NOS VISITES DE 2022

16/12/2022, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss

Aujourd’hui jeudi 15, coup de fil : trois des encadrants sur quatre sont en arrêt maladie, l’intervention de demain est donc annulée.

Nous souhaitons donc à toutes et tous une bonne santé, de bonnes fêtes de fin d’année 2022 … et nous nous retrouverons en janvier 2023 pour continuer l’aventure !


14/12/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Ballons cacahuète plate-forme d'entraînement pour les chiens (mais pas que) qui favorisent le renforcement musculaire et la proprioception .

Christine avec Jazz

Hier, ce n’est donc pas la neige qui nous a perturbées, mais indirectement, c’est vrai pour aujourd’hui : en déblayant la neige hier devant chez moi afin de ne pas glisser sur un accès en pente, j’ai dû contracter un muscle des lombaires et depuis ce matin, difficile de me redresser complètement. J’ai préféré préserver l’avenir en laissant la contracture se calmer. Et c’est donc Christine qui a assuré seule la visite …
Deux enfants présents, les plus calmes, cela tombe bien. La séance a été calme et fructueuse, chaque enfant réalisant l’exercice à son tour, en particulier en appelant Jazz qui recevait alors une récompense. Plus des promenades dans le couloir et des acrobaties de Jazz avec le gros ballon et la grosse « cacahouète » sur laquelle il a réussi à monter : cela a bien fait rire les enfants … En fait, nous travaillons régulièrement la proprioception avec nos chiens avec des articles semblables. Ce genre de matériel est utilisé par les kinés, pour les enfants et pour les chiens ...


13/12/2022, Saint-Cyr, FAM Les Cabornes

Visite annulée : 2 cas de Covid déclarés au FAM


09/12/2022, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss

 Christine avec Jazz, Françoise avec Oki

Temps froid, humide, pas de neige pour nous : ouf ! L’enseignant est absent, mais ils sont quand même trois encadrants pour les trois enfants. Par souci de simplification pour la compréhension, les enfants seront désignés par A, M et MA. Si cela pose un problème, nous reviendrons à un anonymat plus hermétique.

On commence par un temps calme où les enfants sont invités à s’asseoir, retrouver les noms des chiens, nos noms aussi …L'enfant MA a du mal à s’asseoir et joue paisiblement au milieu. L'enfant M reste aussi debout, il est très attiré par Oki pour jouer tout de suite, mais en s’asseyant à côté de moi, on trouve un compromis acceptable pour tous. L'enfant A ne retrouve aucun nom, mais l'enfant M se souvient d’abord du nom Jazz, puis après un moment, d’Oki, puis même Françoise … et on aide l'enfant A pour trouver le nom Christine.

L'enfant M observe l’étui plastique de sacs à crottes attaché à ma ceinture et questionne … S’en suit une explication générale avec démonstration : les enfants M et A sont très attentifs ! Je précise que la « crotte » est factice, vendue au rayon farces et attrapes … L'enfant M reproduit la manœuvre d’abord en oubliant de retourner le gant formé par le sac et théoriquement en se salissant les doigts malheureusement, puis il comprend parfaitement la manœuvre.  L'enfant A veut aussi le faire, ce qui l’amène à être assez proche d’Oki et moi. Lui a plus de mal à comprendre la manœuvre de saisie de la « crotte » suivie tout de suite du retournement du gant : la psychologue l’aide et il est ravi ! C’est toujours un grand succès auprès des enfants (on vise également les parents par leur intermédiaire) …
Pour aider l'enfant A qui lance les friandises sans évolution spontanée, on lui supprime le petit porte-monnaie et on lui fournit les croquettes quand c’est nécessaire : ma main tendue, sa main tendue, on se rapproche de mieux en mieux !


L'enfant M est intéressé par le nouveau jeu que j’ai apporté : la tour à étages ou jeu 13. Je lui montre comment l’assembler et le remplir : les trois enfants sont groupés et observent …
L'enfant MA voudrait continuer à jouer avec les plots, alors on le dirige vers Christine et Jazz qui travaille avec le jeu des quatre couvercles. Il participe beaucoup … Christine et Jazz sont au top, tandis que les enfants M et A sont concentrés sur la tour. Je n’ai qu’un coup d’œil épisodique sur les échanges avec Jazz.

L'enfant A a compris qu’il faut dire « Joue » pour qu’Oki ait le droit de commencer … et elle vide tout, bien plus vite qu’eux pour remplir ! Je préviens l'enfant A de se reculer avant de dire « Joue », car il reste craintif quand il ne s’oublie pas dans la fièvre du jeu. Pour ma part, je travaille avec Oki le temps d’attente assise. Travailler dans le contexte des visites a toujours été le plus efficace.
L'enfant M se lasse plus vite et rapporte la balle lotus, vite vidée par Oki, les scratchs ne la retiennent pas longtemps.
Vient alors un temps où le travail se focalise davantage sur l'enfant A : les disques à poser chacun avec une friandise dessous. Il est surpris par la vitesse d’exécution d’Oki : lui qui concentre souvent son attention pendant la phase de remplissage, puis laisse son esprit divaguer, il a été pris de court ! On recommence plusieurs fois avec la transmission de la récompense à cacher bras tendus de part et d’autre … Puis, je demande à Oki de se coucher et je pose la friandise sur la patte d’Oki, l'enfant A regarde et je lui demande de faire de même, il lance la croquette, on recommence et je lui montre où la poser à distance acceptable pour lui … Il n’a pas de mouvement impulsif de recul quand Oki se dresse pour atteindre sa récompense.
Puis l'enfant A me dit d’un ton chagrin : « Non, non, mal au ventre », je ne comprends pas tout de suite, mais la psychologue explicite : on a les autres fois argumenté sur un possible mal au ventre de Jazz pour limiter les friandises … Belle preuve d’empathie de l’enfant. Je le rassure sur la santé d’Oki.
Retour rapide du jeu des quatre couvercles. Puis on passe aux photos prises par les enfants pour leur photomontage. La consigne est de prendre les chiens et les adultes. Une attention particulière est portée sur l'enfant MA qui a moins participé la semaine dernière. Je suggère de prendre aussi le matériel en photo.

Dernier temps calme avant de partir. La prochaine fois sera la dernière avant les congés. L'enfant M insiste pour que j’amène encore Oki, il a sûrement le souvenir que Mousse est moins « performante » donc moins attirante pour lui, je lui explique qu’elle aussi est timide et va s’habituer de mieux en mieux comme eux et qu’elle va faire ses devoirs de vacances pour améliorer un rapport digne d’un retriever ! Je mentionne Tara dans le roulement à partir de janvier. L'enfant M prend plaisir à questionner et les deux autres enfants écoutent … Ce temps calme est important.
La séance a été vraiment positive ! L'enfant MA qui rencontre des difficultés importantes nous a au contraire semblé à Christine et moi bien plus actif. Les progrès de l'enfant A sont aussi très nets et l'enfant M aide très volontiers pour ranger un jeu avant d’en utiliser un autre !

Françoise


07/12/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse

Jazz a probablement eu un problème musculaire et ça va mieux. Le temps est froid et humide, mais nous serons au chaud à l’intérieur. Enfants et encadrantes, tout le monde est là …

Un des enfants est venu nous accueillir, mais celui qui supporte mal la frustration est fâché de ne pas être venu … il jouait et on ne l’a pas prévenu. Alors il boude et refuse de venir avec nous. Il participait à la décoration du sapin. Quand je passe dans le couloir, il me montre les jolies boules tout en marquant encore sa frustration … Malgré tout, quand Christine fait courir Jazz avec un autre enfant, il participe avec plaisir. Et quand on se dit au revoir, il ne semble plus fâché.
L’enfant qui est venu nous accueillir réitère sa démonstration impeccable de la semaine passée (il y a quinze jours) et cette fois avec Mousse : Assis, Couché, pas toucher la friandise et Mange ! Mousse détourne docilement la tête de la tentation. Les acquis de cet enfant sont solides ! Il accepte d’emmener Mousse en laisse dans le couloir, mais il faut que je sois devant Mousse pour la motiver …
L’autre enfant remplit le jeu 5 des plateaux tournants : Mousse sait faire ! Je sors sa trousse et la lance, Mousse me la rapporte, alors l’enfant étant parti dans le couloir courir et se cacher, j’en profite pour refaire cet exercice plusieurs fois afin que Mousse se réhabitue aux exercices classiques des retrievers ! Puis on part dans le couloir chercher les enfants cachés. En pratique, Mousse ne cherche pas vraiment (je la guide), mais l’effet souhaité est réussi et c’est le principal !


Françoise


05/12/2022, Saint-Cyr, unité protégée EHPAD Croix Rouge

Françoise avec Oki

Temps ensoleillé et froid le matin, l’après-midi nettement mieux ! Jazz marche sur trois pattes, il faut donc prendre le temps d’examiner son problème … et Tara est chez le véto pour sa stérilisation.

Les équipes sont en plein chantier de préparation de décorations de Noël avec les résidents … la référente m’accompagne dans la même salle que le mois précédent et amène successivement cinq ou six résidentes. Une soignante nous rejoint et la référente peut reprendre ses diverses activités. J’ai apporté la boîte aux quatre couvercles, les tubes pivotants, les disques, la balle lotus et la balle creuse (avec les gâteaux adaptés) …

J’explique l’absence de Jazz et Tara. Une résidente somnole pendant toute la séance : la soignante à la fin me dit qu’au moins, elle n’a pas déambulé et qu’elle se repose donc. Deux autres décident de partir, on les remotive plusieurs fois, mais elles partent quand même. Restent quatre résidentes …

Une résidente en fauteuil s’exprime un peu, mais je ne comprends pas, son sourire communique seul, elle dépose un baiser sur ma main … Comme j’aimerai comprendre ce qu’elle dit ! Elle ne veut pas vraiment que la chienne vienne près d’elle ou interagir avec elle, mais quand Oki lui lèche la main, ou que sa fourrure passe à portée de main, elle bouge les doigts comme une caresse, ça doit lui être agréable …
Une autre a le regard vif, mais ne parle pas. Je lui propose des friandises pour donner à Oki, elle est très très généreuse ! Et offre carrément le petit porte-monnaie ouvert à la chienne qui ne refuse pas … Le sourire de cette dame est très coquin ! Le plein de friandises plusieurs fois (de petites quantités), offert avec la même délectation …

Une autre, d’un sourire timide de petite fille, souhaite remplir le jeu des boîtes … je le lui apporte, et je l’aide à remplir les cases. Je lui propose un gant pour donner la friandise à Oki … Mais elle craint que la chienne s’approche trop, car celle-ci a réclamé en posant sa patte sur le genou de cette dame, et un genou de vieille dame, c’est si fragile … Quand elle redemande des friandises, je lui confie de nouveau un porte-monnaie, mais elle veut les goûter, ces gâteaux ! Rien de dangereux, poulet et fromage de chèvre, préparés tout récemment … mais ils sont durs ! Très durs même pour que ça croque sous les dents de mes chiennes et les dents de vieille dame … c’est fragile aussi !


La dernière enfin est la seule qui parle. Un mélange de discours, intelligible mais dont je ne comprends pas le contexte, et de répliques pleines de bon sens … du caractère aussi et j’apprécie ses réparties : « Je fais ce que je veux » … pas de problème ! Elle appelle Oki « ma grosse » … c’est vrai qu’outre le sous-poil épais, je me suis rendue compte récemment qu’Oki est un peu enveloppée (on réduit un peu sa ration) … et quand je demande à Oki « Assis », la dame rouspète qu’elle l’a déjà fait ! Mais c’est un échange bien sympathique ! Je profite de ce contexte très calme pour exiger d’Oki qu’elle attende sans que je la retienne pendant que je remplis un jeu et ça marche plutôt bien !

J’ai programmé une alarme sur mon téléphone pour partir vite (et aller chercher Tara), mais c’est une soignante qui vient demander à sa collègue de venir l’aider : trop de choses à gérer en même temps ! Pas de problème, surtout pour quelques minutes à peine. La dame qui a parlé et participé part en pleurant parce que c’est fini, je lui donne une carte représentant Pomme, elle est consolée … et je me presse vers la sortie en regardant bien les indications au dessus des portes : on se perdrait facilement ! Presque parvenue à la sortie, j’entends des personnes qui ont remarqué Oki : résidentes et familles … je m’approche un peu et Oki reçoit quelques caresses de plus.

Oki attend gentiment dans la voiture, tandis que je me présente chez le véto. Tara est un peu groggy, la collerette en plus … Puis à la maison, je l’installe dans la salle de bain, au chaud avec de petites gamelles adaptées eau et un peu de croquettes. Elle a mangé. Quand les quatre autres ont mangé de leur côté, vadrouillé dans le jardin et sont rentrées à nouveau, je porte Tara dans le jardin, elle trotte, trouve l’endroit où déposer son pipi, puis tourne encore pour le reste, bien plus difficile et sans doute douloureux : en trois fois, c’est fait. Retour dans la salle de bain, avec une oreille d’agneau si elle veut mâchouiller tranquille …
Pour Jazz, on aura des nouvelles bientôt.


Françoise


02/12/2022, Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Edelweiss 

Christine avec Jazz, Françoise avec Oki

Temps froid, mais sec. Comme prévu, j’ai amené Oki. L’enseignant nous a prévenues de l’organisation souhaitée : un temps calme où chacun se présente à nouveau (chiens et humains), puis un temps de jeu avec les chiens, puis un temps d’activité « de la classe » … Cela nous convient tout à fait.

Oki découvre, le temps calme lui semble un peu long : elle se tourne calmement vers moi un peu interrogative. L’enfant craintif vérifie que les chiens sont bien tenus en laisse, car nous sommes d’emblée assises en face des enfants et des éducateurs. L’enfant qui a du mal à se concentrer est encore debout, il n’a pas plus peur qu’avant et le troisième est impatient de commencer, lui se souvient des noms !
Puis on part avec la psychologue et cet enfant vers un espace attenant, comme une véranda fermée. Oki suit d’abord, puis observe le jardin que nous surplombons et recule : le revêtement difficile ? Plus certainement un certain vertige, la vitre va jusqu’au sol et Oki n’est pas à l’aise. Elle refuse d’avancer … seule méthode, la tranquilliser avec des friandises données, puis disposées façon Petit Poucet : j’embauche le jeune garçon qui doit assimiler la difficulté ressentie par Oki. Il dispose le jeu 7 (j’ai aussi le jeu 2/3, mais il attire moins parce qu’en bois, les disques et la balle lotus). Très vite, l’enfant a besoin de nouvelles friandises, j’ai une réserve heureusement ! Oki s’en sort très bien. De même, pour ouvrir la balle lotus … L’enfant veut cacher le petit porte-monnaie ou la balle lotus dans le casier façon maison décorée : mais Oki ne connaît pas les lieux et n’ose ni fouiller ni saisir elle-même … J’explique au jeune garçon les réticences d’Oki qu’on aide en laissant la ficelle de la balle dépasser et en l’autorisant explicitement à s’en saisir. On pratique aussi le Couché – Pas toucher la friandise sur la patte. Un peu plus rapide que pour Mousse mais ça marche. L’enfant veut revenir vers la salle commune où l’enfant craintif lance des objets à Jazz …
L’enfant qui a du mal à se mettre dans l’activité au début s’empare du jeu 7, le remplit et va le poser pour Jazz. Il n’a pas envie de l’offrir à Oki qui l’observe attentivement … il se met à jouer avec ce jeu en déplaçant les friandises et les quilles, mais il en offre aussi à Oki tout à côté de lui …
L’enfant du début a préparé un parcours dans le couloir pour Oki, les portes sont fermées pour la quiétude du premier enfant. On peut lâcher Oki. Deux cerceaux à terre et trois piquets sur plots pour un parcours … que l’enfant indique à Oki. Oki n’est pas une pro d’agility et comme l’enfant ne lui parle pas, elle ne comprend pas immédiatement ce qu’on attend d’elle … d’autant plus que l’enfant baisse sa main pour réclamer Assis ! J’explique tout ça … Oki comprend beaucoup mieux quand on lance une friandise qu’elle va chercher illico dans le couloir ! On reprend Assis en levant la main … assis dans le cerceau, la friandise pour la guider dans le slalom. J’explique qu’il faut être généreux quand on commence l’exercice : Oki slalome entre les deux premiers piquets mais coupe le troisième … Puis on progresse. L’enseignant fait une vidéo. Puis l’enfant revient vers la salle. Je comprends bien qu’il aimerait une réussite plus rapide, même s’il est assez patient. Difficile de se faire comprendre !
Dans la salle, nous voilà au temps « de classe ». La psychologue tient trois tablettes pour enfants et les enfants devront faire eux-mêmes des photos dans le but de créer un photo-montage chacun à leur goût. Un des enfants a encore des difficultés à se mettre dans l’activité, un deuxième à manipuler la tablette, le troisième s’en sort … et voudrait simuler d’être à cheval sur Oki … je ne suis pas certaine que cette position soit positive, mais il réalise une photo avec Jazz à côté de lui sur le canapé et Oki couchée au pied. Et il réussit une photo de la gueule ouverte d’Oki ! Le deuxième réussit une belle photo de groupe avec Christine et moi, les éducateurs et les chiens pendant que nous rangeons les affaires. Il était plus proche pour cette photo, la protection de l‘objectif a gommé la crainte …
On a manqué un peu de temps pour cette dernière activité, mais les enfants sont tous heureux et c’est le principal … L’un d’entre eux nous accompagne à la sortie.

Françoise


30/11/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Visite annulée par l’établissement : deux encadrants malades, remplaçables, mais aussi deux enfants sur trois malades aussi ...

28/11/2022, Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Hélianthe

Christine avec Jazz, Françoise avec Oki et Tara

Nous passons entre les gouttes, nous sommes dans le nuage d’humidité … qui stagne sur les Monts d’Or. Nous connaissons les lieux pour avoir travaillé ici les années passées (premiers contacts en décembre 2012, convention en février 2013 et visites de mars 2013 à juin 2016 ; arrêt suite à une restructuration de l’hôpital). Tara ne connaît pas, mais elle est toujours partante ! Nous sommes dirigées vers la salle d’activité et deux bols d’eau sont offerts aux chiens. L’activité est nouvelle pour nos deux référents ...

Les patients arrivent peu à peu, certains repartent, puis reviennent. Une patiente ne nous parle pas ou lance des « amabilités » plutôt particulières, mais elle revient quand même … et c’est vraiment la seule à avoir ce comportement, les autres plus ou moins timides s’approchent, participent plus ou moins.
Pour faciliter le travail de nos chiens, je me pose vers le fond de la salle et je tiens mes deux miss en laisse. Caresses, puis jeu des quatre boîtes, des tubes pivotants, des disques : les patients participent au remplissage, je fais jouer Tara en premier, (donc Oki est retenue hors du jeu) et Oki fait sa démonstration rapide ensuite alors que je tiens Tara éloignée … des couché-pas toucher (on progresse) individuels ou en duo, beaucoup de conversations aussi autour du thème des chiens. Tara fait la pause sur les genoux successifs d’une participante, puis d’un autre patient … activité très appréciée. Une participante demande à être prise en photo avec Oki … je ne suis pas encore familière des smartphones et c’est un autre patient qui prend la photo, elle voudrait aussi une vidéo, je ne sais pas si ça s’est fait.
Un patient fait des passages rapides à proximité des chiens, comme un vol d’approche ; la distance est de plus en plus réduite … Le temps passe assez vite, je commence à ranger le matériel, un participant me demande de tenir Tara sur ses genoux : bien volontiers ! Toujours sage sur les genoux.
C’est une séance de prise de contact … peut-être un travail plus suivi sera-t-il envisagé ? De toute façon, les résidents ont tous le sourire et les soignants aussi !

Françoise


25/11/2022, Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Edelweiss

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse

Pas de pluie, même si le fond de l’air est frais et humide. L’éducatrice spécialisée qui nous accueille devant l’établissement nous informe que les trois enfants sont là, l’enfant si craintif la semaine dernière réclame les chiens … et même, en équithérapie dans la semaine (le chien libre ayant été attaché), les encadrants du centre équestre n’ont pas reconnu le comportement de l’enfant ! Ouah !

Je monte à l’étage et débouche dans le couloir pour découvrir l’enfant que nous ne connaissons pas encore en pleine protestation vigoureuse pour ouvrir la porte de la classe … Pas de réaction négative en passant devant lui, c’est tant mieux.

L’espace a été agrandi en repoussant les tables. L’enfant ex-craintif nous accueille avec un grand sourire : avec Mousse, je peux d’emblée m’approcher raisonnablement. Cet enfant proteste que Jazz n’est pas tenu pendant que Christine dépose son matériel … Je lui explique, sans grand succès, que Christine le tient avec son pied. La crainte existe toujours malgré tout, mais à un degré carrément réduit. L’autre enfant que nous connaissons est déjà archi convaincu et regrette juste qu’Oki ne soit pas encore là !

L’enfant « ex-peureux » rigole en lançant des friandises à Mousse, on arrive à réduire considérablement la distance, à peine un mètre. Je fais coucher Mousse, puis dépose les friandises sur ses pattes et c’est l’enfant qui dit « Mange ». Progressivement malgré tout, par fatigue émotionnelle sans doute, l’enfant redemande d’augmenter la distance ... Il a accepté quand même que Mousse monte sur un fauteuil, ou aboie.

Christine est partie avec l’enfant enthousiaste dans la petite salle de classe, accompagnée de la psychologue. Jazz y a cherché et rapporté les peluches …

Le « nouveau » passe une partie de la séance en attitude un peu provocatrice, couché sur la table basse et tapant du pied par exemple … Il sort un moment avec l’éducatrice. Quand il revient, je me tourne vers lui et je lui propose de tenir la laisse pour promener Mousse dans le couloir … il accepte et je lui laisse la laisse pour lui seul. L’enfant apprécie. Revenus dans la grande salle, il s’installe à côté de l’éducatrice sur un canapé, la tête posée sur la cuisse de cette dernière. Dans cette position décontractée, j’approche Mousse : l’enfant touche la tête de la chienne en petits mouvements des doigts que je l’ai déjà vu faire (auprès du chauffeur de taxi qui les a amenés), j’interprète ça comme une prise de contact familière et amicale. Je propose ma main ouverte avec une friandise devant la gueule de Mousse très près de l’enfant et j’oblige Mousse à attendre l’ordre « Prends » … L’enfant regarde, puis je présente encore ma main garnie et offre la friandise à l’enfant qui par délégation la repose dans ma main et Mousse la déguste … Plusieurs reprises de cet exercice, puis je lui propose le petit porte-monnaie, l’enfant se redresse pour être plus à l’aise et on continue, on recharge même le porte-monnaie et j’entends le son de sa voix : Merci, S’il te plaît, Encore ! Il pose parfois la friandise sur le canapé très près de lui et même, il lui donne une fois directement … L’éducatrice est ravie de le voir si calme.

Pendant ce temps, l’enfant craintif se sent frustré que personne ne s’occupe plus de lui et il voulait jouer aussi avec Jazz ! Il n’est pas encore assez hardi pour venir près de nous.

Pendant toute la séance, l’autre éducateur a pris de nombreuses photos, de quoi retravailler avec les enfants … Maintenant, deux des enfants semblent surtout fatigués, le troisième nous aide à ranger, en espérant toujours voir bientôt Oki.

Les enfants nous disent au revoir, et l’éducatrice reste un peu pour nous faire un briefing très positif … pour l’avenir, on envisage aussi cerceaux et matériel divers (l’enfant à l’aise est vraiment partant). Oki la prochaine fois, sauf contre-ordre éventuel dans la semaine, car Mousse a un effet cocooning indéniable …

FRANCOISE%

23/11/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Christine avec Jazz, Françoise avec Oki

Pluie fine à l’aller, presque rien en arrivant … trombes d’eau au retour, puis rien en arrivant. Tant mieux ! L’une des référentes est absente. Nous proposons d’emblée qu’au milieu de la séance, on organise la promenade dans le couloir de façon à détendre les enfants et retrouver ensuite leur attention dans la salle ensuite et que les trousses à friandises des encadrants servent essentiellement à assister l’offre des enfants afin que les chiens se focalisent davantage sur les enfants que sur les adultes.

J’ai apporté les jeux classiques pour Oki : boîtes à quatre couvercles, tubes pivotants et disques, ainsi que des balles-peluches à lancer … et une laisse double supplémentaire pour éviter la frustration possible quand deux enfants conduisent le même chien.

L’enfant attaché à Tara, depuis qu’ils nous ont accueillies dans le hall, demande à Oki de donner la patte, de chanter, de s’asseoir : patience ! Alors une fois dans la salle et tout le matériel sorti, il demande la main levée « Assis » à Oki qui s’exécute tout de suite, puis « Couché » en baissant la main, réussi aussi bien, puis « Pas Toucher » et il dépose une friandise sur chaque patte d’Oki. Oki n’attend pas vraiment pour manger, mais cette démonstration parfaite de l’enfant, sans aucune aide, nous épate ! J’attire l’attention de l’animatrice sur cette performance. L’enfant continue ensuite ses échanges avec Oki en utilisant la boîte aux quatre couvercles, puis les disques.

L’enfant plus réservé travaille avec Jazz avec l’aide de Christine … pendant que le troisième a décidé de lire. Puis ce dernier s’intéresse à Oki et lui lance des friandises, je lui montre qu’Oki est très très attentive à son camarade et à la boîte, alors qu’il doit être généreux avec Oki pour l’attirer vers lui … Il réussit à capter son attention par moments heureusement.

Quand Jazz joue à son tour avec le jeu des quatre boîtes, Oki s’en aperçoit et grogne un peu, j’explique aux enfants qu’elle veut encore jouer : moins « C’est mon jeu et pas le tien » que « J’ai pas fini de jouer, je veux jouer encore ».

On sort dans le couloir, Jazz promène un enfant avec Christine et Oki en promène deux, chacun une laisse double et une laisse simple d’assurance pour moi ; l’un voudrait courir avec Oki, mais l’autre non. Puis un enfant propose de jouer à se cacher, et c’est surtout Jazz qui mène la recherche … Oki les « trouve » aussi, mais c’est nettement parce que je la conduis là où ils sont cachés. Qu’importe ! Les enfants sont ravis et détendus ...

Oki monte sur un canapé on prend une photo avec l’enfant à côté. Même pose avec Jazz. Puis Oki prend plaisir à sauter d’un canapé à l’autre, les enfants s’en amusent, l’enfant réservé est surpris, mais pas affolé quand Oki atterrit à ses côtés. Le rôle des photos est une valorisation de l’enfant et une possibilité de recul sur ce qu’il réussit … Il faudra y repenser.

On revient dans la salle. L’enfant qui jouait avec Oki avant cette récré a promené Jazz et joue maintenant avec Christine à lancer une trousse que Jazz rapporte avec plaisir … L’enfant est coquin et lance souvent en direction d’Oki, je rattrape la trousse et la relance vers eux. Autant éviter la concurrence. Oki a travaillé si longtemps seule qu’il faut lui réapprendre le travail en équipe que Pomme maîtrisait si bien. Les enfants ont beaucoup participé, ils sont fatigués, il faut respecter cet état : la conversation calme de bilan est bienvenue.

Quand nous partons, ils sont très calmes et nous disent au revoir.

Françoise

21/11/2022, Anse, EHPAD Michel Lamy

Françoise avec Mousse et Tara

La pluie ... On ne peut pas toujours passer entre les gouttes ! J’attends dans la voiture jusqu’au dernier moment ou presque, et par chance, il pleut un peu moins … Dans le hall, j’essuie les deux chiennes heureusement pas trop mouillées. Christine ne peut pas venir.

Je retrouve cinq résidentes qu’il me semble reconnaître, l’une est nouvelle et je m’aperçois bien vite que sa voix n’est qu’un filet et que j’ai des difficultés à la comprendre. L’animatrice m’assure que ces dames n’ont rencontré qu’Oki et découvrent donc Mousse, mais elles reconnaissent plus ou moins Tara.

L’animatrice a déjà installé quatre résidentes et part chercher la cinquième, je demande si je peux ôter les laisses de mes deux chiennes, mais je m’aperçois ensuite que la nouvelle résidente les préfère encore attachées, alors je les reprends et nous faisons la conversation en attendant le retour de l’animatrice. Par la suite à son retour, je libère d’abord Tara, puis Mousse qui circule librement depuis un moment en traînant sa longue laisse.

J’ai des petits porte-monnaie et des trousses garnis de friandises, j’ai aussi un plaid pour prendre Tara sur les genoux … mais quand je les propose aux résidentes, elles refusent souvent, plus parce que « ce n’est pas la peine » et parce qu’elles n’imaginent pas que ce sera amusant … puis l’une accepte et peu à peu, elles observent ce que font les autres et s’y mettent avec plaisir !

Je n’ai apporté que des peluches et les disques … Mousse ne s’y intéresse pas quand les distributions de certaines deviennent régulières ! Je recharge plusieurs fois la réserve de deux généreuses donatrices. Tara améliore nettement sa technique pour les disques !

De temps à autre, je demande à Mousse de se coucher, puis à Tara et on commence un couché – pas toucher … ou bien un saut de Tara par dessus Mousse … Pour la dame qui parle tout doucement, je porte Tara près d’elle car elle me dit que Tara est trop lourde, je comprends sa fragilité et j’essaie de lui faire plaisir. Elle sourit quand Tara lui donne un tout petit coup de langue. Je lui propose de poser la récompense sur son genou et Mousse la prend doucement.

Une autre résidente souffre de son dos, mais préfère rester jusqu’au bout, c’est une dame qui parle avec beaucoup d’humour à chaque chienne. Une résidente s’étonne que les chiennes aient tout mangé plusieurs fois !

Le temps passe assez vite … les visages sont souriants. Nous nous reverrons en janvier !

Françoise

18/11/2022, Saint-Cyr, hôpital psychiatrique, service Edelweiss enfants

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse

Deux enfants présents seulement avec les quatre encadrants (un enseignant, une psychologue et deux éducateurs spécialisés). Je retrouve en l’un des éducateurs un encadrant de Jean Dechaume du début avec qui j’ai travaillé plusieurs années …

L’un des enfants est fan des chiens et piaffe d’impatience, alors que l’autre en a extrêmement peur, même en équithérapie où un chien circule en libre.

Nous proposons d’aller directement dans la grande salle de réunion et l’éducatrice part prévenir le groupe qui nous attend et aménager l’espace à l’étage. L’enfant craintif est serré contre un éducateur, le plus loin possible de l’entrée et il pleure presque, l’autre est tout sourire.

Premier objectif : conforter l’enfant que nous tenons bien nos chiens en laisse et qu’ils ne s’approcheront pas de lui, nous avons besoin de sa confiance. L’autre est bientôt en train de distribuer des friandises à Mousse, je suis restée un peu en retrait mais en visuel de l’enfant craintif qui regarde surtout Jazz. Assez rapidement, Jazz déclenche son rire. Peu à peu, les encadrants, puis lui aussi lancent des friandises à Jazz et ce rire joyeux et communicatif éclate de plus en plus.

Quand j’essaye d’interpeller l’enfant et attirer son attention vers Mousse, c’est inefficace. J’essaie le coucher – pas toucher la friandise, mais Mousse reste un peu perturbée et n’attend pas ... L’éducatrice constate que le niveau sonore a augmenté et propose que nous nous scindions en deux groupes. L’enfant qui joue avec Mousse depuis le début, la psychologue et moi, nous partons vers la petite salle de classe. Je confie Mousse à l’enfant qui parcourt le couloir fièrement, il a aussi fait provision de munitions (trousse, porte-monnaie, jouet-peluche à lancer), j’ai une réserve de friandises et un chiffon. Dans cette petite pièce calme, l’exercice couché – pas toucher est réussi parfaitement et l’enfant recommence plusieurs fois. Je fais remarquer l’importance des intonations différentes entre « Pas toucher » et « Mange » : la psychologue essaie en anglais et ça marche ! On essaie aussi de cacher la trousse, l’enfant la cache trop bien et Mousse n’ose pas explorer un lieu nouveau : elle se pose beaucoup d’interdits ! On essaie avec un gobelet en plastique d’abord à l’endroit et garni, puis renversé sur la friandise … quand ça ne marche pas tout de suite, Mousse s’assoit et me regarde « Aide moi ». L’enfant demande s’il verra la husky la prochaine fois … On brosse Mousse, je lui montre la main, le coude, le pied, le talon, le genou ...du chien comparé aux nôtres. Mousse gobe à la volée les friandises que l’enfant lui propose, trop content. J’essaie que Mousse se dresse en appui sur moi, mais elle se trouve le derrière trop lourd !

On rejoint le groupe de Christine, mon petit compagnon conduit Mousse, puis il fait pour tous la démonstration parfaite des exercices qu’il a réussi avec Mousse … L’encadrante me confie que l’enfant a bien accepté les règles ce qui n’est pas le cas d’ordinaire. Apparemment, l’autre enfant rit beaucoup et s’est un peu rapproché, il délègue aussi en demandant à l’éducateur d’aller brosser Jazz. Je suggère que la prochaine fois, on conserve le duo de Jazz et Mousse, le temps que cet enfant s’apprivoise bien, même si l’autre réclame déjà Oki.

C’est chouette de terminer sur des notes aussi positives ! J’apprends même de Christine, devant nos voitures, que les encadrants n’avaient jamais entendu rire l’enfant peureux.

Françoise

16/11/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

trousses, boites et porte monaie à friandises pour chiens visiteurs
Christine avec Jazz, Françoise avec Oki

Tara est restée à la maison : elle a travaillé hier … De plus, Christine et moi, grâce à son œil neuf sur le déroulé des visites en ce lieu, nous avons décidé de cadrer un peu plus l’activité pendant cette visite. J’ai remarqué aussi que l’enfant le plus attaché à Tara après une phase d’acclimatation où il était très câlin et doux s’est enhardi et qu’au fil des séances, il cherchait de plus en plus à bloquer Tara près de lui. Je préfère qu’elle vive des visites plus calmes pour son éducation et son futur métier. Nous avons aussi décidé des activités que nous allions proposer …

Comme Mousse travaillera vendredi, j’ai repris Oki. Jazz n’a pas le choix !

En sortant de voiture dans le parc, toujours en avance pour la détente d’Oki, j’aperçois le groupe qui part prendre l’air avant la visite … Plutôt que faire semblant de ne pas les avoir vus (les enfants, c’est certain qu’ils nous appellent !), je vais parler un peu avec eux, puis ils repartent dans leur recherche de belles feuilles rouges, platanes et surtout un superbe érable. Christine arrive, l’une des référentes part en avant avec l’un des enfants pour préparer la salle ... et nous reprenons tous ensemble le chemin du bâtiment. Ascenseur pour Oki, escalier pour Jazz (et Christine), les enfants choisissent de nous accompagner librement avec une accompagnatrice chacun.

Je sors le matériel, je dispose les trois jeux (boîte aux quatre couvercles, tubes pivotants et disques souples), puis donne un petit porte-monnaie pour chaque enfant et une simple trousse pour chaque encadrante, tous garnis bien sûr de friandises. Nous gardons les deux chiens en laisse de façon à nous occuper de chaque enfant successivement.

On propose la boîte aux quatre couvercles d’abord à Oki, les enfants doivent la remplir, puis je tiens Oki pour que Jazz joue aussi. Oki joue ensuite avec les tubes, puis les disques … Les enfants apprécient le couché – pas toucher la friandise, Oki doit réapprendre la patience !

Christine me prévient qu’elle va lancer la balle lotus, je retiens Oki : elle a exactement la même, ne la rapporte pas, mais l’ouvre ! et nous évitons surtout la compétition. Un enfant particulièrement coquin la lance vers Oki, mais prévenue je l’occupe avec une autre demande récompensée généreusement. Jazz est coquin aussi, parce qu’il ramasse aussi les trousses et porte-monnaie qui traînent !

Puis je propose la promenade dans le couloir, deux enfants tiennent ensemble Oki (je veille, laisse et friandises), l’autre enfant promène Jazz avec une laisse supplémentaire. Nous nous croisons sans problème … Oki se contente de guigner les friandises, le brin de la laisse que je tenais devient superflu. Mes deux conducteurs sont l’un un enfant très sensible à la frustration (ici ne pas tenir seul), l’autre lâche parfois la laisse et quand il vient la reprendre, le premier s’énerve … Fatigue et frustration émotionnelle difficile à gérer, les encadrantes doivent intervenir pour lui dans une salle prévue pour le retour au calme. Les deux enfants continuent la promenade … Mon jeune conducteur semble aussi fatigué. Parfois il faut savoir s’arrêter sur de bonnes expériences, préférable à continuer à tout prix avec la fatigue des enfants (idem pour les adultes d’ailleurs).

Le premier enfant calmé revient avec les autres pour nous dire au revoir …

La séance a été beaucoup plus calme, moins de bruit et chaque enfant a mieux profité des chiens. L’an dernier, à part un enfant, les deux autres étaient très calmes, presque statiques … mais dans ce groupe, maintenant que chaque enfant est habitué aux chiens, on peut canaliser cette énergie bouillonnante des premières séances.

Françoise

15/11/2022, St-Cyr au Mont d’Or, FAM Les Cabornes

Christine avec Jazz, Françoise avec Oki et Tara

Temps très humide, mais pas de vraie pluie heureusement. J’ai fait monter Tara avec Oki dans la grande caisse : pas de problème entre elles.

Deux référentes présentes pour nous accompagner, ce qui nous permet de faire la visite en deux équipes : avec une référente, Christine avec Jazz commence par l’étage (2 appartements) tandis qu’avec l’autre référente, nous nous dirigeons avec Oki et Tara vers le rez-de-chaussée (3 appartements), mon accompagnatrice conduit Tara et je lui confie une trousse de petites croquettes.

Dès le premier appartement, nous rencontrons une fidèle qui préférant les gros chiens prend immédiatement Oki en laisse (je garde le contrôle avec l’autre brin de la laisse double). Elle nous accompagnera toute la visite comme toujours. Dans chaque appartement, nous rencontrons quelques résidents, moins que d’habitude cependant … Tara flaire partout, mais sur les genoux elle est sage comme une image et gratifie même certaines résidentes de légers bisous. J’essaye de faire chanter Oki, un mince filet de voix ! Le coucher – pas toucher la friandise sur la patte est rapide … Je fais sauter Tara au dessus d’Oki couchée : toujours plus escalade que véritable saut, mais c’est toujours amusant et les relations de confiance entre Tara et Oki sont excellentes.

Pour monter à l’étage, nous prenons l’ascenseur, éducation bien utile et pourtant difficile à pratiquer en dehors des établissements. Mêmes exercices, toujours relativement peu de monde. Je réessaye le coucher double avec les deux chiennes, une friandise sur la patte d’Oki, une autre devant Tara : ça marche ! L’autre grande fidèle de nos visites, qui préfère elle les petits chiens, prend Tara sur ses genoux, mais renonce à finir la visite avec nous.

Nous reprenons l’ascenseur. De retour au rez-de-chaussée, on entend Christine encore en action et nous partons en visite vers l’administration : une secrétaire, puis un médecin … et nous retournons dans la salle où nos affaires nous attendent avec un grand saladier d’eau. Oki et Tara récupèrent les petites croquettes que l’accompagnatrice leur lance à la volée … deux aspirateurs efficaces ! puis elles partagent le reste de fromage, attendant leur tour de lécher la boîte sans rivalité entre elles : Tara a pris une place d’égale avec Oki.

Christine revient, notre fidèle nous quitte à regret. Et nous prenons congé …

Françoise

09/11/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Christine avec Jazz

Pour des raisons personnelles, je ne peux intervenir aujourd’hui. Christine assure seule la visite avec Jazz. Deux des référentes sont en formation et remplacées par deux encadrants de l’établissement et un enfant est absent.

Jazz s’en sort très bien avec les deux enfants : promenade dans le couloir en tenant chacun un brin de la laisse double, dessin de Jazz par l’un des enfants sur le tableau effaçable du couloir encore … Une belle séance !

Françoise

07/11/2022, St-Cyr, Unité protégée EHPAD Croix Rouge



Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse et Tara

Temps frais et ensoleillé, un petit tour dans le parc … où nous retrouve la nouvelle animatrice et nous sommes conduites dans une petite salle polyvalente. On pousse les tables et les chaises sont disposées en arc de cercle. J’ai emporté peu de jouets, surtout des jouets à tirer ou rapporter. Mousse et Tara sont en libre, Jazz qui n’a pas travaillé depuis longtemps est en laisse avec Christine (de temps à autre, il donne un peu de la voix « c’est pô juste ! »). Il profite bien des jouets, alors que Mousse s’en désintéresse.

Une demi-douzaine de personnes, certaines posant des questions, d’autres un peu perdues, ce qui est fréquent dans l’unité protégée. Un résident propose la répartition : le papa, la maman et le bébé … Pas facile de faire comprendre que ces chiens ne sont pas de la même famille, ni de la même race.

Tara explore la pièce et s’intéresse à ce que Christine ou moi distribuons en récompense, elle pique aussi les jouets que Mousse prend en gueule : pas étonnant que cette dernière ne se fatigue plus à les rapporter ! Son activité attire l’attention et suscite bien des questions. Je propose à Tara de sauter par dessus le dos de Mousse couchée … avec friandise adaptée à chacune. Puis un couché-pas toucher aux récompenses placées pour Mousse sur les pattes, pour Tara devant elle … avec elle il ne faut pas attendre longtemps encore ! Et puis je propose de poser Tara sur les genoux des personnes … Et là, Tara est toute sage ! Je soutiens son petit derrière parfois pour assurer son équilibre et je lui offre quelques mini-croquettes de temps à autre …

Une résidente au départ avait les mains croisées bloquées dans les manches comme un bouddha avec un air vraiment absent. Jazz a aboyé et elle l’a regardé, puis quand je suis arrivée à elle, je lui ai proposé de porter Tara et elle l’a caressé longuement ...

Je surveille Mousse car une résidente essaie un embrassement bien trop bloquant voulant l’attirer plus près. Mousse est calme, mais inutile de la laisser en fâcheuse posture … Mousse « chante » sur ordre, mais pas bien fort, car elle s’est un peu étranglée avec une croquette. Je sors aussi la brosse …

Jazz circule sous la conduite de Christine et attrape les jouets qu’on lui lance. La difficulté vient surtout de lancer la petite peluche, la coordination des gestes n’est pas facile. Et Christine et moi dialoguons avec les personnes, quelques souvenirs de chiens anciens …

Puis certains résidents décident de partir peu à peu. Tara se faufile par la porte entrouverte pour visiter et je pars la rattraper rapidement ! La porte s’entrouvre encore et Tara se met à aboyer !

Une bonne séance de reprise ...

Françoise

21/10/2022, St-Cyr, hôpital psychiatrique, service Edelweiss

Plan de l'hôpital de Saint Cyr au Mont d'Or
Christine et Françoise avec Mousse

Nous avons rencontré ce service de l’hôpital de jour en pédo-psychiatrie, Edelweiss, afin d’affiner le projet d’interventions sur le temps scolaire auprès de trois enfants. La cadre de santé, l’éducatrice spécialisée qui nous a contactées, (l’autre éducateur spécialisé absent excusé) et deux enseignants nous ont permis de préciser le projet … Une convention pourra peut-être inclure les deux services de cet hôpital.

Il s’agira d’un projet hebdomadaire, hors congés scolaires.

Je prévois d’emmener Mousse tout d’abord, c’est pourquoi je l’ai prise avec moi aujourd’hui afin qu’elle découvre ce nouveau lieu … puis par la suite, j’introduirai Oki puis Tara successivement, afin de choisir le chien le mieux adapté, Jazz nous accompagnant bien sûr. Début prévu mi-novembre ...

Donc à suivre !

Françoise

19/10/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

deux chiennes visiteuses attendent des enfants
Françoise avec Oki et Tara

Il fait un temps d’été ! Oki est très excitée de retrouver ce lieu qu’elle a quitté en juin et Tara attend les enfants de pied ferme également ! Je réussis tout de même à prendre en photo mes deux visiteuses … puis arrive d’abord ce jeune garçon fidèle qui avant ses soins vient toujours caresser les chiens, puis la référente avec deux des enfants. Christine n’a pu venir, et deux des référentes sont remplacées par un éducateur et une psychologue … les trois enfants sont là. On prévoit de couper le temps en deux : d’abord dans la salle, puis une petite promenade.

Dans la salle, l’un des enfants nous joue la contrariété, surtout parce qu’Oki et Tara n’obéissent pas au doigt et à l’œil à ses ordres … sans doute parce qu’il manque de générosité dans les récompenses ! Oki est beaucoup plus attentive à l’éducateur … L’enfant qui apprécie particulièrement Tara devient de plus en plus contraignant pour la petite chienne, on essaye de lui expliquer de laisser plus de liberté à la petite. Le troisième, stimulé par la psychologue, apprécie les gants en éponge pour donner les friandises ou caresser Oki. Les jeux sortis, Oki se montre toujours aussi professionnelle ! Tara n’a pas assez de temps pour s’exercer, mais l’aide des enfants lui convient bien.

En promenade, l’enfant contrarié part devant et nargue un peu l’éducateur, les deux autres tiennent la laisse peu de temps, l’éducateur se charge de Tara … Arrivés en vue du banc rituel de l’an dernier, déçus de le voir occupé, nous hésitons, le banc précédent est trop près d’une poubelle débordante … et le banc suivant sous les arbres a été partiellement décoré par des fientes d’oiseaux ! Oki monte sur ce banc et de derrière le dossier, l’enfant accompagné de la psychologue offre la boîte de fromage à la chienne … l’enfant attaché à Tara la tient seul en laisse pendant que la petite joue avec les feuilles et le dernier continue de loin à surjouer la contrariété … au retour, il nous rejoint, car nous changeons d’itinéraire, un passage ancien longtemps fermé est rouvert … puis il nous dépasse à nouveau.

C’est notre dernière visite avant deux semaines de congé de Toussaint. On va travailler avec Tara qui adolescente n’a peur de rien : on doit renforcer le rappel et acquérir la marche en laisse sans tirer … l’éducation se poursuit !

Françoise

13/10/2022, Anse, EHPAD Michel Lamy

Françoise avec Oki et Tara

Temps brumeux … qui ne se lève pas. Je trouve difficilement une place de parking, je laisse mon numéro visible. Oki connaît déjà l’établissement, même si c’est une reprise sur cette saison, et bien sûr Tara découvre, mais avec une des grandes, elle irait au bout du monde.

On attend la référente dans le hall, car je suis un peu en avance et elle nous emmène auprès des deux premières personnes déjà installées dans la salle, puis elle va chercher les autres. Oki « chante » bien pendant cette attente, car elle examine les jeux déjà sortis et encore vides. La conversation commence facilement.

Les personnes présentes ont toutes le sourire en apercevant les chiennes et la conversation se poursuit. Au total, cinq personnes pour aujourd’hui. Un seul homme, qui parle facilement du chien de son fils, des chiens qu’il a eus. Plus la référente. Personne n’ayant peur des chiennes, je détache les laisses. Je présente chacune des chiennes, leur nom, leur race, leur âge … et distingue les deux sortes de friandises. Il y aura bien des loupés, mais globalement, ça fonctionne bien et mes miss apprécient ce premier contact. Plus tard, une trousse de petites croquettes se renverse, j’observe mes deux chiennes qui font l’aspirateur sans réaction difficile : je veille et suis agréablement surprise ! j’ai déjà fait un test à la maison, mais là, c’est flagrant … une bonne entente !

Pour la pratique des jeux, tubes pivotants (jeu 12), disques colorés (jeu 18) et plateau de jeu 07, je retiens l’une des chiennes de façon à ne pas perturber l’autre qui joue : précaution élémentaire pour éviter la rivalité, sans compter qu’Oki est plus expérimentée.

Je demande qui veut prendre Tara sur ses genoux, avec un petit plaid … personne, c’est la référente qui accepte … elle qui craignait assez les chiens, et encore un peu, a fait de gros progrès ! Des chiens sympas, ça change souvent la réaction.

Oki a seule accès à la balle creuse (jeu 17) et à la balle lotus (jeu 15), mais Tara prête volontiers le cube (jeu 14) que j’ai rempli de petites peluches … Tara a vite repéré que les petites trousses sont encore alléchantes et elle les chipe et part derrière le pilier où installée sur mon manteau elle aimerait bien les ouvrir ! Les fermetures éclair, trop difficile ! Et heureusement, ses petites dents ne déchirent pas les trousses … Je les lui reprends et le jeu « je chipe et je pars vite avec mon butin » se poursuit pour le plus grand plaisir des résidents !

Je surveille l’heure, les résidents sont moins actifs, je veux aussi éviter la fatigue pour Tara, et nous disons au revoir.

Devant la boîte à lettres, un habitant dont j’ai peut-être pris la place, je m’explique paisiblement … je suis restée un peu plus d’une heure et personne ne s’est offusqué. La référente m’explique qu’il y a peu de chance qu’une place soit réservée à l’avenir … on verra bien pour les visites suivantes.

Françoise

12/10/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse et Tara

Le temps est beau, la brume du matin a laissé place au soleil … J’attends calmement avec Mousse et Tara, la référente arrive avec deux enfants en même temps que Christine avec Jazz. Mousse ne contrôle plus sa joie !

Cette fois encore, deux des enfants retrouvent leur partenaire de prédilection : l’un avec Jazz, l’autre avec Tara … le troisième joue avec les jouets, mais réagit bien quand il est sollicité par l’une des trois référentes.

Le compagnon de Tara est plus entreprenant et tient beaucoup plus souvent la petite chienne en laisse ou contre lui, puis comme je lui propose de davantage l’attirer au lieu de la tirer, il trouve très amusant d’offrir la trousse aux petites croquettes ouverte en libre à la dégustation de la demoiselle ! Je rattrape le coup plusieurs fois, mais le coquin réitère plusieurs fois …

Car Tara est très attirée par les activités offertes à Mousse ou à Jazz, et Jazz apprécie les menus morceaux de knackis ! En demandant à Mousse le coucher-pas toucher la friandise sur la patte, Tara observe … Elle comprend bien le coucher et commence à accepter d’attendre, mais ne sait plus si elle doit bouger pour manger … ça viendra ! Jazz, lui, préfère ne pas attendre si l’ordre ne vient pas de Christine ou du moins si son regard ne le vise pas … Tara fait du charme à Jazz sautant vers lui et lui flattant les babines … et elle part toute fière de lui avoir piqué son jouet !

Les trois enfants profitent de l’activité, le jeu des tubes commence à plaire à Tara : à la maison, c’est souvent Lily qui attrape avant elle la friandise et ici, c’est Jazz … mais comme elle n’est pas affamée, ce n’est pas bien grave et je récompense d’un minuscule morceau de knacki. Elle n’a pas eu l’occasion de jouer au tourniquet, ni avec le cube de peluche, mais on s’est entraîné à la maison. Et le jeu a profité à Mousse … qui a « chanté » sur ordre avec conviction.

Au retour, ce qui reste de la demi-saucisse est offert à toutes et en particulier Oki … économique : une demi-saucisse coupée en long en quatre, puis débitée en 1 mm d’épaisseur, ça fait de l’usage !

Françoise

05/10/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse et Tara

Première visite pour Jazz dans cet établissement où Christine n’a déjà participé qu’à des réunions, mais de fait première visite aussi pour elle ici … Comme le temps est magnifique, nous attendons dehors l’arrivée de Christine avec la référente venue nous chercher avec l’un des enfants. Jazz craint énormément l’ascenseur (à 8 ans, on ne se refait plus) et prendra donc l’escalier pour rejoindre le deuxième étage. Tara porte un ancien harnais réglé au minimum d’Oki bébé, précaution utile si les enfants la tiennent en laisse. Nous prenons l’ascenseur, les occasions sont toutes à prendre pour l’apprentissage !

En arrivant à l’étage, petit problème de frustration pour l’enfant qui la dernière fois était venu à notre rencontre et qui supporte mal d’avoir laissé son tour … je reconnais le caractère affirmé de cet enfant en début d’année dernière, caractère qui s’était bien amélioré par la suite. Il tempête, refuse toute acceptation, sort un moment se calmer, puis revient avec un éducateur : compromis ! son tour est inscrit sur le tableau de service pour la semaine prochaine. La situation s’apaise lentement pour lui.

Autre petit problème : en traversant le service pour rejoindre la salle, j’ai confié Tara au second enfant, qui l’a lâchée, et Tara rencontre seule le troisième enfant qui joue à quatre pattes dans la salle … l’enfant est surpris, mais plus encore Tara qui se met à aboyer comme chaque fois (rare heureusement) où elle est intriguée … l’enfant un peu effrayé se met alors à courir dans le couloir et Tara à sa suite aussi évidemment ! Je rattrape Tara, la prend dans les bras et rejoint l’enfant pour lui expliquer qu’il ne faut jamais courir devant un chien et lui présenter Tara parfaitement calme. Cet enfant la dernière fois avait beaucoup joué calmement avec les jouets de la petite chienne, aujourd’hui aussi, mais il évolue positivement pendant la séance …

L’enfant qui nous a accueilli se consacre surtout à Tara et se débrouille comme un chef ! Il préfère prendre Tara sur lui quand il est assis par terre : plus confortable que sur les genoux lui assis sur une chaise, des genoux d’enfant ce n’est pas très large … il caresse, donne des petites croquettes, des petits bouts de knackis … et par la suite, promène Tara dans la pièce.

L’enfant frustré se déride quand Christine lui propose de promener Jazz, et la mauvaise humeur est oubliée. Cet enfant crie beaucoup, bouscule les chaises avec la laisse, Jazz supporte, Christine le suit … Comme le niveau du bruit (et d’excitation) est un peu élevé, je prends un moment Tara sur mes genoux juste à côté de l’enfant qui s’en occupe toujours aussi doucement et je rattache la laisse afin qu’elle ne soit pas tentée de participer aux activités des deux grands … L’enfant lui demande des bisous que Tara lui fait sur le nez : une belle complicité entre ces deux-là.

Ma grande prend avec assez de philosophie cette agitation, se contente de revenir vers moi de temps à autre … On essaye un coucher-pas toucher avec minuscule knackis sur la patte, en doublé avec Jazz, ça marche à condition de bien éloigner Tara qui n’a pas encore fait cet apprentissage ! (le coucher oui, mais résister à la tentation, dur dur).

Comme les référentes sont trois avec les trois enfants et les trois chiens, chaque enfant est stimulé de façon profitable. L’enfant qui a été surpris au début est venu inspecter le contenu de ma petite poussette, comme je l’ai encouragé à le faire ; les référentes ont sorti les jeux et les proposent à Mousse … L’enfant accepte de la promener et j’accompagne Mousse qui ne tire pas du tout, il lui offre des friandises à terre pour la remercier.

Je surveille l’heure, afin de ne pas fatiguer Tara, Jazz et Christine qui suit toujours l’enfant, maintenant tout sourire. Les enfants m’aident à tout ranger, sauf lui, mais il me répond qu’il est content, alors tout va bien ! Tout le monde nous raccompagne à l’ascenseur (et à l’escalier) et une fois dehors, Christine et Jazz sont bien fatigués … Tara semble beaucoup plus en forme, mais dormira tout de suite dans la voiture, comme Mousse. En rejoignant les voitures, nous croisons l’un des premiers éducateurs de nos débuts, je lui présente Tara, cette rencontre me fait bien plaisir.

Françoise

04/10/2022, St-Cyr au Mont d’Or, FAM Les Cabornes

Christine avec Jazz, Françoise avec Oki et Tara

Après la longue immobilisation de Christine depuis décembre dernier, c’est la reprise de Jazz et Oki est toute heureuse de le retrouver ! Tara aussi puisqu’elle l’a rencontré plusieurs vendredis précédents chez Christine … C’est surtout une reprise pour cet établissement et les résidents, puisqu’en mars, j’ai dû moi-aussi déclarer forfait.

Ces résidents ont connu Mala, Bakou, Plume, Pomme et Lily, puis surtout Pomme et Lily, puis Mousse bébé, puis Oki bébé et voilà un nouveau bébé : Tara … très attendue ! Sa photo trône déjà dans le couloir.

Tara a endossé un harnais, car je prévois que certains résidents vont peut-être la conduire, elle s’y habitue bien, car elle suit Oki le plus souvent ou Jazz … quand elle ne part pas devant à l’aventure.

Nous commençons dans les trois appartements du bas, puis nous prenons l’ascenseur pour les deux appartements du haut (Jazz préfère l’escalier) : bon apprentissage pour Tara qui regarde les portes se fermer attentivement, mais sans crainte, Oki étant très sereine.

Dès le départ, une fidèle de nos visites prend Jazz en laisse, avec Christine … puis revient vers Oki. Dans un appartement du haut, nous retrouvons l’autre grande fidèle, fidèle surtout des petits chiens comme Dickens, elle est heureuse de retrouver un petit chien, mais fatiguée, elle nous accompagne seulement dans l’autre appartement du haut et en redescendant, c’est une autre résidente qui conduit Tara par l’escalier pour changer.

Dans chaque appartement, nous rencontrons des soignants qui font la fête aux chiens et peu de résidents, nos chiens ont du succès et nous prenons notre temps. J’ai confié deux petites pochettes de couleurs différentes à notre référente qui se charge ainsi d’approvisionner les résidents pour Oki ou Tara en friandises adaptées à leur gabarit … Je les récompense aussi pour quelques exercices de façon à ce que chacune attende quand l’autre reçoit. Tara semble avoir bien compris qu’il faut s’asseoir … J’obtiens aussi des couchés corrects (en passant par assis d’abord) et j’essaye à nouveau que Tara saute par dessus Oki couchée : Tara est peut-être fatiguée, alors on peut dire plus exactement que Tara escalade le dos d’Oki, mais Oki coopère de façon épatante ! Bien sûr récompensée elle aussi. Petite portion de knackis ou friandises de sa catégorie ou fromage … car les parts de knackis sont calibrées pour Tara : fines rondelles coupées en quatre, un demi-knacki a suffi pour les deux chiennes sur cette visite.

La télé diffuse un documentaire sur les iguanes : pas de réaction de Tara ; elle observe plus attentivement un feuilleton d’amour, mais pas de chiens (ni de vaches) qui la feraient aboyer comme à la maison !

Comme je sais bien que Tara va se fatiguer, je propose souvent aux résidents de la prendre sur leurs genoux : la petite chienne se calme et apprécie autant que les résidents qui la câlinent. Sans se presser, j’aperçois la pendule … nous avons dépassé l’horaire, nous ferons plus attention la prochaine fois, mais comme les résidents étaient peu nombreux et comme Tara en laisse n’a pas vadrouillé en s’énervant, je crois que le bilan est tout à fait positif !

Françoise

28/09/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Françoise avec Mousse et Tara

Jazz a chopé une trachéite, donc repos … on suspectait la toux du chenil, c’est donc un moindre mal. Mousse connaît les lieux, Tara découvre … Je la laisse se détendre dans le parc avec une longue laisse, idée pas si géniale, car la voilà tout excitée ! Nous entrons dans le bâtiment pour attendre les éducatrices et les enfants, ce qui permet à Tara posée sur mes genoux de redevenir calme : elle est attentive aux passages, aux bruits, apprécie les caresses aussi … Je remets la laisse classique avec le harnais.

L’infirmière vient me chercher avec le jeune garçon déjà présent l’an dernier qui est tout heureux de découvrir un nouveau chien ! Le groupe nous attend dans la nouvelle salle : la salle Pirouette. Ascenseur : pas de souci pour Mousse, et je porte Tara.

Nous rencontrons à l’étage un autre groupe et Tara a du succès … je pose Tara sur la grande table, à hauteur d’enfant, pendant que j’enlève mon manteau. Les trois enfants de notre groupe n’ont pas peur, je détache Mousse et nous rejoignons la salle ... lumineuse, spacieuse et fermée. Merveilleux changement par rapport à l’an dernier, notre réunion en juin n’a pas été inutile ! Il me semble reconnaître la salle où nous intervenions il y a des années.

Je détache Tara, je sors la couverture destinée à son coin repos, et des jouets … Je demande aux enfants de s’asseoir pour une présentation calme en expliquant que Tara est un bébé, qu’il y a des croquettes pour bébé dans la trousse rose saumon, et des croquettes pour Mousse dans les autres trousses ...Tara en mangera quelques unes quand même, c’est plus long à croquer et ça risque de faire beaucoup surtout pour son petit estomac !

Tara se met à aboyer : elle a aperçu son reflet dans la vitre de la salle … on l’entend très peu, sauf quand elle est très intriguée ! Mousse chante dès qu’on lui demande, mais Tara ne sait pas encore le faire sur ordre.

Les trois petits garçons sont à l’aise. « L’ancien » a un peu de mal à comprendre que Tara n’obéit pas encore tout à fait, surtout si elle est stimulée de partout ! Alors il boude un peu parfois, mais pas longtemps ! Il est fier de réussir le coucher-pas bouger-friandise sur la patte avec Mousse.

Comme elles sont trois référentes, aucun enfant n’est frustré, ni même en attente. Je suis toujours sur une chaise, mais les enfants et deux référentes sont plutôt sur le sol à hauteur de chien. Le deuxième enfant caresse Tara avec douceur … Une fois qu’il est assis, je lui pose Tara sur les genoux : je le convaincs de ne pas serrer la petite chienne, elle ne va pas tomber et il la caresse tranquillement. L’autre garçon offre des friandises à Mousse et observe le jeu avec une référente, puis il se déplace vers le coin repos de Tara, qu’elle n’occupe pas du tout, et lui joue avec les différents jouets …

J’ai apporté deux jeux très simples, les performances de Mousse ne sont pas bien supérieures à celle de Tara débutante : jeu 04 que Mousse maîtrise et jeu 08 que Tara a déjà découvert à la maison. Ce dernier jeu m’est bien utile pour fixer Tara et éviter qu’elle perturbe l’activité de Mousse … Parce que sinon Tara est à l’affût pour se saisir des grosses récompenses !

Quand je demande à Tara, « Assis », puis « Coucher », Mousse obéit immédiatement. Je tente la petite croquette devant Tara, à 10 cm, pas sur la patte : n’exagérons pas ! en disant « Pas toucher », instruction que Tara commence à comprendre et presque respecter à l’occasion des repas … un raté, un presque réussi et un dernier plutôt réussi … en attendant pas trop longtemps !

Dans cette salle, pas d’horloge, je demande l’heure … c’est bon ! Nous ne nous sommes pas promenés, mais il a plu à verse et le temps a passé très vite … On m’aide à ranger et on m’accompagne jusqu’à l’ascenseur, je porte Tara.

Dans le parc, toute petite promenade calme, petit pipi, pas un bruit dans la voiture, ça roupille ! Retour à la maison, les chiennes se disent bonjour calmement, un autre petit pipi et gros dodo encore ...

Françoise

26/09/2022, St-Cyr, Unité protégée EHPAD Croix Rouge

Françoise avec Oki et Tara

Christine ne peut venir, j’emmène Oki et Tara : Oki ne craint pas les nouveaux lieux et je compte bien solliciter Tara le moins possible. Comme nous sommes en avance et que le temps est clément, nous allons à la rencontre de personnes qui profitent du grand parc. Oki et Tara sont bien appréciées. Ainsi Oki se remet dans le bain en douceur et je m’aperçois rapidement que l’ancien harnais de Plume est encore trop grand pour Tara qui se roule dans l’herbe ... Exit le harnais, un autre l’attend à la maison, cadeau de Chantal. Avec Oki, Tara suit bien sans que le collier à martingale ne la tire : il s’agit d’un collier qui reste lâche autour du cou, mais qui s’ajuste sans étrangler si nécessaire pour que la tête ne passe pas. Après avoir discuté avec deux groupes, nous rejoignons l’établissement pile à l’heure.

Nous rencontrons le référent qui nous présente les deux soignantes. Celles-ci ont déjà vécu il y a quelques années des visites de chiens visiteurs et ont choisi de rassembler dans les deux salles à manger tous leurs résidents de l’unité protégée afin de repérer pour cette première fois ceux qui seront intéressés … Ce rassemblement n’est pas ce que j’attendais : beaucoup de monde pour Tara, et moins de place même pour Oki ! Je reprécise plusieurs fois qu’à l’avenir, il faudra beaucoup moins de résidents en même temps …

Première salle à manger, une vingtaine de résidents, plus famille, plus soignants. On offre à boire aux chiennes. Comme Tara est petite et donc un peu ras du plancher, les personnes n’ont pas l’occasion de la saisir et les caresses ne sont pas invasives … ça m’arrange. Oki n’est pas trop désorientée, elle comprend vite qu’on ne saute pas vers les résidents ni même trop vers les soignants. Je sors d’abord le minimum : friandises pour Tara et pour Oki (pas de même calibre !) et la boîte à fromage.

Je remets les laisses de chacune pour les quelques jeux simples : Tara est trop petite pour ne pas se précipiter dans les pattes d’Oki et même Oki aurait du mal à attendre son tour … jeu très simple 08 pour Tara , puis boîte à deux couvercles, face avant du jeu 10, pour Oki … Oki apprécie toujours, mais c’est encore trop difficile pour Tara qui gratte énergiquement avec ses pattes, je l’aide ! Je sors les disques de couleur et Oki est ravie ! Oki réussit bien le coucher-pas toucher-friandise sur la patte, Tara se couche, aussi mais la tentation, même friandise devant, est encore trop forte par contre elle sait attendre devant la main fermée.

Et nous partons pour la deuxième salle à manger, moins occupée, une douzaine de personnes. On offre encore de l’eau aux chiennes, c’est bien. Je pose Tara successivement sur les genoux de deux personnes assises très calmes … Je vois que la petite va bientôt s’endormir, je la reprends donc dans mes bras et annonce que ma petite est cuite ! Quarante minutes, c’est déjà beaucoup … avec des photos et des compliments et des questions croisées !

La cadre de santé m’accompagne en tirant ma petite poussette de matériel, tandis que je porte Tara et que je tiens bien sûr Oki. Une fois dehors, je pose Tara au sol : l’air frais, moins de bruit, nous rejoignons doucement la voiture …

Pas un bruit dans la voiture, retrouver les copines bien calmes et … dormir !

Françoise
3 chiens visiteurs  en exterieur
retrouver les copines bien calmes
un chiot visiteur
et … 
un chiot visiteur après une visite
… dormir !

21/09/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

visite annulée pour formation des deux référentes

20/09/2022, St-Cyr, hôpital psychiatrique, service Hélianthe

Christine et Françoise avec Tara

Réunion préalable aux prochaines visites … J’ai emmené Tara pour une imprégnation, très positive ! Double objectif donc, parfaitement rempli ...

Expliquer comment se déroulent les visites, présenter les chiens qui interviendront et fixer les prochaines visites … Une soignante se souvenait de nos visites dans cet établissement : premiers contacts en décembre 2012, convention en février 2013 et visites de mars 2013 à juin 2016 ; arrêt suite à une restructuration de l’hôpital. Nos précédents contacts l’infirmier Loïc Rohr et le Dr Valentin ne sont plus là, mais l’aventure reprend avec une soignante motivée Mathilde Ricci !

Les autres soignants se pressent pour accueillir Tara pendant que nous échangeons …

En partant, Tara reçoit aussi la caresse d’un patient alors qu’elle est dans mes bras et ne va pas tarder à s’endormir ...

Françoise

18/09/2022, première semaine de Tara avec nous

pêle-mêle photo de chiens

L’accent a d’abord été mis sur l’intégration de Tara au milieu de la meute, puisque ce serait le terme pour quatre chiennes vivant ensemble depuis longtemps.
L’introduction a été faite comme précédemment décrite comme pour Mousse, puis Oki : opération réussie pour l’intérieur d’autant plus que Tara impressionnée au début ne bougeait pas énormément.

Tara a expérimenté les différents paniers, coussins et niches occupés et échangés fréquemment par Lune la chatte de 17 ans ou Lily qui grogne un peu pour ne pas partager. Mais Tara a toujours trouvé sa place dans le logement le plus près pour nous avoir à l’oeil ! Pratique pour nous aussi … Elle ne s’appelle pas Oukélé mais bien Tara ! Progressivement, son sommeil est devenu plus serein et elle n’a pas déménagé à chaque mouvement que je faisais …

Aux premiers repas en commun, Jean-Claude a tenu Tara : qu’elle n’aille pas vadrouiller vers les autres gamelles … Puis ensuite au moment du repas, seule en piste, j’ai posé Tara sur un relax, attachée, le temps de poser la gamelle de Lily, puis la sienne, accessible encore attachée, puis j’ai servi Pomme puis Mousse et Oki comme elles en ont l’habitude. Seules Mousse et Oki sont encore astreintes à se coucher avant l’ordre Mange. Le rituel n’a donc pas changé énormément. J’ai tenté de ne plus tenir Oki attachée, souplement, symboliquement surtout, car sinon Oki vient s’imposer psychologiquement devant Pomme pas grosse mangeuse qui abandonne alors sa gamelle … Bien les premières fois, mais la tentation a repris Oki en douce et j’ai repris la grande laisse symbolique. Tara de moins en moins distraite et mieux adaptée à sa gamelle de croquettes qui a remplacé le barf, Tara se moque royalement de la pression psychologique d’Oki ! Oki se couche devant elle résignée …

Pendant notre repas, Mousse, Oki, Pomme et Lily ont droit à une petite croûte de fromage ou un petit bout de fruit, occasion de repartir la ressource sans compétition. Tara au début dormait dans la petite niche derrière nos chaises. J’ai institué sa participation plutôt qu’à sa propre initiative qui aurait pu être inattendue pour les grandes et elle est donc rentrée dans le cercle des bénéficiaires patentées. Tara prend doucement.
Bien que j’ai commencé avec elle, je dois encore travailler l’attente de la friandise sans tenter d’ouvrir ma main fermée … ça viendra !

Pour l’extérieur, sortie accompagnée avec vigilance surtout pour Oki : un petit truc brun qui cavale, on court ou pas ? Oki s’est habituée et c’est tant mieux, car Tara pique maintenant des sprints aussi rapides que les grandes. Encouragements à Oki d’être calme, c’est un bébé, félicitations aussi … Opération bien réussie !

Intérieur comme extérieur, Tara se sent vraiment chez elle : saut sur le relax, sur le muret, cavalcade au cul des grandes, tentatives mesurées avec Lune la chatte, encore timide sur le canapé, mais déjà tenté !

Lundi et mardi, petite sortie en laisse pour apprendre à suivre … quelques pas, arrêt placide, un coup de starter (boîte à fromage), présentation à quelques voisins et caresses … Repos l’après-midi avec quelques sorties hygiéniques de plus en plus fructueuses, il faut se rendre à l’évidence : Tara est propre et se retient très bien … lui reste à savoir demander.
Mercredi, matin, sortie chez le fruitier, caresses … après-midi, je pars théoriquement en visite (visite annulée au dernier moment, travail de Oki avec Jazz et Jill chez Christine), donc Tara reste avec Jean-Claude, Mousse, Pomme et Lily : après-midi très détendu pour elle.
Jeudi petite sortie en laisse encore, un peu plus loin, à peine, et après-midi calme avec Jean-Claude et les quatre (j’ai un rendez-vous kiné).
Vendredi, matin calme, car l’après-midi est prévu chez Christine où je l’emmène avec Pomme : Tara rencontre trois bergers australiens de 7 ans environ Jazz mâle et visiteur, Jill et Jodie retraitées d’élevage, et un papillon de 2 ans Didou ! Pomme découvre Tara (Pomme était restée en retrait jusqu’à présent à la maison) et joue avec elle, avec moins de précautions qu’autrefois avec Evy bébé chihuahua (Pomme se couchait pour être à sa portée) … Pomme est contrôlable de la voix, pas de souci. Tara est un peu impressionnée au début, mais trouve sa place facilement. Jill et Jodie aiment les bébés comme leurs anciennes portées.
Samedi, matin calme et sortie au club canin de Sourcieux les Mines : elle retrouve Didou, rencontre des bergers allemands, un beauceron, tous assez jeunes autour d’un an, un bébé berger allemand, tous très gentils … on évite un jeune croisé qui ressemble à un griffon bien trop bougeon et surtout deux adultes encore peu socialisés un berger blanc suisse et un labrador, deux chiens récupérés après un passé difficile : ces deux-là vont travailler avec Christine dans un autre terrain. Tara participe au cours avec les autres, sauf le griffon décidément trop débordant d’énergie qui travaille en solo. Marche en laisse, assis pas bouger, se croiser, refus d’appât et rappel … ça vole au dessus des grandes oreilles de Tara … mais elle suit de mieux en mieux, s’assoit facilement, j’initie un ou deux couchés, on croise sans difficulté et le rappel est encore très incertain, même en prenant le terrain dans sa largeur : Tara ne connaît pas encore vraiment son nom … ça viendra ! On zappe l’agility (initiation) … fatiguée, ma petite Tara, repos sur mes genoux.

Dans les trajets en voiture, Tara est calme et s’endort vite. Dans le grand voyage, elle était dans le creux avant côté passager, ensuite sur le tapis aux places arrières attachée, puis dans un panier un peu plus grand que le tout premier de Plume, puis enfin retour du club dans la cage superbe offerte par Chantal (ancienne cage en tissu de Dickens, trop petite pour Didou maintenant) … Tara a aussi reçu la gamelle de Dickens qui lui plaît bien : adoptée sans hésitation, elle est plus large et Tara attrape mieux ses mini-croquettes.
Dimanche, matin calme, avec séance ramassage de crottes dans le jardin … Occasion d’observer les comportements libres de la nouvelle meute, d’effectuer des rappels pas toujours réussis, mais ça vient … Cet après-midi, sieste et puis on verra !


13/09/2022, St-Cyr au Mont d’Or, FAM Les Cabornes
14/09/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Hier, puis aujourd’hui, c’était notre semaine de reprise des visites … Oui, mais …

Un problème de planning des encadrantes de l’activité a contraint le cadre du FAM de St-Cyr à nous prévenir lundi de l’annulation de mardi … et …
Aujourd’hui mercredi, un appel téléphonique des éducatrices de l’HDJ sur le fil : une alerte au gaz les a contraint à évacuer le bâtiment, donc annulation encore. Par chance, si moi-même était déjà en route, j’ai pu prévenir Christine avant son départ …

Des impondérables, des concours de circonstances … ça arrive, et on n’y peut rien !
Alors on en a profité pour travailler un peu ensemble Jazz et Oki qui ne se sont pas vus depuis un bail ! Et puis pour papoter, les chiens bien détendus.

TARA (08/05/2022)

chien visiteur Cavalier King Charles Spaniel
Plume s’est endormie à jamais, Lily se fait vieille elle aussi et Pomme encore plus … On ne remplace pas un chien disparu, jamais. Dickens avait pris la relève de Plume et Lily, mais lui aussi nous a quittées et Didou, petit épagneul papillon, ne peut le remplacer en visite, trop vif et impétueux, ce n’est pas donné à tous les chiens, même si on les aime comme ils sont …

Et la vie continue !

Tara est une femelle Cavalier King Charles comme Dickens, lui bicolore et elle de couleur ruby, un caractère paisible et très sociable. Je suis allée la chercher en Haute-Saône ce dimanche 11 septembre 2022. Elle a donc déjà 4 mois …

En principe, nous nous attendions à une petite Tiara de 2 mois avec de très légères touches de blanc sur la tête, harnais, collier et panier prévus en conséquence … mais ce fut Tara, à 4 mois bien trop grande déjà pour mes prévisions, sauf l’ancien collier à martingale de Plume … et son éleveuse nous a donné un harnais confortable pour les arrêts sur les aires d’autoroute : avec un plaid posé sur le sol et les jouets, Tara s’est installée, humant un jouet venant de sa mère. Un CD d’Albinoni, puis du violoncelle de Schubert … fond sonore qui avait bien convenu à Mousse (moins à Oki) … au début, Tara a dressé museau et pattes avant pour me rejoindre, je l’ai repoussée doucement en disant clairement « Non » … et Tara déjà très obéissante s’est contentée de poser son menton ou carrément de s’endormir … Arrêts préventifs sur les aires, Tara découvrait avec une longe très légère, mais le bruit de la circulation, les odeurs nouvelles, la distraction était largement suffisante sans bouger. Pas de pipi ! Et en approchant du bloc commercial, Tara venait faire la fête aux personnes rencontrées …

En arrivant à la maison, les chiennes toutes à l’intérieur, j’ai retenté un pipi dans le jardin ? Eh non ! Alors de mes bras, elle est passée dans ceux de Jean-Claude, Lily l’a rejointe … et les trois grandes l’ont observée.

Tara a fait ainsi connaissance de sa frangine Lily, de gabarit comparable mais nettement plus âgée, confortablement installées toutes les deux sur les genoux de leur maître … et en même temps des trois grandes frangines Pomme douce et discrète, Mousse à peine curieuse et Oki intriguée mais respectueuse.

Repas des cinq, Tara tenue en laisse à l’emplacement ancien de Plume. Toujours pas de pipi ensuite … alors pendant notre repas, pour être tranquilles, Tara a été cantonnée à la salle de bains où elle s’est soulagée sur le plaid du voyage : ouf, les reins fonctionnent bien ! Le soir sortie ultime dans l’espace restreint carré derrière la maison et miracle un pipi dans l’herbe. La nuit, aucun bruit … et aucun pipi non plus. Déjà propre à 4 mois ? Au matin, dans le grand jardin, un beau caca (oui ! on s’extasie quand bébé se soulage la première fois) pas de pipi … retour au carré et un pipi enfin ! Tara avait peut-être peur de salir l’herbe, habituée à faire avec les plus jeunes chiots.

Dans la matinée, essai de marche en laisse avec la boîte à fromage et un jouet à chat pour stimuler … deux petites séquences réussies, pas encore suffisant pour un vrai déplacement mais on va doucement … Sans laisse, Tara suit sans problème. L’occasion de se présenter à deux voisins successivement, Tara toujours très attirée par les humains et heureuse des caresses !

Dans le voyage peut-être ou dans le plaid ou dans l’élevage, Tara s’était imprégnée de pas mal de pissous odorants, alors sachant la journée très chaude, petite douche cet après-midi, calmement acceptée par Tara … qui entame alors une sieste-papouille pour sécher !

Dans le grand jardin, Pomme passe parfois la renifler sans la déranger, Mousse ne s’en préoccupe pas, transparence mutuelle, Oki la renifle, Tara voudrait jouer, mais Oki pense surtout à poser sa patte sur le dos de la petite, alors un contrôle visuel et oral est encore prudent … Lily rouspète si Tara veut lui flairer l’arrière … mais il semble qu’à monter et descendre les marches vers le carré derrière, Lily en a fait trop, rhumatismes ? Inconfort certainement à éclaircir demain chez le véto.

Et puis oui ! Un pipi dans le grand jardin …

Les premières 24 heures bien remplies. L’aventure commence !

Françoise

Plume 20/04/2009 – 31/08/2022

tête d'un chien visiteur bichon

Triste fin d'été ... Plume s'est endormie ce mercredi matin 31 chez le véto.

Plume avait 13 ans 1/2 et avait certes quelques soucis : elle ne voyait plus beaucoup, ni n'entendait vraiment, de nombreuses petites verrues sur le corps et son poil terni. Plus grave, une maladie de Cushing, traitée efficacement depuis presqu'un an ... mais moyennant un complément pour les articulations, elle menait sa petite vie tranquillement.
Fin d'été, des rendez-vous en cascade (révision générale avant la reprise), j'ai seulement vu mardi matin un tout petit pipi et un peu de vomi dans la salle de bain, mais le sauvetage d'un hérisson pris dans un piège m'a empêchée d'en observer plus. J'ai préparé et servi les gamelles du matin et surprise ! Pas de Plume réclamant d'habitude avec force aboiements ... J'ai sauvegardé sa gamelle et je l'ai cherchée. Ni dans le jardin devant, ni dans celui de derrière. Silence à mes appels ... inquiétude, jusqu'à ce que je regarde dans la petite niche en tissu aux pieds de mon bureau. Je l'en ai sortie, la gamelle ne l'a pas tentée. Je suis partie à mon premier rendez-vous ... Un message de mon conjoint dans la matinée : son arrière-train était bloqué. J'ai pris rendez-vous chez le véto entre deux des miens, seule possibilité ce mercredi en début de matinée.
Entre temps, son arrière-train lui permettait un peu mieux de se déplacer, les jambes flageolantes, un tour de jardin en s'arrêtant sans arrêt en position pour se soulager, mais j'avais beau observer attentivement, je ne voyais rien ... Elle tremblait énormément et son corps était tendu à l'extrême. La douleur est muette. Compte tenu de sa maladie, de son âge, de sa souffrance, j'ai préféré la laisser s'endormir doucement contre moi chez le véto.
Un grand vide, même si Plume vivait à son rythme ...

Cette petite Plume, nous l'avions acquise auprès d'un maraîcher rencontré sur le marché de Rillieux où nous-mêmes tenions une librairie ambulante. C'était la plus grignette de sa portée, pratiquement ranimée et nourrie par la maîtresse de sa mère, Yorkshire. Son père était un bichon.
Première fois que j'avais un si petit gabarit ... qui me suivait comme un petit chien le fait ! Je n'avais pas encore appris à traîner les pieds en avançant et surtout en reculant. Dans le jardin, un grillage bas de bordure lui a coincé la patte. Patte cassée, urgences véto à Marcy l'Etoile. Un mois après, Bakou jouant un peu excitée par la balle et retombant lourdement, rebelote ... les vétos m'ont regardé d'un sale oeil ! Fin des accidents.
Je participais déjà aux visites avec mes deux golden Mala et Bakou et j'avais vite perçu le complément idéal d'un petit gabarit à câliner sur les genoux. Plume a donc rapidement suivi ses aînées dans mes activités d'alphabétisation ou d'aide aux devoirs, et dans des EHPAD et en IME.
Plume aimait les personnes âgées et les enfants calmes.
Un exemple inoubliable : Halte Montaberlet, un enfant allongé sur un canapé, entièrement tourné vers la ligne de séparation du dossier et de l'assise, comme s'il avait pu disparaître dans ce canapé ... J'ai fait coucher Plume près de l'enfant du côté de ses jambes. Au bout d'un certain temps, une petite main a exploré derrière lui et a rencontré le poil de Plume ... Ensuite, en prenant bien notre temps, j'ai posé Plume devant, toujours sage et immobile. Une rencontre tout en douceur ... quand nous sommes reparties accompagnées des enfants jusqu'à nos véhicules, ce petit garçon tenait Plume en laisse ...

Plume encore sur les genoux de personnes âgées que je protégeai d'un embrassement trop invasif en glissant mon bras devant Plume et résistant ainsi à la pression d'un trop grand amour ou dont je soutenais discrètement l'arrière-train afin qu'elle ne glisse pas le long du corps un peu enveloppé de la personne assise.
Plume, très amie de Pomme sa cadette de quelques mois mais d'un autre gabarit et pourtant douce ... Amie des chattes, Prune et Lune, qui venaient souvent dormir à côté d'elle ... Dur dur de ne pas s'en mêler : Prune, Plume ...
Plume intriguée par une petite nouvelle 3 ans plus tard et de sa taille : Lily ! Jouer à sa mesure ! Mais problème si Lily couinait ! Les petits cris plaintifs provoquaient une excitation incontrôlable et agressive ... Protéger Lily en les séparant, une grosse voix pour calmer tout le monde.

Nos visites se sont davantage tournées vers le secteur du handicap, les personnes âgées nous semblant plus facilement accessibles aux équipes débutantes ... Plume a moins participé, comme Lily, plus fragile devant un public aux gestes parfois incertains.

Mala, puis Bakou nous ont quittés, Pomme seule fidèle en visite ... Décision de prendre Mousse, puis Oki. Quand Oki a grandi, Plume a voulu un temps continuer de faire la ronchon qui commande. Pas possible ... Lily se retrouvait la victime de sa mauvaise humeur à la place d'Oki, surtout si Lily couinait. Séparer, calmer ... Progressivement, tout est redevenu paisible, avec parfois une remise à l'heure des pendules pour Plume et quelques points, Oki n'acceptant pas.
En vieillissant et en vivant un rythme presque indépendant des autres, un complément pour les articulations a fait miracle. Le médicament pour Cushing devant être proposé enrobé de fromage, les cinq gamelles du soir se sont trouvées agrémentées d'un peu de fromage aussi : nouvelle habitude plébiscitée !
Et puis subitement, mardi, évolution brutale de la maladie ? Plume s'est endormie contre moi chez le véto. Nous ne voulions pas qu'elle souffre davantage.


Photos de plume


30/06/2022, Lyon, un hôpital de jour dépendant de St-Jean de Dieu

deux chiens visiteurs, un husky et un golden retriever

Une visite pour se dire au revoir jusqu’à septembre …

Françoise avec Mousse et Oki

Il a été décidé d’organiser une visite pour dire au revoir aux enfants, en particulier un adieu à un enfant qui ne sera plus là l’an prochain et je ne fais aucune visite en été à cause de la chaleur (d’ailleurs la période de canicule aurait certainement obligé à une annulation) … Mon pied s’améliore, heureusement ! L’interruption m’a paru si longue ! J’ai décidé d’emmener mes deux chiennes ensemble, une première.

En attendant au frais à l’intérieur, personne dans le couloir et la salle d’attente, des personnes du pôle administratif viennent à leur rencontre, les deux se précipitent pour des caresses ... mais aucun enfant, j’observe le comportement de mes chiennes :
Mousse qui habituellement est toujours plus ou moins vigilante se couche rapidement très calmement, la présence d’Oki la rassure très certainement …
Oki habituellement très calme se demande pourquoi on change l’organisation et regrette l’absence d’enfants venant la caresser : plus agitée, elle ne tient pas en place et vocalise dans les aigus !

Quand les trois enfants arrivent, ils sont ravis de voir Mousse et Oki en même temps et par la suite, chaque chienne évolue bien à l’aise indépendamment … sauf quand une friandise est lancée, Oki est toujours bien plus rapide et Mousse toujours respectueuse d’une « priorité absolue » d’Oki qu’elle accepte depuis toujours.

Je n’ai pas apporté de jeux par commodité, mais beaucoup de petites trousses à friandises et fromage, cela suffit bien !
Les deux encadrantes et les enfants me font la surprise d’un beau cadeau : un panier empli de tas de bonnes choses, je les en remercie et je suis très touchée. Mon année de visites a pourtant été considérablement tronquée à partir de mars, seulement deux visites début mai (avec déjà une délicate attention de leur part) et celle-ci qui clôt la saison.

Le jeune garçon qui va partir est perturbé qu’on lui ait rappelé ce départ qui le contrarie énormément … pas de beau sourire aujourd’hui, du moins au début, mais des gestes qui repoussent les encadrantes et les chiennes avec véhémence … Peu à peu, après pas mal de temps quand même, il acceptera de lancer des friandises et il rira quand Mousse aboie vigoureusement sur l’ordre « Chante » … Oki émet à peine un son, même si elle s’efforce d’un mouvement de tête à produire cette vocalise qui venait si bien dans le couloir ! L’enfant rira aussi quand je demande à Mousse de se coucher et à Oki de sauter par dessus sa copine, puis que je recommence avec Mousse debout et qu’Oki s’exécute avec légèreté … une fois seulement, parce qu’ensuite, elle contourne Mousse et son évitement déclenche aussi le rire.

La petite fille reste semblable à elle-même, pas d’inquiétude de sa part, mais le plus souvent ailleurs malgré les sollicitations. Un autre enfant sera sans doute là en septembre et la petite profitera d’autres activités.

Le deuxième garçon, qui à l’automne était à la fois dans la crainte et l’opposition avait déjà bien évolué et malgré l’interruption, on s’aperçoit que ses progrès ont persisté comme en mai et parfaitement aujourd’hui … Il profite à fond de la séance.
Il aime tendre une friandise à Mousse et lui demande de le suivre … seul hic, il n’a pas encore acquis la méthode qui consiste à être généreux dès le début pour appâter la miss … alors Mousse suit un peu puis revient vers une distribution plus efficace. Il fait de même avec Oki qui le suit beaucoup plus, mais déçue de ne rien obtenir, elle ne le rejoint pas non plus. Alors pour l’aider, on lance des friandises sur le trajet … L’enfant apprécie visiblement cette fausse poursuite avec le délicieux frisson d’être rattrapé. Quand l’une ou l’autre chienne vient travailler vers nous, il s’approche pour leur caresser le dos … il craint encore le regard direct du chien. Quand on décide de s’asseoir tous pour un au revoir calme et plus officiel, les chiennes sont paisibles, Mousse couchée et l’enfant vient derrière Oki assise et la caresse longuement derrière les oreilles, c’est amusant de les voir bouger, mais l’intention de caresses est très nette … Je lui rappelle les énormes progrès qu’il a fait ! Pour lui, il sera certainement du prochain groupe.

Les encadrantes et les enfants me raccompagnent à la voiture en portant le beau panier, j’en profite pour tendre une partie des laisses doubles un brin pour chaque garçon. Ils sont contents de voir Oki dans la caisse et Mousse sur un siège arrière rabattu. Je ne peux qu’assurer aux encadrantes que ces visites sont un vrai plaisir pour moi et que la longue interruption m’a énormément manqué … Des au revoir me saluent encore quand la voiture tourne à l’angle du bâtiment ...

20/06/2022, interruption des visites jusqu’à septembre …

Fin février, en sortie à Miribel, un chemin inondé, on passe sur le bord, je dérape et me retrouve sur le côté d’abord à genoux, puis à plat ventre dans la broussaille. Pas de baignade dans l’eau boueuse ! Les genoux douloureux et on repart … je suis le groupe, la cheville tire, mais je ne veux pas être trop à la traîne et je n’en tiens pas vraiment compte. Arrivée aux voitures, je m’aperçois que la cheville tolère de rester figée, bloquée rigidifiée, mais n’apprécie pas la marche. Heureusement, conduire pour rentrer ne pose pas de problème … Conseil du pharmacien, voir le toubib. Conseil du toubib, chevillère spéciale pour tendon d’Achille et échographie, verdict : tendon partiellement déchiré.

Kiné … chocs, ça fait vraiment mal … sauf quand ça s’arrête : miraculeusement, pas de récupération, la douleur cesse vraiment. Puis exercices de musculation, la cheville n’apprécie pas le poids, mais accepte la marche à petits pas. Ultrasons et massages : une entorse a été détectée en plus côté malléole. Massages souvent douloureux. La cheville accepte toujours la marche lente, mais ne supporte pas le poids. Nouvelle échographie en mai : la cicatrisation est en bonne voie, mais l’inflammation persiste …

Après avoir suspendu mes visites d’abord une semaine début mars, puis jusqu’en mai, puis tout le mois de mai, je dois me résoudre à annuler toutes mes visites de juin : accepter que la consolidation est lente et tout faire pour une reprise en bonne forme en septembre prochain ...

11/05/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Golden retriever de profil, coté gauche
Françoise avec Mousse

Temps estival pour cette reprise avec Mousse : elle est très attendue, car elle va recevoir elle aussi sa friandise offerte par le groupe des enfants ! En attendant, elle reçoit le même accueil très câlin des enfants réguliers qui reviennent ou attendent leurs soins …

Aujourd’hui, deux enfants encore, l’enfant qui parle n’est pas là, mais la petite fille est revenue. J’informe les référentes qu’après la visite de la semaine dernière, ma cheville m’était paru bien fatiguée, sans doute davantage par la circulation en bouchon dans le retour sur Lyon et que je dois passer une échographie de contrôle vendredi. On verra …

Mousse est contente de retrouver les enfants, elle se prête aux caresses des référentes, les enfants eux sont toujours un peu ailleurs : le garçon souriant, mais la petite fille très contrariée pour une raison inconnue et antérieure … Mousse se couche à ses pieds à elle, réflexe d’apaisement pas anodin.

On propose aux enfants les jeux, j’ai apporté ceux que Mousse « maîtrise » (jeu recto-verso 2, jeu 3 et jeu 4) : elle sait pousser du nez les plots, ou gratter de la patte les petites trappes à glisser, surtout si on retourne le jeu pour l’aider au mieux. Les deux enfants se prêtent assez bien au remplissage, on obtient leur collaboration avec stimulation, mais ensuite ils se désintéressent manifestement de ce qu’en fait Mousse …

Le garçon reste vissé à son siège et quand le jeu 4 est rempli, il doit le déposer sur le sol, en se penchant sans décoller les fesses … Le plateau en agglo assez lourd tombe bien parallèlement de près de 30 centimètres : fracas digne d’un coup de feu et affolement de Mousse ! Beaucoup d’attentions et d’encouragements pour qu’elle revienne aux jeux, il faut l’accompagner jusqu’aux plots pourtant inoffensifs. Avec la petite fille, c’est plus facile, mais Mousse reste inquiète …

Quand le garçon a rempli le disque plus léger (2 et 3), avec moult paroles on le prévient de poser le jeu avec précaution, parce qu’il a fait peur à Mousse … alors il s’applique, mais toujours sans décoller, il lâche son jeu à moins de 10 centimètres : détonation moins forte, mais suffisante pour affoler encore Mousse avec les plots qui valdinguent en plus … On se replie sur les jeux avec la petite fille, avec encore plus d’encouragements ! Côté positif, Mousse récupère « assez » bien … Pour la suite, on privilégie les jeux posés et remplis au sol et les enfants assis en tailleur autour !

Avec les disques souples, Mousse ne sait pas vraiment les retourner pour obtenir les friandises, et là elle y met encore moins d’énergie ! mais si on demande au garçon de l’aide, l’interaction plaît bien aux deux … Lui retourne les disques et propose les friandises à Mousse qui n’est pas du tout fâchée.

Fromage pour aider ! On glisse un peu la chienne, on glisse un peu la petite et celle-ci peut brosser Mousse, de façon incertaine, mais avec l’autre main, elle caresse nettement le flanc et la cuisse … Plus tard, elle trempe les poils de la queue de Mousse dans la gamelle d’eau et chaque fois que Mousse exprime son contentement, la petite et l’infirmière sont rafraîchies de quelques gouttes !

Mousse aboie assez bien sur ordre et ça réjouit le garçon surtout quand j’amène Mousse tout près de lui ! Puis au sol, on lui demande de poser les friandises sur les pattes de la chienne : quand on dit : « Mange ! », l’enfant éclate de rire et Mousse se régale …

On finit donc bien mieux la séance … qu’on a écourtée un peu quand même, car les enfants vont faire la petite promenade dont ils ont besoin.

Je rentre doucement. La reprise de Mousse a été éprouvante, mais elle a surmonté son stress ...

Françoise

04/05/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

  • Le chien visiteur OKINAWA après la visite
  • dessin d'enfants pour les chiens visiteurs
Françoise avec Oki

Les chiens visiteurs … le retour ! Euh … sans tambours ni trompettes. Quoique …

Fin février, une glissade intempestive en fin de congé de février à Miribel et voilà un tendon d’Achille non pas rompu, mais partiellement déchiré : arrêt des visites jusqu’aux congés de printemps. Je n’ai pas entièrement recouvré l’usage de la cheville (marche lente uniquement en particulier), je reprends donc en douceur. La conjoncture actuelle difficile a conduit à une hausse substantielle des prix des carburants, en particulier mon diesel … mais en raison de mon arrêt des visites, j’ai fait pas mal d’économies ! Pour alléger mon planning de reprise, j’ai donc privilégié les visites dans mon secteur et supprimé les visites sur Lyon … sauf les enfants de cet HDJ qui me tiennent à coeur.

Je suis en avance comme d’habitude, ce qui permet à Oki de reconnaître les lieux et d’anticiper sur notre activité … D’abord une jeune fille que je ne connais pas arrive pour ses soins, elle est surprise, craintive presque, en apercevant Oki (un loup?), mais très vite elle vient la caresser et me pose des tas de questions … puis une autre jeune que je connais cette fois et qui a fini son soin retrouve avec plaisir Oki, même son éducateur se souvient parfaitement d’Oki, les deux filles caressent ensemble … puis arrive encore le jeune garçon qui va commencer les siens, qui lui aussi a regretté notre absence … puis deux groupes de parents avec leur jeune respectif qui n’osent pas s’approcher, mais considèrent l’accueil avec bienveillance … Je me dis qu’un chien dans une salle d’attente a un rôle très apaisant !

Passe des éducateurs, la secrétaire … et aussi une encadrante médicale avec deux grappes de fleurs d’acacia à la main, elle aussi vient flatter Oki, elle s’agenouille et Oki croyant que les grappes lui sont destinées se saisit de l’une et la consomme tranquillement ! Pas besoin de préparer les beignets …

La cadre de santé vient m’ouvrir la salle avant l’arrivée des enfants … et me confie un don pour l’association via l’association « les 502 Z’Amis ». Il en avait été question en juin l’an dernier. Je travaille avec cet hôpital depuis 2014, alors ça fait vraiment plaisir ! Notre trésorier m’annonce aussi une participation du Vinatier pour Rillieux … Cette forme de reconnaissance est bienvenue. Merci !

Voilà maintenant les enfants : les deux garçons, car la petite fille est malade, et les deux référentes … et la fête continue : un cadeau pour moi, deux mugs dans un joli paquet, plus une friandise de choix pour Oki et une pour Mousse (celle-là, on décide que les enfants la donneront à Mousse la semaine prochaine) et enfin, le dessin original que m’ont envoyé les référentes par mail pendant mon absence, signé par tous … Ouah ! Ça fait du bien au moral !

Alors cette séance commence … L’enfant toujours souriant a l’air épanoui. Je n’envisage pas la promenade dans l’hôpital, c’est déjà convenu, mais je crains que ça lui manque … Il reste vissé à son siège, comme souvent, souriant mais inactif. J’émets l’hypothèse qu’il se réserve pour la sortie qu’il attend en vain, mais l’infirmière me rassure qu’au moindre changement, il lui faut un grand temps d’adaptation, sur plusieurs séances parfois pour un changement de salle. Durant la séance, il est stimulé pour se lever et se laisse aller en riant presque, comme un corps tout mou … Il apprécie de remplir le jeu, mais se désintéresse de la suite qu’Oki exécute rapidement. Il apprécie aussi quand Oki pose ses pattes sur la chaise à côté, la voir plus haute lui plaît …

L’autre enfant, attiré et en même temps craintif, réalise une très belle séance. Malgré la longue interruption, il réussit à toucher le poil, même les oreilles, si on détourne le regard d’Oki … Il essaie d’attirer Oki pour qu’elle le suive … Oki a bien enregistré qu’il est un peu craintif, alors elle reste hésitante, et puis si une autre distribution se prépare avec l’autre enfant, elle choisit sans peine, d’autant plus que si le jeune garçon tient bien la friandise, il la lâche trop rarement ! On propose alors à l’enfant de se tenir derrière le dossier d’une chaise et on demande à Oki de monter ses pattes sur l’assise … l’enfant préfère donner la friandise en la lui jetant, Oki aime la rattraper au vol, mais la proximité est bonne ! Lorsque l’enfant est au bout de la salle, l’éducatrice lance une friandise dans sa direction et Oki s’approche au petit trot : pour une des premières fois, l’enfant observe sans mouvement de repli en catastrophe !

Oki a beaucoup aimé ! La boîte aux quatre couvercles, le jeu 07, les disques souples, la balle lotus : elle n’a rien oublié … mais quant à chanter, c’est un peu maigre, il faudra se ré-entraîner ! La boîte à fromage, les friandises, mais surtout les enfants … Ce soir en attendant la gamelle, ma belle roupille !

Françoise

09/02/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu enfants

  • Une femelle sibérian husky couchée sur un canapé
  • Une femelle sibérian husky couchée sur un canapé
Françoise avec Oki

Temps superbe ! Doux et ensoleillé … très agréable. Deux enfants seulement, avec mes deux référentes et la stagiaire.

Nous commençons par la balade, le jeune garçon apprécie toujours de tenir la chienne en laisse courte, on tente aussi avec la petite fille avec une laisse plus longue, mais elle n’accroche pas. La référente me dit que la petite a dit « Oki » … On s’arrête rituellement sur le banc, et là la petite fille observe bien Oki, elle lâche intentionnellement la friandise pour elle, puis grâce à la boîte de fromage qui fixe Oki, elle explore la tête, le nez, les oreilles, même les yeux de la chienne, elle tire même légèrement les poils de son crâne … ses gestes sont doux et Oki n’y voit aucun inconvénient.

Le jeune garçon joue avec la trousse de friandises, il s’énerve si on veut la lui prendre, il veut bien donner une friandise à Oki, mais après, fini ! Ses réactions sont délicates à prendre en compte … Le retour en tenant la laisse l’apaise comme toujours.

Dans la salle à nouveau, je dépose sur la table les trousses, les petits porte-monnaie, les jeux … la petite se dirige tout de suite vers la table avant même d’ôter son manteau et le garçon accepte aussi de se lever pour choisir. Le jeune garçon a choisi les disques et semble aimer cacher les friandises dessous, je retiens Oki qui commencerait trop vite … Je remarque la dextérité maîtrisée de ma chienne : une patte pour immobiliser le disque l’autre pour le soulever. Comme souvent, le garçon n’aime pas recommencer.

La petite semble bien aimer les deux autres jeux, les remplir, refermer les cases, avec l’aide d’une référente ou de la stagiaire à laquelle elle semble bien attachée … ensuite, elle regarde peu ce qu’en fait Oki.

Les référentes se rendent compte que lorsque un enfant manque, ceux qui restent sont plus sollicités et ça fait parfois trop pour eux … la petite se débrouille toujours pour partir en exploration dans la salle, mais le garçon reste vissé à son siège.

On essaie aussi la balle de mousse : Le garçon aime bien la lancer et Oki a l’instinct de la capturer, surtout si elle rebondit, et la rapporte (sans la recouvrir de bave!) d’abord à moi, puis elle la propose à la stagiaire : j’explique qu’il faut absolument qu’elles-mêmes récompensent Oki, les référentes jouent le jeu et Oki aussi vers la stagiaire : bonne étape pour Oki !

Je me demande si avec trois encadrantes, il serait possible d’amener exceptionnellement Pomme en même temps qu’Oki : deux chiennes qui se ressemblent et qui sont aussi assez différentes … une expérience pour les enfants que je tenterai peut-être. On verra … Mais nous voici à la veille des congés scolaires, le programme ados étant suspendu. Congés bienvenus …

Françoise

03/02/2022, Rillieux, CDJ Les Verchères

Françoise avec Mousse

Temps clair et doux … Dernière séance du projet de ce centre de jour : le programme court, prévu ainsi par la structure et débuté fin novembre, s’achève aujourd’hui. Les quatre enfants sont là avec les deux référentes. Christine n’a pu intervenir comme prévu initialement avec moi, il faudra certainement attendre au moins le printemps pour la retrouver en visite …

Mousse est toujours aussi enthousiaste … Exceptionnellement, j’ai à peine une poignée de minutes de retard et les enfants ont guetté ma venue par la fenêtre qui donne sur le jardinet et le parking : ils m’ont vu me garer et sont impatients. Accueil très sympathique !

Je crois au début que le quatrième enfant ne nous a jamais rencontrées, mais il s’avère qu’il était présent à la toute première séance (avec Oki). Cet enfant se révèle le plus à l’aise avec Mousse, sachant communiquer avec elle et obtenant de beaux résultats. Son analyse du comportement de Mousse et des autres enfants est également pleine de bon sens … Il interprète correctement la crainte de Mousse d’être conduite loin de moi (et en connaissance de cause, j’accompagnerai ma chienne dans le tour du service), il obtient, avec un peu d’aide seulement, à la faire monter sur la banquette à côté de lui.

On sort les trousses et petits porte-monnaie de friandises, Mousse ne sait plus où donner de la tête, les enfants ne sachant pas vraiment attendre leur tour et les référentes observant sans intervenir … Pour les jeux, je préviens que lundi dernier Mousse a totalement ignoré ceux-ci « grâce » aux mamies très généreuses, et effectivement Mousse n’en fait pas cas. Ouf ! l’une des référentes demande à Mousse de se coucher pour poser les friandises sur ses pattes : exercice qui ramène plus de calme et le premier enfant réussit très bien à faire de même. Mousse accepte aussi de chanter : un bref aboiement bien net et profond … qui déclenche l’hilarité des enfants.

Un autre enfant qui a été présent à chaque séance reste le plus craintif : un mélange d’excitation et de crainte : vouloir intervenir et retenir tous ses gestes. Sa maman lui a fourni une boîte de Kiri pour la chienne : une dizaine de portions ! Je préviens qu’il ne faudra certainement pas tout lui donner ... La boîte ouverte, l’enfant aimerait que j’ouvre moi-même l’emballage alu de la portion et l’offre à Mousse, je préfère lui en laisser la charge, il se débrouille pour déposer les petits morceaux d’alu sur la table, puis il pose la portion par terre : Mousse ne sait pas trop ce qu’elle doit faire. Deux autres enfants s’approchent, je leur conseille d’éviter de marcher sur le fromage ! Ils se chargent d’ouvrir deux autres portions, l’un l’offre directement dans sa main (le premier déjà cité), l’autre hésite et pose le carré sur le siège de la chaise de bois, aïe … Puis Mousse déguste la portion restée à terre. Fin de l’épisode fromage ! Une quatrième portion est ouverte cependant et partiellement consommée : « Non ! on ne donne pas la portion avec l’alu ! », mais la boîte est refermée et heureusement oubliée. L’enfant craintif n’ose pas donner les friandises, il les lance et vide sa bourse pleine de miettes à plusieurs reprises. Aïe ! Pour la propreté aujourd’hui, c’est raté.

Un autre enfant, prudent, prend le gant pour donner les friandises à Mousse, il est posé et cependant déterminé et obtient ce qu’il souhaite. Le quatrième n’a pas l’aisance du tout premier, mais pose les friandises sur la banquette ou les jette … Le premier encourage Mousse à visiter le jeu  et il déploie suffisamment d’énergie joyeuse et stimulante, alors Mousse s’exécute, en plusieurs fois, toujours soutenue par l’attention de l’enfant. J’explique à l’enfant que ses encouragements sont vraiment la bonne conduite à tenir autant pour les animaux que pour les humains. Il a connu des chiens et nous en parlons.

Un des enfants prend un peu de distance vers les jeux de la pièce, quand il revient Mousse est couchée sur la banquette « à sa place ». La référente a même formulé la situation : « Mousse t’a pris ta place », je sens que l’enfant est perturbé, dur à avaler, même s’il vient s’asseoir sur une autre banquette, un peu renfrogné. J’explique qu’elle ne va pas rester longtemps pour adoucir son ressenti. L’enfant le plus à l’aise demande à sortir dans le jardinet, les référentes pensent que le terrain est trop humide et nous restons à l’intérieur : le revêtement extérieur est couvert de mousse et ça glisse …

Mousse commence à recevoir les caresses avec de plus en plus d’indolence, couchée sur le côté ou sur le dos pour mieux présenter son ventre … Le temps est presque écoulé, il faut respecter la fatigue des chiens. Je donne à chaque enfant une carte de visite, nous parlons des chiens représentés, les anciens, devenus les disparus ou les retraités, et une carte où ils reconnaissent Mousse et Oki. Un des enfants au moins n’a pas réalisé encore que je ne reviens plus … les cartes les aideront peut-être.

Je rassemble mon matériel disséminé … Ces derniers temps, j’ai égaré un autre gant, ici je pense la dernière fois (et une trousse dans un autre lieu), je demande aux référentes de me prévenir si elles trouvent quelque chose. Ces gants d’éponge sont légers et pourtant très efficaces pour les personnes qui craignent le contact soit pour l’humidité du museau, soit pour la proximité qui « disparaît » grâce au tissu.

Ce début de trimestre était très chargé, mais le projet ados suspendu à Lyon, plus quelques annulations pour Covid (et l’arrêt de ce programme pour la suite) l’ont allégé. La semaine prochaine, il reste les enfants à Lyon, le projet ados sans doute n’aura sans doute pas encore repris, et ce seront les congés d’hiver bienvenus. Arrêts nécessaires pour garder une disponibilité canine et humaine qui permet la richesse de cette activité ...

Françoise

02/02/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants

dessin d'un coeur fait par une petite fille
Françoise avec Oki

Temps doux, sec et presque ensoleillé à l’aller et temps menaçant au retour, mais juste une bruine … La fillette qui finit son soin quand nous arrivons m’offre son cœur : c’est la deuxième fois qu’elle m’honore d’un dessin ! Le garçonnet qui commence à la même heure que nous prend tout son temps pour caresser Oki qui lui présente son ventre immédiatement … Mise en train bien sympathique ! Nous sommes « connues comme le loup blanc » auprès de nombreux soignants et chauffeurs de taxi qui eux aussi apprécient Oki et Mousse.

Les trois enfants sont là, les deux référentes aussi et même une infirmière stagiaire en plus … Nous commençons donc par la promenade. J’emmène dans ma poche une trousse de friandises (zut ! oubliée la boîte de fromage).

L’enfant parlant est toujours très intéressé en début de séance et il accepte de tenir la laisse d’un mètre … avant de l’abandonner dès qu’on démarre, mais c’est un grand progrès et on peut encore converser avec lui un moment. Le garçon muet a pris la laisse courte et on sent qu’il aime cette partie de la séance … La petite fille est ailleurs, mais les deux référentes sont bien au courant de ses réussites la semaine dernière avec l’autre éducateur : pour le moment, elle est dans le plaisir de marcher, voire courir ? toujours soutenue par l’infirmière …

Arrivés au banc, rituellement indispensable, la petite montre les mêmes dispositions que la semaine dernière : regarder la chienne, lui lâcher des friandises … Comme il en tombe aussi sous le banc, Oki se charge de ne rien perdre. Le garçon muet lui en jette aussi quelques unes … l’autre garçon reste à son habitude un peu plus loin, alors qu’on demande à Oki « Chante » … avec un succès minime, mais l’enfant se rapproche et demande lui aussi à Oki de chanter, de se coucher, de s’asseoir, avec un succès encore relatif mais suffisant pour qu’il en soit heureux et tenant une friandise, il l’agite sous le nez d’Oki qui le suit attentivement de la tête et ça, ça lui plaît beaucoup ! Il est à deux doigts de réussir à poser la friandise sur la patte d’Oki couchée, mais c’est encore impressionnant parce qu’Oki attend moins bien que Mousse et que je ne veux pas trop intervenir. Quand il lance la friandise, il rayonne si Oki l’attrape au vol … Mine de rien, l’enfant est beaucoup mieux relié à nous.

Au retour, cet enfant part au fond de la salle « qu’on ne me parle plus » … la petite fille s’applique avec l’infirmière pour remplir les jeux, Oki les vide avec maestro, mais ça, la petite ne regarde pas vraiment, apparemment du moins. Oki impressionne quand même la stagiaire … à qui je propose le gant, car elle est plutôt craintive, peu habituée aux chiens. Le garçon muet participe bien au remplissage du jeu, puis pour cacher les friandises sous les disques … ça me fait vraiment plaisir de le voir ainsi l’esprit plus libéré que les dernières fois. Je sors aussi la boîte de fromage que la stagiaire présente à Oki, mais les enfants n’ont pas envie d’en profiter. On garnit la balle creuse d’un biscuit, avec l’aide de l’enfant muet … Il la lance avec plaisir. On recommence ...

On essaye aussi de titiller l’enfant au bout de la salle, l’infirmière installe les disques dans l’ovale entre les tables de réunion, il faut être souple ! Il faut aussi retenir Oki qui veut bien commencer tout de suite à mettre en œuvre sa technique imparable : bloquer le disque d’une patte et soulever de l’autre, rapide et efficace, sauf quand la friandise gicle plus loin … mais rien n’est perdu. Je lance la balle de mousse, Oki vient vider le jeu des quatre couvercles que l’infirmière a installé près de l’enfant, puis Oki me rapporte la balle. L’enfant se rapproche enfin : lui, au centre, se sent protégé par la table et Oki en face de nouveau guette les mouvements de l’enfant qui promène la friandise … Je lui laisse mon sac à friandise pour qu’il décide lui-même s’il veut continuer et de nouveau son visage s’illumine quand Oki réussit à gober au vol sa friandise !

C’est fini ! Je range et équipe Oki de sa grande laisse, l’enfant caresse ses oreilles et il me fait remarquer encore qu’elle les bouge : ça chatouille ! Dans le couloir, cet enfant est de nouveau capable de dire au revoir gentiment et de caresser Oki qui ne bouge pas dans l’attente calme de notre retour vers la voiture ...

Françoise

31/01/2022, Vénissieux, ADJ, EHPAD Henry Raynaud

Françoise avec Mousse

La météo prévoit la pluie, mais pour nous, pas de réel problème : la bruine sur le pare-brise, mais rien ensuite ! Je préfère toujours présenter un chien sec bien brossé …

La responsable m’a téléphoné pour me prévenir d’une recrudescence de COVID, pas d’annulation, mais pas de regroupement avec un autre EHPAD. Et nous allons intervenir dans la salle de l’accueil de jour comme à la première visite. Mousse n’y est venue que lors de la réunion préparatoire, mais ensuite, nous avons émigré dans la salle à manger de l’EHPAD, donc elle ne reconnaît pas vraiment ! Un peu émue donc ...

Très vite, heureusement, Mousse reconnaît les mamies … le seul résident qu’elle ne connaît pas est si calme que c’est vers lui qu’elle porte en premier son attention et ses caresses. Il y a là aussi trois personnes de l’établissement … certaines n’ont rencontré que Mousse et d’autres qu’Oki, nous avons donc de quoi parler.

Mousse choisit d’emblée la tactique : dédaigner franchement les jeux et aller de l’un à l’autre pour glaner des friandises ! L’une des soignantes a été famille d’accueil d’un futur chien-guide d’aveugles, elle compare forcément avec les performances de Mousse … Mais Mousse n’a pas honte, les jeux ? Non, vraiment ! Heureusement, le couché-pas touché-friandise sur la patte est toujours aussi impeccable ! L’honneur est sauf … Peut-on compter sur l’ordre « Chante » ? à peu près, à ceci près que Mousse grommelle sans sortir son aboi profond, ce n’est pas faute d’agiter la tête, ça ne sort pas aujourd’hui … Alors que fait Mousse ?

Discrètement, pendant que la soignante nous montre la photo de son ex-élève du temps qu’il était chiot (il a été réformé pour coprophagie mais elle l’a adopté définitivement) – adorable bien sûr – Mousse s’arrange très bien avec les mamies … Je recharge les petits porte-monnaie de friandises et dans leur relation, il n’y a pas besoin de chien savant ! Conciliabules intimes. J’explique que je prête mon chien, je ne fais pas une animation … Je propose aussi ma boîte de fromage, avec un chiffon quand Mousse parfois s’en met plein la barbiche.

Puis quand Mousse se couche au pied de la référente – qui sait drôlement bien caresser tout de même – je décide au bout d’un moment d’amener Mousse vers une des mamies qui n’a pas eu son content de caresses, trop heureuse !

Toutes me remercient et demandent quand je reviendrai … début mars. Je me demande, sans rien dire, si dans cette petite pièce, je ne pourrais pas amener mes deux miss, à voir !

Françoise

26/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Françoise avec Mousse

Même brouillard qu’hier avec le givre qui recouvre tout ce qui est végétal, sauf bien sûr en arrivant en ville, mais le soleil ne se montre pas du tout !

Je m’aperçois que j’ai oublié ma boîte de fromage, il faudra donc s’en passer. Mousse retrouve dans le hall la fillette qui finit son soin, puis le garçonnet qui arrive pour le sien, et voilà mon groupe : en fait, juste la petite fille accompagnée d’un éducateur déjà rencontré deux fois en remplacement et d’une jeune infirmière que je ne connais pas. Covid ? Covid.

De façon fortuite, il arrive ainsi que des séances se déroulent avec un groupe incomplet ou réduit à un seul enfant et chaque fois, le déroulement de l’intervention est étonnant.

Je propose qu’on reste à l’intérieur, car si les deux autres enfants profitent vraiment de la promenade, l’un surtout, la petite aime seulement courir entre les deux référentes sans que la chienne ait une quelconque incidence. L’éducateur me demande comment procéder, j’explique qu’on tente, on improvise et on s’adapte : la petite fille bénéficie d’habitude de stimulations constantes de l’infirmière, car c’est vrai que cette enfant qui ne parle pas fixe rarement son attention vers nous …

Le fromage aurait été utile pour figer Mousse toute proche de la fillette, mais je propose à la petite une friandise posée dans ma main. J’explique qu’il faut veiller parce qu’au début, elle voulait les manger, y goûter au moins. Mais la petite s’en saisit et la lâche à côté de Mousse … On recommence et on se félicite, parce que l’intention de la fillette est manifeste et son regard suit bien l’action. Elle chantonne et semble comprendre nos encouragements et nos félicitations. Puis ma main tendue proposant encore une friandise, elle saisit ma main et la pousse vers Mousse. L’éducateur tente de lui poser la friandise dans sa main à elle pour l’offrir à Mousse, mais c’est trop difficile pour elle, je lui propose le gant, là encore, c’est trop compliqué, mais elle recommence soit à pousser notre main vers Mousse soit à prendre la friandise et à la lâcher devant elle … Dans ces premières minutes, l’enfant a réussi bien plus que d’habitude !

Puis elle se lève tout en vocalisant une mélopée que nous ne comprenons pas et va pianoter sur un clavier (déconnecté) dans un coin proche de la salle. J’explique qu’un enfant a besoin de pauses, qu’il se procure normalement quand l’attention se tourne vers un autre camarade, mais seule, les pauses sont autant nécessaires.

J’explique à l’éducateur les progrès d’un des garçons absent aujourd’hui puisqu’il travaille aussi avec lui, puis on essaie de se reconnecter avec la petite fille qui est partie vers le fond de la salle … L’infirmière appelle Mousse pour rejoindre la petite : là, c’est Mousse qui trouve que c’est trop loin et joue les timides ! Mais quand même Mousse s’enhardit en passant sous les tables presque jusqu’à la petite … La petite lâche une friandise devant Mousse et on obtient à nouveau une communication. La balle, un des jeux que l’infirmière remplit avec la collaboration de la petite …

Ainsi cette séance a été vraiment profitable ! Le travail patient de l’infirmière sur les séances précédentes et le contexte particulier de celle-ci ont permis ces pas qui paraissent petits, mais sont pourtant à nos yeux de réelles connections importantes.

Françoise

25/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, individuel

Françoise avec Oki

La visite d’hier à Anse en EHPAD a été annulée, celle de vendredi prochain l’est aussi. Conséquences du Covid sans doute. Une semaine chargée se mue ainsi en semaine calme …

Nous partons en plein brouillard jusqu’à Lyon, au retour le soleil brille sur la ville, mais chez nous un peu au nord, même brouillard que ce matin qui ne se dissipe vraiment qu’en fin d’après-midi. L’essentiel est que le froid est sec …

J’attends tranquillement au chaud avec Oki dans le hall et j’entends qu’un jeune sera en retard … Puis, ça se précise : il s’agit du jeune avec qui je travaille et qui a manqué son transport en taxi. Ignorant encore si l’intervention est maintenue, j’attends donc avec Oki ravie : soignants et administratifs du service, docteurs et cadres, plus mes référents, ils sont nombreux à venir lui faire moult caresses ! Ils aimeraient bien avoir la visite d’un chien pour leur propre bien-être … La chienne comprend bien qu’il ne s’agit pas du public attendu, mais elle adore ! Je croise même le premier éducateur avec qui nous avions travaillé, avec Pomme surtout, en 2014, ce qui me fait bien plaisir.

Le jeune est retrouvé et il ne nous restera qu’une demi-heure, mais un moment calme sera utile. Quand il arrive, il négocie pour ne pas rester longtemps … un quart d’heure. En fait ce sera vingt minutes …

Le jeune est sans doute perturbé par les circonstances (dont j’ignore le déroulé exact) et comme on approche de l’heure du repas, cela explique en partie la suite.

Ce jeune s’empare immédiatement d’une pochette contenant les rondelles de knackis, il propose des exercices qu’elle accepte avec empressement et il la récompense à poignées, il a vraiment le feeling avec Oki et sa tension baisse … Toutefois les éducateurs lui demandent de se conformer aux usages habituels, lui retirent les knackis : il doit me demander, écouter les réponses … il est dans sa communication avec Oki et ignore superbement les référents. Mais il est vexé des reproches … Je sors la balle et il joue avec Oki qui apprécie sa façon de la titiller, elle me rapporte la balle … Puis il m’explique que les chiens, c’est fini, il a bien compris que certains chiens sont gentils, d’autres non, mais il ne veut plus venir. Je lui explique que j’ai bien entendu, que je conserve les créneaux prévus si plus tard il veut les revoir, le référent propose des balades avec le chien dehors qui intéresseraient davantage le jeune, je précise que je garderai toujours Oki en laisse.

Ce jeune, bâti comme une armoire à glace et proche de la majorité, aime (d’après nos échanges au cours des visites successives), les rapports de force, les bagarres, qui est le plus fort … nous ne sommes pas dans cette optique et aujourd’hui en plus, il est vraiment perturbé. Pas le temps d’échanger aujourd’hui avec les référents sur la suite. Nous aurons donc à préciser plus tard les prochaines éventuelles interventions …

Françoise

20/01/2022, Rillieux, CDJ Les Verchères

Françoise avec Mousse

Le froid a cédé, mais place à une bruine à peine plus chaude, et à la gadoue … Pas possible de s’éterniser à renifler longtemps entre descendre de voiture et sonner déjà à la porte du centre. Trois enfants aujourd’hui avec les deux référentes, je n’ai encore jamais rencontré le quatrième.

Mousse est toujours aussi enthousiaste, mais les enfants ne sont plus effrayés et j’ai droit de la détacher très vite. L’enfant qui a loupé une séance a tendance à l’appeler Oki, mais il se débrouille assez bien. L’un des deux autres est vraiment à l’aise et obtient facilement ce qu’il demande, à une nuance près : un assis s’affaisse très vite en couché, mais ça ne gêne personne.

L’autre reste craintif et attiré en même temps … Sa tactique s’avère contre-productive : avec la protection du gant, il balade sa main au niveau du museau de Mousse, qui constate qu’aucune friandise ne lui ait offerte … et comme l’enfant réitère souvent, Mousse en vient à considérer cet enfant comme un élément de décor neutre, donc les appels de cet enfant, comme Chante, tombent dans le vide d’autant plus que Mousse est bien branchée sur son camarade … J’essaie, sans réel résultat, de lui expliquer qu’il faut parler à Mousse pour qu’elle le regarde avant de donner un ordre et récompenser après …

L’enfant le plus à l’aise sait bien communiquer avec Mousse, l’une des référentes essaie parfois de donner l’attention à un autre enfant, mais presque passive, elle n’implique pas réellement Mousse et surtout elle n’observe pas réellement le « débranchement » du premier enfant. L’autre référente a davantage de résultats, avoir elle-même un chien doit aider, mais surtout elle sait attirer Mousse en intervenant activement. Avoir deux oreilles ne permet pas à un seul cerveau de se mobiliser en deux actions requises : chacun son tour … difficile pour les enfants et parfois les adultes.

La boîte à fromage permet aux trois enfants tous à leur tour de profiter de Mousse. L’enfant craintif balade un sopalin sous le nez de Mousse, je lui explique que le bruit du papier ne lui est pas familier et que les chiffons sont plus efficaces ...

Après les jeux pour lesquels Mousse dépense fort peu d’énergie, travailler quand tout vient gratuitement ? on s’oriente vers la promenade en laisse. Dehors, ce n’est pas accueillant aujourd’hui, donc en intérieur. Faire un tour du service en sortant de la salle, cela inquiète Mousse, je l’accompagne rapidement pour l’aider. Faire le tour dans la salle autour d’un îlot de placard à jeux, ce serait plus acceptable pour Mousse … mais l’enfant doit apprendre que tirer la laisse n’est pas la bonne solution, l’inertie de Mousse est bien là. Je remplace la laisse courte par une laisse d’un mètre et j’explique : il faut parler à Mousse, lui dire Viens, lui montrer la friandise … Il demande à Mousse : Qu’est-ce que tu veux faire ? Je lui explique qu’au contraire, c’est lui qui doit être décidé sur ce qu’il veut faire. L’enfant cède une grosse friandise avant de s’être vraiment éloigné, dommage ! Mais cet enfant écoute et tient compte des encouragements, je lui confie plusieurs friandises avec consigne de les donner après le retour … Et il réussit trois fois !

On peut se dire qu’un chien qui « rate » les exercices n’est pas adapté aux visites, mais la gentillesse de Mousse compense sa timidité dont les enfants doivent tenir compte, les phases d’apprentissage sans se décourager … ce sont des situations proches des enfants. Mousse offre volontiers son ventre aux caresses et adore le jeu couché-pas bougé-friandises sur les pattes … L’enfant à l’aise m’aide à accrocher la grande laisse double et nous rentrons doucement. Mousse a bien travaillé !

Françoise

19/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants

Françoise avec Oki

Aujourd’hui il fait froid, moins qu’hier cependant, mais sec … Les trois enfants et les deux référentes sont là. Dans le hall avant d’entrer dans la salle, l’enfant qui parle a une attitude assez ouverte : il essaye de caresser le dos d’Oki, mais il faudrait qu’Oki ne bouge pas et ne tourne absolument pas la tête, difficile au moment de la rencontre, Oki sans être exubérante bouge trop pour lui. La petite fille est toujours ailleurs et prête à partir n’importe où … Le deuxième garçon est encore cette semaine très perturbé, réclamant à la fois un câlin à la référente et se débattant pour exprimer sa contrariété. Comme la dernière fois, on commence par la balade.

Dehors, le premier garçon ne veut pas tenir la laisse, mais me pose énormément de questions : pourquoi Oki sent-elle les feuilles, les cailloux, la route ? … L’autre garçon a saisi la laisse courte d’office et l’effet bénéfique est toujours bluffant. La petite fille a envie de courir …

Notre étape rituelle, le banc. Le premier garçon continue d’être très intéressé, il demande à Oki de s’asseoir, de se coucher, de donner la patte, de chanter … ces ordres sont plus ou moins bien suivis, les récompenses tardent à venir parce que l’enfant n’ose pas, mais il a sa méthode : il lui demande d’ouvrir la gueule (la bouche, dit-il) et il lui lance la friandise. Oki la rattrape parfois au vol et l’enfant jubile. L’autre garçon rit en observant, puis lance aussi les friandises. La petite fille reste ailleurs. Je repropose au premier enfant la laisse d’un mètre fixée à ma laisse double, il la prend un moment, puis quand on redémarre, il préfère me la rendre et partir devant … J’ai toujours mon fidèle conducteur avec la laisse courte. Oki abuse de la situation, plus que d’ordinaire en tout cas, s’arrêtant à sa guise, à droite, à gauche, alors je reprends la laisse double au plus près de façon à lui signifier une (relative) exigence de marche au pied … Oki obtempère sans problème : fallait le dire, quoi !

De retour dans la salle, le premier garçon part au fond de la salle : qu’on ne me parle plus ! Le deuxième manifeste de nouveau sa contrariété, presque agressif parfois si on essaye de le convaincre … et la petite découvre les jouets couineurs que j’ai apportés (on avait remarqué qu’elle était sensible au son), du coup ça déride ces deux enfants : un cochon jaune au son grave (hérissé de pseudos piquants) sujet d’observation de la petite, qui remarque assez vite qu’en posant son doigt sur le tube de sortie de l’air, le cochon reste muet … un canard bleu au son mi-grave assez désagréable en soi passionne le garçon. Si on pose une friandise sous le cochon, Oki pose sa patte dessus pour le déplacer et le cochon couine … du moins dans les premiers essais, car ensuite, Oki le pousse sans bruit.

L’autre garçon est resté au fond de la salle … Comme Oki est assez indifférente aux couineurs, elle va de temps à autre rendre visite à l’enfant, d’un pas mesuré sans s’approcher complètement, mais l’enfant se lève illico et s’échappe en se rapprochant de nous, je perçois que la crainte est en train de se muer en jeu … Oki n’insiste pas trop, mais stimule l’enfant qui commence à s’amuser sans l’avouer.

La petite fille semble apprécier de plus en plus le remplissage de la boîte aux quatre couvercles, le couvercle à glissière est contrariant, mais elle s’applique … L’autre garçon accepte un peu de remplir l’autre jeu, mais ne le dépose pas à terre et ne regarde pas ce qu’en fait Oki. Je propose de placer une grosse friandise de poulet sec dans une seule case du jeu, mais l’enfant est très très contrarié de cette innovation. Oki quant à elle vérifie les quatre cases sans se précipiter. Effet nul pour Oki, voire négatif pour l’enfant.

On se dit au revoir dans le hall, la petite fille est ailleurs, le garçon qui se charge toujours d’apporter la gamelle d’eau et de la remporter fait un signe pour dire au revoir, encore contrarié ? Difficile à dire … Mais l’autre garçon semble retrouver son attitude positive, il me dit au revoir, puis s’enhardit à poser la main sur la tête d’Oki, je lui explique qu’elle ne bouge plus parce qu’elle est fatiguée, il remarque qu’elle a bougé l’oreille, j’explique encore qu’elle est chatouilleuse ! Étonnant petit garçon !

Concernant le groupe ados, le premier vendredi de janvier a été réservé à une prise en main du groupe, donc sans intervention de chien. Puis, de nombreux éducateurs étant concernés par le covid, le groupe a été suspendu en attente de retrouver un effectif suffisant d’encadrants … et un nouveau vendredi de reprise reportera alors la première intervention d’Oki. On fait comme on peut …

Françoise

13/01/2022, Lyon, CHRS de l’Armée du Salut (Cité de Lyon)

Françoise avec Mousse

Ciel gris, mais toujours froid ! Au moment de partir, Mousse déjà en voiture, JC me hèle : en dépouillant le courrier, une prune (90 au lieu de 80 lors d’un retour avec la famille : il ne faudrait pas se distraire !), mais se croyant sans doute autorisée à sortir, voilà Oki qui s’élance dans le jardin … Zut ! c’est le créneau horaire des biquettes et poulettes (en alternance avec les chiennes !). J’entends la panique dans la voix de JC, j’observe que ma chienne a réalisé le problème, s’est éloignée et attend calmement. Côté biquettes, elles ont bien repéré la chienne intruse dans leur pâture … visiblement elles aimeraient y aller voir de plus près et la provoquer, question de caractère caprin ! Le temps que je récupère mes clefs, que je rouvre mon portail, que j’aille chercher une laisse dans la maison pour Oki, JC contrôle les biquettes avec ce qu’il a trouvé sous la main, une rallonge de pulvérisateur et plus ou moins facilement les guide pour libérer l’accès à la maison (c’est lui le grand manitou des biquettes). Je n’ai pas vu de poules impliquées, c’est déjà ça. Avant que je l’ai rejointe, Oki s’élance vers la porte de la maison et je l’encourage d’une voix détendue (question de confiance bien réelle en fait) : elle s’engouffre dans la maison. La plus coquine des biquettes a bien essayé de la court-circuiter, mais trop tard ! Comme quoi il est prudent de prévoir large avant une visite … et comme la circulation est toujours très réduite, j’arrive quand même en avance, sans me presser. J’en retire une satisfaction sereine pour Oki …

J’ai emmené Mousse, d’abord pour la présenter aux résidents du CHRS qui ont déjà rencontré trois fois Oki, ensuite parce qu’initialement, une première visite était prévue pour Oki avec les ados le lendemain et c’est trop tard pour modifier le roulement … Je sais que Lyon risque de l’impressionner, mais je suis détendue (l’épisode précédent ne m’a pas ébranlée, au contraire même) et je sais que la petite rue où je me gare est particulièrement calme. Il suffit juste de tourner le coin du pâté de maison et longer brièvement l’axe principal où évoluent les tramways. Mousse marque nettement le passage d’un premier tramway, puis deux autres qui se croisent, mais on évite la panique, c’est bien.

Comme les autres fois, les personnes à l’accueil ne sont pas du tout au courant de l’activité … une encadrante qui nous a déjà rencontrées se présente rapidement, m’installe dans la cafeteria et m’offre un café : un fois franchi le poste des cerbères, c’est détendue que je sors le matériel. Jeux simples (disques et jeux 6 et 8) pour Mousse, je la guide vers les toilettes voisines et remplit la gamelle au lavabo …

Comme les autres fois, les encadrants se succèdent de façon épisodique, Mousse apprécie la première, mais … les résidents impressionnent Mousse : c’est l’hiver donc grands manteaux, hautes statures de personnes de passage donc debout, souvent vêtues de noir … certaines personnes sont craintives, j’explique que c’est Mousse la plus timide et même inquiète ! Mousse reste stressée, elle n’accepte que mes friandises, recule devant celle des résidents, refuse les jeux et se frotte contre moi comme un enfant dans les jupes de sa mère (je suis en pantalon) …

Alors ne lésinons pas, je sors le fromage et bientôt avec beaucoup de précautions, Mousse accepte l’offrande d’un résident. Celui-ci est pourtant entré dans la salle de façon remarquable : un sac à dos et plein de sacs en plastique dans les bras, en short et tongs avec une voix joviale … il se révèle patient et malin : avec le fromage, puis des tentatives mesurées avec les friandises, il apprivoise Mousse. Un autre résident a déjà rencontré Oki et cherche sur son téléphone les photos qu’il a prises alors, puis lui aussi commence à apprivoiser Mousse … ces deux résidents me rendent un grand service pour la progression de Mousse. J’explique que le cadre est très différent de ce que connaît Mousse, un peu comme une personne qui débarque dans une gare inconnue … ils sont bien placés pour la comprendre et surtout extrêmement bienveillants.

D’autres résidents se contentent de rester assis, mais on parle de façon détendue et une résidente réussit à approcher Mousse, sa voix compte sûrement.

Quand Mousse comprend que la séance est terminée, elle m’accompagne avec calme. Retour à la maison, détente dans le jardin avec la copine, puis un bon dodo à l’intérieur avant la gamelle … Mousse reste une chienne émotive, la séance a été fatigante pour elle, mais le travail de ces résidents est vraiment positif ! Merci à eux.

Françoise

12/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

Françoise avec Oki

Il fait froid ! Ciel dégagé et circulation très fluide à l’aller comme au retour, conséquence probable du télétravail … J’ai appris aujourd’hui que l’intervention prévue vendredi avec le groupe ados est impossible : trop d’encadrants absents positifs ou cas contacts. Ce n’est que partie remise. Pour moi, ces annulations ponctuelles me rappellent quand élèves, nous apprenions l’absence d’un prof … petite liberté accordée par le hasard qui nous plaisait bien ! Aujourd’hui, ma semaine prévue chargée s’est allégée et on commencera ensuite dans de meilleures conditions.

Les deux référentes sont bien là, deux enfants seulement : la petite fille et le garçon « muet ». On expérimente un nouveau processus : promenade d’abord, puis jeux dans la salle et bilan. Je pose juste mon matériel et nous voilà partis.

Cette nouvelle organisation déroute le jeune garçon qui est très contrarié. Il l’exprime en protestations gestuelles et mimiques faciales, en particulier il soulève et tire la laisse courte dans tous les sens. Je le tempère en paroles, mais Oki semble s’en ficher royalement … sauf éventuellement le suivre plus correctement, car ensuite, quand l’enfant est calmé (assez rapidement, effet magique de la promenade), Oki suit son rythme habituel s’arrêtant ici ou là pour renifler une odeur sympathique ou pour marquer son passage … l’enfant s’accommode des irrégularités d’Oki en l’attendant paisiblement. Alors je fais avancer Oki sans insister !

Enfant « muet » ? pas vraiment aujourd’hui ! Nous sommes arrivés au banc-étape où les enfants aiment s’asseoir, j’ai pensé à emporter un petite provision de friandises, l’enfant est maintenant hilare et si nous ne comprenons pas son langage, ce n’est pas faute de babiller !

La petite tient à peine la laisse avec l’infirmière, mais préfère courir en tenant la main des deux référentes, elle aussi est pleine de rires et de conversation qui nous échappe … Elle a un réel plaisir à mouvoir son corps dehors et le reste lui est indifférent.

De retour dans la salle, on utilise la boîte aux quatre couvercles, les disques et le jeu 7. Pour ce dernier, une des manettes a cassé (probablement dans un rangement trop rapide), alors en perçant la petite trappe et en l’équipant d’une ficelle, le jeu fonctionne toujours et même mieux, car Oki maîtrise parfaitement l’usage des ficelles à tirer (sans cette réparation, la pauvre s’énervait sur la trappe devenue inaccessible).

Je constate que grâce à la stimulation de l’infirmière, la petite fille s’applique à replacer l’un des couvercles. Ensuite, elle participe un peu pour déposer le jeu à terre, mais se désintéresse de l’activité d’Oki qui vide le tout en un instant … soit elle se balance, soit elle pose ses pieds sur sa chaise, accroupie ainsi sur l’assise, soit elle part en exploration dans la salle, tapotant les armoires vitrées, ou manipulant un porte-manteau qui l’intrigue (là mieux vaut intervenir pour qu’elle ne se blesse pas). Plusieurs fois, des friandises sont tombées de la trousse qu’elle tenait, je ne saurais pas dire encore si c’est intentionnel ou fortuit, mais Oki est très attentive à la demoiselle … Les peluches ne l’intéressent pas, mais les sons semblent capter son attention, j’apporterai des jouets couineurs de différentes tonalités, on verra l’effet canard ou cochon, plus grave que le classique pouet-pouet ! Le garçon au début refuse de remplir les jeux, puis il accepte et il poursuit en riant beaucoup et en vocalisant soudain très volubile, bien qu’incompréhensible.

Quand on décide de faire un court bilan pour clore la séance, nous avons des difficultés à nous entendre, car l’enfant « muet » s’exprime maintenant avec force ! Sa camarade aussi, mais moins fort, une sorte de litanie plutôt paisible. Lui semble tout étonné quand la référente lui demande de baisser le volume ! Je fais remarquer à la référente qu’aujourd’hui nos jeunes amis se sont vraiment exprimés !

Françoise

11/01/2022, St-Cyr au Mont d’Or, FAM Les Cabornes

chiot golden retriever avec son harnais 180325
Françoise avec Mousse

Froid, mais sec pour le moment … Je n’ai pas apporté de jeux, je compte sur le capital caresses dans notre déambulation.

Recherchant dans les comptes rendus anciens, je retrouve une visite préparatoire mi-avril 2016, puis une première visite en juin de la même année avec Pomme et Lily. Mousse y a débuté début avril 2018 peu avant ses 3 mois … c’est dire si la miss connaît bien l’endroit, elle en frétille de joie dès sa sortie de voiture, et c’est dire si les résidents se souviennent du chiot qu’elle était ! Mousse aura 4 ans dans deux jours alors le gabarit a changé, mais certaines résidentes l’appellent encore « mon bébé » !

Nous parcourons les différents appartements, deux à l’étage, puis quatre au rez de chaussée. Au début, peu de personnes, ou occupées à la collation, mais de plus en plus, nous entraînons des résidents dans notre sillage …

Une résidente très fidèle tient Mousse avec moi dès le début. La dernière fois, j’avais oublié la laisse courte et je m’étais aperçue que la laisse double lui faisait bien plus plaisir et se révélait aussi beaucoup plus pratique : j’ai donc opté pour ce système simple !

Une autre résidente parmi nos fidèles avait marqué une distance depuis la disparition de Dickens, mais depuis la rentrée, elle a accepté la situation et elle reprend assidûment l’accompagnement des visites …

Beaucoup de résidentes et des résidents aussi expriment leur plaisir de voir Mousse avec beaucoup de bienveillance … Des caresses, de douces paroles et Mousse reçoit les friandises avec calme.

Une résidente plus récemment arrivée se penche sur Mousse et voudrait la prendre par le cou : Mousse recule, c’est normal … la résidente nous suit d’appartement en appartement et la résidente comprend peu à peu, en douceur pour elle, comment apprivoiser Mousse, ses mouvements sont devenus plus déliés, moins invasifs … et Mousse se prête à ses caresses : l’échange est fructueux en plaisir de part et d’autre.

Dans le dernier appartement, Mousse a retrouvé la plupart de ses fidèles, une grande famille accueillante …

Et nombreuses sont les résidentes qui me demandent des nouvelles de Christine, tout en nous souhaitant une bonne année et donc une bonne santé !

Françoise

06/01/2022, Rillieux, CDJ Les Verchères

Françoise avec Mousse

Il fait froid et grand soleil ! Mousse reconnaît bien les lieux, elle cherche peut-être aussi ses copains et collègues de travail … toujours est-il qu’elle frétille de joie en entrant dans la salle ! Aujourd’hui, deux enfants avec les deux référentes, les deux autres concernés par l’activité sont empêchés comme cas contacts.

Ces deux enfants ont déjà rencontré Oki et ils découvrent donc Mousse. Comme elle frétille et que son gabarit est plus lourd, ils sont un peu en retrait et je la garde attachée … le temps qu’elle soit moins imposante. Quelques friandises plus tard, la laisse est symbolique, puis enlevée avec l’accord des enfants …

L’un des enfants préfère utiliser un gant pour donner les friandises, l’autre est plus à l’aise. Nous passons un moment assez long d’échange sur la comparaison entre Oki et Mousse, avec distribution de friandises, brossage et caresses : Mousse adore qu’on lui grattouille les reins ou même le ventre … Puis on passe aux jeux 6 et 8, puis les disques : j’explique qu’il faut aider Mousse à bloquer les disques qu’elle pousse du nez jusqu’à trouver un obstacle bienvenu qui l’aide à soulever le disque pour récupérer la friandise.

Les enfants apprécient bien Mousse ! Elle aboie sur ordre avec application, ce qui les met en joie. Une fois dehors, Mousse va flairer partout pour reconnaître le jardinet qu’elle connaît, les jeux ont été sécurisés et sont de nouveau accessibles, mais ce sera plutôt balle (qu’on essuie à chaque fois) et promenade en laisse …

Je recommande de récompenser Mousse à chaque rapport de façon à la fixer sur l’enfant aux commandes, l’une des référentes semble penser, de façon un peu négative, que Mousse travaille pour la récompense, je lui explique que d’une part, elle-même est payée pour son travail (moi non, mais c’est plutôt rare), que d’autre part, dans une phase d’apprentissage incomplètement consolidée, c’est encore nécessaire (les interruptions dues au covid ont aussi ralenti les acquisitions) et qu’enfin, pour que la chienne rapporte à l’enfant et non à moi, il faut bien que l’enfant soit attractif … Nos chiens se prêtent à beaucoup de personnes, ils se partagent facilement, au contraire d’un chien d’un seul maître, mais il faut amorcer l’intérêt !

Mousse a bien conquis les enfants et se couche encore sur le dos pour obtenir des caresses supplémentaires ...

05/01/2022, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu

un Siberian Husky en salle d'attente
Françoise avec Oki

Le temps est beau enfin, car le froid revient … Oki reconnaît les lieux, puis nous attendons à l’intérieur.

L’une des référentes est absente (en formation), mais remplacée par un éducateur déjà rencontré : lui a précédemment observé Mousse et découvre Oki aujourd’hui. Deux enfants seulement, les deux garçons.

J’ai entendu la voix de l’enfant qui parle dans l’escalier et comme je sais qu’il est toujours plus coopératif avant d’entrer dans la salle, j’ai bien l’intention de profiter de cet instant propice. Se dire bonjour, tenir la tête d’Oki (en douceur bien sûr) pour qu’il s’enhardisse à caresser son dos, discuter avec lui … Il l’appelle le chien mystère, parce que je n’ai pas prévenu du choix pour aujourd’hui, entre Mousse et Oki, et apparemment, il est très content que ce soit Oki …

L’autre enfant tient avec précaution la gamelle pleine d’eau, et ce n’est pas une mince affaire à cause d’un problème de clefs. Puis nous entrons … le premier enfant rejoint le fond de la salle évidemment !

L’enfant muet reste un peu lointain pendant toute la séance à l’intérieur … un déménagement est prévu dans sa famille et depuis qu’il le sait, depuis plusieurs semaines, on voit qu’il est préoccupé : il refuse de participer et son sourire est beaucoup moins présent … sauf en balade heureusement. Il a accepté de venir choisir une trousse ou un porte-monnaie de friandises : il a choisi le jaune, mais ne donne aucune friandise à Oki. Les jeux ne le stimulent pas non plus, malgré les sollicitations bienveillantes de l’infirmière …

L’enfant parlant va-t-il participer ? J’ai apporté les jeux 7, 13 et 11, plus les disques 18. Dans un sachet, toutes les pièces mobiles des jeux … et je laisse les référents et les enfants les assembler. Je tiens Oki en laisse et l’enfant vient participer au montage … Ensuite, il est très fier de lancer fermement : « Joue ! ». Au début, je garde la laisse, puis je la lâche : Oki n’essaie pas d’approcher la zone sensible de l’enfant qui focalisé sur le jeu,  ne s’en inquiète pas. L’enfant est partagé entre son attrait évident pour la chienne, mais aussi sa crainte … quand il lance une friandise qu’Oki gobe directement dans sa gueule, il est ravi ! Je lui explique que le terme « gueule » est le terme qui convient pour un animal et que ce n’est pas un gros mot … lui préfère « bouche » : difficile de manier un mot qu’il utilise d’habitude en provocation quand il est en colère !

On joue aussi à faire chanter Oki, mais pour elle, la reprise ne la rend pas très bavarde ! Il faut absolument qu’on s’entraîne … Et puis, couché, pas bougé, la friandise sur la patte, je conseille à l’enfant de lancer la friandise au plus près : Oki qui a compris le manège ne se relève pas et attend qu’on recommence !

Le jeu 7, puis le 13 avec un essai pour intéresser son camarade, le 11 n’intéresse plus personne, les disques si … on décide d’une promenade et c’est enfin le sourire du garçon muet.

La température a bien baissé ! Mais cette promenade a ragaillardi tout le monde. La séance a été très positive pour le jeune garçon « parlant ». Il avait beaucoup de questions avant la séance, questions qu’il avait posées à l’infirmière … il demandait en particulier quand j’ai commencé avec elle. Je propose donc aux référents de lui montrer sur le site des photos d’Oki chiot. Je donne à l’enfant la carte postale de tous mes chiens visiteurs qui porte l’adresse du site car ils me disent qu’il pourra regarder à la maison … Comme nous continuons de converser sur cette séance, une sorte de debriefing, Oki est allongée de tout son long : elle sait bien qu’on a fini le boulot et elle se repose. L’enfant est assis sur la chaise proche et approche timidement ses doigts de la fourrure de l’épaule, Oki relève à peine la tête, suffisamment lentement et si peu, que l’enfant n’est pas freiné dans son élan … Et l’enfant reprend sa caresse toute hésitante et si légère.

Une fois tous sortis de la salle, au lieu de partir en courant comme souvent, l’enfant me dit posément « au revoir », puis parce que l’éducateur lui demande, il ajoute « merci » …

Françoise
Bonne année 2022 des chiens visiteurs
calendrier chien visiteur 2022
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