lyon-sud, hôpital Jean Dechaume
24/06/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Delphine nous accueille avec les trois enfants, Thierry s’étant blessé est absent.
Nous regrettons tous son absence, comme lui-même la déplore, car c’est pour nous et les chiennes la dernière séance de l’année et pour deux des enfants la dernière tout court … Mais c’est ainsi et il s’agit de marquer dignement cette dernière.
Pour cela, comme avant les vacances de Noël, un menu spécial leur est offert : rondelles de knackis (poulet light), réparties en trois petits bols afin que chaque enfant puisse en disposer.
Le premier enfant se débrouille très bien … il est cependant perturbé par les difficultés de son camarade. Nous l’encourageons et essayons de le rassurer. Quand le deuxième enfant est un peu apaisé, le premier allongé sur le tapis à côté de lui s’endort un moment, sans doute pour échapper à la tension qu’il a ressentie. Au moment de descendre en promenade, je lui confie une petite boîte en carton fermée : « surprise, on l’ouvrira en bas sur la table de pique-nique ». Il est très attentif !
Une fois arrivé à cette fameuse table, je lui montre comment ôter les adhésifs et il découvre trois petites peluches de chien. Une pour chacun. Si les deux autres enfants ne réagissent pas, lui est visiblement très heureux : un petit chien noir debout : « un peu comme Lily », Lily qu’il appréciait beaucoup pour les petits bisous … Avec son petit chien noir et des bisous de Pomme, sa séance se termine bien et le voir heureux est un plaisir !
Le deuxième enfant est content de nous voir, mais les saucisses perturbent complètement sa séance : il n’en veut pas et continue de proposer mes friandises, certes très appréciées, mais face à des saucisses … Pomme n’hésite pas : saucisse s’il vous plaît ! L’enfant est de plus en plus contrarié, l’absence de Thierry depuis le début de la semaine, la conscience même imprécise de la fin des rencontres, cela l’empêche d’accepter le changement de menu. Il poursuit Pomme qui continue de préférer les saucisses, il refuse qu’on ajoute des saucisses dans son sac, il refuse le fromage, les bouts de pomme et carotte … quand il essaie de forcer Pomme à rester près de lui l’attrapant au ventre, je ne sais pas trop ce qu’il veut exprimer, mais je me place entre lui et Pomme et lui dit non. Il est contrarié, mais il semble comprendre.
Quand il parvient à se calmer suffisamment pour rester assis, Pomme est compréhensive et accepte de croquer ses friandises malgré les saucisses encore disponibles !
Puis nous descendons en balade, il tient Pomme en laisse, je le rejoins et il accepte que je tienne Pomme avec lui pour descendre les quelques marches. La peluche beige qui ressemble un peu à Bakou (rien trouvé ressemblant à Pomme) ne l’intéresse pas, il est encore contrarié, mais la distribution de fromage se passe bien, il attend sans trop de frustration que Pomme ait fini avec le premier enfant : Pomme est conciliante, mais lécher deux roudoudous de crème de gruyère simultanément, ce n’est pas possible : méthodique, elle finit une boîte avant d’entamer l’autre. En retournant vers les taxis, je tiens Pomme qui est soudain très intéressée par un écureuil courant sous bois : les chats, bon d’accord, ce n’est pas permis, mais les écureuils ? Elle ne tire pas, mais sa résistance passive montre bien qu’elle aimerait s’y attarder !
Le troisième enfant est très intéressé par les saucisses qu’il goûte avec conscience, il en offre aussi à Bakou ou à Pomme, mais n’oublie pas de contrôler par lui-même si le mets est toujours goûtu … Il communique avec Jean-Claude, avec moi aussi et il me lance sa casquette … Un moment, devant ses gestes qui expriment de façon volubile… sans que je sache quoi, je demande s’il a des notions de langue des signes. Apparemment non. Mais il est très demandeur de communication. Dehors, il offre la crème de gruyère à Bakou, ne prête aucune attention au petit chien chocolat. Mais il sourit toujours et continue la conversation …
Nous le reverrons à la rentrée.
Nous nous sommes attachés aux enfants et on se sent un peu bizarre de savoir que nous ne verrons plus les deux premiers. Nous aurons une réunion avec toute l’équipe mi-juillet et à la rentrée, nous reprendrons avec le troisième enfant et deux autres à découvrir …
Françoise
Delphine nous accueille avec les trois enfants, Thierry s’étant blessé est absent.
Nous regrettons tous son absence, comme lui-même la déplore, car c’est pour nous et les chiennes la dernière séance de l’année et pour deux des enfants la dernière tout court … Mais c’est ainsi et il s’agit de marquer dignement cette dernière.
Pour cela, comme avant les vacances de Noël, un menu spécial leur est offert : rondelles de knackis (poulet light), réparties en trois petits bols afin que chaque enfant puisse en disposer.
Le premier enfant se débrouille très bien … il est cependant perturbé par les difficultés de son camarade. Nous l’encourageons et essayons de le rassurer. Quand le deuxième enfant est un peu apaisé, le premier allongé sur le tapis à côté de lui s’endort un moment, sans doute pour échapper à la tension qu’il a ressentie. Au moment de descendre en promenade, je lui confie une petite boîte en carton fermée : « surprise, on l’ouvrira en bas sur la table de pique-nique ». Il est très attentif !
Une fois arrivé à cette fameuse table, je lui montre comment ôter les adhésifs et il découvre trois petites peluches de chien. Une pour chacun. Si les deux autres enfants ne réagissent pas, lui est visiblement très heureux : un petit chien noir debout : « un peu comme Lily », Lily qu’il appréciait beaucoup pour les petits bisous … Avec son petit chien noir et des bisous de Pomme, sa séance se termine bien et le voir heureux est un plaisir !
Le deuxième enfant est content de nous voir, mais les saucisses perturbent complètement sa séance : il n’en veut pas et continue de proposer mes friandises, certes très appréciées, mais face à des saucisses … Pomme n’hésite pas : saucisse s’il vous plaît ! L’enfant est de plus en plus contrarié, l’absence de Thierry depuis le début de la semaine, la conscience même imprécise de la fin des rencontres, cela l’empêche d’accepter le changement de menu. Il poursuit Pomme qui continue de préférer les saucisses, il refuse qu’on ajoute des saucisses dans son sac, il refuse le fromage, les bouts de pomme et carotte … quand il essaie de forcer Pomme à rester près de lui l’attrapant au ventre, je ne sais pas trop ce qu’il veut exprimer, mais je me place entre lui et Pomme et lui dit non. Il est contrarié, mais il semble comprendre.
Quand il parvient à se calmer suffisamment pour rester assis, Pomme est compréhensive et accepte de croquer ses friandises malgré les saucisses encore disponibles !
Puis nous descendons en balade, il tient Pomme en laisse, je le rejoins et il accepte que je tienne Pomme avec lui pour descendre les quelques marches. La peluche beige qui ressemble un peu à Bakou (rien trouvé ressemblant à Pomme) ne l’intéresse pas, il est encore contrarié, mais la distribution de fromage se passe bien, il attend sans trop de frustration que Pomme ait fini avec le premier enfant : Pomme est conciliante, mais lécher deux roudoudous de crème de gruyère simultanément, ce n’est pas possible : méthodique, elle finit une boîte avant d’entamer l’autre. En retournant vers les taxis, je tiens Pomme qui est soudain très intéressée par un écureuil courant sous bois : les chats, bon d’accord, ce n’est pas permis, mais les écureuils ? Elle ne tire pas, mais sa résistance passive montre bien qu’elle aimerait s’y attarder !
Le troisième enfant est très intéressé par les saucisses qu’il goûte avec conscience, il en offre aussi à Bakou ou à Pomme, mais n’oublie pas de contrôler par lui-même si le mets est toujours goûtu … Il communique avec Jean-Claude, avec moi aussi et il me lance sa casquette … Un moment, devant ses gestes qui expriment de façon volubile… sans que je sache quoi, je demande s’il a des notions de langue des signes. Apparemment non. Mais il est très demandeur de communication. Dehors, il offre la crème de gruyère à Bakou, ne prête aucune attention au petit chien chocolat. Mais il sourit toujours et continue la conversation …
Nous le reverrons à la rentrée.
Nous nous sommes attachés aux enfants et on se sent un peu bizarre de savoir que nous ne verrons plus les deux premiers. Nous aurons une réunion avec toute l’équipe mi-juillet et à la rentrée, nous reprendrons avec le troisième enfant et deux autres à découvrir …
Françoise
Rillieux-la-Pape, centre de jour Les Verchères
22/06/2015
Christine et Françoise
Un premier contact.
Une équipe très complète (une douzaine de personnes dont le psychiatre responsable du service) …
Et très motivée. Nous partageons nos expériences afin de répondre à leurs questions.
Nous ne pourrons pas accéder à la demande d’une visite hebdomadaire, nous verrons s’il est possible de programmer une visite bimensuelle … à moins que nous nous résignions à une seule visite par mois.
Á suivre …
Venir à un rythme soutenu est certes très intéressant (l’expérience à Jean Dechaume me le rend évident), mais il faut alors choisir quels sont les bénéficiaires et supprimer certaines visites.
Françoise
Un premier contact.
Une équipe très complète (une douzaine de personnes dont le psychiatre responsable du service) …
Et très motivée. Nous partageons nos expériences afin de répondre à leurs questions.
Nous ne pourrons pas accéder à la demande d’une visite hebdomadaire, nous verrons s’il est possible de programmer une visite bimensuelle … à moins que nous nous résignions à une seule visite par mois.
Á suivre …
Venir à un rythme soutenu est certes très intéressant (l’expérience à Jean Dechaume me le rend évident), mais il faut alors choisir quels sont les bénéficiaires et supprimer certaines visites.
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, service ITARD
18/06/2015
Françoise
Un premier contact.
Christine a eu un contretemps …
mais c’est un projet pour deux pour une visite une fois par mois (jeudi 16h-17h ?).
Les trois soignantes rencontrées sont très intéressées, vont monter le projet et le soumettre à la direction de l’hôpital.
Á suivre …
Françoise
Un premier contact.
Christine a eu un contretemps …
mais c’est un projet pour deux pour une visite une fois par mois (jeudi 16h-17h ?).
Les trois soignantes rencontrées sont très intéressées, vont monter le projet et le soumettre à la direction de l’hôpital.
Á suivre …
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
17/06/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Avant-dernière visite. Les trois enfants sont là.
Encore des photos.
Quand je rédige ce compte rendu avec retard, le souvenir de la séance se mêle à celui des séances précédentes …
Quelques faits marquants :
Le deuxième enfant est arrivé très euphorique, agitant sa jambe, courant vers nous tout excité … ce qui a conduit à une ambiance plus fatigante pour les chiens. L’enfant déguste les bouts de pomme avant de proposer des bouts de carotte à Bakou qui n’en veut pas vraiment. Pomme ne souhaite pas non plus manger des friandises dans ces conditions et l’enfant la poursuit en la lui proposant encore et encore …
Pomme s’échappe doucement mais efficacement, l’enfant s’assoit ce qui baisse la tension, et Pomme s’approche sans vouloir manger toutefois. En fin de séance, l’enfant est apaisé et Pomme vient d’elle-même se coucher à son côté.
Le premier enfant est encore cette fois dans l’observation, mais en fin de promenade, quand on lui redit qu’il ne reste plus qu’une séance, un voile de tristesse descend sur son visage : il a pris soudain conscience de la rupture qui s’annonce.
Le troisième enfant est tout à fait à l’écoute de Jean-Claude et rigole franchement : il va apporter à Thierry qui prend des notes quelques bouts de carotte, suivant les bons conseils de Jean-Claude !
Ces enfants sont très attachants, les deux premiers ne fréquenteront plus l’hôpital de jour à la rentrée. Nous espérons que les photos et la dernière séance leur faciliteront la transition.
Françoise
Avant-dernière visite. Les trois enfants sont là.
Encore des photos.
Quand je rédige ce compte rendu avec retard, le souvenir de la séance se mêle à celui des séances précédentes …
Quelques faits marquants :
Le deuxième enfant est arrivé très euphorique, agitant sa jambe, courant vers nous tout excité … ce qui a conduit à une ambiance plus fatigante pour les chiens. L’enfant déguste les bouts de pomme avant de proposer des bouts de carotte à Bakou qui n’en veut pas vraiment. Pomme ne souhaite pas non plus manger des friandises dans ces conditions et l’enfant la poursuit en la lui proposant encore et encore …
Pomme s’échappe doucement mais efficacement, l’enfant s’assoit ce qui baisse la tension, et Pomme s’approche sans vouloir manger toutefois. En fin de séance, l’enfant est apaisé et Pomme vient d’elle-même se coucher à son côté.
Le premier enfant est encore cette fois dans l’observation, mais en fin de promenade, quand on lui redit qu’il ne reste plus qu’une séance, un voile de tristesse descend sur son visage : il a pris soudain conscience de la rupture qui s’annonce.
Le troisième enfant est tout à fait à l’écoute de Jean-Claude et rigole franchement : il va apporter à Thierry qui prend des notes quelques bouts de carotte, suivant les bons conseils de Jean-Claude !
Ces enfants sont très attachants, les deux premiers ne fréquenteront plus l’hôpital de jour à la rentrée. Nous espérons que les photos et la dernière séance leur faciliteront la transition.
Françoise
Décines, halte Montaberlet
15/06/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala
Le temps est doux, un peu incertain, mais au final, il fait beau.
Le mois dernier, nous avions annulé l’intervention en raison de perturbations de circulation prévues suite à un voyage officiel … il y a les embarras de Paris, bien connus, mais à Lyon, ça arrive aussi !
Au départ, avec Isabelle et Flavie, nous rencontrons N , A, A, et E de l’IME l’Oiseau blanc, tous des adolescents. R ne fait qu’une apparition fugitive.
E est rapidement à l’aise maintenant, il s’intéresse à Ziyang en même temps que N. Caresses, brossage … pendant que je me consacre d’abord à A et A.
A semble avoir mal et/ou peu dormi cette nuit et il chouine, Mala arrive un peu à le distraire de sa plainte. Comme je lui ai pris la main pour l’apaiser, il la reprend plusieurs fois pendant la séance.
Quant à A, elle m’étonne, car elle quitte spontanément sa couette, refuge habituel sur le canapé, et vient toute guillerette d’abord au devant de Mala, puis elle entreprend de réconforter A par de petites tapes (plus ou moins vivifiantes). Elle a quelques replis vers et sous la couette pendant la séance, mais revient toujours d’elle-même : un gros progrès pour elle, un bien-être que les éducatrices ont constaté depuis deux semaines.
Puis on permute avec Christine et j’aperçois A, bien apaisé, caressant de la plante des pieds le dos de Ziyang …
E apprécie de promener Mala, N lui donne des friandises, il lui tient de grands discours, mais lui demande aussi de ne pas approcher sa tête trop directement …
Puis arrivent S et N qui ont fait des courses avec Carole.
N se faufile discrètement vers le canapé et observe. Forcer le contact comme le provoque souvent S, par plaisir « pédagogique » d’encouragement ou simplement par malice, c’est inutile et en la protégeant d’un contact non souhaité, N ne se sauve pas et reste assez proche des chiens.
S promène Mala, lui donne quelques friandises, pas trop directement quand même … Le gros progrès, c’est sa capacité à partager avec E et il redonne la laisse sans trop de frustration : « chacun son tour » il semble bien accepter ce fonctionnement. S entraîne aussi Mala pour un tour dehors, j’accompagne et encourage Mala qui n’a pas envie de courir …
Dernière intervention avant l’été, nous sommes conviées à partager le repas qui suit, comme les deux années précédentes. Prise dans les soucis, Christine ne peut rester aujourd’hui.
Je suis donc seule avec Mala pour fêter la fin d’une saison. Les ados ont faim et le repas se déroule calmement sous une tonnelle bien aérée dehors. Les enfants qui craignent les chiens comme N et R sont à un bout de table, je suis à l’autre et Mala sous la table, au frais grâce aux pluies de la nuit, se contente de digérer calmement les friandises obtenues précédemment.
Ce sont des ados, l’appétit est là et chacun se tient bien. Les trois éducatrices ont bien de l’occupation pour gérer ce déroulement calme : apporter à chacun le repas préparé par les parents, au fur et à mesure de la consommation au rythme de chacun, proposer les médicaments de façon persuasive pour A, inviter aussi longtemps que raisonnable les enfants à rester à table quand ils ont fini, encourager A qui mange plus lentement tout en évitant les petites mains poisseuses qui voudraient se montrer démonstratives …
Le temps du café est un peu plus relax, Flavie est à l’intérieur avec certains enfants, d’autres jouent dehors … même si la vigilance est toujours de mise : sortir le tricycle, le kart, emmener l’un aux toilettes, dégager le tricycle coincé vers la tonnelle, réserver le plateau du café contre les incursions curieuses … De 9h à 16h ou 17h, ce sont de bonnes journées !
La halte déménagera début 2016 dans des locaux tout neufs à Saint-Priest. Nous n’avons pas encore établi le planning, mais ça se fera bientôt …
Françoise
Le temps est doux, un peu incertain, mais au final, il fait beau.
Le mois dernier, nous avions annulé l’intervention en raison de perturbations de circulation prévues suite à un voyage officiel … il y a les embarras de Paris, bien connus, mais à Lyon, ça arrive aussi !
Au départ, avec Isabelle et Flavie, nous rencontrons N , A, A, et E de l’IME l’Oiseau blanc, tous des adolescents. R ne fait qu’une apparition fugitive.
E est rapidement à l’aise maintenant, il s’intéresse à Ziyang en même temps que N. Caresses, brossage … pendant que je me consacre d’abord à A et A.
A semble avoir mal et/ou peu dormi cette nuit et il chouine, Mala arrive un peu à le distraire de sa plainte. Comme je lui ai pris la main pour l’apaiser, il la reprend plusieurs fois pendant la séance.
Quant à A, elle m’étonne, car elle quitte spontanément sa couette, refuge habituel sur le canapé, et vient toute guillerette d’abord au devant de Mala, puis elle entreprend de réconforter A par de petites tapes (plus ou moins vivifiantes). Elle a quelques replis vers et sous la couette pendant la séance, mais revient toujours d’elle-même : un gros progrès pour elle, un bien-être que les éducatrices ont constaté depuis deux semaines.
Puis on permute avec Christine et j’aperçois A, bien apaisé, caressant de la plante des pieds le dos de Ziyang …
E apprécie de promener Mala, N lui donne des friandises, il lui tient de grands discours, mais lui demande aussi de ne pas approcher sa tête trop directement …
Puis arrivent S et N qui ont fait des courses avec Carole.
N se faufile discrètement vers le canapé et observe. Forcer le contact comme le provoque souvent S, par plaisir « pédagogique » d’encouragement ou simplement par malice, c’est inutile et en la protégeant d’un contact non souhaité, N ne se sauve pas et reste assez proche des chiens.
S promène Mala, lui donne quelques friandises, pas trop directement quand même … Le gros progrès, c’est sa capacité à partager avec E et il redonne la laisse sans trop de frustration : « chacun son tour » il semble bien accepter ce fonctionnement. S entraîne aussi Mala pour un tour dehors, j’accompagne et encourage Mala qui n’a pas envie de courir …
Dernière intervention avant l’été, nous sommes conviées à partager le repas qui suit, comme les deux années précédentes. Prise dans les soucis, Christine ne peut rester aujourd’hui.
Je suis donc seule avec Mala pour fêter la fin d’une saison. Les ados ont faim et le repas se déroule calmement sous une tonnelle bien aérée dehors. Les enfants qui craignent les chiens comme N et R sont à un bout de table, je suis à l’autre et Mala sous la table, au frais grâce aux pluies de la nuit, se contente de digérer calmement les friandises obtenues précédemment.
Ce sont des ados, l’appétit est là et chacun se tient bien. Les trois éducatrices ont bien de l’occupation pour gérer ce déroulement calme : apporter à chacun le repas préparé par les parents, au fur et à mesure de la consommation au rythme de chacun, proposer les médicaments de façon persuasive pour A, inviter aussi longtemps que raisonnable les enfants à rester à table quand ils ont fini, encourager A qui mange plus lentement tout en évitant les petites mains poisseuses qui voudraient se montrer démonstratives …
Le temps du café est un peu plus relax, Flavie est à l’intérieur avec certains enfants, d’autres jouent dehors … même si la vigilance est toujours de mise : sortir le tricycle, le kart, emmener l’un aux toilettes, dégager le tricycle coincé vers la tonnelle, réserver le plateau du café contre les incursions curieuses … De 9h à 16h ou 17h, ce sont de bonnes journées !
La halte déménagera début 2016 dans des locaux tout neufs à Saint-Priest. Nous n’avons pas encore établi le planning, mais ça se fera bientôt …
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
10/06/2015
Jean-Claude et Françoise avec Bakou et Pomme
Belle journée ensoleillée et très agréable grâce à un peu de vent frais. Les trois enfants sont présents. En prévision de l’arrêt prochain des interventions, pour l’été et pour ces enfants en particulier, il est prévu de prendre quelques clichés destinés aux enfants et leurs familles. C’est Thierry l’infirmier qui est en charge de cette mission, tandis que Delphine prend des notes.
Le premier enfant nous offre en début de séance un moment privilégié : il semble nous avoir oubliés et distribue des friandises à Pomme en complète communication intime et complice avec la chienne. Peut-être a-t-il oublié complètement le regard de Thierry fixé sur l’écran de l’appareil photo ? C’est la première fois que nous le voyons si impliqué et détendu … Par la suite, il part sur les fauteuils un peu à l’écart, mais revient ensuite dans l’activité et est tout content de proposer du fromage à Pomme. Il pose même un baiser sur le poil de Bakou …
Quand nous partons en promenade, il tient Pomme, il me donne la main et je contrôle Pomme de la voix, puis il lui offre des friandises : je n’ai plus de fromage ! Je donne à chaque enfant une carte de visite avec la photo des cinq chiennes, il sait désigner Pomme, Bakou, il connaît aussi Plume et Lily. Puis il offre une carte à chacun de ses camarades. Une belle séance …
Le deuxième enfant a choisi la trousse « diététique » de Bakou, mais la chienne ne se décide pas immédiatement à accepter, je propose à l’enfant la trousse à friandises classiques et il en offre à Pomme, puis Bakou se met à table et apprécie les morceaux de pomme et carotte qu’il lui propose …
Pendant un moment, l’enfant obtient l’attention des deux chiennes, puis d’aucune, celles-ci étant occupées avec les deux autres enfants. Le deuxième enfant accepte sans frustration cette absence assez longtemps, puis il change de place et vient proposer à Pomme de nouvelles friandises. De nombreux clichés sont pris, parfois l’enfant se déplace juste devant l’objectif pointé vers son camarade. Hasard semble-t-il … Il semble ensuite contrarié de partir en promenade, peut-être a-t-il perçu le signe de la fin de la séance ? Thierry le prépare doucement en paroles à la fin prochaine des interventions et de sa propre prise en charge dans l’établissement.
Dehors, il distribue des friandises et accepte avec contrariété mon intervention pour lui recharger sa petite sacoche … mais il prend sur lui de plus en plus facilement. Le premier enfant vient lui donner une carte de visite avec la photo des cinq chiennes et le deuxième enfant la considère avec soin et la garde semble-t-il précieusement. Cela semble apaiser sa contrariété en fin de séance.
Le troisième enfant est toujours très souriant. Il s’est assis sur un fauteuil limitant l’accès près du point d’eau des chiens et a quelques difficultés à accepter leur venue trop près de lui. Puis comprenant que les chiens ont soif, les explications de Jean-Claude ont dû être entendues, l’enfant se saisit du broc et le pose devant lui en accès facile pour les chiens. Les chiennes viennent se désaltérer et l’enfant voit la réussite de son action. Il essaie même de convaincre Bakou de boire plus encore en lui levant le broc à portée de museau … Quand il saisit Bakou un peu trop rudement, Jean-Claude intervient, le changement de ton a un effet très positif et l’enfant produit des gestes beaucoup plus doux. Il fait des câlins à Bakou, lui offre quelques friandises et discute avec Jean-Claude.
Il tient Bakou pour aller en promenade et ne lâche pas la laisse contrairement à son habitude.
Les deux premiers enfants continueront leur évolution ailleurs à la rentrée et les infirmiers travaillent à leur faire comprendre cette prochaine interruption définitive. Le troisième enfant devrait faire partie du nouveau groupe à la rentrée. L’utilisation de l’appareil photo sera sans doute plus précoce comme support du travail entrepris.
Aujourd’hui, c’était une belle séance !
Françoise
Belle journée ensoleillée et très agréable grâce à un peu de vent frais. Les trois enfants sont présents. En prévision de l’arrêt prochain des interventions, pour l’été et pour ces enfants en particulier, il est prévu de prendre quelques clichés destinés aux enfants et leurs familles. C’est Thierry l’infirmier qui est en charge de cette mission, tandis que Delphine prend des notes.
Le premier enfant nous offre en début de séance un moment privilégié : il semble nous avoir oubliés et distribue des friandises à Pomme en complète communication intime et complice avec la chienne. Peut-être a-t-il oublié complètement le regard de Thierry fixé sur l’écran de l’appareil photo ? C’est la première fois que nous le voyons si impliqué et détendu … Par la suite, il part sur les fauteuils un peu à l’écart, mais revient ensuite dans l’activité et est tout content de proposer du fromage à Pomme. Il pose même un baiser sur le poil de Bakou …
Quand nous partons en promenade, il tient Pomme, il me donne la main et je contrôle Pomme de la voix, puis il lui offre des friandises : je n’ai plus de fromage ! Je donne à chaque enfant une carte de visite avec la photo des cinq chiennes, il sait désigner Pomme, Bakou, il connaît aussi Plume et Lily. Puis il offre une carte à chacun de ses camarades. Une belle séance …
Le deuxième enfant a choisi la trousse « diététique » de Bakou, mais la chienne ne se décide pas immédiatement à accepter, je propose à l’enfant la trousse à friandises classiques et il en offre à Pomme, puis Bakou se met à table et apprécie les morceaux de pomme et carotte qu’il lui propose …
Pendant un moment, l’enfant obtient l’attention des deux chiennes, puis d’aucune, celles-ci étant occupées avec les deux autres enfants. Le deuxième enfant accepte sans frustration cette absence assez longtemps, puis il change de place et vient proposer à Pomme de nouvelles friandises. De nombreux clichés sont pris, parfois l’enfant se déplace juste devant l’objectif pointé vers son camarade. Hasard semble-t-il … Il semble ensuite contrarié de partir en promenade, peut-être a-t-il perçu le signe de la fin de la séance ? Thierry le prépare doucement en paroles à la fin prochaine des interventions et de sa propre prise en charge dans l’établissement.
Dehors, il distribue des friandises et accepte avec contrariété mon intervention pour lui recharger sa petite sacoche … mais il prend sur lui de plus en plus facilement. Le premier enfant vient lui donner une carte de visite avec la photo des cinq chiennes et le deuxième enfant la considère avec soin et la garde semble-t-il précieusement. Cela semble apaiser sa contrariété en fin de séance.
Le troisième enfant est toujours très souriant. Il s’est assis sur un fauteuil limitant l’accès près du point d’eau des chiens et a quelques difficultés à accepter leur venue trop près de lui. Puis comprenant que les chiens ont soif, les explications de Jean-Claude ont dû être entendues, l’enfant se saisit du broc et le pose devant lui en accès facile pour les chiens. Les chiennes viennent se désaltérer et l’enfant voit la réussite de son action. Il essaie même de convaincre Bakou de boire plus encore en lui levant le broc à portée de museau … Quand il saisit Bakou un peu trop rudement, Jean-Claude intervient, le changement de ton a un effet très positif et l’enfant produit des gestes beaucoup plus doux. Il fait des câlins à Bakou, lui offre quelques friandises et discute avec Jean-Claude.
Il tient Bakou pour aller en promenade et ne lâche pas la laisse contrairement à son habitude.
Les deux premiers enfants continueront leur évolution ailleurs à la rentrée et les infirmiers travaillent à leur faire comprendre cette prochaine interruption définitive. Le troisième enfant devrait faire partie du nouveau groupe à la rentrée. L’utilisation de l’appareil photo sera sans doute plus précoce comme support du travail entrepris.
Aujourd’hui, c’était une belle séance !
Françoise
Fontaines/Saône (= Dommartin), foyer de l’Etang Carret
09/06/2015
Françoise avec LiLy
Après deux, trois jours presque caniculaires, il fait délicieusement frais avec toujours un beau soleil.
Je retrouve M et R dehors devant l’établissement. Ils devaient aller en ville, mais l’animatrice assure que cela pourra se faire ensuite : notre planning est communiqué depuis longtemps et consultable sur le site, mais tous les personnels ne semblent pas en être informés. De toute façon, il n’y a eu aucun problème …
Nous restons donc devant l’établissement rejoignant l’auvent quand le soleil se fait plus présent.
J’explique l’absence de Christine et de Ziyang, M et R comprennent très bien.
M propose les friandises à R et Lily se régale … je propose de temps à autre un peu d’eau à Lily. R et M n’ont presque pas besoin de moi, je respecte leur complicité et n’intervient qu’en complément.
R est tout heureux des assauts de bisous que Lily lui prodigue quand les friandises ne sont plus en jeu. M brosse Lily posée sur ses genoux … car Lily n’a plus très faim !
Lily est un peu en équilibre sur les jambes de R et quand je lui demande de se coucher, elle ne bouge pas : trop instable sans doute … encore que pour saisir les friandises de M, Lily sait se coucher sur une seule jambe de R et ainsi s’approche très bien de M ! Mais ce pseudo-refus d’obéissance déclenche l’hilarité de R et j’en rajoute avec plaisir … Lily sait très bien qu’il n’y pas de problème.
Les travaux à Dommartin avancent, paraît-il. Peut-être seront-ils dans leurs nouveaux locaux dans un an ? ici, l’espace est mal commode et limite leur autonomie.
Nous n’avons pas encore établi le planning de rentrée, mais je les assure de notre retour en septembre en leur souhaitant un bon été.
Françoise
Après deux, trois jours presque caniculaires, il fait délicieusement frais avec toujours un beau soleil.
Je retrouve M et R dehors devant l’établissement. Ils devaient aller en ville, mais l’animatrice assure que cela pourra se faire ensuite : notre planning est communiqué depuis longtemps et consultable sur le site, mais tous les personnels ne semblent pas en être informés. De toute façon, il n’y a eu aucun problème …
Nous restons donc devant l’établissement rejoignant l’auvent quand le soleil se fait plus présent.
J’explique l’absence de Christine et de Ziyang, M et R comprennent très bien.
M propose les friandises à R et Lily se régale … je propose de temps à autre un peu d’eau à Lily. R et M n’ont presque pas besoin de moi, je respecte leur complicité et n’intervient qu’en complément.
R est tout heureux des assauts de bisous que Lily lui prodigue quand les friandises ne sont plus en jeu. M brosse Lily posée sur ses genoux … car Lily n’a plus très faim !
Lily est un peu en équilibre sur les jambes de R et quand je lui demande de se coucher, elle ne bouge pas : trop instable sans doute … encore que pour saisir les friandises de M, Lily sait se coucher sur une seule jambe de R et ainsi s’approche très bien de M ! Mais ce pseudo-refus d’obéissance déclenche l’hilarité de R et j’en rajoute avec plaisir … Lily sait très bien qu’il n’y pas de problème.
Les travaux à Dommartin avancent, paraît-il. Peut-être seront-ils dans leurs nouveaux locaux dans un an ? ici, l’espace est mal commode et limite leur autonomie.
Nous n’avons pas encore établi le planning de rentrée, mais je les assure de notre retour en septembre en leur souhaitant un bon été.
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, services Hélianthe et Marronniers
05/06/2015
Françoise avec Mala
Journée presque caniculaire … Christine étant indisponible, je vais travailler seule avec Mala. L’espace disponible est une petite cour en pelouse avec quelques platebandes le long des murs (des framboises même !), un espace couvert à l’ombre … et un point d’eau !
L’infirmier Loïc, le docteur Morgane et trois jeunes aides-soignants ou infirmières en formation, trois patients A, M et R que nous avons déjà rencontrés. Un autre patient R ne sera pas convié à nous rejoindre car il risque de monopoliser le seul chien disponible.
Quand plusieurs chiens sont là, les patients peuvent avoir une relation plus étroite avec l’animal : on travaille plus spécifiquement leur relation à l’animal … Quand un seul est là pour trois, les patients sont dans une problématique de groupe, de collaboration pour un même objet d’intérêt : c’est différent, mais tout aussi intéressant !
La jeune M est la plus active, mais A et R sont bien dans le coup aussi.
Caresses, brossage, friandises, mais aussi parcours entre des plots, lancer de balle (j’ai utilisé une balle qu’on peut charger d’une ou deux friandises, car sinon, courir après une balle quand il fait chaud, faut pas exagérer ! et Mala n’est pas folle …), jeu de recherche dans les petites caches à coulisses ou leviers, tunnel (ce que Mala préfère de loin), passage en hauteur sur le banc … et même Mala saute au-dessus du tunnel de sa propre initiative !
J’explique qu’à 75 ans et par cette chaleur, c’est très bien … Il y a des pauses bien sûr et je relance l’intérêt de Mala grâce à la boîte magique de crème de gruyère …
M est toujours très pressée en parole de donner divers ordres à Mala, mais dans les faits, elle est beaucoup plus posée que le mois dernier. A sait posément obtenir de Mala tout ce qu’il lui demande et il l’accueille toujours en sortie de tunnel avec des friandises. R se souvient des activités qu’il a déjà pratiquées la dernière fois et observe sans trop recommencer, mais il est très souriant et collabore bien avec M en l’approvisionnant de friandises à bon escient.
La voiture a été garée à l’ombre, vitres ouvertes, je ramène Mala pour lui offrir un repos bien mérité !
Françoise
Journée presque caniculaire … Christine étant indisponible, je vais travailler seule avec Mala. L’espace disponible est une petite cour en pelouse avec quelques platebandes le long des murs (des framboises même !), un espace couvert à l’ombre … et un point d’eau !
L’infirmier Loïc, le docteur Morgane et trois jeunes aides-soignants ou infirmières en formation, trois patients A, M et R que nous avons déjà rencontrés. Un autre patient R ne sera pas convié à nous rejoindre car il risque de monopoliser le seul chien disponible.
Quand plusieurs chiens sont là, les patients peuvent avoir une relation plus étroite avec l’animal : on travaille plus spécifiquement leur relation à l’animal … Quand un seul est là pour trois, les patients sont dans une problématique de groupe, de collaboration pour un même objet d’intérêt : c’est différent, mais tout aussi intéressant !
La jeune M est la plus active, mais A et R sont bien dans le coup aussi.
Caresses, brossage, friandises, mais aussi parcours entre des plots, lancer de balle (j’ai utilisé une balle qu’on peut charger d’une ou deux friandises, car sinon, courir après une balle quand il fait chaud, faut pas exagérer ! et Mala n’est pas folle …), jeu de recherche dans les petites caches à coulisses ou leviers, tunnel (ce que Mala préfère de loin), passage en hauteur sur le banc … et même Mala saute au-dessus du tunnel de sa propre initiative !
J’explique qu’à 75 ans et par cette chaleur, c’est très bien … Il y a des pauses bien sûr et je relance l’intérêt de Mala grâce à la boîte magique de crème de gruyère …
M est toujours très pressée en parole de donner divers ordres à Mala, mais dans les faits, elle est beaucoup plus posée que le mois dernier. A sait posément obtenir de Mala tout ce qu’il lui demande et il l’accueille toujours en sortie de tunnel avec des friandises. R se souvient des activités qu’il a déjà pratiquées la dernière fois et observe sans trop recommencer, mais il est très souriant et collabore bien avec M en l’approvisionnant de friandises à bon escient.
La voiture a été garée à l’ombre, vitres ouvertes, je ramène Mala pour lui offrir un repos bien mérité !
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
03/06/2015
Jean-Claude et Françoise avec Bakou et Pomme
Journée estivale ! deux enfants présents que nous retrouvons toujours avec plaisir.
Le premier enfant reste aujourd’hui davantage sur l’observation, il participe ainsi indirectement, toujours avec le sourire, mais sans s’impliquer complètement. Il comprend bien, semble-t-il, mais reste témoin plus qu’acteur. Il s’empare de la casquette de son camarade, on lui propose un sac de friandises, mais il s’en fatigue et son camarade récupère le butin avec intérêt !
Le second enfant manifeste par moments des gestes de frustration quand on veut intervenir dans son activité avec Pomme : il apprécie beaucoup son autonomie. Il a commencé par Bakou, mais celle-ci n’avait pas très faim, sans doute en raison de la chaleur, et il s’est recentré sur Pomme qui est prête à lui faire plaisir et recevoir les friandises !
Il semble parfois partagé entre des émotions contradictoires : refuser notre intervention et l’accepter car elle va dans le sens qu’il souhaite …
Difficile pour ces enfants en difficulté. Comme aujourd’hui, les deux enfants sont axés ensemble sur Pomme, il semble que Bakou les perturbe un peu par ses demandes, aussi je la mets au repos à côté de moi : quelques friandises aussi pour lui signifier qu’elle n’a pas démérité !
Après la promenade finale, nous discutons avec Thierry et Delphine, les deux infirmiers, de cette séance un peu incertaine, et voici le troisième enfant, accompagné de sa famille, venu en rendez-vous dans l’un des services. L’enfant est ravi et tout sourire, il caresse Bakou et Pomme, surtout Bakou qui a sa préférence.
Françoise
Journée estivale ! deux enfants présents que nous retrouvons toujours avec plaisir.
Le premier enfant reste aujourd’hui davantage sur l’observation, il participe ainsi indirectement, toujours avec le sourire, mais sans s’impliquer complètement. Il comprend bien, semble-t-il, mais reste témoin plus qu’acteur. Il s’empare de la casquette de son camarade, on lui propose un sac de friandises, mais il s’en fatigue et son camarade récupère le butin avec intérêt !
Le second enfant manifeste par moments des gestes de frustration quand on veut intervenir dans son activité avec Pomme : il apprécie beaucoup son autonomie. Il a commencé par Bakou, mais celle-ci n’avait pas très faim, sans doute en raison de la chaleur, et il s’est recentré sur Pomme qui est prête à lui faire plaisir et recevoir les friandises !
Il semble parfois partagé entre des émotions contradictoires : refuser notre intervention et l’accepter car elle va dans le sens qu’il souhaite …
Difficile pour ces enfants en difficulté. Comme aujourd’hui, les deux enfants sont axés ensemble sur Pomme, il semble que Bakou les perturbe un peu par ses demandes, aussi je la mets au repos à côté de moi : quelques friandises aussi pour lui signifier qu’elle n’a pas démérité !
Après la promenade finale, nous discutons avec Thierry et Delphine, les deux infirmiers, de cette séance un peu incertaine, et voici le troisième enfant, accompagné de sa famille, venu en rendez-vous dans l’un des services. L’enfant est ravi et tout sourire, il caresse Bakou et Pomme, surtout Bakou qui a sa préférence.
Françoise
Lyon-sud, hôpital Jules Courmont SSR
01/06/2015
Françoise avec Plume et LiLy
Christine ne peut venir cette semaine, elle doit faire face à de gros soucis familiaux de santé. Ses chiens, pas plus que les autres, ne peuvent conduire et venir seuls … J’explique la situation et si on regrette leur absence, Ziyang sera présent grâce à des photos tirées par l’animateur Daniel !
Par roulement, deux ou trois patients, accompagnés parfois de leur famille, viennent passer un petit temps avec nous. Plume et Lily conviennent bien à ce petit auditoire : Plume monte sur les fauteuils, Lily est portée sur les genoux et on parle beaucoup des expériences personnelles des uns et des autres.
Je propose un petit jeu (trappes qui coulissent et d’autres qui se soulèvent grâce à un petit levier) : Plume s’en sort bien tandis que je tiens Lily dans mes bras. Je prends ensuite Plume et propose le même jeu à Lily : elle s’en sort bien avec les coulisses, mais ne sait se débrouiller du petit levier ! elle ne cherche plus et me regarde réclamant mon aide … Tous les chiens n’apprécient pas les casse-tête, tout comme les humains !
Je propose à Lily de sauter par-dessus Plume, puis les deux chiennes couchées attendent devant une friandise la permission de s’en emparer : la rapidité d’exécution de l’ordre « Mange ! » déclenche toujours l’amusement … Les petites apprécient aussi les distributions offertes par les résidents.
Nous nous reverrons à la rentrée, le planning n’est pas encore établi mais le sera dès que possible.
Françoise
Christine ne peut venir cette semaine, elle doit faire face à de gros soucis familiaux de santé. Ses chiens, pas plus que les autres, ne peuvent conduire et venir seuls … J’explique la situation et si on regrette leur absence, Ziyang sera présent grâce à des photos tirées par l’animateur Daniel !
Par roulement, deux ou trois patients, accompagnés parfois de leur famille, viennent passer un petit temps avec nous. Plume et Lily conviennent bien à ce petit auditoire : Plume monte sur les fauteuils, Lily est portée sur les genoux et on parle beaucoup des expériences personnelles des uns et des autres.
Je propose un petit jeu (trappes qui coulissent et d’autres qui se soulèvent grâce à un petit levier) : Plume s’en sort bien tandis que je tiens Lily dans mes bras. Je prends ensuite Plume et propose le même jeu à Lily : elle s’en sort bien avec les coulisses, mais ne sait se débrouiller du petit levier ! elle ne cherche plus et me regarde réclamant mon aide … Tous les chiens n’apprécient pas les casse-tête, tout comme les humains !
Je propose à Lily de sauter par-dessus Plume, puis les deux chiennes couchées attendent devant une friandise la permission de s’en emparer : la rapidité d’exécution de l’ordre « Mange ! » déclenche toujours l’amusement … Les petites apprécient aussi les distributions offertes par les résidents.
Nous nous reverrons à la rentrée, le planning n’est pas encore établi mais le sera dès que possible.
Françoise
Limas, foyer de la Claire
28/05/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala
La séance précédente a été annulée par l’établissement, Danielle qui venait avec nous avec Chris a cru que tout était terminé et ne sera pas là …
Nous venons annoncer de vive voix que nous ne pourrons pas continuer, problème des chiens, de notre disponibilité aussi. En fait, l’établissement et surtout les encadrants que nous connaissons sont dans la même difficulté à poursuivre à cause de changements internes : Ce sera donc une séance de clôture que nous allons jouer le plus simplement possible, les résidents n’ayant pas accès à cette notion du temps.
C’est toujours difficile de quitter un compagnonnage positif car nous étions très satisfaites de ces rencontres, mais nous ne pouvons assurer autant qu’avant et nos limites sont là.
Si Danielle trouve dans son club quelqu’un pour l’accompagner, elle reprendra contact.
Christine et moi, nous tenons à exprimer le même message : si le besoin ponctuel se fait sentir, nous viendrons. Nous avons le souvenir d’avoir pu apaiser M en fin de vie et c’est important pour ces résidents démunis de beaucoup de capacités. De même à Saint-Cyr, une résidente touchée par le deuil de sa compagne de chambre a pu grâce à nos visites reprendre le dessus. Quand les mots manquent et même les idées, la présence des chiens est un réconfort apaisant.
Françoise
La séance précédente a été annulée par l’établissement, Danielle qui venait avec nous avec Chris a cru que tout était terminé et ne sera pas là …
Nous venons annoncer de vive voix que nous ne pourrons pas continuer, problème des chiens, de notre disponibilité aussi. En fait, l’établissement et surtout les encadrants que nous connaissons sont dans la même difficulté à poursuivre à cause de changements internes : Ce sera donc une séance de clôture que nous allons jouer le plus simplement possible, les résidents n’ayant pas accès à cette notion du temps.
C’est toujours difficile de quitter un compagnonnage positif car nous étions très satisfaites de ces rencontres, mais nous ne pouvons assurer autant qu’avant et nos limites sont là.
Si Danielle trouve dans son club quelqu’un pour l’accompagner, elle reprendra contact.
Christine et moi, nous tenons à exprimer le même message : si le besoin ponctuel se fait sentir, nous viendrons. Nous avons le souvenir d’avoir pu apaiser M en fin de vie et c’est important pour ces résidents démunis de beaucoup de capacités. De même à Saint-Cyr, une résidente touchée par le deuil de sa compagne de chambre a pu grâce à nos visites reprendre le dessus. Quand les mots manquent et même les idées, la présence des chiens est un réconfort apaisant.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
27/05/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Séance très positive en ce jour très ensoleillé … Les trois enfants sont présents.
Le premier enfant, comme souvent, a du mal à s’impliquer quand ses deux camarades sont là et pourtant il ne reste pas très longtemps spectateur aujourd’hui. Pomme est sa préférée : elle peut faire des bisous, elle chante et Bakou fait un peu peur par son gabarit … Il accepte de distribuer des friandises à Pomme en même temps que le deuxième enfant et même exprime son désir de prendre son tour de façon plus équilibrée (le deuxième est champion toutes catégories de distribution). Plus tard, lors de la promenade, il tient Bakou sans la lâcher, plutôt content de l’occasion ! c’est pourtant Jean-Claude qui lui a dit de se débrouiller tout seul quand il a voulu au début rendre la laisse.
Le deuxième enfant a délibérément choisi la trousse bleue destinée à Bakou, pomme et carotte en morceaux, ligne « diététique » ! Bakou a conquis son cœur par sa capacité à absorber sans faillir ou presque … Il ne tient pas rigueur à Pomme et lui donne également des friandises : la pomme et la carotte, un peu mais pas trop pour ma husky qui les repose avec délicatesse. Pas de souci ! l’enfant apprécie de croquer lui aussi quelques morceaux frais et croquants … quand les deux chiennes sont attirées par Thierry et le troisième enfant, il observe mais n’a pas de réaction de frustration, c’est un signe très positif.
Le troisième enfant est très à l’aise avec Bakou, un peu moins avec Pomme, mais il offre les friandises et discute beaucoup (même si on ne comprend pas vraiment), il aime la grosse peluche représentant un chat bien rond : quand on appuie dessus, étonnamment le cri émis rappelle davantage celui d’un canard. Lancer la peluche, la ramasser (la rattraper est trop difficile) et même danser avec … L’échange est joyeux !
Sur la table de pique-nique, Pomme reçoit une double ration de crème de gruyère : elle sait satisfaire à la fois les deux premiers enfants … tandis que Bakou a sa part avec le troisième : une conclusion très heureuse pour les enfants et les chiens.
Françoise
Séance très positive en ce jour très ensoleillé … Les trois enfants sont présents.
Le premier enfant, comme souvent, a du mal à s’impliquer quand ses deux camarades sont là et pourtant il ne reste pas très longtemps spectateur aujourd’hui. Pomme est sa préférée : elle peut faire des bisous, elle chante et Bakou fait un peu peur par son gabarit … Il accepte de distribuer des friandises à Pomme en même temps que le deuxième enfant et même exprime son désir de prendre son tour de façon plus équilibrée (le deuxième est champion toutes catégories de distribution). Plus tard, lors de la promenade, il tient Bakou sans la lâcher, plutôt content de l’occasion ! c’est pourtant Jean-Claude qui lui a dit de se débrouiller tout seul quand il a voulu au début rendre la laisse.
Le deuxième enfant a délibérément choisi la trousse bleue destinée à Bakou, pomme et carotte en morceaux, ligne « diététique » ! Bakou a conquis son cœur par sa capacité à absorber sans faillir ou presque … Il ne tient pas rigueur à Pomme et lui donne également des friandises : la pomme et la carotte, un peu mais pas trop pour ma husky qui les repose avec délicatesse. Pas de souci ! l’enfant apprécie de croquer lui aussi quelques morceaux frais et croquants … quand les deux chiennes sont attirées par Thierry et le troisième enfant, il observe mais n’a pas de réaction de frustration, c’est un signe très positif.
Le troisième enfant est très à l’aise avec Bakou, un peu moins avec Pomme, mais il offre les friandises et discute beaucoup (même si on ne comprend pas vraiment), il aime la grosse peluche représentant un chat bien rond : quand on appuie dessus, étonnamment le cri émis rappelle davantage celui d’un canard. Lancer la peluche, la ramasser (la rattraper est trop difficile) et même danser avec … L’échange est joyeux !
Sur la table de pique-nique, Pomme reçoit une double ration de crème de gruyère : elle sait satisfaire à la fois les deux premiers enfants … tandis que Bakou a sa part avec le troisième : une conclusion très heureuse pour les enfants et les chiens.
Françoise
Caluire, IME l’Espérance
22/05/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala et Plume
Trois groupes se succèdent avec pauses intermédiaires pour les chiens, une stagiaire prend des notes suivant une grille de lecture établie par Marie la soignante. Une autre soignante filme aujourd’hui … Ces enfants sont très attachants et Marie est très présente dans les interactions.
J’alterne les interventions de Mala et Plume, pour s’adapter au mieux à l’enfant et également pour permettre aux deux chiennes de partager l’effort. J’ai, outre les friandises habituelles très appétentes au foie de poulet, des morceaux de pomme et de carotte, menu plus léger qui me permet d’être généreuse sans souci de poids pour les chiennes. Une chauffeuse en mousse permet à Mala de prendre appui sur le dossier et d’approcher facilement à la bonne hauteur, tandis que Plume peut grimer sur ce dossier ou même directement sur la tablette de leur fauteuil.
Devant la porte, T est arrivé en même temps que moi, venant du pavillon des adolescents et poussé dans son fauteuil par une soignante : son visage est tout de suite rayonnant. Il préfère Ziyang, mais il caresse aussi Mala, puis Plume. N est l’un de nos premiers visités et il est tout de suite à l’aise : il est tout sourire et farfouille de la main dans les poils des chiens. A vient depuis peu, elle observe, puis on remarque ses réactions discrètes vers les chiens …
M est actif : il passe sa main pour être en contact avec le poil. C a des réactions plus mesurées, mais son visage est détendu et elle sent sa main : l’odorat est une fonction de reconnaissance importante … L est déjà venue une fois, Plume lui fait une petite léchouille sur le nez et la jeune fille avance son visage pour poursuivre le contact. Plume ne réitère pas, mais je la dirige pour que ses poils frôlent la joue de L pour son plus grand bonheur.
H est, comme N précédemment, l’un des premiers que nous visitons et il a fait d’énormes progrès : il est capable de se maîtriser et c’est toujours une émotion de constater ses réactions. J est mobile, comme H, et il est très câlin avec les chiens. C est attirée et en même temps craintive, Anaïs qui l’accompagne lui parle beaucoup : il faut se méfier des petites mains qui se lancent rapidement et agrippent ce qu’elles atteignent : Mala n’y est pas trop sensible, mais en mettant ma main en protection, on constate que peu à peu, les petites mains se lancent sans agripper, essai de caresses encore mal contrôlées. G est aussi très active pour saisir … donc on veille à protéger les chiens tout en facilitant le contact.
Françoise
Trois groupes se succèdent avec pauses intermédiaires pour les chiens, une stagiaire prend des notes suivant une grille de lecture établie par Marie la soignante. Une autre soignante filme aujourd’hui … Ces enfants sont très attachants et Marie est très présente dans les interactions.
J’alterne les interventions de Mala et Plume, pour s’adapter au mieux à l’enfant et également pour permettre aux deux chiennes de partager l’effort. J’ai, outre les friandises habituelles très appétentes au foie de poulet, des morceaux de pomme et de carotte, menu plus léger qui me permet d’être généreuse sans souci de poids pour les chiennes. Une chauffeuse en mousse permet à Mala de prendre appui sur le dossier et d’approcher facilement à la bonne hauteur, tandis que Plume peut grimer sur ce dossier ou même directement sur la tablette de leur fauteuil.
Devant la porte, T est arrivé en même temps que moi, venant du pavillon des adolescents et poussé dans son fauteuil par une soignante : son visage est tout de suite rayonnant. Il préfère Ziyang, mais il caresse aussi Mala, puis Plume. N est l’un de nos premiers visités et il est tout de suite à l’aise : il est tout sourire et farfouille de la main dans les poils des chiens. A vient depuis peu, elle observe, puis on remarque ses réactions discrètes vers les chiens …
M est actif : il passe sa main pour être en contact avec le poil. C a des réactions plus mesurées, mais son visage est détendu et elle sent sa main : l’odorat est une fonction de reconnaissance importante … L est déjà venue une fois, Plume lui fait une petite léchouille sur le nez et la jeune fille avance son visage pour poursuivre le contact. Plume ne réitère pas, mais je la dirige pour que ses poils frôlent la joue de L pour son plus grand bonheur.
H est, comme N précédemment, l’un des premiers que nous visitons et il a fait d’énormes progrès : il est capable de se maîtriser et c’est toujours une émotion de constater ses réactions. J est mobile, comme H, et il est très câlin avec les chiens. C est attirée et en même temps craintive, Anaïs qui l’accompagne lui parle beaucoup : il faut se méfier des petites mains qui se lancent rapidement et agrippent ce qu’elles atteignent : Mala n’y est pas trop sensible, mais en mettant ma main en protection, on constate que peu à peu, les petites mains se lancent sans agripper, essai de caresses encore mal contrôlées. G est aussi très active pour saisir … donc on veille à protéger les chiens tout en facilitant le contact.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
20/05/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Aujourd’hui, malgré la météo peu engageante, nous passerons entre les gouttes. Les trois enfants sont là et c’est une visite très positive ...
Le premier enfant semble convaincu par l’appétit de Bakou et c’est avec détermination qu’il prend la trousse bleue qui contient les morceaux de carotte et de pomme et s’installe sur le tapis avec Bakou ravie ! Il rit beaucoup de l’enthousiasme de la chienne.
Il accepte de donner quelques morceaux à Delphine pour permettre au troisième enfant de participer lui aussi … Quand il a épuisé sa trousse, il revient vers moi et recharge sa réserve … Ensuite, retour aux friandises carnées (au foie de poulet, tout de même !).
Puis à mon tour, je suis au bout de ma réserve de friandises (car je distribue avec le second enfant) … je suggère donc au premier enfant de prendre le dernier sac disponible et de m’en donner : mouvement inverse de nos habitudes. L’enfant plonge la main dans son sac plein et dépose la poignée dans le mien … puis l’habitude revient et il cherche à se resservir dans mon sac maintenant rempli. Malgré la complexité de la situation, tout s’arrange de façon acceptable : j’en ai de nouveau un peu et lui aussi.
Dehors, il tient Bakou, puis offre la boîte à fromage.
Comme Pomme se trouve libre, le second enfant prend enfin toute sa place : distribution de friandises, léchouilles, sollicitation à chanter. Je laisse à Jean-Claude et Delphine la gestion de Bakou qu’ils assurent très bien …
Je m’efforce d’apprendre à l’enfant à compter jusqu’à un, c’est-à-dire à n’offrir qu’une friandise et non une poignée … Nous sommes en net progrès ! comme j’ai aussi une réserve de morceaux de carotte et pomme, il en offre également à Pomme qui dédaigne au début ce menu frugal … puis la pomme lui devient agréable, probablement la légèreté désaltérante. Elle délaisse les morceaux de carotte, mais elle renforce mon objectif : quand l’enfant lui offre deux morceaux de pomme à la fois, elle en pose un et déguste posément, renforçant ma leçon de calcul jusqu’à un.
Bakou impressionne l’enfant, je commente pour apprivoiser un peu le contact de cette masse de 40 kg tout de même ! Je lui fais remarquer qu’elle respire fort et nous imitons chacun notre tour ce halètement. Pomme convient beaucoup mieux à l’enfant tout de même …
Quand le premier enfant revient sur la banquette à côté de nous pour distribuer des friandises à Pomme, le second exprime son désir de continuer lui aussi : cette attitude nous réjouit, car il est très (trop) souvent spectateur et s’efface habituellement sans interaction. Il se recule un peu sur le tapis, mais sans cesser son implication. Je lui propose de s’installer sur le fauteuil à mon côté et après hésitation, il me rejoint et peut lui aussi poursuivre la distribution.
Dehors, il me réclame la boîte à fromage et distribue en même temps que le premier enfant : Pomme fait face avec entrain à la double distribution et nous nous félicitons de cette participation sans retrait.
Le troisième enfant, malgré la longue interruption (les vacances puis deux absences, un mois donc), est tout de suite bien dans l’activité, assez doux dans ses gestes et toujours très bavard (en langue pseudo-étrangère). Il parvient tout de même à se faire comprendre : il nous parle des dents de Bakou … Il la tient par le cou sur le tapis, pose sa tête sur elle, la chienne est à l’aise avec l’enfant, nous y veillons bien sûr. Elle apprécie ses manipulations, même un peu maladroite !
La grosse peluche sert à l’enfant dans une communication vers chacun d’entre nous et le second enfant y participe un peu aussi … Dans un autre contexte, Bakou jouerait peut-être aussi, mais ici elle ne considère pas les jeux de cette sorte comme relevant de son « travail », c’est bien comme ça !
Dehors, ma troisième boîte de fromage est offerte à Bakou par le troisième enfant réjoui.
Cette séance a été très positive !
Françoise
Aujourd’hui, malgré la météo peu engageante, nous passerons entre les gouttes. Les trois enfants sont là et c’est une visite très positive ...
Le premier enfant semble convaincu par l’appétit de Bakou et c’est avec détermination qu’il prend la trousse bleue qui contient les morceaux de carotte et de pomme et s’installe sur le tapis avec Bakou ravie ! Il rit beaucoup de l’enthousiasme de la chienne.
Il accepte de donner quelques morceaux à Delphine pour permettre au troisième enfant de participer lui aussi … Quand il a épuisé sa trousse, il revient vers moi et recharge sa réserve … Ensuite, retour aux friandises carnées (au foie de poulet, tout de même !).
Puis à mon tour, je suis au bout de ma réserve de friandises (car je distribue avec le second enfant) … je suggère donc au premier enfant de prendre le dernier sac disponible et de m’en donner : mouvement inverse de nos habitudes. L’enfant plonge la main dans son sac plein et dépose la poignée dans le mien … puis l’habitude revient et il cherche à se resservir dans mon sac maintenant rempli. Malgré la complexité de la situation, tout s’arrange de façon acceptable : j’en ai de nouveau un peu et lui aussi.
Dehors, il tient Bakou, puis offre la boîte à fromage.
Comme Pomme se trouve libre, le second enfant prend enfin toute sa place : distribution de friandises, léchouilles, sollicitation à chanter. Je laisse à Jean-Claude et Delphine la gestion de Bakou qu’ils assurent très bien …
Je m’efforce d’apprendre à l’enfant à compter jusqu’à un, c’est-à-dire à n’offrir qu’une friandise et non une poignée … Nous sommes en net progrès ! comme j’ai aussi une réserve de morceaux de carotte et pomme, il en offre également à Pomme qui dédaigne au début ce menu frugal … puis la pomme lui devient agréable, probablement la légèreté désaltérante. Elle délaisse les morceaux de carotte, mais elle renforce mon objectif : quand l’enfant lui offre deux morceaux de pomme à la fois, elle en pose un et déguste posément, renforçant ma leçon de calcul jusqu’à un.
Bakou impressionne l’enfant, je commente pour apprivoiser un peu le contact de cette masse de 40 kg tout de même ! Je lui fais remarquer qu’elle respire fort et nous imitons chacun notre tour ce halètement. Pomme convient beaucoup mieux à l’enfant tout de même …
Quand le premier enfant revient sur la banquette à côté de nous pour distribuer des friandises à Pomme, le second exprime son désir de continuer lui aussi : cette attitude nous réjouit, car il est très (trop) souvent spectateur et s’efface habituellement sans interaction. Il se recule un peu sur le tapis, mais sans cesser son implication. Je lui propose de s’installer sur le fauteuil à mon côté et après hésitation, il me rejoint et peut lui aussi poursuivre la distribution.
Dehors, il me réclame la boîte à fromage et distribue en même temps que le premier enfant : Pomme fait face avec entrain à la double distribution et nous nous félicitons de cette participation sans retrait.
Le troisième enfant, malgré la longue interruption (les vacances puis deux absences, un mois donc), est tout de suite bien dans l’activité, assez doux dans ses gestes et toujours très bavard (en langue pseudo-étrangère). Il parvient tout de même à se faire comprendre : il nous parle des dents de Bakou … Il la tient par le cou sur le tapis, pose sa tête sur elle, la chienne est à l’aise avec l’enfant, nous y veillons bien sûr. Elle apprécie ses manipulations, même un peu maladroite !
La grosse peluche sert à l’enfant dans une communication vers chacun d’entre nous et le second enfant y participe un peu aussi … Dans un autre contexte, Bakou jouerait peut-être aussi, mais ici elle ne considère pas les jeux de cette sorte comme relevant de son « travail », c’est bien comme ça !
Dehors, ma troisième boîte de fromage est offerte à Bakou par le troisième enfant réjoui.
Cette séance a été très positive !
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, services Hélianthe et Marronniers
18/05/2015
Christine avec Ziyang et Jazz, Françoise avec Mala
Le rendez-vous est avancé d’une demi-heure afin de prendre le temps de préparer l’intervention. R du service Hélianthe ne pourra pas venir, les deux patients du service Marronniers ont changé, il y aura M et R. En fonction de leur profil et du caractère des chiens, nous attribuons les activités.
M commence donc à brosser Ziyang et je m’adresse à R avec Mala : brossage, puis parcours : plots pour un slalom, petites haies, tunnel … Mala est si contente de retrouver le tunnel (inutilisé depuis longtemps) qu’elle s’y engouffre au moindre prétexte. R la conduit, lui donne des ordres simples et la récompense : Mala est toute heureuse de ce travail simple. Progressivement, Jazz rentre en scène aussi, puis M s’intéresse à Mala.
En fin de séance, les deux soignants nous font part de leurs observations : R n’avait pas eu un visage si heureux depuis longtemps et ses sourires leur étaient inconnus ; quant à M, elle ne s’est pas dispersée et est intervenue avec beaucoup de plaisir et de maîtrise. Pour nous qui ne voyons les patients qu’avec les chiens, c’est une séance normale, mais pour les soignants, c’est un changement étonnant très positif.
Françoise
Le rendez-vous est avancé d’une demi-heure afin de prendre le temps de préparer l’intervention. R du service Hélianthe ne pourra pas venir, les deux patients du service Marronniers ont changé, il y aura M et R. En fonction de leur profil et du caractère des chiens, nous attribuons les activités.
M commence donc à brosser Ziyang et je m’adresse à R avec Mala : brossage, puis parcours : plots pour un slalom, petites haies, tunnel … Mala est si contente de retrouver le tunnel (inutilisé depuis longtemps) qu’elle s’y engouffre au moindre prétexte. R la conduit, lui donne des ordres simples et la récompense : Mala est toute heureuse de ce travail simple. Progressivement, Jazz rentre en scène aussi, puis M s’intéresse à Mala.
En fin de séance, les deux soignants nous font part de leurs observations : R n’avait pas eu un visage si heureux depuis longtemps et ses sourires leur étaient inconnus ; quant à M, elle ne s’est pas dispersée et est intervenue avec beaucoup de plaisir et de maîtrise. Pour nous qui ne voyons les patients qu’avec les chiens, c’est une séance normale, mais pour les soignants, c’est un changement étonnant très positif.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
13/05/2015
Jean-Claude et Françoise avec Bakou et Pomme
Temps estival ! Deux enfants encore cette semaine, le troisième étant encore absent sans cause connue.
Le premier enfant reste peu actif dans l’activité, sauf de façon indirecte en début de séance : il s’assoit tout contre son camarade et l’observe, il coopère même volontiers avec lui, mais ensuite individuellement, il reste un peu ailleurs.
Le deuxième enfant est perturbé en ce moment, mais il s’investit beaucoup dans l’activité : il nourrit Pomme en friandises, puis vient s’installer sur le tapis pour distribuer morceaux de pomme et de carotte à Bakou … il en prélève également une dîme pour son usage personnel !
Au moment de prendre l’ascenseur, je lui propose de mettre dans sa poche les quelques billes qu’il conserve précieusement dans sa main, mais malentendu ou évocation stimulante, il fouille dans ma poche et en sort la boîte à crème de gruyère. Je reprends la boîte et lui indique qu’il en donnera en bas dehors … S’en suit un jeu ambigu : l’enfant tente de refouiller dans ma poche à la recherche de la fameuse boîte et moi, je lui réexplique en parole la contrainte, tout en saisissant doucement sa main. Il tente le mouvement de l’autre main, je réagis avec le sourire, il observe beaucoup mon visage. Les éducateurs sont occupés à la fermeture extérieure de l’ascenseur et ne prêtent pas attention à notre manège. Je sais que l’enfant supporte mal les contraintes, mais il n’a pas de gestes d’autopunition et, si son regard est interrogateur, il n’est pas submergé, alors je résiste avec le sourire … jeu de mains qui trouve sa solution quand l’ascenseur s’ébranle enfin.
En bas, puis dehors, je lui donne sa boîte, mais l’enfant désigne la salle que nous venons de quitter : est-ce la compréhension que la séance sera terminée après la promenade ? est-ce autre chose ? nous ne savons pas, mais l’enfant est triste, peut-être la tension de l’effort précédent s’effondre-t-elle …
Arrivés à la table de pique-nique, le premier enfant donne une autre boîte à lécher à Bakou tandis que le deuxième est rasséréné en donnant la fameuse boîte à Pomme juchée sur la table, puis encore une autre pour conforter ce bien-être retrouvé.
Nous éprouvons bien les difficultés des enfants, mais les comprendre est beaucoup plus difficile … encore moins les soulager.
Françoise
Temps estival ! Deux enfants encore cette semaine, le troisième étant encore absent sans cause connue.
Le premier enfant reste peu actif dans l’activité, sauf de façon indirecte en début de séance : il s’assoit tout contre son camarade et l’observe, il coopère même volontiers avec lui, mais ensuite individuellement, il reste un peu ailleurs.
Le deuxième enfant est perturbé en ce moment, mais il s’investit beaucoup dans l’activité : il nourrit Pomme en friandises, puis vient s’installer sur le tapis pour distribuer morceaux de pomme et de carotte à Bakou … il en prélève également une dîme pour son usage personnel !
Au moment de prendre l’ascenseur, je lui propose de mettre dans sa poche les quelques billes qu’il conserve précieusement dans sa main, mais malentendu ou évocation stimulante, il fouille dans ma poche et en sort la boîte à crème de gruyère. Je reprends la boîte et lui indique qu’il en donnera en bas dehors … S’en suit un jeu ambigu : l’enfant tente de refouiller dans ma poche à la recherche de la fameuse boîte et moi, je lui réexplique en parole la contrainte, tout en saisissant doucement sa main. Il tente le mouvement de l’autre main, je réagis avec le sourire, il observe beaucoup mon visage. Les éducateurs sont occupés à la fermeture extérieure de l’ascenseur et ne prêtent pas attention à notre manège. Je sais que l’enfant supporte mal les contraintes, mais il n’a pas de gestes d’autopunition et, si son regard est interrogateur, il n’est pas submergé, alors je résiste avec le sourire … jeu de mains qui trouve sa solution quand l’ascenseur s’ébranle enfin.
En bas, puis dehors, je lui donne sa boîte, mais l’enfant désigne la salle que nous venons de quitter : est-ce la compréhension que la séance sera terminée après la promenade ? est-ce autre chose ? nous ne savons pas, mais l’enfant est triste, peut-être la tension de l’effort précédent s’effondre-t-elle …
Arrivés à la table de pique-nique, le premier enfant donne une autre boîte à lécher à Bakou tandis que le deuxième est rasséréné en donnant la fameuse boîte à Pomme juchée sur la table, puis encore une autre pour conforter ce bien-être retrouvé.
Nous éprouvons bien les difficultés des enfants, mais les comprendre est beaucoup plus difficile … encore moins les soulager.
Françoise
Fontaines/Saône (= Dommartin), foyer de l’Etang Carret
12/05/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec LiLy
Journée subitement quasi caniculaire …
La chaleur est sensible dans la chambre de R et M, malgré le rideau tiré. Nous nous promenons dans le couloir, il y fait meilleur et surtout, ce sont de grands fous rires de R tandis que je conduis au joystick son fauteuil électrique. L’avantage est que cela se fait d’une main et que je n’ai pas à me pencher, donc moins de risque de me coincer le dos … Mais on rit beaucoup dans les manœuvres de croisement ou de demi-tour.
Lily revient du toilettage ce matin, un peu gremlin, mais douce comme du velours ! la demoiselle apprécie mes friandises et réclame d’un grognement quand cela ne va pas assez vite : elle s’exprime et je discute avec elle, R et M s’en amusent.
Ziyang préfère la station couchée quand il fait chaud, mais il apprécie lui aussi les gâteaux de Christine, la composition en est sensiblement la même que les miens, mais la taille est adaptée !
Françoise
Journée subitement quasi caniculaire …
La chaleur est sensible dans la chambre de R et M, malgré le rideau tiré. Nous nous promenons dans le couloir, il y fait meilleur et surtout, ce sont de grands fous rires de R tandis que je conduis au joystick son fauteuil électrique. L’avantage est que cela se fait d’une main et que je n’ai pas à me pencher, donc moins de risque de me coincer le dos … Mais on rit beaucoup dans les manœuvres de croisement ou de demi-tour.
Lily revient du toilettage ce matin, un peu gremlin, mais douce comme du velours ! la demoiselle apprécie mes friandises et réclame d’un grognement quand cela ne va pas assez vite : elle s’exprime et je discute avec elle, R et M s’en amusent.
Ziyang préfère la station couchée quand il fait chaud, mais il apprécie lui aussi les gâteaux de Christine, la composition en est sensiblement la même que les miens, mais la taille est adaptée !
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
06/05/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Deux enfants seulement aujourd’hui. Pomme aura-t-elle envie de friandises ou les refusera-t-elle comme la semaine dernière ? suspens ! Jean-Claude est revenu, l’infirmier Thierry aussi et Bakou est là, si c’est le cadre familier qui lui manquait, aujourd’hui cela devrait mieux fonctionner … et c’est une nouvelle fournée de friandises (toujours préparées avec amour ! et foies de volaille).
Le premier enfant est content de voir tout le monde et est assez présent : il offre à Bakou les morceaux de pomme et de carotte, il la peigne, il reçoit les bisous de Pomme, tout en demandant ceux de Bakou (elle n’en donne pas, tant mieux : trop baveux !). Il offre de la crème de gruyère aux deux chiennes : elles apprécient ! En fin de séance dehors, il offre encore de la crème de gruyère à Bakou et c’est lui qui dépose un bisou sur le cou de la chienne … Quand vient l’heure du retour en taxi, le premier enfant nous dit au revoir et je lui réponds : « au revoir Bakou ! » Je m’aperçois bien sûr de mon erreur et nous nous mettons à rire, l’enfant tout autant … j’explique en riant que je me trompe : la complicité de son regard hilare, c’est un beau cadeau !
Le second enfant commence sa distribution de friandises à Pomme et elle les prend volontiers ! soulagement … mais Pomme se lasse tout de même et l’enfant est déçu. Je propose de faire asseoir Pomme sur ordre de l’enfant, ou le jeu que j’ai apporté, mais rien ne convient vraiment, je propose même de mettre un peu de crème de gruyère sur les friandises pour les rendre de nouveau attractives. L’enfant n’en veut pas non plus et referme la boîte de crème de gruyère pour que je la range. La présence de Bakou qui veut bien goûter aux friandises stimule tout de même Pomme qui les accepte de nouveau pendant un temps.
Mais l’enfant semble bien comprendre, l’expérience de la semaine dernière n’a pas été inutile : il se lève et va distribuer des morceaux de pomme et de carotte à Bakou … Bakou n’a pas du tout envie de bouder, au contraire ! Quand la trousse est vide, fin du régime allégé, mais la suite en friandises délicieuses se fait sans souci … L’enfant tient seul Bakou en promenade dehors, je suis bien là, tout à côté, en contrôlant la chienne de la voix, mais l’enfant apprécie cette relative autonomie. Pomme a droit elle aussi à une dégustation de crème de gruyère juchée sur la table de pique-nique.
Françoise
Deux enfants seulement aujourd’hui. Pomme aura-t-elle envie de friandises ou les refusera-t-elle comme la semaine dernière ? suspens ! Jean-Claude est revenu, l’infirmier Thierry aussi et Bakou est là, si c’est le cadre familier qui lui manquait, aujourd’hui cela devrait mieux fonctionner … et c’est une nouvelle fournée de friandises (toujours préparées avec amour ! et foies de volaille).
Le premier enfant est content de voir tout le monde et est assez présent : il offre à Bakou les morceaux de pomme et de carotte, il la peigne, il reçoit les bisous de Pomme, tout en demandant ceux de Bakou (elle n’en donne pas, tant mieux : trop baveux !). Il offre de la crème de gruyère aux deux chiennes : elles apprécient ! En fin de séance dehors, il offre encore de la crème de gruyère à Bakou et c’est lui qui dépose un bisou sur le cou de la chienne … Quand vient l’heure du retour en taxi, le premier enfant nous dit au revoir et je lui réponds : « au revoir Bakou ! » Je m’aperçois bien sûr de mon erreur et nous nous mettons à rire, l’enfant tout autant … j’explique en riant que je me trompe : la complicité de son regard hilare, c’est un beau cadeau !
Le second enfant commence sa distribution de friandises à Pomme et elle les prend volontiers ! soulagement … mais Pomme se lasse tout de même et l’enfant est déçu. Je propose de faire asseoir Pomme sur ordre de l’enfant, ou le jeu que j’ai apporté, mais rien ne convient vraiment, je propose même de mettre un peu de crème de gruyère sur les friandises pour les rendre de nouveau attractives. L’enfant n’en veut pas non plus et referme la boîte de crème de gruyère pour que je la range. La présence de Bakou qui veut bien goûter aux friandises stimule tout de même Pomme qui les accepte de nouveau pendant un temps.
Mais l’enfant semble bien comprendre, l’expérience de la semaine dernière n’a pas été inutile : il se lève et va distribuer des morceaux de pomme et de carotte à Bakou … Bakou n’a pas du tout envie de bouder, au contraire ! Quand la trousse est vide, fin du régime allégé, mais la suite en friandises délicieuses se fait sans souci … L’enfant tient seul Bakou en promenade dehors, je suis bien là, tout à côté, en contrôlant la chienne de la voix, mais l’enfant apprécie cette relative autonomie. Pomme a droit elle aussi à une dégustation de crème de gruyère juchée sur la table de pique-nique.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
29/04/2015
Françoise avec Pomme
Jean-Claude est indisponible (problème de dos), je viens donc seule avec Pomme.
L’infirmier Thierry est de retour, je lui dis combien il nous a manqué à Delphine et à nous surtout face au désarroi de l’enfant en prise à des démangeaisons !
Comme toujours observateur, le premier enfant me demande des nouvelles de Jean-Claude. Par la suite, il est davantage observateur, mais il est bien content que Pomme vienne lui faire un bisou !
Car aujourd’hui, fait inattendu : Pomme ne veut pas manger les friandises ! C’est une grosse déception et incompréhension pour le deuxième enfant, il a bien du mal à accepter le fait : j’essaie de lui expliquer que peut-être Pomme n’a pas faim ou bien a mal au ventre ou pas envie … Pomme veut lui faire plaisir comme toujours et saisit bien quelques morceaux, mais les repose aussitôt sans les avaler. L’enfant se rend compte que nous non plus nous n’avons pas d’explication, ni de possibilité d’obliger la chienne à manger … La situation est inattendue, mais instructive et riche d’échange ! Pomme parle, chante, donne la patte, elle jouerait bien aussi à chercher les friandises cachées dans le jeu, mais comme les enfants lui ouvrent les cachettes, il n’y a pas de suspens ! et Pomme n’a décidément pas envie de manger les friandises … Il est décidé de sortir dans le parc plus tôt que d’habitude. Je sors une mes boîtes magiques de crème de gruyère et l’enfant en offre à Pomme : grande satisfaction réciproque ! Je convaincs l’enfant de refermer la boîte et d’attendre d’être dehors pour lui donner le reste : il me fait confiance, même si c’est difficile pour lui après tous les refus précédents. Je lui fais remarquer combien Pomme est attentive à lui et ne risque pas de le quitter !
Le troisième enfant vient moins souvent à l’hôpital de jour, uniquement pour l’intervention des chiens, et avec l’interruption des congés scolaires, il ne se remet « dans le bain » qu’après un temps d’adaptation à reprendre à chaque fois. Il observe, mais participe moins. Quand nous sortons dans le parc, il saisit la patte de Pomme qui sur la table de piquenique déguste avec grande satisfaction la crème de gruyère offerte par le deuxième enfant. Pomme ne s’en formalise pas, mais on intervient en protection de la chienne.
Deux ensembles de piquenique tout neufs ! l’un au milieu du parc, l’autre dans un mini parc fermé … On commence par la première table : Pomme saute allègrement dessus et déguste la crème de gruyère. Puis on se déplace vers la seconde et je lâche Pomme : nouvelle dégustation ! Je montre au deuxième enfant comment mettre ou défaire le mousqueton de la laisse et il y parvient très bien. Et nous partons en promenade dans le parc, je tiens également la laisse de Pomme, les stimulations extérieures sont grandes, surtout quand un minou détale ! L’enfant qui aime son autonomie accepte bien ma présence à ses côtés.
Après le départ des enfants en taxi, nous faisons le bilan de cette séance inattendue. Nos efforts pour diversifier l’activité du deuxième enfant (diminution de la quantité de friandises apportée) vont dans le même sens, sans avoir envisagé une situation aussi nette ! Et la chienne a su se faire comprendre de l’enfant …
Je n’ai pas d’explication en fait : j’ai fait goûté brièvement à Pomme un peu de crème de gruyère en attendant les enfants avant la séance, le goût des friandises ne la satisfait-il plus ? Je suis persuadée que depuis le début, Pomme qui n’est pas très gourmande accepte les friandises pour faire plaisir à l’enfant, surtout à ce rythme proche du goutte à goutte rapide … il a seulement appris à n’en donner qu’une à la fois !
De retour à la maison avec les autres chiennes, elle semble en raffoler comme avant ! Mystère …
Françoise
Jean-Claude est indisponible (problème de dos), je viens donc seule avec Pomme.
L’infirmier Thierry est de retour, je lui dis combien il nous a manqué à Delphine et à nous surtout face au désarroi de l’enfant en prise à des démangeaisons !
Comme toujours observateur, le premier enfant me demande des nouvelles de Jean-Claude. Par la suite, il est davantage observateur, mais il est bien content que Pomme vienne lui faire un bisou !
Car aujourd’hui, fait inattendu : Pomme ne veut pas manger les friandises ! C’est une grosse déception et incompréhension pour le deuxième enfant, il a bien du mal à accepter le fait : j’essaie de lui expliquer que peut-être Pomme n’a pas faim ou bien a mal au ventre ou pas envie … Pomme veut lui faire plaisir comme toujours et saisit bien quelques morceaux, mais les repose aussitôt sans les avaler. L’enfant se rend compte que nous non plus nous n’avons pas d’explication, ni de possibilité d’obliger la chienne à manger … La situation est inattendue, mais instructive et riche d’échange ! Pomme parle, chante, donne la patte, elle jouerait bien aussi à chercher les friandises cachées dans le jeu, mais comme les enfants lui ouvrent les cachettes, il n’y a pas de suspens ! et Pomme n’a décidément pas envie de manger les friandises … Il est décidé de sortir dans le parc plus tôt que d’habitude. Je sors une mes boîtes magiques de crème de gruyère et l’enfant en offre à Pomme : grande satisfaction réciproque ! Je convaincs l’enfant de refermer la boîte et d’attendre d’être dehors pour lui donner le reste : il me fait confiance, même si c’est difficile pour lui après tous les refus précédents. Je lui fais remarquer combien Pomme est attentive à lui et ne risque pas de le quitter !
Le troisième enfant vient moins souvent à l’hôpital de jour, uniquement pour l’intervention des chiens, et avec l’interruption des congés scolaires, il ne se remet « dans le bain » qu’après un temps d’adaptation à reprendre à chaque fois. Il observe, mais participe moins. Quand nous sortons dans le parc, il saisit la patte de Pomme qui sur la table de piquenique déguste avec grande satisfaction la crème de gruyère offerte par le deuxième enfant. Pomme ne s’en formalise pas, mais on intervient en protection de la chienne.
Deux ensembles de piquenique tout neufs ! l’un au milieu du parc, l’autre dans un mini parc fermé … On commence par la première table : Pomme saute allègrement dessus et déguste la crème de gruyère. Puis on se déplace vers la seconde et je lâche Pomme : nouvelle dégustation ! Je montre au deuxième enfant comment mettre ou défaire le mousqueton de la laisse et il y parvient très bien. Et nous partons en promenade dans le parc, je tiens également la laisse de Pomme, les stimulations extérieures sont grandes, surtout quand un minou détale ! L’enfant qui aime son autonomie accepte bien ma présence à ses côtés.
Après le départ des enfants en taxi, nous faisons le bilan de cette séance inattendue. Nos efforts pour diversifier l’activité du deuxième enfant (diminution de la quantité de friandises apportée) vont dans le même sens, sans avoir envisagé une situation aussi nette ! Et la chienne a su se faire comprendre de l’enfant …
Je n’ai pas d’explication en fait : j’ai fait goûté brièvement à Pomme un peu de crème de gruyère en attendant les enfants avant la séance, le goût des friandises ne la satisfait-il plus ? Je suis persuadée que depuis le début, Pomme qui n’est pas très gourmande accepte les friandises pour faire plaisir à l’enfant, surtout à ce rythme proche du goutte à goutte rapide … il a seulement appris à n’en donner qu’une à la fois !
De retour à la maison avec les autres chiennes, elle semble en raffoler comme avant ! Mystère …
Françoise
Parc de Jassans, ITEP des Moineaux de Civrieux
28/04/2015
Catherine avec Ihpad, Sylvette avec Aby et Evy, Françoise avec Plume et LiLy
Sylvette m’a demandé de renforcer l’équipe pour cette intervention, car les intervenantes habituelles n’étaient pas disponibles. Le centre des Moineaux est un ITEP(1) et six enfants participent à l’activité avec deux éducateurs Sophie et Olivier. Le parc de Jassans constitue un lieu de rencontre bien adapté.
Il y a T, la plus grande, une autre fille E et quatre garçons T, N, N et K. Les enfants connaissent bien la chienne de Catherine, Ihpad, jeune croisée golden x labrador de bientôt 2 ans et les deux petites de Sylvette : Aby, yorkshire, aura bientôt 10 ans et Evy, chihuahua, a entre 5 et 6 ans. Les trois chiennes sont diplômées, tout comme Plume (qui a eu 6 ans en février) et Lily (qui a 2 ans ½).
J’ai apporté un petit nécessaire pour chacune de mes chiennes : un petit chiffon pour s’essuyer les mains, un étui contenant les sacs à crottes et un sachet contenant des friandises. Je fais une démonstration de ramassage avec ma fausse crotte de farces et attrapes : ça plaît toujours et c’est un bon moyen de faire doucement entrer dans les mœurs l’habitude de ramasser les déjections de nos compagnons … Tous les enfants, sauf T qui boude un peu au début, ont un chien à promener.
Au début, Plume et Lily ne comprennent pas trop pourquoi il faudrait s’éloigner de moi, mais avec quelques friandises, les petits maîtres deviennent bien plus attractifs !
La promenade a pour direction les aires de jeux : balançoires, toboggan, tyrolienne … Là, les chiens sont un peu plus libres, certains enfants sont aux jeux pendant que d’autres apprennent des tours à leurs petits compagnons. Lily est bien d’accord pour participer à tout, même quand ce n’est pas son tour !
Puis après une photo de tout le groupe sur le banc, nous rejoignons ensemble doucement l’entrée du parc. Mes chiennes semblent ravies de la sortie !
(1) (Les Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques (ITEP) ont pour mission d’accueillir des enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques s'exprimant par des troubles du comportement perturbant gravement leur socialisation et leur accès à la scolarité et à l’apprentissage. Les ITEP conjuguent au sein d’une même équipe institutionnelle, des interventions thérapeutiques, éducatives et pédagogiques.)
Françoise
Sylvette m’a demandé de renforcer l’équipe pour cette intervention, car les intervenantes habituelles n’étaient pas disponibles. Le centre des Moineaux est un ITEP(1) et six enfants participent à l’activité avec deux éducateurs Sophie et Olivier. Le parc de Jassans constitue un lieu de rencontre bien adapté.
Il y a T, la plus grande, une autre fille E et quatre garçons T, N, N et K. Les enfants connaissent bien la chienne de Catherine, Ihpad, jeune croisée golden x labrador de bientôt 2 ans et les deux petites de Sylvette : Aby, yorkshire, aura bientôt 10 ans et Evy, chihuahua, a entre 5 et 6 ans. Les trois chiennes sont diplômées, tout comme Plume (qui a eu 6 ans en février) et Lily (qui a 2 ans ½).
J’ai apporté un petit nécessaire pour chacune de mes chiennes : un petit chiffon pour s’essuyer les mains, un étui contenant les sacs à crottes et un sachet contenant des friandises. Je fais une démonstration de ramassage avec ma fausse crotte de farces et attrapes : ça plaît toujours et c’est un bon moyen de faire doucement entrer dans les mœurs l’habitude de ramasser les déjections de nos compagnons … Tous les enfants, sauf T qui boude un peu au début, ont un chien à promener.
Au début, Plume et Lily ne comprennent pas trop pourquoi il faudrait s’éloigner de moi, mais avec quelques friandises, les petits maîtres deviennent bien plus attractifs !
La promenade a pour direction les aires de jeux : balançoires, toboggan, tyrolienne … Là, les chiens sont un peu plus libres, certains enfants sont aux jeux pendant que d’autres apprennent des tours à leurs petits compagnons. Lily est bien d’accord pour participer à tout, même quand ce n’est pas son tour !
Puis après une photo de tout le groupe sur le banc, nous rejoignons ensemble doucement l’entrée du parc. Mes chiennes semblent ravies de la sortie !
(1) (Les Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques (ITEP) ont pour mission d’accueillir des enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques s'exprimant par des troubles du comportement perturbant gravement leur socialisation et leur accès à la scolarité et à l’apprentissage. Les ITEP conjuguent au sein d’une même équipe institutionnelle, des interventions thérapeutiques, éducatives et pédagogiques.)
Françoise
Décines, halte Montaberlet
27/04/2015
Françoise avec Mala
Christine ne peut venir pour raison de santé. Je viens avec Mala et nous allons travailler tranquillement.
Grâce à la participation des éducatrices Isabelle, Carole, Audrey et également Angélina qui accompagne E de l’IME l’Oiseau blanc, nous arrivons à stimuler tour à tour chaque enfant.
Mala travaille volontiers couchée ! Cela tombe très bien car les enfants sont pour la plupart craintifs : caresser un chien immobile leur procure des satisfactions précieuses, mais tout mouvement vif, voire la tête tournée vers eux, comme pour S, et c’est un recul instinctif !
Malgré l’interruption des vacances scolaires, E est tout de suite assez proche.
On passe du temps avec N, E et S, puis on essaie avec N et A, puis S. R reste à distance, mais il ne quitte plus la pièce et observe de loin. Y me démontre qu’il est capable de lancer la friandise avec beaucoup d’adresse et il rit de voir Mala l’attraper au vol …
Au bout d’une heure, je dis au revoir à tout le monde, c’est bien assez pour Mala.
Françoise
Christine ne peut venir pour raison de santé. Je viens avec Mala et nous allons travailler tranquillement.
Grâce à la participation des éducatrices Isabelle, Carole, Audrey et également Angélina qui accompagne E de l’IME l’Oiseau blanc, nous arrivons à stimuler tour à tour chaque enfant.
Mala travaille volontiers couchée ! Cela tombe très bien car les enfants sont pour la plupart craintifs : caresser un chien immobile leur procure des satisfactions précieuses, mais tout mouvement vif, voire la tête tournée vers eux, comme pour S, et c’est un recul instinctif !
Malgré l’interruption des vacances scolaires, E est tout de suite assez proche.
On passe du temps avec N, E et S, puis on essaie avec N et A, puis S. R reste à distance, mais il ne quitte plus la pièce et observe de loin. Y me démontre qu’il est capable de lancer la friandise avec beaucoup d’adresse et il rit de voir Mala l’attraper au vol …
Au bout d’une heure, je dis au revoir à tout le monde, c’est bien assez pour Mala.
Françoise
Caluire, IME l’Espérance
10/04/2015
Christine avec Ziyang , Françoise avec Mala
Trois groupes se succèdent avec des pauses pour les chiens entre chaque groupe.
Premier groupe, T, A, N et L qui est nouvelle et viendra sûrement dans le dernier groupe la prochaine fois.
Aujourd’hui, T n’est pas très à l’aise, est-ce la présence de deux nouveaux observateurs ? l’un accompagne T et L, l’autre prend des notes. A-t-il mal dormi ? T garde un visage renfrogné, peut-être aussi regrette-t-il de ne pas être allongé sur le tapis, mais avec mon problème d’épaule, les enfants restent en fauteuil et on utilise des fauteuils de mousse dense pour approcher Mala à la bonne hauteur … Ziyang, lui n’a pas besoin vraiment de rehausseur, mais c’est utile quand même pour approcher sa tête.
Par contre, N est tout de suite à l’aise, il approche sa main et regarde en même temps (ce qui était compliqué au début).
A est attentive et semble contente de regarder, elle s’excite un peu, mais elle ne touche pas beaucoup les chiens.
Quant à L, elle observe, c’est nouveau pour elle ! puis son visage s’illumine quand Mala mange une friandise dans sa main …
Deuxième groupe, H, C et M.
Les trois enfants profitent bien de la venue des chiens et H est particulièrement attentif à maîtriser ses gestes : c’est vraiment une réussite. Il s’intéresse aux pattes de Mala, à sa tête et bien sûr à sa queue qui bat …
M rouspète quand la séance s’interrompt pour lui : il voudrait continuer de toucher les chiens …
C est plus discrète.
Troisième et dernier groupe, C, J et G.
C est particulièrement agitée aujourd’hui : envie de toucher les chiens mêlée de crainte de le faire et elle attrape tout ce qui passe à sa portée, cheveux, lunettes … Elle n’arrive pas à se détendre.
G a des gestes de découverte attentifs, un peu intrusifs, mais mesurés, Mala la laisse faire sans problème.
J est tout heureux de retrouver les chiens, il est allongé près de G la tête posée sur le flanc de Ziyang, puis même sourire conquis avec Mala.
Aujourd’hui, j’ai senti Mala plus stressée et je lui ai octroyé les friandises avec largesse. Est-ce le même malaise que T au début ? ou mon rituel de départ de la maison un peu accéléré (une prise de sang m’a retardée) ? Deux enfants aussi ont eu des difficultés, T au début et C à la fin. Mala ne semblait pas perturbée par le comportement de cette dernière, je l’ai protégée et récompensée.
Peut-être, comme nous, a-t-elle besoin des vacances qui viennent !
Françoise
Trois groupes se succèdent avec des pauses pour les chiens entre chaque groupe.
Premier groupe, T, A, N et L qui est nouvelle et viendra sûrement dans le dernier groupe la prochaine fois.
Aujourd’hui, T n’est pas très à l’aise, est-ce la présence de deux nouveaux observateurs ? l’un accompagne T et L, l’autre prend des notes. A-t-il mal dormi ? T garde un visage renfrogné, peut-être aussi regrette-t-il de ne pas être allongé sur le tapis, mais avec mon problème d’épaule, les enfants restent en fauteuil et on utilise des fauteuils de mousse dense pour approcher Mala à la bonne hauteur … Ziyang, lui n’a pas besoin vraiment de rehausseur, mais c’est utile quand même pour approcher sa tête.
Par contre, N est tout de suite à l’aise, il approche sa main et regarde en même temps (ce qui était compliqué au début).
A est attentive et semble contente de regarder, elle s’excite un peu, mais elle ne touche pas beaucoup les chiens.
Quant à L, elle observe, c’est nouveau pour elle ! puis son visage s’illumine quand Mala mange une friandise dans sa main …
Deuxième groupe, H, C et M.
Les trois enfants profitent bien de la venue des chiens et H est particulièrement attentif à maîtriser ses gestes : c’est vraiment une réussite. Il s’intéresse aux pattes de Mala, à sa tête et bien sûr à sa queue qui bat …
M rouspète quand la séance s’interrompt pour lui : il voudrait continuer de toucher les chiens …
C est plus discrète.
Troisième et dernier groupe, C, J et G.
C est particulièrement agitée aujourd’hui : envie de toucher les chiens mêlée de crainte de le faire et elle attrape tout ce qui passe à sa portée, cheveux, lunettes … Elle n’arrive pas à se détendre.
G a des gestes de découverte attentifs, un peu intrusifs, mais mesurés, Mala la laisse faire sans problème.
J est tout heureux de retrouver les chiens, il est allongé près de G la tête posée sur le flanc de Ziyang, puis même sourire conquis avec Mala.
Aujourd’hui, j’ai senti Mala plus stressée et je lui ai octroyé les friandises avec largesse. Est-ce le même malaise que T au début ? ou mon rituel de départ de la maison un peu accéléré (une prise de sang m’a retardée) ? Deux enfants aussi ont eu des difficultés, T au début et C à la fin. Mala ne semblait pas perturbée par le comportement de cette dernière, je l’ai protégée et récompensée.
Peut-être, comme nous, a-t-elle besoin des vacances qui viennent !
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
08/04/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
L’infirmier Thierry est encore malade et c’est Delphine qui nous accueille avec les trois enfants.
Le premier enfant est content de nous voir, mais il demande aussi souvent dans la semaine à voir Lily … qui, à sa demande, lui monte sur le ventre ! Pas question que Bakou en fasse autant … et comme Bakou ne fait pas les bisous (trop baveux pour être bien agréables !), il se consacre à l’observation de Pomme … bien prise en mains par son camarade. Il collabore même un temps, puis s’inquiète des soucis de celui-ci. Il manifeste beaucoup d’empathie envers lui.
Quand on lui propose de venir donner à manger à Bakou, il est très généreux : une poignée à la fois, voire même renverser la trousse … Mais il préfère Pomme !
Le second enfant prend Pomme en laisse pour rejoindre la salle. Puis il s’agite progressivement, démangeaisons ? autre chose ? Il pose parfois les friandises sur la main de son camarade, puis refuse de continuer, pris dans une préoccupation envahissante.
Quand on part en promenade, nous rencontrons des enfants qui travaillent avec une psychomotricienne … et un fameux ballon rose à pois blancs qu’il connaît : lui aussi joue avec pendant ses rendez vous avec elle. Il est déjà perturbé et ne comprend pas, il veut absolument ce ballon. Je lui propose la balle noire à trous des chiennes … Au bout d’un certain temps, il accepte, mais reste perturbé. La rendre à la fin de la séance, repartir en taxi, tout lui est très difficile aujourd’hui. Comme il y a une quinzaine, nous nous interrogeons sur cette perturbation qui semble se manifester en démangeaison au départ.
Le troisième enfant semble indifférent aux problèmes rencontrés par son camarade. Il apprécie de jouer avec Bakou, lui donner des morceaux de carotte ou de pomme (en chiper un de temps à autre !), la caresser, la brosser … et lui tirer la queue ou lui tenir la tête tout près de lui. Je veille … Bakou est bien avec cet enfant.
Quand je la sens stressée, il me semble que c’est surtout à cause de la tension ressentie venant du deuxième enfant. Je la maintiens au calme près de moi et quand nous sortons, le troisième enfant part devant avec Jean-Claude en tenant Pomme avec lui, loin des problèmes.
Les chiennes ont bien travaillé, nous sommes tristes de ne pas pouvoir aider le deuxième enfant, lui parler ou lui proposer d’autres choses semblent ajouter à sa confusion. Difficile de se sentir impuissant à soulager …
Françoise
L’infirmier Thierry est encore malade et c’est Delphine qui nous accueille avec les trois enfants.
Le premier enfant est content de nous voir, mais il demande aussi souvent dans la semaine à voir Lily … qui, à sa demande, lui monte sur le ventre ! Pas question que Bakou en fasse autant … et comme Bakou ne fait pas les bisous (trop baveux pour être bien agréables !), il se consacre à l’observation de Pomme … bien prise en mains par son camarade. Il collabore même un temps, puis s’inquiète des soucis de celui-ci. Il manifeste beaucoup d’empathie envers lui.
Quand on lui propose de venir donner à manger à Bakou, il est très généreux : une poignée à la fois, voire même renverser la trousse … Mais il préfère Pomme !
Le second enfant prend Pomme en laisse pour rejoindre la salle. Puis il s’agite progressivement, démangeaisons ? autre chose ? Il pose parfois les friandises sur la main de son camarade, puis refuse de continuer, pris dans une préoccupation envahissante.
Quand on part en promenade, nous rencontrons des enfants qui travaillent avec une psychomotricienne … et un fameux ballon rose à pois blancs qu’il connaît : lui aussi joue avec pendant ses rendez vous avec elle. Il est déjà perturbé et ne comprend pas, il veut absolument ce ballon. Je lui propose la balle noire à trous des chiennes … Au bout d’un certain temps, il accepte, mais reste perturbé. La rendre à la fin de la séance, repartir en taxi, tout lui est très difficile aujourd’hui. Comme il y a une quinzaine, nous nous interrogeons sur cette perturbation qui semble se manifester en démangeaison au départ.
Le troisième enfant semble indifférent aux problèmes rencontrés par son camarade. Il apprécie de jouer avec Bakou, lui donner des morceaux de carotte ou de pomme (en chiper un de temps à autre !), la caresser, la brosser … et lui tirer la queue ou lui tenir la tête tout près de lui. Je veille … Bakou est bien avec cet enfant.
Quand je la sens stressée, il me semble que c’est surtout à cause de la tension ressentie venant du deuxième enfant. Je la maintiens au calme près de moi et quand nous sortons, le troisième enfant part devant avec Jean-Claude en tenant Pomme avec lui, loin des problèmes.
Les chiennes ont bien travaillé, nous sommes tristes de ne pas pouvoir aider le deuxième enfant, lui parler ou lui proposer d’autres choses semblent ajouter à sa confusion. Difficile de se sentir impuissant à soulager …
Françoise
Neuville, hôpital intercommunal, FAM
07/04/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec LiLy
Nous sommes fatiguées, ça arrive ! et la pause des vacances est proche heureusement. Nous avons établi notre planning des deux mois prochains avant l’été en ménageant notre peine et celle des chiens : qui veut voyager loin, ménage sa monture ! Le petit Jazz n’est pas encore opérationnel, Ziyang récupère de façon irrégulière et Plume est encore en observation jusqu’à arrêt progressif et complet de son traitement et contrôle. De notre côté, humain cette fois, d’autres circonstances extérieures nous obligent à alléger notre emploi du temps.
Nous avons donc décidé de cesser nos visites au FAM, non pas que les résidents ne nous veuillent plus, non pas non plus que les soignants nous accueillent mal, oh non ! mais il manque une coordination de l’animation qui prévienne les soignants et qui soulage leur travail quand nous intervenons, et surtout nous sommes contraintes à alléger le planning et le critère du choix est l’investissement de la structure pour que nos visites aient le meilleur impact possible …
Premier rayon de soleil et absence de vent, la séance peut se dérouler en partie sur la terrasse. Les soignants bien que non prévenus nous accueillent très gentiment.
Lily reste sur les genoux de certains qui la câlinent pendant que je lui offre des friandises. Pour d’autres qui ont tendance à trop serrer la petite chienne, je la place sur une chaise à côté d’eux, c’est plus sûr !
Je lui propose aussi le petit jeu que j’ai apporté et pour la première fois, Lily cherche vraiment et même quand elle abandonne, la rappeler suffit à la motiver à nouveau et elle trouve toutes les petites friandises cachées sous les plots coulissants … Auparavant, elle cherchait un peu, puis me regardait d’un air qui signifiait clairement : « Aide-moi ! c’est trop dur … ». Aujourd’hui, elle a compris l’intérêt du jeu et s’est bien débrouillée. L’observer a beaucoup plus aux résidents …
Ziyang a toujours beaucoup de succès, promenade sur la terrasse, caresses (pas besoin de se baisser !). Nous partons au moment du goûter, les soignants ont beaucoup à faire et les chiens sont fatigués. Nous avons eu le temps d’expliquer à l’un des soignants nos difficultés, mais je préviendrai par mail l’animatrice.
Françoise
Nous sommes fatiguées, ça arrive ! et la pause des vacances est proche heureusement. Nous avons établi notre planning des deux mois prochains avant l’été en ménageant notre peine et celle des chiens : qui veut voyager loin, ménage sa monture ! Le petit Jazz n’est pas encore opérationnel, Ziyang récupère de façon irrégulière et Plume est encore en observation jusqu’à arrêt progressif et complet de son traitement et contrôle. De notre côté, humain cette fois, d’autres circonstances extérieures nous obligent à alléger notre emploi du temps.
Nous avons donc décidé de cesser nos visites au FAM, non pas que les résidents ne nous veuillent plus, non pas non plus que les soignants nous accueillent mal, oh non ! mais il manque une coordination de l’animation qui prévienne les soignants et qui soulage leur travail quand nous intervenons, et surtout nous sommes contraintes à alléger le planning et le critère du choix est l’investissement de la structure pour que nos visites aient le meilleur impact possible …
Premier rayon de soleil et absence de vent, la séance peut se dérouler en partie sur la terrasse. Les soignants bien que non prévenus nous accueillent très gentiment.
Lily reste sur les genoux de certains qui la câlinent pendant que je lui offre des friandises. Pour d’autres qui ont tendance à trop serrer la petite chienne, je la place sur une chaise à côté d’eux, c’est plus sûr !
Je lui propose aussi le petit jeu que j’ai apporté et pour la première fois, Lily cherche vraiment et même quand elle abandonne, la rappeler suffit à la motiver à nouveau et elle trouve toutes les petites friandises cachées sous les plots coulissants … Auparavant, elle cherchait un peu, puis me regardait d’un air qui signifiait clairement : « Aide-moi ! c’est trop dur … ». Aujourd’hui, elle a compris l’intérêt du jeu et s’est bien débrouillée. L’observer a beaucoup plus aux résidents …
Ziyang a toujours beaucoup de succès, promenade sur la terrasse, caresses (pas besoin de se baisser !). Nous partons au moment du goûter, les soignants ont beaucoup à faire et les chiens sont fatigués. Nous avons eu le temps d’expliquer à l’un des soignants nos difficultés, mais je préviendrai par mail l’animatrice.
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, services Hélianthe et Marronniers
03/04/2015
Christine avec Ziyang et Jazz, Françoise avec Pomme
Deuxième visite pour Jazz, j’ai amené Pomme de façon à lui présenter progressivement mes chiennes. Je sais que Pomme va apprécier de voir Christine et Ziyang qu’elle ne voit plus beaucoup depuis qu’elle travaille toutes les semaines à Lyon-sud.
Jazz lui saute dessus et Pomme lui exprime son désaccord oralement, comme tout husky bavard qui se respecte ! A-t-elle cru qu’il s’agissait d’Orion ? Christine est contente que mes chiennes apprennent au petit, en douceur, à ne pas faire n’importe quoi …
Ensuite, Pomme ne se fâche plus du tout, elle sait que c’est un bébé et Jazz est aussi plus respectueux. L’explication a donc été suffisante.
Pendant l’intervention, elle est un peu distraite par ce moussaillon qui ne connaît pas le métier et perturbe un peu les relations, mais quand on la lâche dans le terrain clos avec les copains, elle joue avec le petit et passe en courant devant lui à toute allure … avec un rien de malice pour le bousculer un peu peut-être ! Pomme est ravie de la rencontre et Jazz semble bien apprécier aussi !
Donc nous rencontrons R que nous connaissons déjà depuis le début et les nouveaux déjà rencontrés depuis notre reprise, M qui apprécie les chiens costauds et obéissants, A qui est un peu timide et E qui note toutes les caractéristiques des chiens pour les présenter à son service. L’infirmier Loïc et le docteur sont bien sûr présents.
Ziyang a toujours beaucoup de succès, Jazz bébé pas timide également et Pomme très contente de retrouver ce cadre connu et ces adultes accueillants. Pomme est pleine de bonne volonté pour montrer ses qualités, assis, couché, jeu (Pomme toujours experte), pas bouger, chanter …
Ziyang et Jazz essaient parfois de venir piquer les friandises du jeu, je veille : Pomme ne se bat pas pour de la nourriture, j’ai confiance en elle, mais ce n’est pas une raison de laisser faire, je l’aide et interviens à sa place, donc Pomme a confiance en moi …
Puis nous partons en promenade à l’extérieur, R reste dans le service, M tient Pomme avec moi : il aimerait la tenir seul. J’insiste et j’explique à M : il a la force, oui, mais je veux apprendre à Pomme à marcher à côté sans tirer, donc il ne s’agit pas de force, seulement de maintenir la laisse détendue et faire de mini rappels quand il le faut. A tient Ziyang avec Christine puis seul. E tient le petit Jazz, puis Christine l’aide.
Nous arrivons à un jardin clos, nous permettant de lâcher les chiens. Les résidents voient alors évoluer Pomme dans toute sa vivacité de husky ! Et ils observent les relations entre les trois chiens … qui sont bienheureux de cette nouvelle aire de jeux : le travail est un peu oublié, mais Jazz apprend justement le rappel … Je confie les deux bouts de la laisse à A et à Loïc et invite Pomme à sauter. Une fois, impeccable … On monte la hauteur et Pomme passe dessous : elle est moins disciplinée dehors !
Nous convenons avec l’infirmier Loïc et le docteur, pour les prochaines visites, de nous rencontrer un peu avant l’intervention pour préparer la séance, car ils ont découvert de nouvelles possibilités et un peu de concertation sera profitable.
Françoise
Deuxième visite pour Jazz, j’ai amené Pomme de façon à lui présenter progressivement mes chiennes. Je sais que Pomme va apprécier de voir Christine et Ziyang qu’elle ne voit plus beaucoup depuis qu’elle travaille toutes les semaines à Lyon-sud.
Jazz lui saute dessus et Pomme lui exprime son désaccord oralement, comme tout husky bavard qui se respecte ! A-t-elle cru qu’il s’agissait d’Orion ? Christine est contente que mes chiennes apprennent au petit, en douceur, à ne pas faire n’importe quoi …
Ensuite, Pomme ne se fâche plus du tout, elle sait que c’est un bébé et Jazz est aussi plus respectueux. L’explication a donc été suffisante.
Pendant l’intervention, elle est un peu distraite par ce moussaillon qui ne connaît pas le métier et perturbe un peu les relations, mais quand on la lâche dans le terrain clos avec les copains, elle joue avec le petit et passe en courant devant lui à toute allure … avec un rien de malice pour le bousculer un peu peut-être ! Pomme est ravie de la rencontre et Jazz semble bien apprécier aussi !
Donc nous rencontrons R que nous connaissons déjà depuis le début et les nouveaux déjà rencontrés depuis notre reprise, M qui apprécie les chiens costauds et obéissants, A qui est un peu timide et E qui note toutes les caractéristiques des chiens pour les présenter à son service. L’infirmier Loïc et le docteur sont bien sûr présents.
Ziyang a toujours beaucoup de succès, Jazz bébé pas timide également et Pomme très contente de retrouver ce cadre connu et ces adultes accueillants. Pomme est pleine de bonne volonté pour montrer ses qualités, assis, couché, jeu (Pomme toujours experte), pas bouger, chanter …
Ziyang et Jazz essaient parfois de venir piquer les friandises du jeu, je veille : Pomme ne se bat pas pour de la nourriture, j’ai confiance en elle, mais ce n’est pas une raison de laisser faire, je l’aide et interviens à sa place, donc Pomme a confiance en moi …
Puis nous partons en promenade à l’extérieur, R reste dans le service, M tient Pomme avec moi : il aimerait la tenir seul. J’insiste et j’explique à M : il a la force, oui, mais je veux apprendre à Pomme à marcher à côté sans tirer, donc il ne s’agit pas de force, seulement de maintenir la laisse détendue et faire de mini rappels quand il le faut. A tient Ziyang avec Christine puis seul. E tient le petit Jazz, puis Christine l’aide.
Nous arrivons à un jardin clos, nous permettant de lâcher les chiens. Les résidents voient alors évoluer Pomme dans toute sa vivacité de husky ! Et ils observent les relations entre les trois chiens … qui sont bienheureux de cette nouvelle aire de jeux : le travail est un peu oublié, mais Jazz apprend justement le rappel … Je confie les deux bouts de la laisse à A et à Loïc et invite Pomme à sauter. Une fois, impeccable … On monte la hauteur et Pomme passe dessous : elle est moins disciplinée dehors !
Nous convenons avec l’infirmier Loïc et le docteur, pour les prochaines visites, de nous rencontrer un peu avant l’intervention pour préparer la séance, car ils ont découvert de nouvelles possibilités et un peu de concertation sera profitable.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
01/04/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
L’infirmier Thierry est encore en arrêt maladie et Delphine nous accueille avec les trois enfants. Bakou est très à l’aise, autant dans le parc en les attendant qu’ensuite pendant l’intervention.
Le premier enfant s’intéresse d’abord principalement aux jouets et accessoires que j’ai apportés, après avoir dégusté avec délice son sirop de menthe. Par la suite, il est d’abord observateur des activités de ses camarades, puis quand les provisions sont épuisées (par les soins diligents du second), il apprécie les léchouilles de Pomme. Au moment de partir en promenade (avant l’arrivée des taxis), il cache ostensiblement le chapeau de Jean-Claude, tout heureux de lui faire une farce !
Le deuxième, fidèle à son habitude, distribue les friandises à Pomme, allant chercher un autre sac dans la réserve au fur et à mesure (dans mon grand sac, il y a plusieurs petits sacs à friandises peu remplis, le jeu dure plus longtemps !) … quand il n’y a plus rien, il s’intéresse à Bakou et à la trousse emplie de morceaux de pomme et carotte que je lui destine (pour la ligne, avec autant de plaisir). Il refuse de participer au jeu de ballon qui réjouit le troisième enfant, mais quand la peluche atterrit vers lui, il la renvoie avec un peu d’amusement. Il me montre le gant de massage et la structure en picots de caoutchouc qui lui plaît bien. Il joue avec beaucoup d’équilibre avec la balle légère qui rebondit sur sa main et je l’en félicite : je ne suis pas aussi habile que lui. Je lui offre une de mes boîtes de fromage, il a un grand sourire et en fait profiter surtout Pomme.
Le troisième distribue les morceaux de pomme et de carotte à Bakou, il la caresse, lui tire aussi la queue, la patte, nous veillons à ce qu’il ne lui fasse pas mal et à ce que Bakou ne lui donne pas la patte avec trop de lourdeur. J’ai sorti le jeu de Pomme où l’on cache des friandises sous un couvercle ou dans des tiroirs à tirer : Pomme a apprécié, mais les enfants ont paru très peu concernés … On s’adapte, donc ballon en folie : la grosse peluche en forme de chat entre en jeu, elle produit un coassement assez peu adapté à un chat, mais comme ballon sans danger, c’est très bien : l’activité concerne finalement les trois enfants à des degrés différents.
Pomme, en rupture de distribution de friandises, considère tout ça avec un peu d’étonnement, mais se faire caresser vers Delphine et le premier enfant lui va très bien.
Dehors, le troisième enfant tient la laisse de Pomme avec Jean-Claude en la lâchant assez régulièrement … le deuxième ne veut pas tenir Bakou aujourd’hui, mais une nouvelle boîte de fromage lui permet à nouveau de favoriser Pomme, sa préférée ! Le premier reste assez indépendant.
Françoise
L’infirmier Thierry est encore en arrêt maladie et Delphine nous accueille avec les trois enfants. Bakou est très à l’aise, autant dans le parc en les attendant qu’ensuite pendant l’intervention.
Le premier enfant s’intéresse d’abord principalement aux jouets et accessoires que j’ai apportés, après avoir dégusté avec délice son sirop de menthe. Par la suite, il est d’abord observateur des activités de ses camarades, puis quand les provisions sont épuisées (par les soins diligents du second), il apprécie les léchouilles de Pomme. Au moment de partir en promenade (avant l’arrivée des taxis), il cache ostensiblement le chapeau de Jean-Claude, tout heureux de lui faire une farce !
Le deuxième, fidèle à son habitude, distribue les friandises à Pomme, allant chercher un autre sac dans la réserve au fur et à mesure (dans mon grand sac, il y a plusieurs petits sacs à friandises peu remplis, le jeu dure plus longtemps !) … quand il n’y a plus rien, il s’intéresse à Bakou et à la trousse emplie de morceaux de pomme et carotte que je lui destine (pour la ligne, avec autant de plaisir). Il refuse de participer au jeu de ballon qui réjouit le troisième enfant, mais quand la peluche atterrit vers lui, il la renvoie avec un peu d’amusement. Il me montre le gant de massage et la structure en picots de caoutchouc qui lui plaît bien. Il joue avec beaucoup d’équilibre avec la balle légère qui rebondit sur sa main et je l’en félicite : je ne suis pas aussi habile que lui. Je lui offre une de mes boîtes de fromage, il a un grand sourire et en fait profiter surtout Pomme.
Le troisième distribue les morceaux de pomme et de carotte à Bakou, il la caresse, lui tire aussi la queue, la patte, nous veillons à ce qu’il ne lui fasse pas mal et à ce que Bakou ne lui donne pas la patte avec trop de lourdeur. J’ai sorti le jeu de Pomme où l’on cache des friandises sous un couvercle ou dans des tiroirs à tirer : Pomme a apprécié, mais les enfants ont paru très peu concernés … On s’adapte, donc ballon en folie : la grosse peluche en forme de chat entre en jeu, elle produit un coassement assez peu adapté à un chat, mais comme ballon sans danger, c’est très bien : l’activité concerne finalement les trois enfants à des degrés différents.
Pomme, en rupture de distribution de friandises, considère tout ça avec un peu d’étonnement, mais se faire caresser vers Delphine et le premier enfant lui va très bien.
Dehors, le troisième enfant tient la laisse de Pomme avec Jean-Claude en la lâchant assez régulièrement … le deuxième ne veut pas tenir Bakou aujourd’hui, mais une nouvelle boîte de fromage lui permet à nouveau de favoriser Pomme, sa préférée ! Le premier reste assez indépendant.
Françoise
Lyon-sud, hôpital Jules Courmont SSR
30/03/2015
Christine avec Ziyang et Jazz, Françoise avec Mala
J’arrive en retard à cause du tunnel de Fourvière fermé (accident sans doute, donc bouchon !).
Christine (que j’ai pu prévenir de ce retard inévitable) a emmené son jeune chiot Jazz, berger australien. Première « visite » pour Jazz, le petit n’a pas encore 4 mois, il ne s’agit que d’une présentation. Tandis qu’elle le ramène à la voiture pour revenir ensuite avec Ziyang, je présente Mala qui est tout heureuse de se faire caresser.
Chacun et chacune évoque pour nous les chiens et même les autres animaux qu’il ou elle a côtoyés …
Ziyang fait l’admiration de tous. Puis Jazz revient et les trois chiens sont tous caressés et admirés.
Pour ma part, je suis enchantée de rencontrer notre futur compagnon de visite …
Françoise
J’arrive en retard à cause du tunnel de Fourvière fermé (accident sans doute, donc bouchon !).
Christine (que j’ai pu prévenir de ce retard inévitable) a emmené son jeune chiot Jazz, berger australien. Première « visite » pour Jazz, le petit n’a pas encore 4 mois, il ne s’agit que d’une présentation. Tandis qu’elle le ramène à la voiture pour revenir ensuite avec Ziyang, je présente Mala qui est tout heureuse de se faire caresser.
Chacun et chacune évoque pour nous les chiens et même les autres animaux qu’il ou elle a côtoyés …
Ziyang fait l’admiration de tous. Puis Jazz revient et les trois chiens sont tous caressés et admirés.
Pour ma part, je suis enchantée de rencontrer notre futur compagnon de visite …
Françoise
Limas, foyer de la Claire
26/03/2015
Danielle avec Chris, Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala
Reprise après une longue absence : problèmes de santé pour moi, pour les chiens de Christine et dernièrement pour l’établissement. Nous sommes accueillies avec de grands sourires qui rayonnent sur le visage de A, de F … Ceux qui s’expriment n’ont moins nous montrent d’emblée qu’ils n’ont pas oublié le contact des chiens, comme L, P, D … Nous cherchons le contact avec Y, JF, S … d’autres viennent seuls vers nous comme S, C, C, V … Des trois encadrants que nous connaissons bien, une seule est là qui nous accompagne.
Nous envisageons Christine et moi de laisser cette visite à Danielle, car elle est davantage dans son secteur géographique, nous sommes nous-mêmes très sollicitées et enfin, nos chiens sont en petite forme …
Nous avons évoqué cependant des visites ponctuelles quand un besoin précis apparaît : Mala a déjà accompagné un résident en fin de vie pour un moment de relaxation douce.
Françoise
Reprise après une longue absence : problèmes de santé pour moi, pour les chiens de Christine et dernièrement pour l’établissement. Nous sommes accueillies avec de grands sourires qui rayonnent sur le visage de A, de F … Ceux qui s’expriment n’ont moins nous montrent d’emblée qu’ils n’ont pas oublié le contact des chiens, comme L, P, D … Nous cherchons le contact avec Y, JF, S … d’autres viennent seuls vers nous comme S, C, C, V … Des trois encadrants que nous connaissons bien, une seule est là qui nous accompagne.
Nous envisageons Christine et moi de laisser cette visite à Danielle, car elle est davantage dans son secteur géographique, nous sommes nous-mêmes très sollicitées et enfin, nos chiens sont en petite forme …
Nous avons évoqué cependant des visites ponctuelles quand un besoin précis apparaît : Mala a déjà accompagné un résident en fin de vie pour un moment de relaxation douce.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
25/03/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
L’infirmier Thierry est encore absent, mais les trois enfants sont là avec Delphine.
Bakou semble vraiment bien rôdée au lieu et surtout aux enfants.
Le premier enfant demande des nouvelles de Lily et s’investit assez bien dans l’activité aujourd’hui.
Le second enfant est progressivement perturbé par une démangeaison. Il devient en cours de séance de plus en plus tendu et envahi par ce stress, il ne s’intéresse plus aux chiennes.
Le premier enfant marque bien le souci qu’il a de son camarade et communique beaucoup. Pomme vient lui faire beaucoup de bisous délicats et il adore !
Le troisième semble indifférent à l’agitation de son camarade. Mais aujourd’hui, il maîtrise mal son agitation, si Bakou ne s’émeut pas d’être tiraillée par celui-ci, la tension l’imprègne quand même, plus certainement à cause du deuxième enfant … et je décide de la mettre au repos : l’enfant observe et la coupure me semble une bonne décision.
Puis nous partons pour une petite promenade, mais le deuxième enfant est toujours en tension. Il est un peu stabilisé quand Delphine lui dit qu’elle va prévenir sa maman, il accepte alors de donner de la crème de gruyère à Bakou puis à Pomme.
Françoise
L’infirmier Thierry est encore absent, mais les trois enfants sont là avec Delphine.
Bakou semble vraiment bien rôdée au lieu et surtout aux enfants.
Le premier enfant demande des nouvelles de Lily et s’investit assez bien dans l’activité aujourd’hui.
Le second enfant est progressivement perturbé par une démangeaison. Il devient en cours de séance de plus en plus tendu et envahi par ce stress, il ne s’intéresse plus aux chiennes.
Le premier enfant marque bien le souci qu’il a de son camarade et communique beaucoup. Pomme vient lui faire beaucoup de bisous délicats et il adore !
Le troisième semble indifférent à l’agitation de son camarade. Mais aujourd’hui, il maîtrise mal son agitation, si Bakou ne s’émeut pas d’être tiraillée par celui-ci, la tension l’imprègne quand même, plus certainement à cause du deuxième enfant … et je décide de la mettre au repos : l’enfant observe et la coupure me semble une bonne décision.
Puis nous partons pour une petite promenade, mais le deuxième enfant est toujours en tension. Il est un peu stabilisé quand Delphine lui dit qu’elle va prévenir sa maman, il accepte alors de donner de la crème de gruyère à Bakou puis à Pomme.
Françoise
Caluire, IME l’Espérance
20/03/2015
Christine avec Ziyang,, Françoise avec Mala
Plume est toujours indisponible : le taux de plaquettes est un peu meilleur, mais encore très faible. Son traitement est prolongé pour une quinzaine avec vérification ensuite … C’est donc Mala qui va intervenir aujourd’hui.
Par contre, nos deux chiens n’auront pas de relais, il faudra respecter leur temps de pause entre chaque changement de groupe … Deux stagiaires sont là pour tenir le compte rendu des observations et une responsable de l’autre établissement proche qui aimerait bien nous embaucher !
Premier groupe, A, T et N, des enfants au comportement très doux.
Aujourd’hui à notre disposition, des sièges-banquettes de mousse ferme qui permettent une nouvelle disposition très intéressante : Pour Ziyang, les enfants n’ont pas besoin de se pencher vu son gabarit ! Les petits comme Plume peuvent se poser sur la tablette … mais pour une taille intermédiaire comme Mala ? En plaçant le dossier contre le fauteuil de l’enfant, Mala monte sur la banquette, puis pose ses deux antérieurs sur le dossier : c’est confortable pour Mala et elle est tout à fait à portée de l’enfant ! ça fonctionne très bien pour N et A. T met plus de temps à s’intéresser, mais ensuite il espère bien garder la laisse de Ziyang pour prolonger la séance …
Second groupe, M, H et C, ici H est mobile et actif. Le nouveau dispositif est encore très positif pour C et M ! Quant à H, après avoir travaillé avec Ziyang, il vient s’asseoir devant Mala couchée et il maîtrise ses gestes de façon appréciable.
Dernier groupe, C, J, G et Y, ici G et Y sont assez mobiles. Mala est un peu fatiguée, le fauteuil de J est haut et elle doit se mettre en appui sur ses postérieurs, je la récompense davantage, reconnaissant ses difficultés. C éprouve un mélange d’attirance et de crainte, s’approchant puis repoussant la chienne, mais je surveille les gestes, tout se passe bien. G a des gestes plus intrusifs, je contrôle pour protéger Mala. Enfin, Y a commencé avec Ziyang finissant par une décontraction heureuse couché le long du chien. Quand il passe à Mala, il s’ouvre très vite ; un grand sourire et il pose sa tête sur le cou de la chienne …
Françoise
Plume est toujours indisponible : le taux de plaquettes est un peu meilleur, mais encore très faible. Son traitement est prolongé pour une quinzaine avec vérification ensuite … C’est donc Mala qui va intervenir aujourd’hui.
Par contre, nos deux chiens n’auront pas de relais, il faudra respecter leur temps de pause entre chaque changement de groupe … Deux stagiaires sont là pour tenir le compte rendu des observations et une responsable de l’autre établissement proche qui aimerait bien nous embaucher !
Premier groupe, A, T et N, des enfants au comportement très doux.
Aujourd’hui à notre disposition, des sièges-banquettes de mousse ferme qui permettent une nouvelle disposition très intéressante : Pour Ziyang, les enfants n’ont pas besoin de se pencher vu son gabarit ! Les petits comme Plume peuvent se poser sur la tablette … mais pour une taille intermédiaire comme Mala ? En plaçant le dossier contre le fauteuil de l’enfant, Mala monte sur la banquette, puis pose ses deux antérieurs sur le dossier : c’est confortable pour Mala et elle est tout à fait à portée de l’enfant ! ça fonctionne très bien pour N et A. T met plus de temps à s’intéresser, mais ensuite il espère bien garder la laisse de Ziyang pour prolonger la séance …
Second groupe, M, H et C, ici H est mobile et actif. Le nouveau dispositif est encore très positif pour C et M ! Quant à H, après avoir travaillé avec Ziyang, il vient s’asseoir devant Mala couchée et il maîtrise ses gestes de façon appréciable.
Dernier groupe, C, J, G et Y, ici G et Y sont assez mobiles. Mala est un peu fatiguée, le fauteuil de J est haut et elle doit se mettre en appui sur ses postérieurs, je la récompense davantage, reconnaissant ses difficultés. C éprouve un mélange d’attirance et de crainte, s’approchant puis repoussant la chienne, mais je surveille les gestes, tout se passe bien. G a des gestes plus intrusifs, je contrôle pour protéger Mala. Enfin, Y a commencé avec Ziyang finissant par une décontraction heureuse couché le long du chien. Quand il passe à Mala, il s’ouvre très vite ; un grand sourire et il pose sa tête sur le cou de la chienne …
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
18/03/2015J
ean-Claude et Françoise avec LiLy et Bakou
Il a été convenu de faire l’essai sans Pomme, car l’un des enfants est presqu’exclusivement fixé sur elle … C’est pourquoi elle est restée à la maison. Au moment de passer les harnais de visite, les chiennes comprennent très bien qui sera embauchée qui restera avec les autres copines !
Bakou, dont c’est la deuxième visite, explore le parc avant l’arrivée des enfants : elle semble reconnaître et ne manifeste pas de stress, preuve que l’expérience lui a vraiment plu …
Aujourd’hui, seule Delphine nous accueille et avec deux enfants seulement, les absences se compensent au mieux.
Le premier enfant reconnaît tout de suite Bakou, il remarque aussi un petit pansement à mon doigt et rit quand je lui montre mon chapeau : la dernière fois, j’avais laissé la casquette dans la voiture et il me l’avait signalé avec insistance.
Pendant la séance, il participe bien avec Lily. Il tient la friandise près de son oreille ou près de son ventre, toujours à la recherche d’un contact tactile.
Le deuxième enfant fronce un peu les sourcils : il écoute nos explications concernant l’absence de Pomme, mais il surmonte rapidement ce changement. Toujours pour diversifier son activité, j’apporte moins de friandises et il accepte ces changements : il vient s’asseoir par terre à côté de Bakou, lui offre des morceaux de pomme et de carotte quand il a épuisé les autres friandises. Dehors, il promène Bakou sans problème …
La séance s’est bien passée, très apaisée, Bakou s’est étendue de tout son long pour se faire caresser le ventre, Lily est très détendue jusqu’au bout. On souhaite une meilleure santé aux absents.
Françoise
Il a été convenu de faire l’essai sans Pomme, car l’un des enfants est presqu’exclusivement fixé sur elle … C’est pourquoi elle est restée à la maison. Au moment de passer les harnais de visite, les chiennes comprennent très bien qui sera embauchée qui restera avec les autres copines !
Bakou, dont c’est la deuxième visite, explore le parc avant l’arrivée des enfants : elle semble reconnaître et ne manifeste pas de stress, preuve que l’expérience lui a vraiment plu …
Aujourd’hui, seule Delphine nous accueille et avec deux enfants seulement, les absences se compensent au mieux.
Le premier enfant reconnaît tout de suite Bakou, il remarque aussi un petit pansement à mon doigt et rit quand je lui montre mon chapeau : la dernière fois, j’avais laissé la casquette dans la voiture et il me l’avait signalé avec insistance.
Pendant la séance, il participe bien avec Lily. Il tient la friandise près de son oreille ou près de son ventre, toujours à la recherche d’un contact tactile.
Le deuxième enfant fronce un peu les sourcils : il écoute nos explications concernant l’absence de Pomme, mais il surmonte rapidement ce changement. Toujours pour diversifier son activité, j’apporte moins de friandises et il accepte ces changements : il vient s’asseoir par terre à côté de Bakou, lui offre des morceaux de pomme et de carotte quand il a épuisé les autres friandises. Dehors, il promène Bakou sans problème …
La séance s’est bien passée, très apaisée, Bakou s’est étendue de tout son long pour se faire caresser le ventre, Lily est très détendue jusqu’au bout. On souhaite une meilleure santé aux absents.
Françoise
Décines, halte Montaberlet
16/03/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Mala
Plume est indisponible : les pétéchies sont bien le signe d’un gros déficit de plaquettes. Le traitement anti-inflammatoire et antibiotique doit ramener à une meilleure formule sanguine, on vérifiera demain, mais en attendant, repos !
Nous nous retrouvons donc Christine et moi, Mala un peu plan-plan, dame à 10 ans, on est calme ! et Ziyang qui a des à-coups de tonus à cause de sa thyroïde …
Mais nous observerons des signes très positifs de certains enfants.
A quitte son canapé et surtout sa couverture dans laquelle elle se cache entièrement habituellement. A lui reste couché à côté de Mala, moins perturbé finalement que par la proximité de Plume.
N accepte une proximité plus grande avec Ziyang, protégée par le dossier de son canapé, mais aussi avec Mala qui s’approche de l’éducatrice Audrey assise à côté d’elle.
R observe pendant toute la séance sans se sauver et S promène Mala …
Françoise
Plume est indisponible : les pétéchies sont bien le signe d’un gros déficit de plaquettes. Le traitement anti-inflammatoire et antibiotique doit ramener à une meilleure formule sanguine, on vérifiera demain, mais en attendant, repos !
Nous nous retrouvons donc Christine et moi, Mala un peu plan-plan, dame à 10 ans, on est calme ! et Ziyang qui a des à-coups de tonus à cause de sa thyroïde …
Mais nous observerons des signes très positifs de certains enfants.
A quitte son canapé et surtout sa couverture dans laquelle elle se cache entièrement habituellement. A lui reste couché à côté de Mala, moins perturbé finalement que par la proximité de Plume.
N accepte une proximité plus grande avec Ziyang, protégée par le dossier de son canapé, mais aussi avec Mala qui s’approche de l’éducatrice Audrey assise à côté d’elle.
R observe pendant toute la séance sans se sauver et S promène Mala …
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
11/03/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et LiLy
Lily frétille de joie de retrouver les enfants (la semaine dernière, elle n’a pas compris pourquoi elle restait hors du coup !). Le début de la séance se déroule très bien. Le premier enfant nous demande des nouvelles de Bakou, le deuxième s’intéresse toujours en priorité à Pomme et le troisième bat des mains de contentement …
Quand le deuxième enfant a épuisé sa provision de friandises, il vient me voir, je lui demande, entre nous, quel mot il sait dire : «Encore ? » « S’il te plait ? » … Il ne dit rien, mais quand je lui laisse recharger son sac, il me glisse « ci » que j’interprète comme un merci.
Erreur de ma part ensuite ? je fais remarquer aux deux infirmiers le fait … l’enfant a-t-il été contrarié de cette observation le concernant alors qu’il était dans une relation spontanée ? il ne redira plus rien ensuite.
Nous avons apporté un gros « œuf » distributeur de friandises : effet nul pour les deux chiennes ! pourquoi se casser la tête à pousser l’œuf et obtenir ainsi quelques rares récompenses alors que la distribution se fait en direct et en abondance grâce aux enfants …
Je le propose au deuxième enfant : l’obtention des friandises lui semble trop difficile et il ne comprend pas l’intérêt de l’objet.
Mais le jouet plaît au troisième enfant qui le fait rouler vers Thierry et réciproquement … et les chiennes s’intéressent aux friandises qui apparaissent ainsi ! Le deuxième enfant semble contrarié que Pomme se partage vers cette nouvelle activité.
Effet de la contrariété croissante du deuxième enfant ? le premier enfant « s’échappe » dans un petit somme sur le tapis.
Nous partons en promenade, mais la contrariété persiste pour ce deuxième enfant, il tient bien Lily dans le couloir, mais ensuite dehors, il ne veut plus que Pomme et il lui offre la crème de gruyère en exclusivité.
Après le départ des enfants, nous évoquons cette fin de séance perturbée, alors que tout avait bien commencé. Depuis quelque temps, j’apporte moins de friandises (de façon concertée) car le deuxième enfant reste fixé sur cette activité … cela représente une frustration pour lui. En plus, il a eu un examen dentaire de contrôle ce matin, cela explique peut-être qu’il se soit senti débordé.
Au moment de dire au revoir, il vient vers nous en tendant la main, puis se ravise d’un geste signifiant clairement qu’il est encore fâché !
Afin de tester une autre activité pour cet enfant, faut-il ne prendre qu’un chien comme au début de l‘activité ? le partage des chiens se faisait bien. Faut-il laisser Pomme entre parenthèses pour une séance ? il est décidé que la prochaine fois, nous amènerons Bakou et Lily.
Pomme reste égale à elle-même, mais Lily est très fatiguée : c’est une petite chienne très vive et sa petite taille lui demande plus d’attention pour éviter d’être repoussée par moments par le premier enfant ou saisie par le troisième …
Des nouvelles de Plume :
Le taux de plaquettes est très bas, le traitement prescrit va être poursuivi toute la semaine, puis une nouvelle prise de sang sera effectuée. Plume nous semble un peu amaigrie, elle mangeait avec moins d’appétit ces derniers temps (ce n’est pas son genre), mais le traitement la booste certainement, car aujourd’hui, elle semble en pleine forme … et bien sûr au repos à la maison !
Françoise
Lily frétille de joie de retrouver les enfants (la semaine dernière, elle n’a pas compris pourquoi elle restait hors du coup !). Le début de la séance se déroule très bien. Le premier enfant nous demande des nouvelles de Bakou, le deuxième s’intéresse toujours en priorité à Pomme et le troisième bat des mains de contentement …
Quand le deuxième enfant a épuisé sa provision de friandises, il vient me voir, je lui demande, entre nous, quel mot il sait dire : «Encore ? » « S’il te plait ? » … Il ne dit rien, mais quand je lui laisse recharger son sac, il me glisse « ci » que j’interprète comme un merci.
Erreur de ma part ensuite ? je fais remarquer aux deux infirmiers le fait … l’enfant a-t-il été contrarié de cette observation le concernant alors qu’il était dans une relation spontanée ? il ne redira plus rien ensuite.
Nous avons apporté un gros « œuf » distributeur de friandises : effet nul pour les deux chiennes ! pourquoi se casser la tête à pousser l’œuf et obtenir ainsi quelques rares récompenses alors que la distribution se fait en direct et en abondance grâce aux enfants …
Je le propose au deuxième enfant : l’obtention des friandises lui semble trop difficile et il ne comprend pas l’intérêt de l’objet.
Mais le jouet plaît au troisième enfant qui le fait rouler vers Thierry et réciproquement … et les chiennes s’intéressent aux friandises qui apparaissent ainsi ! Le deuxième enfant semble contrarié que Pomme se partage vers cette nouvelle activité.
Effet de la contrariété croissante du deuxième enfant ? le premier enfant « s’échappe » dans un petit somme sur le tapis.
Nous partons en promenade, mais la contrariété persiste pour ce deuxième enfant, il tient bien Lily dans le couloir, mais ensuite dehors, il ne veut plus que Pomme et il lui offre la crème de gruyère en exclusivité.
Après le départ des enfants, nous évoquons cette fin de séance perturbée, alors que tout avait bien commencé. Depuis quelque temps, j’apporte moins de friandises (de façon concertée) car le deuxième enfant reste fixé sur cette activité … cela représente une frustration pour lui. En plus, il a eu un examen dentaire de contrôle ce matin, cela explique peut-être qu’il se soit senti débordé.
Au moment de dire au revoir, il vient vers nous en tendant la main, puis se ravise d’un geste signifiant clairement qu’il est encore fâché !
Afin de tester une autre activité pour cet enfant, faut-il ne prendre qu’un chien comme au début de l‘activité ? le partage des chiens se faisait bien. Faut-il laisser Pomme entre parenthèses pour une séance ? il est décidé que la prochaine fois, nous amènerons Bakou et Lily.
Pomme reste égale à elle-même, mais Lily est très fatiguée : c’est une petite chienne très vive et sa petite taille lui demande plus d’attention pour éviter d’être repoussée par moments par le premier enfant ou saisie par le troisième …
Des nouvelles de Plume :
Le taux de plaquettes est très bas, le traitement prescrit va être poursuivi toute la semaine, puis une nouvelle prise de sang sera effectuée. Plume nous semble un peu amaigrie, elle mangeait avec moins d’appétit ces derniers temps (ce n’est pas son genre), mais le traitement la booste certainement, car aujourd’hui, elle semble en pleine forme … et bien sûr au repos à la maison !
Françoise
Fontaines/Saône, foyer de l’Étang-Carret
10/03/2015
Françoise avec Mala
Christine ne peut venir. Plume vient d’être toilettée, mais on vient de s’apercevoir d’un problème que le vétérinaire va traiter. Pomme et Lily travaillent demain …
Restent donc Mala et Bakou mes deux golden … deux chiens du même type, rien de petit à prendre sur les genoux en tout cas.
Je choisis d’emmener Mala seule, puisque Jean-Claude a aussi une occupation prévue.
Je rejoins R et M qui à leur habitude sont ensemble dans la chambre de R. Je ne peux pas pousser le fauteuil, c’est ainsi que je m’étais coincée le dos il y a un mois … et je ne suis pas encore au top !
Nous restons donc au calme dans la chambre, c’est aussi plus facile pour Mala, car dans la salle du rez-de-chaussée les autres résidents y interviennent également.
J’ai beaucoup de nouvelles à donner à R et M : l’absence de Christine à cause de la venue du plombier (on ne choisit pas), le décès d’Orion que tous deux connaissaient bien, l’arrivée du petit nouveau Jazz (dans un mois), la participation nouvelle de Jean-Claude qu’ils connaîtront bientôt, les problèmes de Plume (je ne m’appesantis pas) …
R me fait comprendre qu’il souhaite que je prenne quelque chose sur une étagère : après un peu de tâtonnements, je sors un album de photos … Il s’agit d’un voyage dans les Pyrénées, de belles photos avec des Montagnes des Pyrénées, des adultes et des chiots … et de gros câlins qu’ils font à R. On y voit aussi M dans ces superbes paysages. Je remercie R et M de m’avoir fait partager leurs souvenirs !
Mala a été caressée, elle a offert sa trousse à friandises à M, elle a posé ses pattes avant sur les genoux de R pour trouver dans sa main fermée les petites friandises et R riait de la chatouille de sa langue …
Je leur dis au revoir, on se reverra dans un mois dans de meilleures conditions.
Bulletin de santé provisoire pour Plume :
En fin de matinée, la toiletteuse m’a signalé de nombreuses plaques sur le corps de Plume, j’ai décidé de montrer cela au véto. Ce sont des pétéchies : micro -hémorragies sur tout le corps, liées probablement à un manque de plaquettes.
Prise de sang, anti-inflammatoire et antibiotique pour parer aux causes possibles.
Au retour de la visite à Fontaines, résultats partiels seulement des examens au labo.
Il faut attendre pour en savoir plus …
Françoise
Christine ne peut venir. Plume vient d’être toilettée, mais on vient de s’apercevoir d’un problème que le vétérinaire va traiter. Pomme et Lily travaillent demain …
Restent donc Mala et Bakou mes deux golden … deux chiens du même type, rien de petit à prendre sur les genoux en tout cas.
Je choisis d’emmener Mala seule, puisque Jean-Claude a aussi une occupation prévue.
Je rejoins R et M qui à leur habitude sont ensemble dans la chambre de R. Je ne peux pas pousser le fauteuil, c’est ainsi que je m’étais coincée le dos il y a un mois … et je ne suis pas encore au top !
Nous restons donc au calme dans la chambre, c’est aussi plus facile pour Mala, car dans la salle du rez-de-chaussée les autres résidents y interviennent également.
J’ai beaucoup de nouvelles à donner à R et M : l’absence de Christine à cause de la venue du plombier (on ne choisit pas), le décès d’Orion que tous deux connaissaient bien, l’arrivée du petit nouveau Jazz (dans un mois), la participation nouvelle de Jean-Claude qu’ils connaîtront bientôt, les problèmes de Plume (je ne m’appesantis pas) …
R me fait comprendre qu’il souhaite que je prenne quelque chose sur une étagère : après un peu de tâtonnements, je sors un album de photos … Il s’agit d’un voyage dans les Pyrénées, de belles photos avec des Montagnes des Pyrénées, des adultes et des chiots … et de gros câlins qu’ils font à R. On y voit aussi M dans ces superbes paysages. Je remercie R et M de m’avoir fait partager leurs souvenirs !
Mala a été caressée, elle a offert sa trousse à friandises à M, elle a posé ses pattes avant sur les genoux de R pour trouver dans sa main fermée les petites friandises et R riait de la chatouille de sa langue …
Je leur dis au revoir, on se reverra dans un mois dans de meilleures conditions.
Bulletin de santé provisoire pour Plume :
En fin de matinée, la toiletteuse m’a signalé de nombreuses plaques sur le corps de Plume, j’ai décidé de montrer cela au véto. Ce sont des pétéchies : micro -hémorragies sur tout le corps, liées probablement à un manque de plaquettes.
Prise de sang, anti-inflammatoire et antibiotique pour parer aux causes possibles.
Au retour de la visite à Fontaines, résultats partiels seulement des examens au labo.
Il faut attendre pour en savoir plus …
Françoise
Saint-Cyr au Mont d’Or, hôpital psychiatrique, service Hélianthe
06/03/2015
Christine avec Ziyang, Jean-Claude et Françoise avec Mala et LiLy
Beau soleil ! ce qui est bien agréable en général, mais aussi en particulier quand on laisse les chiens se détendre au sortir de la voiture avant l’intervention : non pas lâchés en liberté donc pas d’excitation, mais flairant ici ou là, au gré de leur humeur, on les suit tout simplement.
Loïc, l’infirmier référent, nous présente un docteur d’un autre service , les Marronniers JA/TCA, et deux patients qu’elle a amenés. Il y a aussi R du service Hélianthe que nous connaissons déjà. Des soignants viennent voir, des patients également, surtout quand ils ont déjà rencontré les chiens lors d’une précédente visite … mais la séance est consacrée à ces trois premiers patients.
R aime donner à manger aux chiens, les promener … les conduire à la gamelle d’eau. Il préfère les gros chiens, mais il prend soin de ne pas oublier Lily dans ses attentions délicates.
Les deux autres patients sont une jeune fille un peu timide et un jeune homme disert. Tous deux apprécient particulièrement Ziyang ! Mala sait réclamer des friandises et Lily ? la petite les intéresse moins, mais ils s’amusent de son obéissance et la voir se faufiler près de Ziyang est aussi étonnant !
Nous partons en promenade à l’extérieur. Le jeune homme tient Ziyang en laisse à côté de Christine, la jeune fille prend Mala qui comme à son habitude est très placide. Je garde Lily, car R est resté à l’intérieur.
(Suite à son doigt blessé dans la portière, Christine a écopé de quatre points de suture …)
Françoise
Beau soleil ! ce qui est bien agréable en général, mais aussi en particulier quand on laisse les chiens se détendre au sortir de la voiture avant l’intervention : non pas lâchés en liberté donc pas d’excitation, mais flairant ici ou là, au gré de leur humeur, on les suit tout simplement.
Loïc, l’infirmier référent, nous présente un docteur d’un autre service , les Marronniers JA/TCA, et deux patients qu’elle a amenés. Il y a aussi R du service Hélianthe que nous connaissons déjà. Des soignants viennent voir, des patients également, surtout quand ils ont déjà rencontré les chiens lors d’une précédente visite … mais la séance est consacrée à ces trois premiers patients.
R aime donner à manger aux chiens, les promener … les conduire à la gamelle d’eau. Il préfère les gros chiens, mais il prend soin de ne pas oublier Lily dans ses attentions délicates.
Les deux autres patients sont une jeune fille un peu timide et un jeune homme disert. Tous deux apprécient particulièrement Ziyang ! Mala sait réclamer des friandises et Lily ? la petite les intéresse moins, mais ils s’amusent de son obéissance et la voir se faufiler près de Ziyang est aussi étonnant !
Nous partons en promenade à l’extérieur. Le jeune homme tient Ziyang en laisse à côté de Christine, la jeune fille prend Mala qui comme à son habitude est très placide. Je garde Lily, car R est resté à l’intérieur.
(Suite à son doigt blessé dans la portière, Christine a écopé de quatre points de suture …)
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume,
04/03/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Bakou
Comme convenu avec les deux infirmiers la semaine dernière, nous remplaçons aujourd’hui Lily par Bakou dont c’est la première visite ici !
Jean-Claude conduit Pomme, celle-ci en a bien l’habitude et je me consacre à Bakou : je connais ma chienne, je prévois qu’elle sera inquiète de découvrir un lieu nouveau au début, mais que la rencontre avec les enfants sera positive, Bakou n’ayant aucune crainte à ce sujet et beaucoup de bienveillance. Je vais seulement surveiller qu’elle ne donne pas la patte avec trop de lourdeur. Pendant notre petite promenade habituelle dans le parc avant la rencontre avec les enfants, je lui propose déjà des friandises, lui parle calmement, la présence de Pomme contribue à l’apaisement de Bakou … et nous n’avons pas à attendre longtemps l’arrivée des enfants.
Les enfants ont été prévenus, remplacer une petite chienne noire de 3kg par une grosse chienne fauve de 40 kg, c’est tout de même un changement de taille ! Ils ne semblent pas effrayés. Delphine n’est pas là, remplaçant un collègue, nous suivons Thierry et les enfants à l’intérieur et vers l’ascenseur, encore un passage un peu stressant pour Bakou …
Arrivés à l’étage, Pomme est détachée comme d’habitude, je garde Bakou en laisse et je lui montre le point d’eau : référence rassurante dans toute visite. Le premier enfant nous a aidés en portant le sac « des chiens » contenant les trousses de friandises, les brosses, les petits chiffons pour s’essuyer les mains … Le second est déjà en train de chercher « son » sac à friandises … Le troisième bat des mains devant Bakou et cela n’inquiète pas du tout la chienne. Je récupère la trousse que j’ai préparée spécialement à son intention : une pomme coupée en petits cubes, régime diététique et cependant attractif pour ma miss …
Pour expliquer le gabarit imposant de Bakou, femelle golden hors norme qu’on prend volontiers pour un mâle, j’explique qu’on pourrait l’appeler Amélie, comme un joueuse de tennis bien bâtie … Les enfants n’ont pas d’exigence cynophile particulière sur le standard du golden retriever : la chienne leur en impose sans les effrayer.
Pendant la séance, le premier enfant me parle beaucoup surtout au début, il a des contacts avec Bakou, caresses et brossage, mais c’est encore un peu imposant pour lui … Mais il reste bien présent pendant toute la séance.
Le deuxième est perturbé en ce moment, de plus Delphine est absente, voilà que Bakou arrive à la place de Lily et j’ai limité la quantité de friandises ! cela fait beaucoup de contraintes nouvelles … qu’il gère assez bien au final. Que de progrès pour cet enfant ! Cette semaine, on arrive au bout des provisions, cela le contrarie, mais il prend sur lui. Il propose des bouts de pomme à Pomme, sans gros succès : même si elle en mange, elle préfère mes gâteaux et elle n’a plus très faim ! Du coup, il mange lui-même quelques morceaux de pomme. Je lui explique que c’est drôle d’avoir deux noms : « Pomme » la chienne et « pomme » les petits bouts, c’est abstrait, mais il me regarde avec concentration. En fin de séance, il prend la laisse de Bakou, la caresse en attendant l’ascenseur, sans qu’on le lui ait demandé, et la promène avec moi. Parfois je lâche la laisse, contrôlant de la voix et restant à proximité. Il offre la boîte magique de crème de gruyère à Bakou qui est enchantée de ce final !
Le troisième enfant est un peu impressionné, mais ses battements de main enthousiastes ne perturbent pas Bakou et il peut la toucher à pleines mains, ce qui était plus difficile pour Lily. Il brosse, regarde les yeux, les oreilles … il lui offre les bouts de pomme. Bakou apprécie et les caresses et la pomme ! L’enfant voudrait une léchouille … Bakou lèche volontiers les mains, mais heureusement, elle n’a pas l’habitude de lécher le visage (rien d’agréable à un coup de langue bien baveux, même affectueux !). Dehors, il tient Pomme avec Jean-Claude.
Au début, Bakou est tout de même stressée de ce cadre nouveau et ces enfants qu’elle découvre … mais je la fais souvent se coucher, lui caresse le ventre, elle est caressée par les enfants, reçoit des friandises et de la pomme … Bientôt, j’enlève la laisse qui entrave trop les mouvements et je la contrôle du harnais … Et à la fin, elle effectue quelques déplacements libres dans la pièce sans perturber les enfants.
Lorsqu’on rattache les chiennes pour reprendre l’ascenseur, Bakou est très sereine et entre sans souci dans la grande cabine. Le passage dans le grand couloir qu’on n’a pas emprunté à l’aller l’inquiète un peu, mais rien de catastrophique et dehors tout va bien … Et puis, la crème de gruyère généreusement proposée par le second enfant, c’était vraiment très agréable pour elle de terminer ainsi la visite …
Pendant notre débriefing, Bakou demande gentiment quelques caresses supplémentaires à Thierry. On décide de faire une alternance entre Lily et Bakou.
Françoise
Comme convenu avec les deux infirmiers la semaine dernière, nous remplaçons aujourd’hui Lily par Bakou dont c’est la première visite ici !
Jean-Claude conduit Pomme, celle-ci en a bien l’habitude et je me consacre à Bakou : je connais ma chienne, je prévois qu’elle sera inquiète de découvrir un lieu nouveau au début, mais que la rencontre avec les enfants sera positive, Bakou n’ayant aucune crainte à ce sujet et beaucoup de bienveillance. Je vais seulement surveiller qu’elle ne donne pas la patte avec trop de lourdeur. Pendant notre petite promenade habituelle dans le parc avant la rencontre avec les enfants, je lui propose déjà des friandises, lui parle calmement, la présence de Pomme contribue à l’apaisement de Bakou … et nous n’avons pas à attendre longtemps l’arrivée des enfants.
Les enfants ont été prévenus, remplacer une petite chienne noire de 3kg par une grosse chienne fauve de 40 kg, c’est tout de même un changement de taille ! Ils ne semblent pas effrayés. Delphine n’est pas là, remplaçant un collègue, nous suivons Thierry et les enfants à l’intérieur et vers l’ascenseur, encore un passage un peu stressant pour Bakou …
Arrivés à l’étage, Pomme est détachée comme d’habitude, je garde Bakou en laisse et je lui montre le point d’eau : référence rassurante dans toute visite. Le premier enfant nous a aidés en portant le sac « des chiens » contenant les trousses de friandises, les brosses, les petits chiffons pour s’essuyer les mains … Le second est déjà en train de chercher « son » sac à friandises … Le troisième bat des mains devant Bakou et cela n’inquiète pas du tout la chienne. Je récupère la trousse que j’ai préparée spécialement à son intention : une pomme coupée en petits cubes, régime diététique et cependant attractif pour ma miss …
Pour expliquer le gabarit imposant de Bakou, femelle golden hors norme qu’on prend volontiers pour un mâle, j’explique qu’on pourrait l’appeler Amélie, comme un joueuse de tennis bien bâtie … Les enfants n’ont pas d’exigence cynophile particulière sur le standard du golden retriever : la chienne leur en impose sans les effrayer.
Pendant la séance, le premier enfant me parle beaucoup surtout au début, il a des contacts avec Bakou, caresses et brossage, mais c’est encore un peu imposant pour lui … Mais il reste bien présent pendant toute la séance.
Le deuxième est perturbé en ce moment, de plus Delphine est absente, voilà que Bakou arrive à la place de Lily et j’ai limité la quantité de friandises ! cela fait beaucoup de contraintes nouvelles … qu’il gère assez bien au final. Que de progrès pour cet enfant ! Cette semaine, on arrive au bout des provisions, cela le contrarie, mais il prend sur lui. Il propose des bouts de pomme à Pomme, sans gros succès : même si elle en mange, elle préfère mes gâteaux et elle n’a plus très faim ! Du coup, il mange lui-même quelques morceaux de pomme. Je lui explique que c’est drôle d’avoir deux noms : « Pomme » la chienne et « pomme » les petits bouts, c’est abstrait, mais il me regarde avec concentration. En fin de séance, il prend la laisse de Bakou, la caresse en attendant l’ascenseur, sans qu’on le lui ait demandé, et la promène avec moi. Parfois je lâche la laisse, contrôlant de la voix et restant à proximité. Il offre la boîte magique de crème de gruyère à Bakou qui est enchantée de ce final !
Le troisième enfant est un peu impressionné, mais ses battements de main enthousiastes ne perturbent pas Bakou et il peut la toucher à pleines mains, ce qui était plus difficile pour Lily. Il brosse, regarde les yeux, les oreilles … il lui offre les bouts de pomme. Bakou apprécie et les caresses et la pomme ! L’enfant voudrait une léchouille … Bakou lèche volontiers les mains, mais heureusement, elle n’a pas l’habitude de lécher le visage (rien d’agréable à un coup de langue bien baveux, même affectueux !). Dehors, il tient Pomme avec Jean-Claude.
Au début, Bakou est tout de même stressée de ce cadre nouveau et ces enfants qu’elle découvre … mais je la fais souvent se coucher, lui caresse le ventre, elle est caressée par les enfants, reçoit des friandises et de la pomme … Bientôt, j’enlève la laisse qui entrave trop les mouvements et je la contrôle du harnais … Et à la fin, elle effectue quelques déplacements libres dans la pièce sans perturber les enfants.
Lorsqu’on rattache les chiennes pour reprendre l’ascenseur, Bakou est très sereine et entre sans souci dans la grande cabine. Le passage dans le grand couloir qu’on n’a pas emprunté à l’aller l’inquiète un peu, mais rien de catastrophique et dehors tout va bien … Et puis, la crème de gruyère généreusement proposée par le second enfant, c’était vraiment très agréable pour elle de terminer ainsi la visite …
Pendant notre débriefing, Bakou demande gentiment quelques caresses supplémentaires à Thierry. On décide de faire une alternance entre Lily et Bakou.
Françoise
Couzon, foyer OSL La Rivière
02/03/2015
Christine avec Ziyang , Jean-Claude et Françoise avec Mala et LiLy
Nous nous retrouvons avec un beau soleil sur le parking devant l’établissement. Christine a un pansement au doigt parce qu’elle l’a coincé dans la portière coulissante en fermant son véhicule. Je ne mesure pas à ce moment la gravité de sa blessure.
Un encadrant se présente, puis va prévenir les résidents qui terminent leur sieste. Nous commençons la visite dehors avec P, E, A et C. Très gentiment, E va remplir la gamelle d’eau, ils caressent les chiens et les promènent avec nous. Avec le soleil, il fait vraiment bon … mais les autres résidents ne veulent pas sortir : ils pensent avec raison qu’il fait froid en cette saison, même si ponctuellement ce soleil est bien agréable !
Nous entrons, S fait un puzzle, puis M, puis R et M nous rejoignent. E apprécie de tenir Lily dans ses bras, de proposer des friandises à Mala … A et R sont très intéressés par Ziyang : chacun tour à tour va caresser les chiens, les brosse, leur offre friandise et boîte de crème de gruyère. Lily va sur les genoux de S, de E, de P, de M : certains la tiennent un peu étroitement, on compense avec des friandises, d’autres comme M la caresse sans la tenir et la petite chienne est ravie !
E va rechercher la gamelle d’eau restée dehors, elle est pleine d’attention pour leur confort.
Petits exercices : Lily saute au dessus de Mala, escalade Ziyang qui a l’habitude avec son nouveau petit compagnon Jazz. Les chiens montrent qu’ils savent donner la patte, se coucher et ne pas toucher la friandise posée devant eux, Lily cherche la friandise cachée sous le petit carré de tissu …
Mala propose sa trousse à P, puis à S, à l’encadrant, à M, à M … et on recommence ! R s’aperçoit qu’on peut la lui lancer comme une balle qu’elle va chercher et ramène … Le jeu lui plaît bien. Ziyang a ses fans ! lui reste un peu debout pour les caresses, puis il préfère les recevoir couché !
Quand les chiens sont fatigués, nous rejoignons les voitures accompagnés de tous les résidents. Il fait plus frais, ce n’est pas le printemps ! et tous rentrent se mettre au chaud.
Christine nous montre sa blessure, il faut aller soigner ça …
Françoise
Nous nous retrouvons avec un beau soleil sur le parking devant l’établissement. Christine a un pansement au doigt parce qu’elle l’a coincé dans la portière coulissante en fermant son véhicule. Je ne mesure pas à ce moment la gravité de sa blessure.
Un encadrant se présente, puis va prévenir les résidents qui terminent leur sieste. Nous commençons la visite dehors avec P, E, A et C. Très gentiment, E va remplir la gamelle d’eau, ils caressent les chiens et les promènent avec nous. Avec le soleil, il fait vraiment bon … mais les autres résidents ne veulent pas sortir : ils pensent avec raison qu’il fait froid en cette saison, même si ponctuellement ce soleil est bien agréable !
Nous entrons, S fait un puzzle, puis M, puis R et M nous rejoignent. E apprécie de tenir Lily dans ses bras, de proposer des friandises à Mala … A et R sont très intéressés par Ziyang : chacun tour à tour va caresser les chiens, les brosse, leur offre friandise et boîte de crème de gruyère. Lily va sur les genoux de S, de E, de P, de M : certains la tiennent un peu étroitement, on compense avec des friandises, d’autres comme M la caresse sans la tenir et la petite chienne est ravie !
E va rechercher la gamelle d’eau restée dehors, elle est pleine d’attention pour leur confort.
Petits exercices : Lily saute au dessus de Mala, escalade Ziyang qui a l’habitude avec son nouveau petit compagnon Jazz. Les chiens montrent qu’ils savent donner la patte, se coucher et ne pas toucher la friandise posée devant eux, Lily cherche la friandise cachée sous le petit carré de tissu …
Mala propose sa trousse à P, puis à S, à l’encadrant, à M, à M … et on recommence ! R s’aperçoit qu’on peut la lui lancer comme une balle qu’elle va chercher et ramène … Le jeu lui plaît bien. Ziyang a ses fans ! lui reste un peu debout pour les caresses, puis il préfère les recevoir couché !
Quand les chiens sont fatigués, nous rejoignons les voitures accompagnés de tous les résidents. Il fait plus frais, ce n’est pas le printemps ! et tous rentrent se mettre au chaud.
Christine nous montre sa blessure, il faut aller soigner ça …
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
25/02/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et LiLy
Après-midi printanier ! bien agréable en cette fin février.
Lily accueille les enfants en frétillant, et en face, si le premier enfant nous dit bonjour avec un grand sourire, le second est quasi euphorique. Le troisième, habituellement plus démonstratif, est visiblement content et maîtrise son comportement …
Le premier enfant apprécie la phase d’accueil : café pour les grands, sirop pour les enfants. Ensuite, il aime les contacts tactiles, il espère des bisous, des léchouilles sur sa tête, son ventre … il donne au début les friandises une par une, mais très vite il vide d’un coup toute la trousse ! Puis son activité principale est l’observation de ce que font les autres enfants.
Le deuxième est heureux de revoir Pomme après les vacances, visiblement il a anticipé leur venue dès le départ de son domicile … et il rit tout seul en donnant les friandises à Pomme. Je l’ai prévenu que j’en ai apporté moins (tactique volontaire et concertée pour l’amener à d’autres types d’activités). Quand son sac est vide, il paraît un peu inquiet, on lui propose de recharger son sac avec mesure en insistant sur cette éventuelle pénurie (pas en ces termes bien sûr) … Au final, le double fond de son sac s’étant décousu, il passe plus de temps à extraire les précieuses friandises et il n’aura pas à vivre aujourd’hui la panne complète. On est en bonne voie …
Le troisième enfant communique beaucoup verbalement en « pseudo-langue » ; il semble comprendre nos remarques et depuis que nous le connaissons, ses gestes sont plus maîtrisés. Quand il agace un peu trop Lily, celle-ci lui saisit la main, assez doucement : on surveille, autant l’infirmière Delphine que moi. Il sait donner avec délicatesse, il accepte de brosser Lily …
Pomme, qui est un peu moins aimantée par la distribution du deuxième enfant, passe de temps à autre vers les deux autres enfants et ce partage est bénéfique.
Quand nous sortons, le premier enfant attend surtout les taxis et participe peu. Le deuxième enfant tient la laisse de Pomme avec Jean-Claude, un partage qui n’était pas évident auparavant, il prend aussi à d’autres moments la laisse de Lily.
Un chat ! Lily irait bien s’amuser avec, même si celui-ci est plus gros qu’elle … le deuxième enfant la tient fermement et je calme le jeu de la voix. Le troisième enfant me donne la main puis joue avec des brindilles …
Nous avons décidé d’un commun accord avec Thierry et Delphine, et donc prévenu les enfants, qu’à la prochaine visite, nous amènerions Bakou : son allure est très différente, sa couleur, son gabarit … Pomme reste l’élément constant. Bakou aime les enfants, je dois surveiller qu’elle ne donne pas la patte intempestivement car elle est un peu lourdaude, mais pour le reste, elle devrait être une expérience intéressante pour les enfants … à suivre !
Françoise
Après-midi printanier ! bien agréable en cette fin février.
Lily accueille les enfants en frétillant, et en face, si le premier enfant nous dit bonjour avec un grand sourire, le second est quasi euphorique. Le troisième, habituellement plus démonstratif, est visiblement content et maîtrise son comportement …
Le premier enfant apprécie la phase d’accueil : café pour les grands, sirop pour les enfants. Ensuite, il aime les contacts tactiles, il espère des bisous, des léchouilles sur sa tête, son ventre … il donne au début les friandises une par une, mais très vite il vide d’un coup toute la trousse ! Puis son activité principale est l’observation de ce que font les autres enfants.
Le deuxième est heureux de revoir Pomme après les vacances, visiblement il a anticipé leur venue dès le départ de son domicile … et il rit tout seul en donnant les friandises à Pomme. Je l’ai prévenu que j’en ai apporté moins (tactique volontaire et concertée pour l’amener à d’autres types d’activités). Quand son sac est vide, il paraît un peu inquiet, on lui propose de recharger son sac avec mesure en insistant sur cette éventuelle pénurie (pas en ces termes bien sûr) … Au final, le double fond de son sac s’étant décousu, il passe plus de temps à extraire les précieuses friandises et il n’aura pas à vivre aujourd’hui la panne complète. On est en bonne voie …
Le troisième enfant communique beaucoup verbalement en « pseudo-langue » ; il semble comprendre nos remarques et depuis que nous le connaissons, ses gestes sont plus maîtrisés. Quand il agace un peu trop Lily, celle-ci lui saisit la main, assez doucement : on surveille, autant l’infirmière Delphine que moi. Il sait donner avec délicatesse, il accepte de brosser Lily …
Pomme, qui est un peu moins aimantée par la distribution du deuxième enfant, passe de temps à autre vers les deux autres enfants et ce partage est bénéfique.
Quand nous sortons, le premier enfant attend surtout les taxis et participe peu. Le deuxième enfant tient la laisse de Pomme avec Jean-Claude, un partage qui n’était pas évident auparavant, il prend aussi à d’autres moments la laisse de Lily.
Un chat ! Lily irait bien s’amuser avec, même si celui-ci est plus gros qu’elle … le deuxième enfant la tient fermement et je calme le jeu de la voix. Le troisième enfant me donne la main puis joue avec des brindilles …
Nous avons décidé d’un commun accord avec Thierry et Delphine, et donc prévenu les enfants, qu’à la prochaine visite, nous amènerions Bakou : son allure est très différente, sa couleur, son gabarit … Pomme reste l’élément constant. Bakou aime les enfants, je dois surveiller qu’elle ne donne pas la patte intempestivement car elle est un peu lourdaude, mais pour le reste, elle devrait être une expérience intéressante pour les enfants … à suivre !
Françoise
Décines, Halte Montaberlet
23/02/2015
Christine avec Ziyang, Jean-Claude et Françoise avec Mala et Plume
Les circonstances ont fait que Jean-Claude et moi avons assuré seuls les dernières visites et Christine ne reconnait aucun enfant, sauf E qui vient avec son éducatrice Linda de l’IME l’Oiseau blanc. E a fait des progrès, il a aujourd’hui devant lui trois chiens de taille différente et il arrive à les approcher, à tenir la laisse, à les caresser même et à jeter une friandise dans leur direction …
R aussi a fait des progrès, il ne quitte plus la pièce comme la première fois, il ne reste pas passif en observation comme il y a un mois : cette fois-ci, il accepte avec Christine de lancer une friandise à Ziyang, puis une grosse balle par l’intermédiaire de l’éducatrice Flavie. Il donne avec de l’aide les ordres gestuels : assis ! couché ! position que Ziyang préfère …
A accepte le contact avec Plume, il fait un gros effort sur lui-même. Audrey l’aide à se calmer. Puis il observe Ziyang et R. Il tient la laisse de Ziyang.
N est sur le canapé, elle tolère la présence de Plume sur le canapé voisin, elle surveille attentivement tout rapprochement dangereux de son point de vue. Quand Christine s’installe derrière son canapé avec Ziyang couché au pied, N s’en accommode, les trois chiens sont assez proches maintenant.
Quand S, que nous connaissons bien, arrive, il s’intéresse à Mala comme d’habitude, mais il est moins exclusif et aussi moins provocateur : il avait l’habitude d’amener le chien près des enfants qui les craignent, peut-être pour leur montrer qu’il n’y a pas de risque ? en général, cela perturbait la fragile confiance de ces enfants !
N et Isabelle nous raccompagne avec Linda et E : au début il tient Ziyang, puis l’abandonne pour Mala.
Françoise
Les circonstances ont fait que Jean-Claude et moi avons assuré seuls les dernières visites et Christine ne reconnait aucun enfant, sauf E qui vient avec son éducatrice Linda de l’IME l’Oiseau blanc. E a fait des progrès, il a aujourd’hui devant lui trois chiens de taille différente et il arrive à les approcher, à tenir la laisse, à les caresser même et à jeter une friandise dans leur direction …
R aussi a fait des progrès, il ne quitte plus la pièce comme la première fois, il ne reste pas passif en observation comme il y a un mois : cette fois-ci, il accepte avec Christine de lancer une friandise à Ziyang, puis une grosse balle par l’intermédiaire de l’éducatrice Flavie. Il donne avec de l’aide les ordres gestuels : assis ! couché ! position que Ziyang préfère …
A accepte le contact avec Plume, il fait un gros effort sur lui-même. Audrey l’aide à se calmer. Puis il observe Ziyang et R. Il tient la laisse de Ziyang.
N est sur le canapé, elle tolère la présence de Plume sur le canapé voisin, elle surveille attentivement tout rapprochement dangereux de son point de vue. Quand Christine s’installe derrière son canapé avec Ziyang couché au pied, N s’en accommode, les trois chiens sont assez proches maintenant.
Quand S, que nous connaissons bien, arrive, il s’intéresse à Mala comme d’habitude, mais il est moins exclusif et aussi moins provocateur : il avait l’habitude d’amener le chien près des enfants qui les craignent, peut-être pour leur montrer qu’il n’y a pas de risque ? en général, cela perturbait la fragile confiance de ces enfants !
N et Isabelle nous raccompagne avec Linda et E : au début il tient Ziyang, puis l’abandonne pour Mala.
Françoise
Feytiat (87), stage CNEAC formation chiens visiteurs
14-15/02/2015
Christine avec Ziyang et Françoise avec LiLy
Nous sommes parties vendredi en début d'après-midi, route sans histoire, étape aux alentours de Clermont-Ferrand. Nous arrivons à l'hôtel réservé, détente des chiens bien sûr et repas au restaurant de l'hôtel, Lily m'accompagne : c'est déjà une belle expérience pour la petite chienne, mais pas la première : elle a déjà été de sortie ainsi avec son grand ami Ziyang à Belfort.
Nuit sans histoire, petit déjeuner, toujours avec Lily et nous partons vers Feytiat, le stage doit se dérouler dans une des salles de la mairie. D'autres stagiaires s'arrêtent sur le même parking. Chacun va détendre son chien. Il apparaît que la salle se trouve de l'autre côté du petit château qui abrite la mairie, pardon l'hôtel de ville ... Nous y allons à pied. On rapprochera la voiture à la pause.
La salle est ouverte, on s'installe ... Christine et moi en avant-dernier rang, histoire de laisser la place aux participants néo-visiteurs. Ziyang se tourne vers la cloison à qui il confie des petits ronchonnements. Lily est plus en alerte et signale tout rapprochement intempestif, voire tout mouvement des chiens ... Je m'emploie à la calmer, quelques friandises et surtout, me fait remarquer Christine avec beaucoup de sagesse, la féliciter quand la miss se tait.
Tout au long du stage, Lily apprend et c'est déjà, avec l'hôtel et les restaurants, un bénéfice énorme ... je vois les progrès : bravo ma Lily !
La présidente du club de Feytiat, Sylvie, nous souhaite la bienvenue et nous présente le formateur Bertrand. La déléguée régionale Aline viendra demain. Un autre formateur, Philippe, venant de Dordogne, permettra de valider les chiens en deux équipes, car de nombreux intervenants viendront valider leur deuxième chien demain.
Ce samedi matin, il y a là, outre nous deux venues de Rhône-Alpes, deux personnes venues de Clermont-Ferrand, deux de Normandie, une de Chartres et les autres viennent du Limousin, Vienne, Creuse ou Corrèze. Deux hommes seulement.
Parmi les chiens avec une croisée yorkshireXchihuhua et un léonberg (c’est-à-dire Laurel et Hardy), des bergers australiens, des bergers blancs suisses, un bouvier bernois, un labrador, des tervuerens, des goldens, un beagle, d'autres chiens encore, des croisés, et un pinscher dont le gabarit est plus proche de Lily.
Samedi matin, théorie, diaporama, interrompu de vidéos, d'échanges bien sûr. Une pause en milieu de matinée, je garde Lily attachée dans le parc (ma laisse est très longue), Christine également pour Ziyang : les chiens sont fatigués, comme Lily, du voyage, du dépaysement, de cette promiscuité immobile, je préfère que Lily ne soit pas le lapin qu'on poursuit pour se défouler en meute ... Pour Ziyang, il s'agit d'éviter l'excitation, puis la rivalité, pour une chienne en chaleur qui sera validée dimanche.
On poursuit, le temps passe vite, les chiens s'habituent, Lily sonne l'alerte moins souvent et les questions et échanges sont riches.
Pause midi ... Certains partent en voiture, nous suivons un groupe à pied : Lily se défoule en laisse et restera calme au restaurant. Nous échangeons avec nos voisines venues de Clermont.
Retour et nouvelle promenade ainsi pour Lily.
Chacun se présente à son tour, explique dans quelle circonstance chaque projet s'est formé ... c'est ainsi que la formation théorique s'enrichit de toutes les remarques et réponses et devient ainsi moins théorique.
Dans le parc, je ne lâche pas Lily, Ziyang ne l'est pas non plus, mais nous nous rapprochons des petits groupes et Lily fait connaissance davantage à chaque pause.
Quelques illustrations pratiques avec les objets inconnus des chiens que sont les béquilles, le fauteuil roulant ou le déambulateur ...
Explications de l'organisation de la journée suivante : la salle sera partagée en deux aires de travail avec un formateur et un secrétaire installé à une table avec un transpondeur, les accessoires indispensables fauteuil roulant, déambulateur, béquilles, ainsi que sur une autre table, deuxième laisse, brosses, désinfectant pour les mains, serviette de protection des habits du patient ... Bien qu'on explique aux postulants qu'il ne s'agit pas d'un concours, que le chien ne sera pas recalé parce qu'il ne marche pas parfaitement en laisse ou sans, ni s'il cherche son maître au lieu d'attendre la fin de son absence ... qu'il est normal que les chiens marquent leur surprise quand une béquille dégringole près d'eux, ou quand on crie près de leur maître ... on explique et réexplique aux stagiaires afin de les tranquilliser.
Dans chaque partie de la salle, pendant l'examen, il y aura le maître et son chien en piste et sur le bord, l'équipe suivante du maître et du chien qui passeront ensuite. Une distraction éventuelle nécessaire pour l'examen et un peu moins de stress pour celui qui va passer ... Les autres chiens attendront à l'extérieur ou dans le hall d'entrée.
Rendez-vous au dimanche matin, les chiens supplémentaires arriveront également, si possible pas avant midi.
Nous reprenons nos chiens et cherchons où manger, le restaurant de l'hôtel est fermé. Lily est de nouveau avec moi, elle a des pauses, mais c'est un grand weekend de travail ! je constate les progrès. Retour à l'hôtel, nuit sans problème. Le matin, comme la veille, je la sors tôt, mais voyant le peu de mouvement, je détache la laisse. Puis petit déjeuner, Lily reste avec Ziyang dans la voiture.
Arrivées à la salle, Lily tire vers les chiens en agitant la queue ... On nous propose de passer rapidement afin de pouvoir rentrer plus tôt. C'est gentil ! Christine et moi, nous préfèrerons participer encore, sans rentrer trop tard.
Je passe donc en premier avec Philippe, cela me semble plus neutre puisque je connais un peu Bertrand par nos échanges mail et ensuite durant le weekend.
Philippe peine à trouver la puce électronique, ça serait trop bête ! la capsule migre parfois ... ensuite, on commence.
Lily adore se faire véhiculer sur un fauteuil électrique ou pas. Je me fais avoir comme une bleue quand cherchant la deuxième laisse restée sur la table, je confie celle de Lily à Philippe, qui part aussi sec avec la chienne ... et quand je reviens, le "patient" est tout seul et je n'ai plus de chien !
Lily se laisse palper, parfait ! ne tient pas vraiment l'absence, mais en visite, on n'abandonne pas notre chien, même si je viens de me faire avoir !
Je me fais avoir aussi quand on aborde un passage étroit avec le fauteuil et Philippe me coince pour passer devant, je suis derrière tenant à peine la laisse. De la voix, j'ai le contact avec Lily et elle connaît bien les promenades en fauteuil, j'ai toujours conforté cette position avec quelques friandises, aujourd'hui aussi bien sûr !
La marche en laisse avec Philippe, sans souci, la suite sans laisse avec moi, assez correcte, je ne l'ai pas travaillé, mais Lily n'a pas envie de me quitter ici ! Philippe demande que Lily accompagne à pied à côté du fauteuil, c'est inhabituel pour elle et bien sûr, elle reste éloignée au maximum : elle a conscience du monstre métallique dont les roues pourraient bien la blesser. Jamais, je ne lui ferais un coup pareil en visite, je l'explique à Philippe ... uniquement un essai pour lui !
Bien, c'est bon : Lily est diplômée ! C'est au tour de Ziyang ...
J'emmène Lily dans le parc désert et je la détache, je me cache ! ça roule ...
Quand Ziyang a terminé, reçu également, lui aussi a droit à sa promenade lâché dans le parc, crottes ramassées bien sûr pour les deux ! on les ramène ensemble dans la voiture : Ziyang assure le chauffage, le confort moral et matériel.
De retour dans la salle, nous nous proposons à Bertrand comme mamies résidentes : j'ai effectivement mal au dos et à l'épaule, je squatte le fauteuil et Christine évolue, à pied, assise, avec béquilles, avec déambulateur et même couchée (dure, la table) ...
On s'amuse à nous observer, les personnes qui attendent sont décontractées, mais c'est aussi un bon moyen de transmettre des conseils.
Nous ajoutons des conseils sur la façon de guider la main de la personne de façon à accompagner son geste et non pas saisir et déclencher une résistance.
Quand l'équipe est assez décontractée, je fais volontairement quelques provocations, peigner à rebrousse poil, offrir ma tête et réclamer une léchouille au chien, tenir la laisse fermement, ou bien tenir des propos incohérents comme une personne désorientée ...
Quand je sens le chien très stressé, je conseille : "écarte-toi, pas besoin d'être trop près du fauteuil, c'est sa première fois " et surtout "parle à ton chien, félicite-le" et je parle d'une voix apaisante.
En fin de prestation fauteuil, au début intuitivement, puis en pleine conscience, j'offre une léchouille de vache-qui-rit de ma petite boîte : un roudoudou canin qui laisse l'animal sur une impression agréable.
Au cours de la matinée, puis de l'après-midi, les mamies sont déchaînées ! Dans l'espace de Philippe, on se lâche bien également ...
Quand l'équipe n'a pas besoin encore du fauteuil, je m'approche en douceur des équipes en attente, parle avec les maîtres, aux chiens ...
Après le repas, (promenade pour Lily jusqu'au restau, impeccable sous la table, puis retour en promenade, et sieste avec Ziyang dans la voiture), les intervenants déjà diplômés présentent leur nouveau chien, en même temps que les derniers du stage sont en train de passer. Christine s'inquiète un peu des contacts avec deux chiennes en chaleur successives : avec ou sans culotte, l'odeur va-t-elle enthousiasmer Ziyang ?
Après le dernier candidat, nous disons au revoir à tous :
Un grand merci à Sylvie qui a organisé le stage, à Bertrand et Philippe qui ont formé et examiné tous les chiens, à Aline et à tous ceux qui ont tenu le secrétariat et à tous ceux qui ont œuvré à ce weekend ...
Un grand merci à tous les stagiaires avec qui nous avons échangé plus ou moins, car nous étions nombreux, mais toujours avec un grand plaisir !
Le voyage du retour s'est effectué sans problème.
Des idées plein la tête, en particulier pour tenter la prévention aux morsures (trouver un autre nom !) dans le cadre des ateliers périscolaires organisés par les communes ...
Faire un bilan détaillé pour travailler ensemble malgré les distances ...
Françoise
Nous sommes parties vendredi en début d'après-midi, route sans histoire, étape aux alentours de Clermont-Ferrand. Nous arrivons à l'hôtel réservé, détente des chiens bien sûr et repas au restaurant de l'hôtel, Lily m'accompagne : c'est déjà une belle expérience pour la petite chienne, mais pas la première : elle a déjà été de sortie ainsi avec son grand ami Ziyang à Belfort.
Nuit sans histoire, petit déjeuner, toujours avec Lily et nous partons vers Feytiat, le stage doit se dérouler dans une des salles de la mairie. D'autres stagiaires s'arrêtent sur le même parking. Chacun va détendre son chien. Il apparaît que la salle se trouve de l'autre côté du petit château qui abrite la mairie, pardon l'hôtel de ville ... Nous y allons à pied. On rapprochera la voiture à la pause.
La salle est ouverte, on s'installe ... Christine et moi en avant-dernier rang, histoire de laisser la place aux participants néo-visiteurs. Ziyang se tourne vers la cloison à qui il confie des petits ronchonnements. Lily est plus en alerte et signale tout rapprochement intempestif, voire tout mouvement des chiens ... Je m'emploie à la calmer, quelques friandises et surtout, me fait remarquer Christine avec beaucoup de sagesse, la féliciter quand la miss se tait.
Tout au long du stage, Lily apprend et c'est déjà, avec l'hôtel et les restaurants, un bénéfice énorme ... je vois les progrès : bravo ma Lily !
La présidente du club de Feytiat, Sylvie, nous souhaite la bienvenue et nous présente le formateur Bertrand. La déléguée régionale Aline viendra demain. Un autre formateur, Philippe, venant de Dordogne, permettra de valider les chiens en deux équipes, car de nombreux intervenants viendront valider leur deuxième chien demain.
Ce samedi matin, il y a là, outre nous deux venues de Rhône-Alpes, deux personnes venues de Clermont-Ferrand, deux de Normandie, une de Chartres et les autres viennent du Limousin, Vienne, Creuse ou Corrèze. Deux hommes seulement.
Parmi les chiens avec une croisée yorkshireXchihuhua et un léonberg (c’est-à-dire Laurel et Hardy), des bergers australiens, des bergers blancs suisses, un bouvier bernois, un labrador, des tervuerens, des goldens, un beagle, d'autres chiens encore, des croisés, et un pinscher dont le gabarit est plus proche de Lily.
Samedi matin, théorie, diaporama, interrompu de vidéos, d'échanges bien sûr. Une pause en milieu de matinée, je garde Lily attachée dans le parc (ma laisse est très longue), Christine également pour Ziyang : les chiens sont fatigués, comme Lily, du voyage, du dépaysement, de cette promiscuité immobile, je préfère que Lily ne soit pas le lapin qu'on poursuit pour se défouler en meute ... Pour Ziyang, il s'agit d'éviter l'excitation, puis la rivalité, pour une chienne en chaleur qui sera validée dimanche.
On poursuit, le temps passe vite, les chiens s'habituent, Lily sonne l'alerte moins souvent et les questions et échanges sont riches.
Pause midi ... Certains partent en voiture, nous suivons un groupe à pied : Lily se défoule en laisse et restera calme au restaurant. Nous échangeons avec nos voisines venues de Clermont.
Retour et nouvelle promenade ainsi pour Lily.
Chacun se présente à son tour, explique dans quelle circonstance chaque projet s'est formé ... c'est ainsi que la formation théorique s'enrichit de toutes les remarques et réponses et devient ainsi moins théorique.
Dans le parc, je ne lâche pas Lily, Ziyang ne l'est pas non plus, mais nous nous rapprochons des petits groupes et Lily fait connaissance davantage à chaque pause.
Quelques illustrations pratiques avec les objets inconnus des chiens que sont les béquilles, le fauteuil roulant ou le déambulateur ...
Explications de l'organisation de la journée suivante : la salle sera partagée en deux aires de travail avec un formateur et un secrétaire installé à une table avec un transpondeur, les accessoires indispensables fauteuil roulant, déambulateur, béquilles, ainsi que sur une autre table, deuxième laisse, brosses, désinfectant pour les mains, serviette de protection des habits du patient ... Bien qu'on explique aux postulants qu'il ne s'agit pas d'un concours, que le chien ne sera pas recalé parce qu'il ne marche pas parfaitement en laisse ou sans, ni s'il cherche son maître au lieu d'attendre la fin de son absence ... qu'il est normal que les chiens marquent leur surprise quand une béquille dégringole près d'eux, ou quand on crie près de leur maître ... on explique et réexplique aux stagiaires afin de les tranquilliser.
Dans chaque partie de la salle, pendant l'examen, il y aura le maître et son chien en piste et sur le bord, l'équipe suivante du maître et du chien qui passeront ensuite. Une distraction éventuelle nécessaire pour l'examen et un peu moins de stress pour celui qui va passer ... Les autres chiens attendront à l'extérieur ou dans le hall d'entrée.
Rendez-vous au dimanche matin, les chiens supplémentaires arriveront également, si possible pas avant midi.
Nous reprenons nos chiens et cherchons où manger, le restaurant de l'hôtel est fermé. Lily est de nouveau avec moi, elle a des pauses, mais c'est un grand weekend de travail ! je constate les progrès. Retour à l'hôtel, nuit sans problème. Le matin, comme la veille, je la sors tôt, mais voyant le peu de mouvement, je détache la laisse. Puis petit déjeuner, Lily reste avec Ziyang dans la voiture.
Arrivées à la salle, Lily tire vers les chiens en agitant la queue ... On nous propose de passer rapidement afin de pouvoir rentrer plus tôt. C'est gentil ! Christine et moi, nous préfèrerons participer encore, sans rentrer trop tard.
Je passe donc en premier avec Philippe, cela me semble plus neutre puisque je connais un peu Bertrand par nos échanges mail et ensuite durant le weekend.
Philippe peine à trouver la puce électronique, ça serait trop bête ! la capsule migre parfois ... ensuite, on commence.
Lily adore se faire véhiculer sur un fauteuil électrique ou pas. Je me fais avoir comme une bleue quand cherchant la deuxième laisse restée sur la table, je confie celle de Lily à Philippe, qui part aussi sec avec la chienne ... et quand je reviens, le "patient" est tout seul et je n'ai plus de chien !
Lily se laisse palper, parfait ! ne tient pas vraiment l'absence, mais en visite, on n'abandonne pas notre chien, même si je viens de me faire avoir !
Je me fais avoir aussi quand on aborde un passage étroit avec le fauteuil et Philippe me coince pour passer devant, je suis derrière tenant à peine la laisse. De la voix, j'ai le contact avec Lily et elle connaît bien les promenades en fauteuil, j'ai toujours conforté cette position avec quelques friandises, aujourd'hui aussi bien sûr !
La marche en laisse avec Philippe, sans souci, la suite sans laisse avec moi, assez correcte, je ne l'ai pas travaillé, mais Lily n'a pas envie de me quitter ici ! Philippe demande que Lily accompagne à pied à côté du fauteuil, c'est inhabituel pour elle et bien sûr, elle reste éloignée au maximum : elle a conscience du monstre métallique dont les roues pourraient bien la blesser. Jamais, je ne lui ferais un coup pareil en visite, je l'explique à Philippe ... uniquement un essai pour lui !
Bien, c'est bon : Lily est diplômée ! C'est au tour de Ziyang ...
J'emmène Lily dans le parc désert et je la détache, je me cache ! ça roule ...
Quand Ziyang a terminé, reçu également, lui aussi a droit à sa promenade lâché dans le parc, crottes ramassées bien sûr pour les deux ! on les ramène ensemble dans la voiture : Ziyang assure le chauffage, le confort moral et matériel.
De retour dans la salle, nous nous proposons à Bertrand comme mamies résidentes : j'ai effectivement mal au dos et à l'épaule, je squatte le fauteuil et Christine évolue, à pied, assise, avec béquilles, avec déambulateur et même couchée (dure, la table) ...
On s'amuse à nous observer, les personnes qui attendent sont décontractées, mais c'est aussi un bon moyen de transmettre des conseils.
Nous ajoutons des conseils sur la façon de guider la main de la personne de façon à accompagner son geste et non pas saisir et déclencher une résistance.
Quand l'équipe est assez décontractée, je fais volontairement quelques provocations, peigner à rebrousse poil, offrir ma tête et réclamer une léchouille au chien, tenir la laisse fermement, ou bien tenir des propos incohérents comme une personne désorientée ...
Quand je sens le chien très stressé, je conseille : "écarte-toi, pas besoin d'être trop près du fauteuil, c'est sa première fois " et surtout "parle à ton chien, félicite-le" et je parle d'une voix apaisante.
En fin de prestation fauteuil, au début intuitivement, puis en pleine conscience, j'offre une léchouille de vache-qui-rit de ma petite boîte : un roudoudou canin qui laisse l'animal sur une impression agréable.
Au cours de la matinée, puis de l'après-midi, les mamies sont déchaînées ! Dans l'espace de Philippe, on se lâche bien également ...
Quand l'équipe n'a pas besoin encore du fauteuil, je m'approche en douceur des équipes en attente, parle avec les maîtres, aux chiens ...
Après le repas, (promenade pour Lily jusqu'au restau, impeccable sous la table, puis retour en promenade, et sieste avec Ziyang dans la voiture), les intervenants déjà diplômés présentent leur nouveau chien, en même temps que les derniers du stage sont en train de passer. Christine s'inquiète un peu des contacts avec deux chiennes en chaleur successives : avec ou sans culotte, l'odeur va-t-elle enthousiasmer Ziyang ?
Après le dernier candidat, nous disons au revoir à tous :
Un grand merci à Sylvie qui a organisé le stage, à Bertrand et Philippe qui ont formé et examiné tous les chiens, à Aline et à tous ceux qui ont tenu le secrétariat et à tous ceux qui ont œuvré à ce weekend ...
Un grand merci à tous les stagiaires avec qui nous avons échangé plus ou moins, car nous étions nombreux, mais toujours avec un grand plaisir !
Le voyage du retour s'est effectué sans problème.
Des idées plein la tête, en particulier pour tenter la prévention aux morsures (trouver un autre nom !) dans le cadre des ateliers périscolaires organisés par les communes ...
Faire un bilan détaillé pour travailler ensemble malgré les distances ...
Françoise
Lyon-sud, hôpital Jean Dechaume
04/02/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et LiLy
J'ai préféré ne pas accompagner Christine en début de semaine pour assurer cette visite. Mon dos est toujours raide et se coince trop vite ... se pencher vers des personnes n'est pas conseillé. Pour cette visite, je sais que je vais pouvoir me ménager car les enfants sont valides et les infirmiers très présents ... De plus, deux séances ont été supprimées à cause de mon dos et encore deux autres vont l'être à cause des vacances. La régularité est un élément important pour ces enfants, c'est pourquoi, quitte à me reposer sur Jean-Claude et les infirmiers, cette séance est importante.
Nous constatons, les infirmiers et nous, que les visites des chiens se sont inscrites dans l'histoire temporelle des enfants de façon persistante : non seulement, ils parlent de nous pendant la semaine, mais malgré ces deux dernières absences, la relation n'est pas à reconstruire comme l'an dernier après chaque coupure de congés.
Aujourd'hui, le premier enfant réussit à donner des friandises une par une pendant une période assez longue (au lieu d'offrir des poignées) et il reste présent dans l'activité. Le second, arrivé mal à l'aise en début de séance, se calme très vite et se met même à rire en fournissant Pomme en friandises, une par une, toujours de façon soutenue. Le troisième enfant donne les friandises à la main, il essaye de retenir Lily pour obtenir un bisou, mais l'infirmier veille m'évitant de me pencher, Lily n'est pas effrayée, elle a confiance !
Les vieilles tables extérieures ont été enlevées, un pas positif vers leur remplacement ... en espérant que cela se fera "rapidement", car c'est un point d'activité intéressant pour les enfants.
Françoise
J'ai préféré ne pas accompagner Christine en début de semaine pour assurer cette visite. Mon dos est toujours raide et se coince trop vite ... se pencher vers des personnes n'est pas conseillé. Pour cette visite, je sais que je vais pouvoir me ménager car les enfants sont valides et les infirmiers très présents ... De plus, deux séances ont été supprimées à cause de mon dos et encore deux autres vont l'être à cause des vacances. La régularité est un élément important pour ces enfants, c'est pourquoi, quitte à me reposer sur Jean-Claude et les infirmiers, cette séance est importante.
Nous constatons, les infirmiers et nous, que les visites des chiens se sont inscrites dans l'histoire temporelle des enfants de façon persistante : non seulement, ils parlent de nous pendant la semaine, mais malgré ces deux dernières absences, la relation n'est pas à reconstruire comme l'an dernier après chaque coupure de congés.
Aujourd'hui, le premier enfant réussit à donner des friandises une par une pendant une période assez longue (au lieu d'offrir des poignées) et il reste présent dans l'activité. Le second, arrivé mal à l'aise en début de séance, se calme très vite et se met même à rire en fournissant Pomme en friandises, une par une, toujours de façon soutenue. Le troisième enfant donne les friandises à la main, il essaye de retenir Lily pour obtenir un bisou, mais l'infirmier veille m'évitant de me pencher, Lily n'est pas effrayée, elle a confiance !
Les vieilles tables extérieures ont été enlevées, un pas positif vers leur remplacement ... en espérant que cela se fera "rapidement", car c'est un point d'activité intéressant pour les enfants.
Françoise
Couzon, foyer OSL
26/01/2015
visite annulée
Quand la malchance s'en mêle ... mon dos est toujours raide et douloureux et Christine est également empêchée. Seule solution, annuler et prévenir bien sûr. Allô toubib, mardi, faîtes-moi un échange standard, la carcasse part de partout ..
Françoise.
Quand la malchance s'en mêle ... mon dos est toujours raide et douloureux et Christine est également empêchée. Seule solution, annuler et prévenir bien sûr. Allô toubib, mardi, faîtes-moi un échange standard, la carcasse part de partout ..
Françoise.
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
20/01/2015
visite annulée
Hier, j'ai poussé le fauteuil roulant sur un aller et retour de couloir sans problème ... sauf qu'après l'intervention, puis toute la soirée et aujourd'hui, j'ai le dos coincé ! Misère ! Comme en plus, il neige depuis ce matin, les conditions de circulation sur Lyon même ne seront pas idéales. J'ai donc prévenu l'éducateur : il est plus raisonnable d'annuler pour cette semaine ...
Françoise
Hier, j'ai poussé le fauteuil roulant sur un aller et retour de couloir sans problème ... sauf qu'après l'intervention, puis toute la soirée et aujourd'hui, j'ai le dos coincé ! Misère ! Comme en plus, il neige depuis ce matin, les conditions de circulation sur Lyon même ne seront pas idéales. J'ai donc prévenu l'éducateur : il est plus raisonnable d'annuler pour cette semaine ...
Françoise
Fontaines/Saône, foyer de l'Etang Carret
19/01/2015
Christine avec Ziyang, Françoise avec Plume
Une de mes chattes qui approche les 10 ans a une crise hépatique sévère, c'est la troisième et malgré les perfusions, elle ne reprend pas le dessus encore, le véto nous l'a rendue espérant que son cadre familier l'aiderait à réagir positivement. Jean-Claude est resté avec elle ...
Je reprends donc à Fontaines, car Christine a assuré seule les deux dernières visites. R et M que nous venons visiter sont de vieilles connaissances de Dommartin, déboussolées par le déménagement pour réagencement des anciens pavillons de plain pied ... et tous les résidents se retrouvent dans cette ancienne maison de retraite (qui a précédemment hébergé le foyer l'Etincelle de l'APF pour les mêmes raisons). Les lieux sont pour le moins mal commodes et trop petits ... Chaque visite est un peu de soleil pour eux.
Nous allons au 3ème les prévenir de notre arrivée, nous prenons l'escalier malgré la tendinite de Ziyang car il craint trop l'ascenceur. Puis nous redescendons au rez de chaussée vers une grande salle commune dont une extrémité permet une activité un peu autonome ... R et M nous rejoignent, accompagnés de L qui normalement n'est pas concernée par l'activité. Si on ajoute deux soignantes intéressées, compte tenu des fauteuils électriques imposants de L et R (celui de M est plus léger), l'espace est très restreint et Plume est mal à l'aise ! J'explique à la soignante l'impression qu'on aurait cernés par les engins de chantier de construction d'une autoroute ... Je pense avoir été comprise car nous nous retrouvons ensuite plus à l'aise avec seulement M et R.
Nous bavardons, Plume va sur les genoux de M puis sur ceux de R, elle est plus lourde (7kg) que Lily (3kg), mais Lily doit travailler demain ... tous les deux rient, M fait travailler Plume, assis, couché ... danser est plus difficile, mais Plume se dresse avec conviction sur ses postérieurs. C'est juste une question de longueur de bras quand on est assis ...
Christine propose à R un petit tour dans le couloir, lui tenant Ziyang. Je décide de suivre avec M et son fauteuil léger : à l'intérieur, il n'y a pas d'effort dangereux pour mon épaule, me dis-je. Plume est d'abord sur les genoux de M ... Une résidente S crie de façon perçante dans le couloir. Je reviens prendre la laisse et Plume accompagne sur ses quatre pattes, tenue en laisse par M, aussi fièrement devant qu'un chien de traîneau, mais sans tirer, prouvant qu'elle comprend bien le but de la promenade. Demi-tour au bout du couloir, nous revenons vers la salle.
Dans la partie principale, parmi les autres résidents, il y a B que nous visitions à Dommartin en même temps que R et M : elle est toute heureuse que nous venions la saluer ...
Les chiens sont fatigués, le traitement contre l'hypothyroïdie de Ziyang est maintenant équilibré, mais il récupère un peu de poids, puis ensuite ce sera le muscle (d'où la tendinite pour avoir chahuté avec un copain canin) et la récupération de sa fatigabilité sera plus lente, a dit le véto ...
Nous faisons le bilan rapidement Christine et moi devant les voitures, mais le temps est humide et mon dos commence à se crisper ..
Françoise
Une de mes chattes qui approche les 10 ans a une crise hépatique sévère, c'est la troisième et malgré les perfusions, elle ne reprend pas le dessus encore, le véto nous l'a rendue espérant que son cadre familier l'aiderait à réagir positivement. Jean-Claude est resté avec elle ...
Je reprends donc à Fontaines, car Christine a assuré seule les deux dernières visites. R et M que nous venons visiter sont de vieilles connaissances de Dommartin, déboussolées par le déménagement pour réagencement des anciens pavillons de plain pied ... et tous les résidents se retrouvent dans cette ancienne maison de retraite (qui a précédemment hébergé le foyer l'Etincelle de l'APF pour les mêmes raisons). Les lieux sont pour le moins mal commodes et trop petits ... Chaque visite est un peu de soleil pour eux.
Nous allons au 3ème les prévenir de notre arrivée, nous prenons l'escalier malgré la tendinite de Ziyang car il craint trop l'ascenceur. Puis nous redescendons au rez de chaussée vers une grande salle commune dont une extrémité permet une activité un peu autonome ... R et M nous rejoignent, accompagnés de L qui normalement n'est pas concernée par l'activité. Si on ajoute deux soignantes intéressées, compte tenu des fauteuils électriques imposants de L et R (celui de M est plus léger), l'espace est très restreint et Plume est mal à l'aise ! J'explique à la soignante l'impression qu'on aurait cernés par les engins de chantier de construction d'une autoroute ... Je pense avoir été comprise car nous nous retrouvons ensuite plus à l'aise avec seulement M et R.
Nous bavardons, Plume va sur les genoux de M puis sur ceux de R, elle est plus lourde (7kg) que Lily (3kg), mais Lily doit travailler demain ... tous les deux rient, M fait travailler Plume, assis, couché ... danser est plus difficile, mais Plume se dresse avec conviction sur ses postérieurs. C'est juste une question de longueur de bras quand on est assis ...
Christine propose à R un petit tour dans le couloir, lui tenant Ziyang. Je décide de suivre avec M et son fauteuil léger : à l'intérieur, il n'y a pas d'effort dangereux pour mon épaule, me dis-je. Plume est d'abord sur les genoux de M ... Une résidente S crie de façon perçante dans le couloir. Je reviens prendre la laisse et Plume accompagne sur ses quatre pattes, tenue en laisse par M, aussi fièrement devant qu'un chien de traîneau, mais sans tirer, prouvant qu'elle comprend bien le but de la promenade. Demi-tour au bout du couloir, nous revenons vers la salle.
Dans la partie principale, parmi les autres résidents, il y a B que nous visitions à Dommartin en même temps que R et M : elle est toute heureuse que nous venions la saluer ...
Les chiens sont fatigués, le traitement contre l'hypothyroïdie de Ziyang est maintenant équilibré, mais il récupère un peu de poids, puis ensuite ce sera le muscle (d'où la tendinite pour avoir chahuté avec un copain canin) et la récupération de sa fatigabilité sera plus lente, a dit le véto ...
Nous faisons le bilan rapidement Christine et moi devant les voitures, mais le temps est humide et mon dos commence à se crisper ..
Françoise
Caluire, IME l'Espérance
16/01/2015
Christine, Jean-Claude et Françoise avec Mala, Plume, Pomme et LiLy
C'est notre reprise après un trimestre sans visite : le travail ici est trop important pour un seul chien, Ziyang en l'occurrence, et travailler au sol est inadapté à mon épaule handicapée. Aussi c'est grâce à Jean-Claude, bien que lui non plus ne puisse travailler au sol, que nous pouvons reprendre. J'ai prévenu l'établissement et Marie notre référente a prévu de garder les enfants en fauteuil, j'ai pris Mala pour faire un roulement avec Ziyang et Lily pour celui de Plume, car nous avons trois groupes successifs de trois enfants. Mais Christine m'appelle peu avant mon départ : Ziyang est indisponible (diarrhée !), je prends donc Pomme en plus ...
Par chance (!), la pluie se met à tomber en même temps, donc à temps pour équiper les deux petites de manteaux imperméables : Lily est très courte sur pattes et les rase-bitume se mouillent le ventre et les pattes et tout ... Plume est un peu plus haute, mais son poil vaporeux n'est pas très dense, aussi la pluie la transforme en chien nu ... et mouillé ! Les grandes ? elles s'ébrouent, puis on les frictionne, on sèche les pattes, mais l'épaisseur de la toison reste sèche. Qui aurait envie de caresser un chien mouillé ? surtout pour ces enfants pour lesquels nous sollicitons beaucoup le sens tactile !
Donc Christine gèrera Mala (elles ont l'habitude) et Pomme (j'ai confiance, Pomme n'est pas fixée uniquement vers moi), Jean-Claude conduira Plume et je prends Lily qui ne connaît ni le lieu ni les enfants ni ce public ... mais ses performances hebdomadaires à Jean Dechaume me permettent d'envisager la situation avec espoir. Je crains seulement que Lily aboie quand on la mettra au repos dans le coin dédié à cet effet aux chiens ...
C'est le déluge ... Nous entrons et profitons du tapis d'entrée pour sécher les 16 pattes, puis ensuite dans la salle, on enlève les manteaux et on frictionne !
Le premier groupe arrive, je prends le temps de les jauger, T est calme et on le connaît, N également : Plume avec T, Lily avec N et Mala commence avec A une nouvelle. Puis on essaie Lily en fin de séance avec A après que la jeune fille soit montée en excitation et revenue au calme ... T est content de toucher Plume sur ses genoux, Lily est sur la tablette de N et il obtient quelques bisous. Pour A, je tiens la petite chienne et l'approche pour que son poil touche la main d'A, la jeune fille semble apaisée et la touche avec un geste doux.
Une pause bien nécessaire et j'attends à nouveau que les trois enfants soient présents : on les connaît tous les trois, ce sera M avec Plume, C avec Lily et H avec Mala puis Pomme. Plume est sur la tablette et M passe ses doigts avec bonheur dans les poils de la petite chienne. La tablette est un peu glissante, mais Plume connaît bien et Jean-Claude la rassure d'une friandise. Je m'assoie avec Lily à côté de C, puis comme C est calme, je pose Lily sur ses genoux, Lily est légère et le contact se fait bien ... des mouvements pour caresser, des bisous et C approche sa langue (on préfère éviter, mais le contact est souvent recherché par ceux que nous visitons). Tout va bien jusqu'ici pour Lily ... sauf les gestes et les cris plus désordonnés du jeune H ! Je la rassure, caresses, voix et friandises et incitations vers C, elle s'habitue donc ...
On a demandé à H de s'asseoir sur une chaise et c'est difficile pour lui ! mais il prend beaucoup sur lui-même, puis s'assoit à terre, ses mouvements vers Mala sont maintenant doux, il cherche des bisous, ce que ne fait pas du tout Mala bien dressée par ma fille à l'origine ! on change et c'est Pomme qui s'approche : Pomme se souvient du garçonnet turbulent, mais sa fréquentation régulière des enfants de Jean Dechaume est profitable ! Aussi elle accepte sans trop d'appréhension, avec quelques friandises d'appoint, de s'approcher et lui offre plusieurs bisous ... H est content et décide d'aller voir Plume et surtout Jean-Claude : succès garanti pour ce dernier ! H vient ensuite vers Lily et a un mouvement très doux.
Nouvelle pause très nécessaire, Mala et Pomme se relaient, mais Plume et Lily sont sur le pont depuis le début. Les trois derniers enfants arrivent, je me souviens de G un peu imprévisible parfois, C calme dans mon souvenir et un nouveau J dont on nous dit qu'il est très doux, alors ce sera Mala ou Pomme avec G, Plume avec J et je rejoins C avec Lily qui est tout de même fatiguée ... C n'est pas si calme au demeurant, elle voudrait saisir mais, par crainte, ses gestes ressemblent au lancer de la langue du caméléon, rapide et efficace, attrapant les lunettes (au moins la première fois) puis tentant de saisir les poils ou les oreilles ou les pattes : un peu trop speed pour Lily ! alors Jean-Claude prend Mala, Christine travaille avec Pomme et j'alterne Plume et Lily ... puis on s'aperçoit que C est beaucoup plus gérable avec Mala ou Pomme pour qui ses premiers mouvements vifs ne font guère impression, elle a même des bisous de Pomme et ça lui plaît bien ! du coup, je vais voir G qui a des gestes très calmes de plaisir vers Lily !
Pendant ses trois séquences, beaucoup de moments privilégiés, des photos de Marie (dur dur quand l'obturateur ne se déclenche pas assez vite) et puis des accompagnatrices bien utiles l'une dans le deuxième groupe avec C qu'elle connaît bien, puis l'éducatrice à l'origine de nos interventions qui m'aide à gérer C dans le troisième groupe ... quant à H, notre référent Marie l'a maintenant dans son groupe et il la connaît mieux que les années passées (il ne la voyait qu'à l'occasion de la venue des chiens). Elle l'aide ainsi à gérer son excitation, et ses émotions sont positives. Cette implication remarquable est indispensable à l'émergence de tous ses signes positifs que les éducateurs remarquent et nous font partager. Ici, plus encore qu'ailleurs, nous obtenons des résultats grâce à eux.
Françoise
C'est notre reprise après un trimestre sans visite : le travail ici est trop important pour un seul chien, Ziyang en l'occurrence, et travailler au sol est inadapté à mon épaule handicapée. Aussi c'est grâce à Jean-Claude, bien que lui non plus ne puisse travailler au sol, que nous pouvons reprendre. J'ai prévenu l'établissement et Marie notre référente a prévu de garder les enfants en fauteuil, j'ai pris Mala pour faire un roulement avec Ziyang et Lily pour celui de Plume, car nous avons trois groupes successifs de trois enfants. Mais Christine m'appelle peu avant mon départ : Ziyang est indisponible (diarrhée !), je prends donc Pomme en plus ...
Par chance (!), la pluie se met à tomber en même temps, donc à temps pour équiper les deux petites de manteaux imperméables : Lily est très courte sur pattes et les rase-bitume se mouillent le ventre et les pattes et tout ... Plume est un peu plus haute, mais son poil vaporeux n'est pas très dense, aussi la pluie la transforme en chien nu ... et mouillé ! Les grandes ? elles s'ébrouent, puis on les frictionne, on sèche les pattes, mais l'épaisseur de la toison reste sèche. Qui aurait envie de caresser un chien mouillé ? surtout pour ces enfants pour lesquels nous sollicitons beaucoup le sens tactile !
Donc Christine gèrera Mala (elles ont l'habitude) et Pomme (j'ai confiance, Pomme n'est pas fixée uniquement vers moi), Jean-Claude conduira Plume et je prends Lily qui ne connaît ni le lieu ni les enfants ni ce public ... mais ses performances hebdomadaires à Jean Dechaume me permettent d'envisager la situation avec espoir. Je crains seulement que Lily aboie quand on la mettra au repos dans le coin dédié à cet effet aux chiens ...
C'est le déluge ... Nous entrons et profitons du tapis d'entrée pour sécher les 16 pattes, puis ensuite dans la salle, on enlève les manteaux et on frictionne !
Le premier groupe arrive, je prends le temps de les jauger, T est calme et on le connaît, N également : Plume avec T, Lily avec N et Mala commence avec A une nouvelle. Puis on essaie Lily en fin de séance avec A après que la jeune fille soit montée en excitation et revenue au calme ... T est content de toucher Plume sur ses genoux, Lily est sur la tablette de N et il obtient quelques bisous. Pour A, je tiens la petite chienne et l'approche pour que son poil touche la main d'A, la jeune fille semble apaisée et la touche avec un geste doux.
Une pause bien nécessaire et j'attends à nouveau que les trois enfants soient présents : on les connaît tous les trois, ce sera M avec Plume, C avec Lily et H avec Mala puis Pomme. Plume est sur la tablette et M passe ses doigts avec bonheur dans les poils de la petite chienne. La tablette est un peu glissante, mais Plume connaît bien et Jean-Claude la rassure d'une friandise. Je m'assoie avec Lily à côté de C, puis comme C est calme, je pose Lily sur ses genoux, Lily est légère et le contact se fait bien ... des mouvements pour caresser, des bisous et C approche sa langue (on préfère éviter, mais le contact est souvent recherché par ceux que nous visitons). Tout va bien jusqu'ici pour Lily ... sauf les gestes et les cris plus désordonnés du jeune H ! Je la rassure, caresses, voix et friandises et incitations vers C, elle s'habitue donc ...
On a demandé à H de s'asseoir sur une chaise et c'est difficile pour lui ! mais il prend beaucoup sur lui-même, puis s'assoit à terre, ses mouvements vers Mala sont maintenant doux, il cherche des bisous, ce que ne fait pas du tout Mala bien dressée par ma fille à l'origine ! on change et c'est Pomme qui s'approche : Pomme se souvient du garçonnet turbulent, mais sa fréquentation régulière des enfants de Jean Dechaume est profitable ! Aussi elle accepte sans trop d'appréhension, avec quelques friandises d'appoint, de s'approcher et lui offre plusieurs bisous ... H est content et décide d'aller voir Plume et surtout Jean-Claude : succès garanti pour ce dernier ! H vient ensuite vers Lily et a un mouvement très doux.
Nouvelle pause très nécessaire, Mala et Pomme se relaient, mais Plume et Lily sont sur le pont depuis le début. Les trois derniers enfants arrivent, je me souviens de G un peu imprévisible parfois, C calme dans mon souvenir et un nouveau J dont on nous dit qu'il est très doux, alors ce sera Mala ou Pomme avec G, Plume avec J et je rejoins C avec Lily qui est tout de même fatiguée ... C n'est pas si calme au demeurant, elle voudrait saisir mais, par crainte, ses gestes ressemblent au lancer de la langue du caméléon, rapide et efficace, attrapant les lunettes (au moins la première fois) puis tentant de saisir les poils ou les oreilles ou les pattes : un peu trop speed pour Lily ! alors Jean-Claude prend Mala, Christine travaille avec Pomme et j'alterne Plume et Lily ... puis on s'aperçoit que C est beaucoup plus gérable avec Mala ou Pomme pour qui ses premiers mouvements vifs ne font guère impression, elle a même des bisous de Pomme et ça lui plaît bien ! du coup, je vais voir G qui a des gestes très calmes de plaisir vers Lily !
Pendant ses trois séquences, beaucoup de moments privilégiés, des photos de Marie (dur dur quand l'obturateur ne se déclenche pas assez vite) et puis des accompagnatrices bien utiles l'une dans le deuxième groupe avec C qu'elle connaît bien, puis l'éducatrice à l'origine de nos interventions qui m'aide à gérer C dans le troisième groupe ... quant à H, notre référent Marie l'a maintenant dans son groupe et il la connaît mieux que les années passées (il ne la voyait qu'à l'occasion de la venue des chiens). Elle l'aide ainsi à gérer son excitation, et ses émotions sont positives. Cette implication remarquable est indispensable à l'émergence de tous ses signes positifs que les éducateurs remarquent et nous font partager. Ici, plus encore qu'ailleurs, nous obtenons des résultats grâce à eux.
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
14/01/2015
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et LiLy
Temps très doux, pas de pluie ... Parfait ! Les enfants sont contents de voir Jean-Claude et Lily dont ils avaient bien remarqué l'absence la semaine dernière.
Une fois montés à l'étage, le rituel d'accueil se déroule comme d'habitude : le premier enfant nous apporte successivement une tasse de café, puis un verre de sirop pour chacun de ses camarades et surprise, le deuxième enfant, qui a déjà commencé sa distribution de friandises à Pomme, lui répond "merci" ! C'est ce que Jean-Claude et moi avons perçu : une syllabe peu distincte suivi d'un "ci" très net et le tout bien à propos avec l'attitude associée. Illusion ou non ?
Par la suite, le premier enfant est attentif presque toute la séance demandant à Lily, qu'il appelle Annie, de lui faire des bisous, de monter sur son dos, de prendre la friandise tantôt sur son ventre, tantôt sur son oreille ... Il ne s'éclipse dans le sommeil qu'un court instant, car je lui demande "tu dors ?" et il est de nouveau avec nous ...
Le deuxième enfant est toujours dans la distribution systématique : régularité et rythme soutenu ! quand son sac est vide, il fait affaire avec Jean-Claude qui lui confie son propre sac pour recharger sa réserve, puis me demande ... Je le déçois, car je ne lui en donne pas assez à son goût. Aussi, une première fois, il plonge la main dans mon sac et en ressort une pleine poignée. Par la suite, je lui explique que j'agis différemment de Jean-Claude, qu'on n'en aura plus assez ... et je lui dépose une bonne poignée dans son sac. Les autres semaines, il demandait clairement deux poignées successives, mais il accepte ma règle du jeu sans difficulté. C'est très positif pour lui.
Comme il constitue un puissant aimant pour Pomme, il est difficile d'attirer Pomme auprès des deux autres enfants ... mais en demandant à l'enfant de nous rejoindre sur le tapis, le tour est joué !
Le troisième enfant est agité aujourd'hui, il a du mal à canaliser son balancement et à maîtriser ses gestes. Lily ne le craint pas, mais je la protège quand il essaie de la saisir par une patte ou une autre ou par son harnais, en lui disant "pas les pattes" ... Je récompense la petite chienne, qui gobe aussi les friandises distribuées par l'éducateur ou par le premier enfant : il me semble que son tour de taille apparaît mieux avec son toilettage récent ! Pendant un moment, l'enfant réussit à la caresser en douceur tandis qu'elle est couchée tranquillement.
Quand nous sortons dans le parc, le premier enfant est d'abord attiré par les taxis du retour, alors que le deuxième enfant tient Lily en laisse. Le troisième tient Pomme avec Jean-Claude. Une dernière gâterie pour Pomme, partagée avec Lily parce qu'on insiste, c'est la petite boîte de crème de gruyère sucée comme un roudoudou.
Puis c'est l'heure du retour en taxi pour les deux premiers enfants, du rendez-vous avec la psychologue pour le troisième et notre debriefing très appréciable avec les deux éducateurs Thierry et Delphine : à tour de rôle, l'un est observateur et prend des notes, tandis que l'autre participe pleinement à la séance. Ils nous apprennent que le deuxième enfant a eu quelques difficultés aujourd'hui, mais nous ne l'avons pas constaté pendant notre intervention avec les chiennes.
Françoise
Temps très doux, pas de pluie ... Parfait ! Les enfants sont contents de voir Jean-Claude et Lily dont ils avaient bien remarqué l'absence la semaine dernière.
Une fois montés à l'étage, le rituel d'accueil se déroule comme d'habitude : le premier enfant nous apporte successivement une tasse de café, puis un verre de sirop pour chacun de ses camarades et surprise, le deuxième enfant, qui a déjà commencé sa distribution de friandises à Pomme, lui répond "merci" ! C'est ce que Jean-Claude et moi avons perçu : une syllabe peu distincte suivi d'un "ci" très net et le tout bien à propos avec l'attitude associée. Illusion ou non ?
Par la suite, le premier enfant est attentif presque toute la séance demandant à Lily, qu'il appelle Annie, de lui faire des bisous, de monter sur son dos, de prendre la friandise tantôt sur son ventre, tantôt sur son oreille ... Il ne s'éclipse dans le sommeil qu'un court instant, car je lui demande "tu dors ?" et il est de nouveau avec nous ...
Le deuxième enfant est toujours dans la distribution systématique : régularité et rythme soutenu ! quand son sac est vide, il fait affaire avec Jean-Claude qui lui confie son propre sac pour recharger sa réserve, puis me demande ... Je le déçois, car je ne lui en donne pas assez à son goût. Aussi, une première fois, il plonge la main dans mon sac et en ressort une pleine poignée. Par la suite, je lui explique que j'agis différemment de Jean-Claude, qu'on n'en aura plus assez ... et je lui dépose une bonne poignée dans son sac. Les autres semaines, il demandait clairement deux poignées successives, mais il accepte ma règle du jeu sans difficulté. C'est très positif pour lui.
Comme il constitue un puissant aimant pour Pomme, il est difficile d'attirer Pomme auprès des deux autres enfants ... mais en demandant à l'enfant de nous rejoindre sur le tapis, le tour est joué !
Le troisième enfant est agité aujourd'hui, il a du mal à canaliser son balancement et à maîtriser ses gestes. Lily ne le craint pas, mais je la protège quand il essaie de la saisir par une patte ou une autre ou par son harnais, en lui disant "pas les pattes" ... Je récompense la petite chienne, qui gobe aussi les friandises distribuées par l'éducateur ou par le premier enfant : il me semble que son tour de taille apparaît mieux avec son toilettage récent ! Pendant un moment, l'enfant réussit à la caresser en douceur tandis qu'elle est couchée tranquillement.
Quand nous sortons dans le parc, le premier enfant est d'abord attiré par les taxis du retour, alors que le deuxième enfant tient Lily en laisse. Le troisième tient Pomme avec Jean-Claude. Une dernière gâterie pour Pomme, partagée avec Lily parce qu'on insiste, c'est la petite boîte de crème de gruyère sucée comme un roudoudou.
Puis c'est l'heure du retour en taxi pour les deux premiers enfants, du rendez-vous avec la psychologue pour le troisième et notre debriefing très appréciable avec les deux éducateurs Thierry et Delphine : à tour de rôle, l'un est observateur et prend des notes, tandis que l'autre participe pleinement à la séance. Ils nous apprennent que le deuxième enfant a eu quelques difficultés aujourd'hui, mais nous ne l'avons pas constaté pendant notre intervention avec les chiennes.
Françoise
Décines, halte Montaberlet
12/01/2015
Jean-Claude et Françoise avec Malaet Plume
Ziyang n'est pas disponible, son osthéopathe est malade, ça arrive. Nous voilà donc tous les deux, les enfants nous reconnaissent.
Aujourd'hui, de gros progrès pour plusieurs enfants.
N, qui restait le mois dernier acculée dans l'angle de la pièce dans les coussins, N, a beaucoup ri d'abord en observant les autres, puis en jouant de son frisson d'apréhension quand Plume venait manger une friandise à un mètre d'elle.
A, au lieu de rester cachée sous sa couette, s'est levée et a regardé Plume. Sans encore vraiment de contact franco avec la petite chienne ...
R, qui n'était resté que quelques instants dans la salle, a observé toute la séance en se déplaçant seulement pour ne pas être trop près.
S a trouvé la bonne méthode : Jean-Claude l'a équipé du sac de friandises et c'est lui qui distribue à sa guise et en fait profiter les éducatrices Carole et Isabelle ...
Le jeune N a peigné Plume et beaucoup causé, en arménien dommage ! Jean-claude a passé beaucoup de temps avec lui et le grand A, Mala étant couchée sur les pieds de N.
E a pu s'enhardir à donner des friandises à Plume et même à rester assis serein quand la petite chienne couchée se redressait. L'éducatrice de l'IME qui l'accompagne nous apprend que lors d'une promenade à l'extérieur, ils ont croisé deux chiens en vadrouille et que le jeune garçon ne s'est pas enfui, se contentant de les regarder avec intensité. En fin de séance, il demande d'un geste sans équivoque à tenir Mala pour nous raccompagner à la voiture. Et N tient Plume ...
Nous sommes vraiment contents de ces progrès !
Françoise
Ziyang n'est pas disponible, son osthéopathe est malade, ça arrive. Nous voilà donc tous les deux, les enfants nous reconnaissent.
Aujourd'hui, de gros progrès pour plusieurs enfants.
N, qui restait le mois dernier acculée dans l'angle de la pièce dans les coussins, N, a beaucoup ri d'abord en observant les autres, puis en jouant de son frisson d'apréhension quand Plume venait manger une friandise à un mètre d'elle.
A, au lieu de rester cachée sous sa couette, s'est levée et a regardé Plume. Sans encore vraiment de contact franco avec la petite chienne ...
R, qui n'était resté que quelques instants dans la salle, a observé toute la séance en se déplaçant seulement pour ne pas être trop près.
S a trouvé la bonne méthode : Jean-Claude l'a équipé du sac de friandises et c'est lui qui distribue à sa guise et en fait profiter les éducatrices Carole et Isabelle ...
Le jeune N a peigné Plume et beaucoup causé, en arménien dommage ! Jean-claude a passé beaucoup de temps avec lui et le grand A, Mala étant couchée sur les pieds de N.
E a pu s'enhardir à donner des friandises à Plume et même à rester assis serein quand la petite chienne couchée se redressait. L'éducatrice de l'IME qui l'accompagne nous apprend que lors d'une promenade à l'extérieur, ils ont croisé deux chiens en vadrouille et que le jeune garçon ne s'est pas enfui, se contentant de les regarder avec intensité. En fin de séance, il demande d'un geste sans équivoque à tenir Mala pour nous raccompagner à la voiture. Et N tient Plume ...
Nous sommes vraiment contents de ces progrès !
Françoise
Saint-Cyr, hôpital psychiatrique
09/01/2015
Jean-Claude et Françoise avec Mala et Pomme
Ziyang boitille et est aujourd'hui chez son toubib, mais nous reprenons avec Mala et Pomme qui connaissent bien le boulot. Jean-Claude est le seul "bleu" mais il rencontre régulièrement les enfants de l'hôpital Jean Dechaume, il commence donc à avoir "la patte" lui aussi.
L'infirmier Loïc nous accueille. Nous retrouvons R que nous connaissons (les chiennes et moi) et puis d'autres personnes qui restent moins longtemps. D'autres patients nouveaux également ...
Pour cette reprise en douceur, vu nos difficultés de santé côté deux et quatre pattes (heureusement en bonne voie), la séance se déroule de façon très simple :
caresses, brossage (aïe ! les poils tombent ... malgré le toilettage deux jours avant !), friandises offertes et appréciées ! ... et puis, sortie dans l'espace extérieur : nous hésitons à renfiler nos manteaux et sortons tels quels, comme les patients (espérons que les microbes ne vont pas en profiter !) .
Après le départ des patients, Loïc se montre très satisfait de l'apaisement qu'il a constaté chez ceux-ci. Pas besoin d'activité très compliquée, les chiens savent ...
Françoise
Ziyang boitille et est aujourd'hui chez son toubib, mais nous reprenons avec Mala et Pomme qui connaissent bien le boulot. Jean-Claude est le seul "bleu" mais il rencontre régulièrement les enfants de l'hôpital Jean Dechaume, il commence donc à avoir "la patte" lui aussi.
L'infirmier Loïc nous accueille. Nous retrouvons R que nous connaissons (les chiennes et moi) et puis d'autres personnes qui restent moins longtemps. D'autres patients nouveaux également ...
Pour cette reprise en douceur, vu nos difficultés de santé côté deux et quatre pattes (heureusement en bonne voie), la séance se déroule de façon très simple :
caresses, brossage (aïe ! les poils tombent ... malgré le toilettage deux jours avant !), friandises offertes et appréciées ! ... et puis, sortie dans l'espace extérieur : nous hésitons à renfiler nos manteaux et sortons tels quels, comme les patients (espérons que les microbes ne vont pas en profiter !) .
Après le départ des patients, Loïc se montre très satisfait de l'apaisement qu'il a constaté chez ceux-ci. Pas besoin d'activité très compliquée, les chiens savent ...
Françoise
Lyon-sud, hôpital de jour Jean Dechaume
07/01/2015
Françoise avec Pomme
Reprise après les congés de fin d'année. Jean-Claude continue avec nous, mais est indisponible aujourd'hui pour un mal de dos. Pour ma part, même si mon épaule est encore assez bloquée, limitant mes mouvements, elle ne m'occasionne plus de douleur et donc il reste la rééducation progressive ... Je peux donc reprendre en douceur.
Le temps est magnifique, nous changeant des grisailles humides de décembre ...
J'ai prévenu de l'absence de Jean-Claude et de Lily, mais le premier enfant, après m'avoir dit bonjour, me demande où ils sont : je les rassure, il sera fringant la semaine prochaine !
Quant à Lily, passée chez le coiffeur pour dégager ses yeux, ils la verront en jolie Gremlin en même temps.
Pomme sait assurer face aux trois enfants ... en restant beaucoup avec le second qui, à son habitude, la nourrit abondamment friandise après friandise. Le troisième assis à côté propose de temps à autre une friandise lui-aussi. Je lui propose de peigner Pomme,ce qu'il fait un moment.
Pour permettre au premier enfant de capter l'attention de Pomme de façon plus durable, (la concurrence est rude face à la distribution non-stop du deuxième enfant), je lui confie l'arme secrète : une petite boîte emplie de crème de gruyère ... Il est ravi de voir Pomme suivre les mouvements de sa main, scotchée à ce qu'elle préfère !
Quand il est l'heure de la promenade, le second enfant a presque les larmes aux yeux que la séance se termine, je lui promets qu'il pourra donner à manger à Pomme sur la table de pique-nique ... Et il prend la laisse de Pomme. La chienne est en double laisse bien sûr, mais c'est la première fois qu'il accepte de tenir un chien en partageant : il tenait seul Plume ou Lily.
Arrivés à la table de pique-nique, il offre la crème de gruyère à sa grande satisfaction, évidemment partagée par Pomme. En remontant vers les taxis, il tient toujours l'une des laisses et c'est le troisième enfant qui tient la deuxième laisse avec moi. Une collaboration tranquille ...
Debriefing où nous évoquons les progrès constatés, la nouvelle année commence bien !
Françoise
Reprise après les congés de fin d'année. Jean-Claude continue avec nous, mais est indisponible aujourd'hui pour un mal de dos. Pour ma part, même si mon épaule est encore assez bloquée, limitant mes mouvements, elle ne m'occasionne plus de douleur et donc il reste la rééducation progressive ... Je peux donc reprendre en douceur.
Le temps est magnifique, nous changeant des grisailles humides de décembre ...
J'ai prévenu de l'absence de Jean-Claude et de Lily, mais le premier enfant, après m'avoir dit bonjour, me demande où ils sont : je les rassure, il sera fringant la semaine prochaine !
Quant à Lily, passée chez le coiffeur pour dégager ses yeux, ils la verront en jolie Gremlin en même temps.
Pomme sait assurer face aux trois enfants ... en restant beaucoup avec le second qui, à son habitude, la nourrit abondamment friandise après friandise. Le troisième assis à côté propose de temps à autre une friandise lui-aussi. Je lui propose de peigner Pomme,ce qu'il fait un moment.
Pour permettre au premier enfant de capter l'attention de Pomme de façon plus durable, (la concurrence est rude face à la distribution non-stop du deuxième enfant), je lui confie l'arme secrète : une petite boîte emplie de crème de gruyère ... Il est ravi de voir Pomme suivre les mouvements de sa main, scotchée à ce qu'elle préfère !
Quand il est l'heure de la promenade, le second enfant a presque les larmes aux yeux que la séance se termine, je lui promets qu'il pourra donner à manger à Pomme sur la table de pique-nique ... Et il prend la laisse de Pomme. La chienne est en double laisse bien sûr, mais c'est la première fois qu'il accepte de tenir un chien en partageant : il tenait seul Plume ou Lily.
Arrivés à la table de pique-nique, il offre la crème de gruyère à sa grande satisfaction, évidemment partagée par Pomme. En remontant vers les taxis, il tient toujours l'une des laisses et c'est le troisième enfant qui tient la deuxième laisse avec moi. Une collaboration tranquille ...
Debriefing où nous évoquons les progrès constatés, la nouvelle année commence bien !
Françoise