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CHIEN VISITEUR DE 2019
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12 - DÉCEMBRE - Visites chien visiteur
19/12/2019, Bron, hôpital du Vinatier, service Itard,
Christine avec Erine, Françoise avec Oki
Le temps est toujours aussi clément, le vent se lève tout de même … dans le parc aux daims, un arbre dévasté et beaucoup d’autres coupés à la base après les précédentes tempêtes. Mais le plus perturbant, c’est le jeune coq blanc, sans sa poulette cette fois-ci, qui a encore franchi le grillage … à peine à cinq mètres de nous. Faire le tour dans l’autre sens et le croiser ou le suivre et considérer l’expérience comme un exercice nécessaire à Oki. Je calme Oki qui est bien sûr intéressée ! Le volatile détale devant nous et Oki est tout de même assez excitée, puis je discute avec deux promeneurs sympathiques attirés par Oki, espérant que le coq aura pris suffisamment d’avance, mais il a fait une pause lui aussi et quand nous reprenons la balade, Oki se couche subitement et se frotte dans une fiente ! Désastre … je dois finir le tour. Heureusement, nous arrivons à doubler le coq sur une largeur de pelouse plus large et en accélérant, je reviens à la voiture où j’entreprends le nettoyage avec mon matériel : rouleau de papier absorbant en quantité, bidon d’eau, d’abord au papier humide, puis sec, il n’y a pas eu pénétration dans l’intérieur du poil et je termine au gel-mains désinfectant. Avec le vent, le coq et l’alcool de la solution désinfectante, Oki a de bonnes raisons d’être excitée. Sans compter la perdrix qui sera peut-être dans le jardinet intérieur … Christine est arrivée entre temps avec Erine, Jazz n’étant pas très en forme en ce moment. Erine est déjà venue en appoint avec Jazz, et aujourd’hui, c’est Oki qui sera mise à contribution dans les cas les plus délicats. En entrant, Oki est de nouveau calme.
On nous propose d’intervenir dehors, puis dedans dans la grande salle du service : c’est la solution adoptée, moins de risque de rencontrer la perdrix, plus de personnel et les patients sont moins dérangés.
Notre première patiente, autrefois si craintive, m’a tendu la main quand je suis passée devant elle avec Oki (tenue de l’autre côté) et c’est elle qui se présente tout de suite. Je lui propose de placer un fauteuil non glissant à côté du sien et de faire monter Oki : proximité jamais encore tentée. La patiente accepte ! Elle peut caresser le dos d’Oki, et ne fuit pas quand la chienne tourne la tête vers elle … Je donne une croquette à Oki et j’invite la patiente à écouter le craquement de la friandise « Croc croc croc » je lui rappelle ainsi notre dernière visite et je la félicite de ses progrès ! Elle y est très sensible apparemment et oublie ses craintes précédentes. Après avoir caressé la chienne, elle me tend ses mains à sentir, les paumes puis les dos, aux soignants aussi - la chienne n’a pas d’odeur particulière là où elle l’a caressée, j’y veille, mais ce doit être un signe de reconnaissance pour la patiente peut-être de l’intégrité de ses mains après la caresse ? Ensuite, elle accepte qu’Erine remplace Oki sur le fauteuil, puis même qu’Oki soit près d’elle en même temps …
Un autre patient, non voyant. Oki est de nouveau sur le fauteuil, elle apprécie et je la guide avec mes friandises pour que son poil caresse la joue ou le menton ou le cou du patient : il est détendu, chatonne discrètement et sans être actif, il semble vraiment à l’aise, même quand je guide Oki pour qu’elle pose ses pattes sur les jambes du patient.
Un essai avec une autre patiente non voyante, mais ce n’est pas concluant, on n’insiste pas en raison de sa panique.
Vient ensuite une autre patiente habituelle, non voyante aussi. Oki apprécie de monter sur le fauteuil, surtout avec la jolie couverture d’Erine ! Puis on propose à la patiente un tour de promenade dehors en conduisant Oki (pas de perdrix en vue), même pas besoin de se couvrir, même le vent est chaud. Après un tour, on rentre et installée sur un autre fauteuil plus bas, la patiente accepte qu’Oki pose ses pattes sur ses jambes. Je demande à Oki de chanter (des progrès !) et la patiente entonne « Petit Papa Noël ... ». La patiente accepte bien le contact du poil, mais a toujours une réticence au nez mouillé …
Alors que nous continuons nos contacts avec cette patiente, Erine rencontre un autre patient régulier, lui nous comprend même s’il ne parle pas et semble fatigué. Il fait comprendre qu’il espère Lily qu’on peut poser sur ses genoux, il faut que je la lui ramène … la petite chienne est de si petit gabarit que je crains un peu sa fragilité pour certains autres patients et elle risque aussi d’aboyer intempestivement. Mais je retenterai le coup car ce patient est attachant et je sais que ce sera une grand plaisir pour lui … Oki vient vers lui et lui donne un petit coup de langue sur le menton. Le patient rit, puis sa fatigue semble de plus en plus manifeste.
Notre dernier patient est le plus imprévisible. On le détourne de ses Lego géants et il observe Erine un peu intrigué : il reconnaît peut-être vaguement Jazz, mais la couleur est différente et le comportement aussi. C’est Oki qui de nouveau sur le fauteuil travaille avec lui. Le patient la regarde et ses gestes sont enveloppants comme pour serrer la chienne contre lui. Jazz habituellement se laisse faire, avec des friandises régulières de compensation, mais Oki, comme une savonnette, se dégage en douceur : pas de panique pour elle, mais elle apprécie aussi les friandises. On pose des friandises sur le genou du patient pour qu’Erine s’en saisisse, le patient observe toujours surpris et c’est Oki qui rafle la mise délicatement en posant ses pattes sur les genoux du patient. Puis on recommence et Erine s’approche … Puis, le patient retrouve ses Lego sur sa tablette … je fais poser les pattes d’Oki sur la tablette, mais face aux Lego, le patient ne voit plus rien d’autre, malgré plusieurs essais en plusieurs endroits de sa construction.
C’est fini en l’absence d’un autre de nos patients réguliers, nous discutons chiens avec les soignants … J’évoque le coq blanc et j’apprends qu’il est coutumier de ces évasions et se perche parfois sur les appuis de fenêtre du pavillon ! C’était notre dernière visite de 2019. Les chiennes ont bien travaillé, Erine n’est pas stressée et Oki non plus. Repos et balades pendant ces congés ...
Françoise
Le temps est toujours aussi clément, le vent se lève tout de même … dans le parc aux daims, un arbre dévasté et beaucoup d’autres coupés à la base après les précédentes tempêtes. Mais le plus perturbant, c’est le jeune coq blanc, sans sa poulette cette fois-ci, qui a encore franchi le grillage … à peine à cinq mètres de nous. Faire le tour dans l’autre sens et le croiser ou le suivre et considérer l’expérience comme un exercice nécessaire à Oki. Je calme Oki qui est bien sûr intéressée ! Le volatile détale devant nous et Oki est tout de même assez excitée, puis je discute avec deux promeneurs sympathiques attirés par Oki, espérant que le coq aura pris suffisamment d’avance, mais il a fait une pause lui aussi et quand nous reprenons la balade, Oki se couche subitement et se frotte dans une fiente ! Désastre … je dois finir le tour. Heureusement, nous arrivons à doubler le coq sur une largeur de pelouse plus large et en accélérant, je reviens à la voiture où j’entreprends le nettoyage avec mon matériel : rouleau de papier absorbant en quantité, bidon d’eau, d’abord au papier humide, puis sec, il n’y a pas eu pénétration dans l’intérieur du poil et je termine au gel-mains désinfectant. Avec le vent, le coq et l’alcool de la solution désinfectante, Oki a de bonnes raisons d’être excitée. Sans compter la perdrix qui sera peut-être dans le jardinet intérieur … Christine est arrivée entre temps avec Erine, Jazz n’étant pas très en forme en ce moment. Erine est déjà venue en appoint avec Jazz, et aujourd’hui, c’est Oki qui sera mise à contribution dans les cas les plus délicats. En entrant, Oki est de nouveau calme.
On nous propose d’intervenir dehors, puis dedans dans la grande salle du service : c’est la solution adoptée, moins de risque de rencontrer la perdrix, plus de personnel et les patients sont moins dérangés.
Notre première patiente, autrefois si craintive, m’a tendu la main quand je suis passée devant elle avec Oki (tenue de l’autre côté) et c’est elle qui se présente tout de suite. Je lui propose de placer un fauteuil non glissant à côté du sien et de faire monter Oki : proximité jamais encore tentée. La patiente accepte ! Elle peut caresser le dos d’Oki, et ne fuit pas quand la chienne tourne la tête vers elle … Je donne une croquette à Oki et j’invite la patiente à écouter le craquement de la friandise « Croc croc croc » je lui rappelle ainsi notre dernière visite et je la félicite de ses progrès ! Elle y est très sensible apparemment et oublie ses craintes précédentes. Après avoir caressé la chienne, elle me tend ses mains à sentir, les paumes puis les dos, aux soignants aussi - la chienne n’a pas d’odeur particulière là où elle l’a caressée, j’y veille, mais ce doit être un signe de reconnaissance pour la patiente peut-être de l’intégrité de ses mains après la caresse ? Ensuite, elle accepte qu’Erine remplace Oki sur le fauteuil, puis même qu’Oki soit près d’elle en même temps …
Un autre patient, non voyant. Oki est de nouveau sur le fauteuil, elle apprécie et je la guide avec mes friandises pour que son poil caresse la joue ou le menton ou le cou du patient : il est détendu, chatonne discrètement et sans être actif, il semble vraiment à l’aise, même quand je guide Oki pour qu’elle pose ses pattes sur les jambes du patient.
Un essai avec une autre patiente non voyante, mais ce n’est pas concluant, on n’insiste pas en raison de sa panique.
Vient ensuite une autre patiente habituelle, non voyante aussi. Oki apprécie de monter sur le fauteuil, surtout avec la jolie couverture d’Erine ! Puis on propose à la patiente un tour de promenade dehors en conduisant Oki (pas de perdrix en vue), même pas besoin de se couvrir, même le vent est chaud. Après un tour, on rentre et installée sur un autre fauteuil plus bas, la patiente accepte qu’Oki pose ses pattes sur ses jambes. Je demande à Oki de chanter (des progrès !) et la patiente entonne « Petit Papa Noël ... ». La patiente accepte bien le contact du poil, mais a toujours une réticence au nez mouillé …
Alors que nous continuons nos contacts avec cette patiente, Erine rencontre un autre patient régulier, lui nous comprend même s’il ne parle pas et semble fatigué. Il fait comprendre qu’il espère Lily qu’on peut poser sur ses genoux, il faut que je la lui ramène … la petite chienne est de si petit gabarit que je crains un peu sa fragilité pour certains autres patients et elle risque aussi d’aboyer intempestivement. Mais je retenterai le coup car ce patient est attachant et je sais que ce sera une grand plaisir pour lui … Oki vient vers lui et lui donne un petit coup de langue sur le menton. Le patient rit, puis sa fatigue semble de plus en plus manifeste.
Notre dernier patient est le plus imprévisible. On le détourne de ses Lego géants et il observe Erine un peu intrigué : il reconnaît peut-être vaguement Jazz, mais la couleur est différente et le comportement aussi. C’est Oki qui de nouveau sur le fauteuil travaille avec lui. Le patient la regarde et ses gestes sont enveloppants comme pour serrer la chienne contre lui. Jazz habituellement se laisse faire, avec des friandises régulières de compensation, mais Oki, comme une savonnette, se dégage en douceur : pas de panique pour elle, mais elle apprécie aussi les friandises. On pose des friandises sur le genou du patient pour qu’Erine s’en saisisse, le patient observe toujours surpris et c’est Oki qui rafle la mise délicatement en posant ses pattes sur les genoux du patient. Puis on recommence et Erine s’approche … Puis, le patient retrouve ses Lego sur sa tablette … je fais poser les pattes d’Oki sur la tablette, mais face aux Lego, le patient ne voit plus rien d’autre, malgré plusieurs essais en plusieurs endroits de sa construction.
C’est fini en l’absence d’un autre de nos patients réguliers, nous discutons chiens avec les soignants … J’évoque le coq blanc et j’apprends qu’il est coutumier de ces évasions et se perche parfois sur les appuis de fenêtre du pavillon ! C’était notre dernière visite de 2019. Les chiennes ont bien travaillé, Erine n’est pas stressée et Oki non plus. Repos et balades pendant ces congés ...
Françoise
18/12/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Mousse
Temps presque printanier, 18° … j’abandonne le pull ! Mousse se sent d’humeur à batifoler, aussi pétillante que la petite fille qui vient à notre rencontre en riant … Le petit garçon est plus calme.
J’ai apporté plusieurs jeux et je commets l’erreur de les sortir dès le début et non l’un après l’autre : une balle souple et perforée contenant des gâteaux secs, le tapis de fouille, un plateau de jeu à disques coulissants, la toupie à remplir de friandises et les tubes pivotants. Pendant que l’éducatrice aide le petit garçon à remplir les tubes, la petite fille attire Mousse qui n’a pas l’intention de se fatiguer aujourd’hui … et le petit garçon observe leur manège ! Sur tous les jeux apportés, seul le tapis de fouille donne envie de chercher à Mousse (mais les enfants ne le garnissent pas), mais il y a les friandises données gratuitement ou tombées de la toupie (le trou de remplissage est juste au dessus d’un autre trou pour vider) ou découvertes volontairement par la petite fille en glissant les disques, petite fille toujours hilare ! On décide de sortir et profiter du beau temps …
Pendant la balade, la petite fille d’abord, puis le petit garçon, puis on change à plusieurs reprises, les enfants apprécient réellement, surtout le petit garçon avec qui j’essaie de connaître la couleur de son nouveau petit compagnon : un lapin … bleu ? Quand nous revenons, la petite fille s’installe commodément pour donner le fromage à Mousse : voilà son activité préférée à elle, concentrée, calme et attentive, elle apprécie réellement !
Le bonheur, c’est parfois simple ...
Temps presque printanier, 18° … j’abandonne le pull ! Mousse se sent d’humeur à batifoler, aussi pétillante que la petite fille qui vient à notre rencontre en riant … Le petit garçon est plus calme.
J’ai apporté plusieurs jeux et je commets l’erreur de les sortir dès le début et non l’un après l’autre : une balle souple et perforée contenant des gâteaux secs, le tapis de fouille, un plateau de jeu à disques coulissants, la toupie à remplir de friandises et les tubes pivotants. Pendant que l’éducatrice aide le petit garçon à remplir les tubes, la petite fille attire Mousse qui n’a pas l’intention de se fatiguer aujourd’hui … et le petit garçon observe leur manège ! Sur tous les jeux apportés, seul le tapis de fouille donne envie de chercher à Mousse (mais les enfants ne le garnissent pas), mais il y a les friandises données gratuitement ou tombées de la toupie (le trou de remplissage est juste au dessus d’un autre trou pour vider) ou découvertes volontairement par la petite fille en glissant les disques, petite fille toujours hilare ! On décide de sortir et profiter du beau temps …
Pendant la balade, la petite fille d’abord, puis le petit garçon, puis on change à plusieurs reprises, les enfants apprécient réellement, surtout le petit garçon avec qui j’essaie de connaître la couleur de son nouveau petit compagnon : un lapin … bleu ? Quand nous revenons, la petite fille s’installe commodément pour donner le fromage à Mousse : voilà son activité préférée à elle, concentrée, calme et attentive, elle apprécie réellement !
Le bonheur, c’est parfois simple ...
12/12/2019, Rillieux, centre de jour des Verchères,
Françoise avec LiLy
Des bouchons impressionnants empêchent Christine et Chantal de venir ... par contre de mon côté, ça roule ! J’ai emmené Lily à la demande des enfants qui la dernière fois se souvenait bien d’elle et donc la réclamait ! La miss de moins de 3 kg (du moins à l’arrivée) va prouver que les petits savent occuper la place ! Par chance, il ne pleut pas … les rase-bitume sont vite trempés, mais pas aujourd’hui !
Visiblement, Lily se souvient de l’endroit et passe fièrement devant l’éducatrice qui vient nous ouvrir ! Croisée yorkshire et chihuahua, dans sa tête la miss toute noire a tout d’une grande, associée improbable, mais reconnue, de son idole Ziyang (léonberg, excusez du peu) dans de nombreuses visites.
Rapidement, je préviens le jeune garçon le plus actif et parfois un peu autoritaire de devoir faire attention à la petite. Il s’empresse de remplir la gamelle d’eau, bien pleine …
La petite fille est d’abord un peu en retrait, parce Lily est vive, mais ça s’arrange vite. Le troisième enfant aura son temps d’intervention à condition qu’on le lui ménage, car les deux autres enfants sont vite enthousiastes.
Rapidement aussi, je préviens qu’il faut mettre sa main bien à plat pour offrir les friandises, car la vivacité de Lily peut parfois faire penser à un joyeux piranha, même si ses dents ne serrent pas du tout … on a beaucoup retravaillé ce point à la maison et ça semble avoir porté ses fruits : les enfants s’en sortent sans dommage et très vite, l’estomac se remplissant, la vitesse de réaction décroît !
J’ai prévu une trousse de petites friandises (pas besoin non plus de l’engraisser, on prévoira autre chose pour les réveillons), une sorte de toupie qu’on peut garnir et que le chien, en principe sans aide, peut mobiliser pour être récompensé, et enfin la balle lotus (glisser son museau dedans, facile).
Les deux enfants réussissent très bien à se partager le temps, j’explique que Lily ne peut pas obéir aux ordres simultanés et qu’une offre alléchante ici de l’une anéantit les demandes d’obéissance de l’autre ! La petite a trouvé une très intéressante activité : avec le téléphone de l’éducatrice, elle filme les actions de Lily : un beau reportage ! Le jeune garçon cache une friandise au milieu d’un chiffon, Lily cherche frénétiquement, mais avec le chiffon plié en quatre, c’est tout de même difficile. J’ai détaché Lily au vu des réactions des enfants, attentifs et pleins d’intérêt tout en restant calmes, et Lily en profite de temps à autre pour aller se désaltérer. Puis c’est le garçon qui prend en main le reportage en photos cette fois-ci.
Pour un moment de calme et en prévision d’un moment consacré au troisième enfant, chacun à son tour s’assoit et je pose Lily à leur côté ou sur leurs genoux : temps calme apprécié des enfants.
Le troisième enfant a sans doute remarqué que Lily savait danser et il vient vers moi, prend mes mains en me souriant d’un regard de séraphin. Je prends ses mains et lui propose de danser (moi assise), il semble heureux ! Je lui propose de s’asseoir et de poser Lily à ses côtés (car Lily est tout à fait capable de ses pauses calmes), mais le fonctionnement de l’enfant est simple : il choisit ses moments de communication et s’échappe du regard ou complètement si on veut le diriger, même très doucement. Je prends Lily sur mes propres genoux, montre à l’enfant une friandise sur ma main et l’invite à venir, l’enfant s’approche, prend la friandise et la repose sur ma main, tout près de Lily qui s’en délecte (en douceur, l’estomac ne crie plus famine). Nous répétons cette procédure plusieurs fois !
Pendant ce temps, les deux autres enfants observent les trois cartes postales que je leur ai données, portraits de Pomme, des cinq chiennes de mes débuts chien visiteur et des cinq chiennes actuelles : ils reconnaissent Oki et Mousse, Lily aussi, et comparent Bakou et Mousse …
Comme le temps se maintient, on peut donc sortir. On a retardé ce moment, car l’herbe humide suffit à tremper Lily si courte sur pattes : elle ne craint rien elle-même, mais caresser un chien mouillé manque d’attrait. Je ne propose pas de la lâcher, car le portail du jardinet laisse un espace suffisant vers la rue si à l’occasion d’une attitude trop directrice du jeune garçon, la petite chienne envisageait un repli stratégique … mais elle est équipée d’un harnais confortable et le jeune garçon a fait d’énormes progrès. La petite la promène aussi. Je propose au jeune garçon de prendre dans sa poche une petite trousse car là aussi il a beaucoup progressé : il pense à récompenser les efforts de Lily !
Puis les enfants réclament leur collation, retour à l’intérieur et Lily aura droit à lécher les fonds de yaourt, ça fait couler ! Pendant que les adultes conversent, le jeune garçon pratique des massages doux sur le dos de Lily, elle apprécie ! Elle semble vraiment heureuse : quand les enfants l’appellent, elle se tourne vers eux, encore du tonus pour jouer ! En rejoignant la voiture, je remarque le joli petit bedon de la miss … on en tiendra compte dans les jours qui vont suivre.
Françoise
Des bouchons impressionnants empêchent Christine et Chantal de venir ... par contre de mon côté, ça roule ! J’ai emmené Lily à la demande des enfants qui la dernière fois se souvenait bien d’elle et donc la réclamait ! La miss de moins de 3 kg (du moins à l’arrivée) va prouver que les petits savent occuper la place ! Par chance, il ne pleut pas … les rase-bitume sont vite trempés, mais pas aujourd’hui !
Visiblement, Lily se souvient de l’endroit et passe fièrement devant l’éducatrice qui vient nous ouvrir ! Croisée yorkshire et chihuahua, dans sa tête la miss toute noire a tout d’une grande, associée improbable, mais reconnue, de son idole Ziyang (léonberg, excusez du peu) dans de nombreuses visites.
Rapidement, je préviens le jeune garçon le plus actif et parfois un peu autoritaire de devoir faire attention à la petite. Il s’empresse de remplir la gamelle d’eau, bien pleine …
La petite fille est d’abord un peu en retrait, parce Lily est vive, mais ça s’arrange vite. Le troisième enfant aura son temps d’intervention à condition qu’on le lui ménage, car les deux autres enfants sont vite enthousiastes.
Rapidement aussi, je préviens qu’il faut mettre sa main bien à plat pour offrir les friandises, car la vivacité de Lily peut parfois faire penser à un joyeux piranha, même si ses dents ne serrent pas du tout … on a beaucoup retravaillé ce point à la maison et ça semble avoir porté ses fruits : les enfants s’en sortent sans dommage et très vite, l’estomac se remplissant, la vitesse de réaction décroît !
J’ai prévu une trousse de petites friandises (pas besoin non plus de l’engraisser, on prévoira autre chose pour les réveillons), une sorte de toupie qu’on peut garnir et que le chien, en principe sans aide, peut mobiliser pour être récompensé, et enfin la balle lotus (glisser son museau dedans, facile).
Les deux enfants réussissent très bien à se partager le temps, j’explique que Lily ne peut pas obéir aux ordres simultanés et qu’une offre alléchante ici de l’une anéantit les demandes d’obéissance de l’autre ! La petite a trouvé une très intéressante activité : avec le téléphone de l’éducatrice, elle filme les actions de Lily : un beau reportage ! Le jeune garçon cache une friandise au milieu d’un chiffon, Lily cherche frénétiquement, mais avec le chiffon plié en quatre, c’est tout de même difficile. J’ai détaché Lily au vu des réactions des enfants, attentifs et pleins d’intérêt tout en restant calmes, et Lily en profite de temps à autre pour aller se désaltérer. Puis c’est le garçon qui prend en main le reportage en photos cette fois-ci.
Pour un moment de calme et en prévision d’un moment consacré au troisième enfant, chacun à son tour s’assoit et je pose Lily à leur côté ou sur leurs genoux : temps calme apprécié des enfants.
Le troisième enfant a sans doute remarqué que Lily savait danser et il vient vers moi, prend mes mains en me souriant d’un regard de séraphin. Je prends ses mains et lui propose de danser (moi assise), il semble heureux ! Je lui propose de s’asseoir et de poser Lily à ses côtés (car Lily est tout à fait capable de ses pauses calmes), mais le fonctionnement de l’enfant est simple : il choisit ses moments de communication et s’échappe du regard ou complètement si on veut le diriger, même très doucement. Je prends Lily sur mes propres genoux, montre à l’enfant une friandise sur ma main et l’invite à venir, l’enfant s’approche, prend la friandise et la repose sur ma main, tout près de Lily qui s’en délecte (en douceur, l’estomac ne crie plus famine). Nous répétons cette procédure plusieurs fois !
Pendant ce temps, les deux autres enfants observent les trois cartes postales que je leur ai données, portraits de Pomme, des cinq chiennes de mes débuts chien visiteur et des cinq chiennes actuelles : ils reconnaissent Oki et Mousse, Lily aussi, et comparent Bakou et Mousse …
Comme le temps se maintient, on peut donc sortir. On a retardé ce moment, car l’herbe humide suffit à tremper Lily si courte sur pattes : elle ne craint rien elle-même, mais caresser un chien mouillé manque d’attrait. Je ne propose pas de la lâcher, car le portail du jardinet laisse un espace suffisant vers la rue si à l’occasion d’une attitude trop directrice du jeune garçon, la petite chienne envisageait un repli stratégique … mais elle est équipée d’un harnais confortable et le jeune garçon a fait d’énormes progrès. La petite la promène aussi. Je propose au jeune garçon de prendre dans sa poche une petite trousse car là aussi il a beaucoup progressé : il pense à récompenser les efforts de Lily !
Puis les enfants réclament leur collation, retour à l’intérieur et Lily aura droit à lécher les fonds de yaourt, ça fait couler ! Pendant que les adultes conversent, le jeune garçon pratique des massages doux sur le dos de Lily, elle apprécie ! Elle semble vraiment heureuse : quand les enfants l’appellent, elle se tourne vers eux, encore du tonus pour jouer ! En rejoignant la voiture, je remarque le joli petit bedon de la miss … on en tiendra compte dans les jours qui vont suivre.
Françoise
11/12/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Oki
Cette fois, il pleut bien … sortant de la voiture, juste un petit pipi avant de se réfugier dans le hall où après essuyage au gant microfibre, l’humidité résiduelle aura le temps de s’évaporer en attendant les enfants. Pendant la séance, pas moyen de sortir, mais enfants et chienne conserveront un calme remarquable !
J’ai apporté la boîte aux quatre couvercles, dont deux avec ficelle, trop difficile pour Mousse, mais maîtrisée par Oki depuis longtemps, et la fleur lotus. J’ai aussi pour chacun des deux enfants trois cartes postales : de Pomme, de mes cinq chiennes avant la disparition de mes golden Mala et Bakou (elle a travaillé ici) et de mes cinq chiennes actuelles dont Oki et Mousse. Les enfants sont accessibles à l’image et ils pourront échanger avec leurs familles respectives.
La petite fille est assez calme, pas toujours strictement obéissante, mais son comportement ne génère pas de tension. Elle se venge seulement sur une petite balle qu’elle a réussi à percer avec ses dents : pas grave. Avec la balle lotus que j’ai reliée à un lacet, elle joue avec Oki, la lui baladant sous le nez, Oki suit et essaie de s’en saisir en douceur et la petite fille rit beaucoup. Je récompense Oki qui a bien apprécié aussi le jeu des couvercles.
Le petit garçon utilise la laisse courte pour promener Oki dans la pièce et dans ce cadre restreint, il est autonome ! Le progrès, c’est qu’il décide lui-même où il veut aller, c’est lui qui conduit réellement … Je le fournis aussi en récompense qu’il va poser sur une chaise ou une autre, changeant même d’objectif avant qu’Oki n’en profite : toutes ses initiatives sont des éléments très positifs. Oki suit … Il lui fait aussi de gros câlins. L’éducatrice me dit que, dans sa famille, il a beaucoup de mal à accepter les contacts alors qu’ici avec la chienne il les recherche avec bonheur !
Distribution de fromage aussi avec partage du temps entre les deux enfants … pour Oki, de toute façon, tout lui revient ! Puis jeu avec une petite balle alvéolée dans laquelle est glissée une friandise plus grosse … Oki apprécie, elle n’a pas encore la technique de Pomme, mais ça marche quand même ! Pour le jeu de la friandise cachée sous le chiffon, c’est encore de l’improvisation pour Oki (par rapport à Pomme qui saisit le chiffon, le soulève et le pose à côté en un instant), mais c’est surtout trop compliqué pour le petit garçon qui veut soulever le chiffon …
Encore une semaine et ce sera les congés de Noël ! Oki et Mousse ont déjà reçu leur cadeau (Dentasix qu’elles apprécient) et chocolats pour moi : Merci de cette attention !
Françoise
Cette fois, il pleut bien … sortant de la voiture, juste un petit pipi avant de se réfugier dans le hall où après essuyage au gant microfibre, l’humidité résiduelle aura le temps de s’évaporer en attendant les enfants. Pendant la séance, pas moyen de sortir, mais enfants et chienne conserveront un calme remarquable !
J’ai apporté la boîte aux quatre couvercles, dont deux avec ficelle, trop difficile pour Mousse, mais maîtrisée par Oki depuis longtemps, et la fleur lotus. J’ai aussi pour chacun des deux enfants trois cartes postales : de Pomme, de mes cinq chiennes avant la disparition de mes golden Mala et Bakou (elle a travaillé ici) et de mes cinq chiennes actuelles dont Oki et Mousse. Les enfants sont accessibles à l’image et ils pourront échanger avec leurs familles respectives.
La petite fille est assez calme, pas toujours strictement obéissante, mais son comportement ne génère pas de tension. Elle se venge seulement sur une petite balle qu’elle a réussi à percer avec ses dents : pas grave. Avec la balle lotus que j’ai reliée à un lacet, elle joue avec Oki, la lui baladant sous le nez, Oki suit et essaie de s’en saisir en douceur et la petite fille rit beaucoup. Je récompense Oki qui a bien apprécié aussi le jeu des couvercles.
Le petit garçon utilise la laisse courte pour promener Oki dans la pièce et dans ce cadre restreint, il est autonome ! Le progrès, c’est qu’il décide lui-même où il veut aller, c’est lui qui conduit réellement … Je le fournis aussi en récompense qu’il va poser sur une chaise ou une autre, changeant même d’objectif avant qu’Oki n’en profite : toutes ses initiatives sont des éléments très positifs. Oki suit … Il lui fait aussi de gros câlins. L’éducatrice me dit que, dans sa famille, il a beaucoup de mal à accepter les contacts alors qu’ici avec la chienne il les recherche avec bonheur !
Distribution de fromage aussi avec partage du temps entre les deux enfants … pour Oki, de toute façon, tout lui revient ! Puis jeu avec une petite balle alvéolée dans laquelle est glissée une friandise plus grosse … Oki apprécie, elle n’a pas encore la technique de Pomme, mais ça marche quand même ! Pour le jeu de la friandise cachée sous le chiffon, c’est encore de l’improvisation pour Oki (par rapport à Pomme qui saisit le chiffon, le soulève et le pose à côté en un instant), mais c’est surtout trop compliqué pour le petit garçon qui veut soulever le chiffon …
Encore une semaine et ce sera les congés de Noël ! Oki et Mousse ont déjà reçu leur cadeau (Dentasix qu’elles apprécient) et chocolats pour moi : Merci de cette attention !
Françoise
09/12/2019, Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR,
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Mousse
Pluie annoncée, qui n’arrive qu’après notre départ, c’est mieux ! Mousse est toute excitée en reconnaissant les lieux, puis en accueillant Christine avec Jazz et Erine, puis Chantal avec Dickens … malgré tout, je lui fais confiance et la laisse rapidement évoluer sans la tenir et elle ne me déçoit pas.
Mousse va dire bonjour à différentes personnes spontanément et calmement ! Après quelques caresses et compliments qu’elle reçoit sans complexe, je sors les jeux : les disques tournants, la balle lotus, la boîte aux deux couvercles, puis le tapis de fouille et la trousse. Mousse apprécie le jeu des disques et reste concentrée jusqu’au bout, mais la boîte aux deux couvercles, c’est déjà fatigant ! À la rigueur, avec moult encouragements, soulever du nez le premier couvercle, ok ! mais tirer le couvercle à ficelle, trop dur … aller chercher la balle lotus et la rapporter, ok si la balle ne roule pas sous une chaise. Fourrer son nez dans l’ouverture généreusement entrouverte, ok, mais pas chercher à ouvrir soi-même ! Le tapis de fouille, ça c’est vraiment bien ! Mousse peut aussi attendre sans bouger pendant que je tourne à l’extérieur du cercle des résidents comme quand on joue à la chandelle et dépose la trousse « discrètement » … Mais Mousse ne m’a pas quittée des yeux, facile ! Je corse le jeu en déposant la trousse sur la tablette d’un déambulateur et Mousse la saisit délicatement : je suis contente d’elle, nos efforts pour ne plus nous limiter au sol se sont inscrits dans la durée.
Dickens est maintenant bien plus appliqué que Mousse dans les jeux ! Jazz en meurt d’envie aussi, méthode droit au but sans chichi, la délicatesse c’est plus cher ! Mais comme ni Pomme ni Oki ne font la démonstration, on retient surtout son efficacité bouillonnante.
Un couple me parle de leur petit Jack Russell qui n’écoute pas beaucoup mais qu’ils adorent … et de leurs nombreux autres chiens précédents. Ils sont heureux de voir tous nos chiens.
Une accompagnatrice d’une résidente n’est pas convaincue : pour elle, un chien n’a pas besoin d’être un chien de cirque et ni obtenir des friandises à chaque exercice. Je parle un peu avec elle, mais je ne la convaincrai pas … Je sais que nos chiens ne sont absolument pas des chiens de cirque et que lorsque les exercices que nous proposons sont ratés, nous obtenons le plus souvent un très grand succès car tout le monde rit et cette détente est bien notre objectif !
En fin de séance, une résidente me confie qu’elle va la semaine prochaine retrouver son petit Jack (elle aussi) qui ne fait rien de spécial, sa joie de vivre lui suffit, et elle exprime une certaine tristesse en regardant nos chiens en évoquant un dressage. J’essaie de lui expliquer que nous ne les dressons pas, nous les éduquons, nous leur proposons des exercices, pas les mêmes suivant les goûts des chiens d’ailleurs, et que nous faisons tout pour qu’ils soient heureux de venir : les réussites sont encouragées, récompenses et félicitations, et les ratés sont sans conséquence. D’ailleurs, en fin de séance, Mousse va se poser aux pieds de certaines personnes, juste pour se faire caresser, son regard respire le bonheur. Mais cette résidente part avec un fond de tristesse malgré tout …
Avant de pratiquer ces visites avec mes chiens, j’ai eu d’autres chiens à qui effectivement je ne demandais rien de spécial qu’être auprès de nous et de partager notre vie. Avec mes chiens actuels, je leur ai appris quelques exercices, peu finalement par rapport à tout ce qu’un chien peut apprendre ! Il m’est apparu qu’apprendre leur faisait vraiment plaisir, qu’ils sélectionnaient eux-mêmes les exercices qui leur plaisaient. Je sais que mes chiennes sont heureuses de cette activité. Leur vie est différente de celle de mes précédents chiens, mais je sais aussi qu’ils apportent du bonheur à beaucoup de personnes, à nous qui partageons leur vie, mais aussi à des personnes rencontrées à l’occasion de visites, une seule fois parfois, comme en SSR, un peu de joie un après-midi dans leur séjour, ou plus régulièrement dans d’autres services, qu’ils aident des enfants à évoluer aussi … Je suis fière de tous nos chiens et je crois qu’ils sont heureux de rencontrer tant de personnes. Les visages heureux des personnes qui nous remercient au moment de l’au revoir sont notre témoin.
Françoise
Pluie annoncée, qui n’arrive qu’après notre départ, c’est mieux ! Mousse est toute excitée en reconnaissant les lieux, puis en accueillant Christine avec Jazz et Erine, puis Chantal avec Dickens … malgré tout, je lui fais confiance et la laisse rapidement évoluer sans la tenir et elle ne me déçoit pas.
Mousse va dire bonjour à différentes personnes spontanément et calmement ! Après quelques caresses et compliments qu’elle reçoit sans complexe, je sors les jeux : les disques tournants, la balle lotus, la boîte aux deux couvercles, puis le tapis de fouille et la trousse. Mousse apprécie le jeu des disques et reste concentrée jusqu’au bout, mais la boîte aux deux couvercles, c’est déjà fatigant ! À la rigueur, avec moult encouragements, soulever du nez le premier couvercle, ok ! mais tirer le couvercle à ficelle, trop dur … aller chercher la balle lotus et la rapporter, ok si la balle ne roule pas sous une chaise. Fourrer son nez dans l’ouverture généreusement entrouverte, ok, mais pas chercher à ouvrir soi-même ! Le tapis de fouille, ça c’est vraiment bien ! Mousse peut aussi attendre sans bouger pendant que je tourne à l’extérieur du cercle des résidents comme quand on joue à la chandelle et dépose la trousse « discrètement » … Mais Mousse ne m’a pas quittée des yeux, facile ! Je corse le jeu en déposant la trousse sur la tablette d’un déambulateur et Mousse la saisit délicatement : je suis contente d’elle, nos efforts pour ne plus nous limiter au sol se sont inscrits dans la durée.
Dickens est maintenant bien plus appliqué que Mousse dans les jeux ! Jazz en meurt d’envie aussi, méthode droit au but sans chichi, la délicatesse c’est plus cher ! Mais comme ni Pomme ni Oki ne font la démonstration, on retient surtout son efficacité bouillonnante.
Un couple me parle de leur petit Jack Russell qui n’écoute pas beaucoup mais qu’ils adorent … et de leurs nombreux autres chiens précédents. Ils sont heureux de voir tous nos chiens.
Une accompagnatrice d’une résidente n’est pas convaincue : pour elle, un chien n’a pas besoin d’être un chien de cirque et ni obtenir des friandises à chaque exercice. Je parle un peu avec elle, mais je ne la convaincrai pas … Je sais que nos chiens ne sont absolument pas des chiens de cirque et que lorsque les exercices que nous proposons sont ratés, nous obtenons le plus souvent un très grand succès car tout le monde rit et cette détente est bien notre objectif !
En fin de séance, une résidente me confie qu’elle va la semaine prochaine retrouver son petit Jack (elle aussi) qui ne fait rien de spécial, sa joie de vivre lui suffit, et elle exprime une certaine tristesse en regardant nos chiens en évoquant un dressage. J’essaie de lui expliquer que nous ne les dressons pas, nous les éduquons, nous leur proposons des exercices, pas les mêmes suivant les goûts des chiens d’ailleurs, et que nous faisons tout pour qu’ils soient heureux de venir : les réussites sont encouragées, récompenses et félicitations, et les ratés sont sans conséquence. D’ailleurs, en fin de séance, Mousse va se poser aux pieds de certaines personnes, juste pour se faire caresser, son regard respire le bonheur. Mais cette résidente part avec un fond de tristesse malgré tout …
Avant de pratiquer ces visites avec mes chiens, j’ai eu d’autres chiens à qui effectivement je ne demandais rien de spécial qu’être auprès de nous et de partager notre vie. Avec mes chiens actuels, je leur ai appris quelques exercices, peu finalement par rapport à tout ce qu’un chien peut apprendre ! Il m’est apparu qu’apprendre leur faisait vraiment plaisir, qu’ils sélectionnaient eux-mêmes les exercices qui leur plaisaient. Je sais que mes chiennes sont heureuses de cette activité. Leur vie est différente de celle de mes précédents chiens, mais je sais aussi qu’ils apportent du bonheur à beaucoup de personnes, à nous qui partageons leur vie, mais aussi à des personnes rencontrées à l’occasion de visites, une seule fois parfois, comme en SSR, un peu de joie un après-midi dans leur séjour, ou plus régulièrement dans d’autres services, qu’ils aident des enfants à évoluer aussi … Je suis fière de tous nos chiens et je crois qu’ils sont heureux de rencontrer tant de personnes. Les visages heureux des personnes qui nous remercient au moment de l’au revoir sont notre témoin.
Françoise
04/12/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Oki
Temps froid et sec avec même du soleil ! Ça nous va très bien … Toujours plein de mini-panthères noires aux alentours dans le parc, nous rentrons attendre les enfants à l’intérieur et au chaud.
La petite fille a beaucoup progressé, surtout en maîtrise de son excitation et en douceur dans ses gestes. Quand elle remplit les caches des disques tournants, elle y met aussi beaucoup d’application et de méthode. Le petit garçon a encore du mal à fixer son attention, mais il sait désigner toutes les parties du corps d’Oki, se penche sur son encolure pour lui faire des câlins et est toujours très fier quand il la tient en laisse. On utilise aussi la balle lotus pour offrir des friandises à Oki qui commence à s’intéresser à l’objet, quoique pas encore au point d’aller la chercher quand on la lance …
Aujourd’hui, la première phase de jeux est assez courte : quand la petite fille enfile son manteau, elle nous invite ainsi à partir rapidement en promenade ! Et comme elle est très calme, c’est elle qui conduit Oki dès le début. Elle rit toujours beaucoup, mais quand le petit garçon prend le relais, elle vagabonde beaucoup moins. Le petit garçon chantonne de façon presque continue, prononce rarement des mots et reprend souvent le nom de Pomme ! La promenade se déroule agréablement parmi les anciens pavillons de l’hôpital, à l’abandon et presque tous murés … un peu triste le décor, même si le feuillage d’automne est toujours là. Du côté d’Oki, la chienne n’est pas très concentrée, le nez dans les feuilles surtout, mais je tiens avec vigilance …
Quand nous revenons à la salle, c’est distribution de fromage. Le passage du relais entre les deux enfants se fait facilement et Oki de toute façon peut finir de lécher jusqu’au bout ! Ensuite, elle se couche et la petite fille est couchée à son côté, Oki approche sa tête pour lui faire une léchouille, la petite se recule un peu, tout est très calme. Le petit garçon caresse lui aussi et pose sa tête pour un câlin.
Françoise
Temps froid et sec avec même du soleil ! Ça nous va très bien … Toujours plein de mini-panthères noires aux alentours dans le parc, nous rentrons attendre les enfants à l’intérieur et au chaud.
La petite fille a beaucoup progressé, surtout en maîtrise de son excitation et en douceur dans ses gestes. Quand elle remplit les caches des disques tournants, elle y met aussi beaucoup d’application et de méthode. Le petit garçon a encore du mal à fixer son attention, mais il sait désigner toutes les parties du corps d’Oki, se penche sur son encolure pour lui faire des câlins et est toujours très fier quand il la tient en laisse. On utilise aussi la balle lotus pour offrir des friandises à Oki qui commence à s’intéresser à l’objet, quoique pas encore au point d’aller la chercher quand on la lance …
Aujourd’hui, la première phase de jeux est assez courte : quand la petite fille enfile son manteau, elle nous invite ainsi à partir rapidement en promenade ! Et comme elle est très calme, c’est elle qui conduit Oki dès le début. Elle rit toujours beaucoup, mais quand le petit garçon prend le relais, elle vagabonde beaucoup moins. Le petit garçon chantonne de façon presque continue, prononce rarement des mots et reprend souvent le nom de Pomme ! La promenade se déroule agréablement parmi les anciens pavillons de l’hôpital, à l’abandon et presque tous murés … un peu triste le décor, même si le feuillage d’automne est toujours là. Du côté d’Oki, la chienne n’est pas très concentrée, le nez dans les feuilles surtout, mais je tiens avec vigilance …
Quand nous revenons à la salle, c’est distribution de fromage. Le passage du relais entre les deux enfants se fait facilement et Oki de toute façon peut finir de lécher jusqu’au bout ! Ensuite, elle se couche et la petite fille est couchée à son côté, Oki approche sa tête pour lui faire une léchouille, la petite se recule un peu, tout est très calme. Le petit garçon caresse lui aussi et pose sa tête pour un câlin.
Françoise
03/12/2019, Saint-Cyr, FAM des Cabornes,
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Pomme
Beau temps frisquet … mais nous serons à l’intérieur.
Nous suivons notre référente dans les différents appartements successivement. Nous sommes accompagnées de bout en bout de deux fidèles résidentes, l’une qui conduit Dickens seule et Chantal suit, l’autre qui prend la laisse de Pomme et que j’accompagne en double laisse, car sinon le capitaine serait plutôt Pomme.
Dans certains appartements, peu de résidents, pas très attirés en plus, et nous passons vite … alors que dans d’autres, nous avons beaucoup de succès et nous restons. Un résident rencontré dans le premier appartement visité nous suit dans tous les autres.
Jazz est tout content d’être de nouveau en visite, il est le plus jeune de nos chiens aujourd’hui, toujours fringant et prêt à faire la démonstration de ses talents : il va chercher la balle lotus, il saute pour la saisir au vol et il exécute avec bonheur quelques passages entre les jambes ou sous un fauteuil … succès assuré !
Dickens, toujours conduit par sa résidente personnelle, a beaucoup de fans pour la caresse et le brossage. Puis il essaie d’ouvrir la balle lotus, c’est difficile, mais il essaie courageusement. On l’aide … jusqu’au moment où il décide de la garder. Pas de manifestations défensives, juste ses mâchoires fermement bloquées sur la balle … une de mes croquettes dont il raffole ? Non ! Dickens ne lâchera pas ! Quand on ne s’occupe plus de lui, il la dépose.
Pomme est tout heureuse du nouveau régime : pas plus d’une visite par semaine, visites simples, agréables et bien récompensées, pour retrouver les collègues et recevoir son plein de caresses … J’ai oublié ma balle lotus, elle observe ce que font les copains et s’initie avec intérêt : on pourra donc l’utiliser les prochaines fois. Pomme chante, quand on le lui demande … et un peu aussi pour réclamer afin qu’on n’oublie pas de distribuer nos friandises. Comme elle se régule elle-même, elle adapte sa consommation en boudant parfois un repas et garde donc toujours la ligne d’une jeunesse malgré ses dix ans !
Françoise
Beau temps frisquet … mais nous serons à l’intérieur.
Nous suivons notre référente dans les différents appartements successivement. Nous sommes accompagnées de bout en bout de deux fidèles résidentes, l’une qui conduit Dickens seule et Chantal suit, l’autre qui prend la laisse de Pomme et que j’accompagne en double laisse, car sinon le capitaine serait plutôt Pomme.
Dans certains appartements, peu de résidents, pas très attirés en plus, et nous passons vite … alors que dans d’autres, nous avons beaucoup de succès et nous restons. Un résident rencontré dans le premier appartement visité nous suit dans tous les autres.
Jazz est tout content d’être de nouveau en visite, il est le plus jeune de nos chiens aujourd’hui, toujours fringant et prêt à faire la démonstration de ses talents : il va chercher la balle lotus, il saute pour la saisir au vol et il exécute avec bonheur quelques passages entre les jambes ou sous un fauteuil … succès assuré !
Dickens, toujours conduit par sa résidente personnelle, a beaucoup de fans pour la caresse et le brossage. Puis il essaie d’ouvrir la balle lotus, c’est difficile, mais il essaie courageusement. On l’aide … jusqu’au moment où il décide de la garder. Pas de manifestations défensives, juste ses mâchoires fermement bloquées sur la balle … une de mes croquettes dont il raffole ? Non ! Dickens ne lâchera pas ! Quand on ne s’occupe plus de lui, il la dépose.
Pomme est tout heureuse du nouveau régime : pas plus d’une visite par semaine, visites simples, agréables et bien récompensées, pour retrouver les collègues et recevoir son plein de caresses … J’ai oublié ma balle lotus, elle observe ce que font les copains et s’initie avec intérêt : on pourra donc l’utiliser les prochaines fois. Pomme chante, quand on le lui demande … et un peu aussi pour réclamer afin qu’on n’oublie pas de distribuer nos friandises. Comme elle se régule elle-même, elle adapte sa consommation en boudant parfois un repas et garde donc toujours la ligne d’une jeunesse malgré ses dix ans !
Françoise
02/12/2019, Lyon-Ménival, centre de jour Prévert,
Chantal avec Dickens, Françoise avec Mousse
Christine ne peut venir. Dickens et Mousse vont assurer … il fait froid, surtout le vent, et nous espérons bien rester à l’intérieur au maximum. Les éducateurs nous préviennent qu’un des enfants ne va pas très bien.
Les deux autres enfants sont face donc à plus d’espace et moins de chiens … rapidement, je laisse Mousse se déplacer librement, car les enfants n’ont pas de crainte, juste un petit retrait quand ils ne s’attendent pas à voir arriver vers eux l’un des chiens alors qu’ils sont attentifs à l’autre … mais la liberté des mouvements n’est pas un obstacle et c’est un gros progrès ! Le troisième enfant intervient un peu. Que de progrès ! Je revois encore les enfants massés serrés collés sur le canapé autour des éducateurs et se reculant au maximum quand un chien tournait la tête vers eux …
Le jeu des disques tournants intéressent les enfants et les chiens : je constate que Mousse commence à agir avec plus de réflexion et moins d’excitation, ce n’est pas encore la maîtrise de Pomme, mais j’observe la frénésie de Dickens qui fait tourner les disques si vite qu’il oublie de regarder si les cachettes sont découvertes, cette frénésie que Mousse a maintenant en partie surmontée … Les enfants remplissent et aident les chiens ...
Un enfant apporte un petit camion comportant sur le dessus des emplacements pour encastrer des formes : poser des friandises dans ces creux et faire rouler carrosse, voilà un nouveau jeu que les enfants ont inventé et Dickens apprécie !
Un enfant dépose un coussin devant Mousse, il espère qu’elle posera sa tête dessus comme Erine le fait habituellement, comme pour dormir, mais Mousse debout ne comprend pas du tout ! Le coussin est trop petit pour s’y coucher … on cherche une meilleure idée !
Un enfant apporte un peu d’eau dans une gamelle pour les chiens, Mousse apprécie. La gamelle officielle est dehors et on craint les renversements et jeux d’eau à l’intérieur, mais l’enfant s’est débrouillé avec un petit fond ...
Un enfant observe les photos des chiens, fixées avec des aimants sur un tableau, et il dépose la photo de Mousse devant elle, puis de même pour Dickens : une étape importante car faire le lien entre l’image et la réalité est un processus pas si évident !
Caresses et brossages, Dickens perd un peu ... et lancer de la balle, avec chiffon quand Mousse la rapporte baveuse ... je conseille de ne pas oublier la récompense ! sinon, Mousse ne rapporte qu’à moi !
Cette séance semble un peu désordonnée, l’attention des enfants est de courte durée, mais enfants et chiens ont interagi de façon très vivante et finalement riche !
Nous sortons brièvement, c’est nécessaire pour les enfants ! Deux enfants d’un autre groupe sont des habitués, la petite fille donne du fromage à Mousse et le jeune garçon me demande des nouvelles du gros … Ziyang, le léo de Christine, est bien présent dans leur mémoire ! La fatigue déborde l’enfant en difficulté aujourd’hui, pauvre bout de chou.
Françoise
Christine ne peut venir. Dickens et Mousse vont assurer … il fait froid, surtout le vent, et nous espérons bien rester à l’intérieur au maximum. Les éducateurs nous préviennent qu’un des enfants ne va pas très bien.
Les deux autres enfants sont face donc à plus d’espace et moins de chiens … rapidement, je laisse Mousse se déplacer librement, car les enfants n’ont pas de crainte, juste un petit retrait quand ils ne s’attendent pas à voir arriver vers eux l’un des chiens alors qu’ils sont attentifs à l’autre … mais la liberté des mouvements n’est pas un obstacle et c’est un gros progrès ! Le troisième enfant intervient un peu. Que de progrès ! Je revois encore les enfants massés serrés collés sur le canapé autour des éducateurs et se reculant au maximum quand un chien tournait la tête vers eux …
Le jeu des disques tournants intéressent les enfants et les chiens : je constate que Mousse commence à agir avec plus de réflexion et moins d’excitation, ce n’est pas encore la maîtrise de Pomme, mais j’observe la frénésie de Dickens qui fait tourner les disques si vite qu’il oublie de regarder si les cachettes sont découvertes, cette frénésie que Mousse a maintenant en partie surmontée … Les enfants remplissent et aident les chiens ...
Un enfant apporte un petit camion comportant sur le dessus des emplacements pour encastrer des formes : poser des friandises dans ces creux et faire rouler carrosse, voilà un nouveau jeu que les enfants ont inventé et Dickens apprécie !
Un enfant dépose un coussin devant Mousse, il espère qu’elle posera sa tête dessus comme Erine le fait habituellement, comme pour dormir, mais Mousse debout ne comprend pas du tout ! Le coussin est trop petit pour s’y coucher … on cherche une meilleure idée !
Un enfant apporte un peu d’eau dans une gamelle pour les chiens, Mousse apprécie. La gamelle officielle est dehors et on craint les renversements et jeux d’eau à l’intérieur, mais l’enfant s’est débrouillé avec un petit fond ...
Un enfant observe les photos des chiens, fixées avec des aimants sur un tableau, et il dépose la photo de Mousse devant elle, puis de même pour Dickens : une étape importante car faire le lien entre l’image et la réalité est un processus pas si évident !
Caresses et brossages, Dickens perd un peu ... et lancer de la balle, avec chiffon quand Mousse la rapporte baveuse ... je conseille de ne pas oublier la récompense ! sinon, Mousse ne rapporte qu’à moi !
Cette séance semble un peu désordonnée, l’attention des enfants est de courte durée, mais enfants et chiens ont interagi de façon très vivante et finalement riche !
Nous sortons brièvement, c’est nécessaire pour les enfants ! Deux enfants d’un autre groupe sont des habitués, la petite fille donne du fromage à Mousse et le jeune garçon me demande des nouvelles du gros … Ziyang, le léo de Christine, est bien présent dans leur mémoire ! La fatigue déborde l’enfant en difficulté aujourd’hui, pauvre bout de chou.
Françoise
27/11/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Oki
La pluie est prévue, mais devrait attendre la fin d’après-midi et Oki reprend du service auprès des enfants, ça baigne, mais … arriverons-nous à temps ? Bouchon de tracteurs bloquant l’entrée de l’autoroute qui me permet de passer du nord au sud de Lyon en temps normal … Comme les autres, je me rabats sur la nationale 6 en milieu urbain dense, j’ai pu envoyer un message pour prévenir de l’incertitude de mon arrivée. Arrivée lentement en limite nord de Lyon, l’alternative est claire : soit je peux traverser Lyon par l’autoroute et c’est jouable (sans jouer dangereusement les Fangio (ça date ? mais moi aussi), soit j’envoie un message pour annuler. Ouf ! Ça passe et j’arrive ric rac (parce que je prévois toujours large), mais pas le temps de prendre ses aises comme en temps normal et en plus deux mignons chatons noirs batifolent vers le bois … c’est peu dire qu’Oki est excitée ! Pourtant, dès l’entrée dans la salle, Oki retrouve son calme … déjà du métier à moins de 17 mois ? Ben oui …
Petits jeux, les disques tournants, facile, mais Oki ne connaissait pas et ça lui plaît, la boîte aux deux couvercles, trop facile ! (Mousse, elle, ne cherche même plus, ça la dépasse) et la balle lotus : les deux enfants sont autour d’Oki couchée et l’entente est parfaite, même si Oki a laissé son tour à Mousse depuis au moins un mois.
On profite que le temps se maintient, c’est impeccable pour Oki, mais son excitation dehors, contenue certes, est visible : les odeurs d’automne, c’est trop attirant ! Je tiens ma laisse avec vigilance, et de la voix, j’envoie des ondes apaisantes en flots réguliers … Le petit garçon et la petite fille se relaient pour conduire Oki.
Une chance, pour éviter les flaques d’eau du chemin et les morceaux de miroir brisé de notre itinéraire habituel, je contourne le parterre depuis longtemps négligé et la nouveauté est toujours utile pour un husky ! Puis on décide, encore mieux, de pousser jusqu’à la mare aux canards (et canes et oies). Les enfants apprécient ! Les canards et canes s’approchent espérant une distribution de nourriture, les enfants aussi, mais heureusement la mare est entourée de grillage et aucun risque qu’un enfant ou la chienne s’aventurent trop près ... Les oies, une blanche et une grise jettent leur cri puissant : Oki est interpellée, mais elle a déjà acquis cette conscience de husky : « si on ne peut pas en profiter, pas la peine de s’exciter », version canine du vers de Mr Jean de la Fontaine : « les raisins sont trop verts et bon pour des goujats ». J’explique aussi que les oies sont des gardiens réputés, comme les oies du Capitole jadis.
Le retour en salle permet traditionnellement une distribution de fromage qui réjouit autant les enfants qu’Oki … Les deux enfants ont été très calmes, se passant le relais sans difficulté pour conduire Oki ou lui donner le fromage et la petite fille a beaucoup progressé, elle ne tire plus la queue de la chienne, écoute un peu mieux les consignes … La séance est très positive.
Le retour est plus simple : le bouchon n’a pas bougé et son efficacité est encore plus évidente en fin d’après-midi, mais dans mon sens, ça roule !
Françoise
La pluie est prévue, mais devrait attendre la fin d’après-midi et Oki reprend du service auprès des enfants, ça baigne, mais … arriverons-nous à temps ? Bouchon de tracteurs bloquant l’entrée de l’autoroute qui me permet de passer du nord au sud de Lyon en temps normal … Comme les autres, je me rabats sur la nationale 6 en milieu urbain dense, j’ai pu envoyer un message pour prévenir de l’incertitude de mon arrivée. Arrivée lentement en limite nord de Lyon, l’alternative est claire : soit je peux traverser Lyon par l’autoroute et c’est jouable (sans jouer dangereusement les Fangio (ça date ? mais moi aussi), soit j’envoie un message pour annuler. Ouf ! Ça passe et j’arrive ric rac (parce que je prévois toujours large), mais pas le temps de prendre ses aises comme en temps normal et en plus deux mignons chatons noirs batifolent vers le bois … c’est peu dire qu’Oki est excitée ! Pourtant, dès l’entrée dans la salle, Oki retrouve son calme … déjà du métier à moins de 17 mois ? Ben oui …
Petits jeux, les disques tournants, facile, mais Oki ne connaissait pas et ça lui plaît, la boîte aux deux couvercles, trop facile ! (Mousse, elle, ne cherche même plus, ça la dépasse) et la balle lotus : les deux enfants sont autour d’Oki couchée et l’entente est parfaite, même si Oki a laissé son tour à Mousse depuis au moins un mois.
On profite que le temps se maintient, c’est impeccable pour Oki, mais son excitation dehors, contenue certes, est visible : les odeurs d’automne, c’est trop attirant ! Je tiens ma laisse avec vigilance, et de la voix, j’envoie des ondes apaisantes en flots réguliers … Le petit garçon et la petite fille se relaient pour conduire Oki.
Une chance, pour éviter les flaques d’eau du chemin et les morceaux de miroir brisé de notre itinéraire habituel, je contourne le parterre depuis longtemps négligé et la nouveauté est toujours utile pour un husky ! Puis on décide, encore mieux, de pousser jusqu’à la mare aux canards (et canes et oies). Les enfants apprécient ! Les canards et canes s’approchent espérant une distribution de nourriture, les enfants aussi, mais heureusement la mare est entourée de grillage et aucun risque qu’un enfant ou la chienne s’aventurent trop près ... Les oies, une blanche et une grise jettent leur cri puissant : Oki est interpellée, mais elle a déjà acquis cette conscience de husky : « si on ne peut pas en profiter, pas la peine de s’exciter », version canine du vers de Mr Jean de la Fontaine : « les raisins sont trop verts et bon pour des goujats ». J’explique aussi que les oies sont des gardiens réputés, comme les oies du Capitole jadis.
Le retour en salle permet traditionnellement une distribution de fromage qui réjouit autant les enfants qu’Oki … Les deux enfants ont été très calmes, se passant le relais sans difficulté pour conduire Oki ou lui donner le fromage et la petite fille a beaucoup progressé, elle ne tire plus la queue de la chienne, écoute un peu mieux les consignes … La séance est très positive.
Le retour est plus simple : le bouchon n’a pas bougé et son efficacité est encore plus évidente en fin d’après-midi, mais dans mon sens, ça roule !
Françoise
21/11/2019, Bron, hôpital du Vinatier, service Itard
Françoise avec Oki
Nous profitons du temps clément pour un tour tranquille du parc aux daims : apprécié par Oki, donnant l’occasion de satisfaire quelques besoins naturels avec ramassage bien entendu et surtout activité extérieure de découverte d’odeurs multiples qui permet ensuite de travailler calmement à l’intérieur. Il ne fait pas bien chaud et nous ne sortirons pas … mais surtout Oki sera seule en piste puisque Christine ne peut venir.
Dans le jardinet du service, la perdrix est toujours là et Oki l’apercevra, immobile, bien consciente que la bestiole ne lui sera pas offerte … Comme les dernières fois, nous allons travailler directement dans le service, un espace lumineux et ouvert, bien plus agréable que la petite pièce d’activité qui n’est pas disponible.
Une première patiente m’a accueillie dans le couloir, à l’aise tant qu’on ne s’approche pas, et elle nous suit. Une fois qu’elle est installée sur un fauteuil, je conduis Oki de façon que la chienne ne la regarde pas et la patiente caresse un peu le dos et l’encolure d’Oki. Puis je joue sur les sons : Croc croc, mes friandises qu’Oki reçoit, la patiente répète Crotte crotte, peut-être juste une difficulté de prononciation ? Puis j’offre du fromage à Oki et la patiente sait bien me dire qu’il s’agit de vache qui rit … et puis encore Croc croc crotte crotte. Quand Oki tourne la tête vers la patiente, elle a encore un léger mouvement de recul, mais que de progrès … et recevoir des compliments lui fait bien plaisir !
C’est maintenant au tour d’un résident aveugle. Oki monte sur un fauteuil et on manœuvre celui roulant du patient pour approcher son côté le plus mobile. Là encore, d’abord mes friandises croquantes, et je guide Oki pour que le poil effleure la main, ou la joue … J’essaie aussi de faire chanter Oki : si la chienne a bien compris ce qu’on lui demande, elle n’a pas encore la maîtrise de ses cordes vocales et elle n’émet qu’un faible son plutôt aigu : Pomme a aussi beaucoup travaillé avant de devenir une cantatrice admirée, les résidents et les soignants l’encourageaient en un choeur touchant de hou hou hou, donc patience … Le patient d’aujourd’hui reste calme, pas effrayé, mais il participe peu.
La patiente suivante est aveugle elle aussi, on l’installe sur un siège plastique design assez enveloppant, pas trop près du mur, car elle se tape la tête en arrière. Aujourd’hui, elle participe très bien, Oki pose sa patte sur son genou sans problème, la chienne demande des récompenses ! Quand je demande à Oki de chanter, c’est la patiente qui chantonne en premier, puis très contente, elle miaule d’un strident cri aigu. Oki la connaît déjà et n’est pas perturbée, les récompenses arrivent régulièrement … La patiente laisse Oki poser ses deux pattes sur ses jambes ! Puis on propose une promenade dans les couloirs et je visite ainsi l’ensemble du service, les deux soignantes guident et soutiennent la patiente qui parfois se laisse glisser à terre. Je laisse la laisse en légère tension côté patiente pour la sensation, Oki est un husky chien de traîneau tout de même !
Après ces trois patients que nous connaissons depuis longtemps, on fait un essai avec une autre patiente aveugle aussi, en fait deuxième essai car il y a quelques temps, la patiente avait crié dès qu’elle avait eu contact avec le chien … mais aujourd’hui, ça se passe très bien : elle passe ses doigts dans la fourrure et Oki est à deux doigts de lui faire un bisou, la patiente a dû sentir ses moustaches ! Essai réussi qu’on ne prolonge pas trop de façon à rester sur ce moment positif.
De nouveau, un patient bien connu qu’on affecte davantage à Jazz, car les gestes sont envahissants et relativement puissants, mais Oki a déjà eu des contacts avec lui et n’est pas du tout effrayée : un husky, c’est comme une savonnette … si vous essayez de l’entourer de vos bras pour le bloquer et que cela ne lui convient pas, sans agressivité aucune le husky se dégage de façon très élastique ! c’est ce qui se passe bien sûr. Oki chante un peu plus fort qu’au début, mais le patient n’arrive pas aujourd’hui à la regarder vraiment.
Dernier patient, coutumier d’une insistante mise en demeure de quitter les lieux : « au revoir et on vous raccompagne » … aujourd’hui, on lui propose d’abord une promenade dans les couloirs, comme il en a l’habitude en équithérapie. Et puis effectivement, au revoir, c’est tout pour aujourd’hui ! Oki a bien travaillé : sur six patients, les réactions étaient vraiment positives pour trois … et pour les autres rien de négatif, juste pas le meilleur jour pour eux, et ça arrive tout à fait indépendamment du chien.
Nous rentrons, la pluie commence à tomber, mais après la visite, pas de souci !
Françoise
Nous profitons du temps clément pour un tour tranquille du parc aux daims : apprécié par Oki, donnant l’occasion de satisfaire quelques besoins naturels avec ramassage bien entendu et surtout activité extérieure de découverte d’odeurs multiples qui permet ensuite de travailler calmement à l’intérieur. Il ne fait pas bien chaud et nous ne sortirons pas … mais surtout Oki sera seule en piste puisque Christine ne peut venir.
Dans le jardinet du service, la perdrix est toujours là et Oki l’apercevra, immobile, bien consciente que la bestiole ne lui sera pas offerte … Comme les dernières fois, nous allons travailler directement dans le service, un espace lumineux et ouvert, bien plus agréable que la petite pièce d’activité qui n’est pas disponible.
Une première patiente m’a accueillie dans le couloir, à l’aise tant qu’on ne s’approche pas, et elle nous suit. Une fois qu’elle est installée sur un fauteuil, je conduis Oki de façon que la chienne ne la regarde pas et la patiente caresse un peu le dos et l’encolure d’Oki. Puis je joue sur les sons : Croc croc, mes friandises qu’Oki reçoit, la patiente répète Crotte crotte, peut-être juste une difficulté de prononciation ? Puis j’offre du fromage à Oki et la patiente sait bien me dire qu’il s’agit de vache qui rit … et puis encore Croc croc crotte crotte. Quand Oki tourne la tête vers la patiente, elle a encore un léger mouvement de recul, mais que de progrès … et recevoir des compliments lui fait bien plaisir !
C’est maintenant au tour d’un résident aveugle. Oki monte sur un fauteuil et on manœuvre celui roulant du patient pour approcher son côté le plus mobile. Là encore, d’abord mes friandises croquantes, et je guide Oki pour que le poil effleure la main, ou la joue … J’essaie aussi de faire chanter Oki : si la chienne a bien compris ce qu’on lui demande, elle n’a pas encore la maîtrise de ses cordes vocales et elle n’émet qu’un faible son plutôt aigu : Pomme a aussi beaucoup travaillé avant de devenir une cantatrice admirée, les résidents et les soignants l’encourageaient en un choeur touchant de hou hou hou, donc patience … Le patient d’aujourd’hui reste calme, pas effrayé, mais il participe peu.
La patiente suivante est aveugle elle aussi, on l’installe sur un siège plastique design assez enveloppant, pas trop près du mur, car elle se tape la tête en arrière. Aujourd’hui, elle participe très bien, Oki pose sa patte sur son genou sans problème, la chienne demande des récompenses ! Quand je demande à Oki de chanter, c’est la patiente qui chantonne en premier, puis très contente, elle miaule d’un strident cri aigu. Oki la connaît déjà et n’est pas perturbée, les récompenses arrivent régulièrement … La patiente laisse Oki poser ses deux pattes sur ses jambes ! Puis on propose une promenade dans les couloirs et je visite ainsi l’ensemble du service, les deux soignantes guident et soutiennent la patiente qui parfois se laisse glisser à terre. Je laisse la laisse en légère tension côté patiente pour la sensation, Oki est un husky chien de traîneau tout de même !
Après ces trois patients que nous connaissons depuis longtemps, on fait un essai avec une autre patiente aveugle aussi, en fait deuxième essai car il y a quelques temps, la patiente avait crié dès qu’elle avait eu contact avec le chien … mais aujourd’hui, ça se passe très bien : elle passe ses doigts dans la fourrure et Oki est à deux doigts de lui faire un bisou, la patiente a dû sentir ses moustaches ! Essai réussi qu’on ne prolonge pas trop de façon à rester sur ce moment positif.
De nouveau, un patient bien connu qu’on affecte davantage à Jazz, car les gestes sont envahissants et relativement puissants, mais Oki a déjà eu des contacts avec lui et n’est pas du tout effrayée : un husky, c’est comme une savonnette … si vous essayez de l’entourer de vos bras pour le bloquer et que cela ne lui convient pas, sans agressivité aucune le husky se dégage de façon très élastique ! c’est ce qui se passe bien sûr. Oki chante un peu plus fort qu’au début, mais le patient n’arrive pas aujourd’hui à la regarder vraiment.
Dernier patient, coutumier d’une insistante mise en demeure de quitter les lieux : « au revoir et on vous raccompagne » … aujourd’hui, on lui propose d’abord une promenade dans les couloirs, comme il en a l’habitude en équithérapie. Et puis effectivement, au revoir, c’est tout pour aujourd’hui ! Oki a bien travaillé : sur six patients, les réactions étaient vraiment positives pour trois … et pour les autres rien de négatif, juste pas le meilleur jour pour eux, et ça arrive tout à fait indépendamment du chien.
Nous rentrons, la pluie commence à tomber, mais après la visite, pas de souci !
Françoise
20/11/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Mousse
J’ai prévu Oki pour la visite de demain, c’est donc Mousse qui revient voir les deux enfants (il y aura un troisième en janvier) …
Temps clair, frais mais sec : bien ! Mousse frétille comme à l’accoutumée en voyant arriver les enfants et elle se couche ventre à l’air pour recevoir des caresses …
La petite fille est hilare, et même presqu’ivre d’excitation tant que nous sommes à l’intérieur, des circonstances particulières (positives) expliquent le trop plein d’émotions qu’elle régule mal … Par la suite, quand nous sortons, elle reste bien auprès de l’éducatrice (qui lui tient peut-être la main, je n’ai pas vu) et quand c’est son tour de conduire Mousse, elle est toute calme ! Au retour en salle, son calme perdure, elle donne du fromage et accepte de partager le temps et la distribution avec son camarade : elle reçoit beaucoup de compliments !
Le petit garçon participe au remplissage des jeux (les disques tournants et la balle lotus), mais son attention se dilue quand Mousse se met à chercher. En promenade, il chantonne, difficile de comprendre le sens, mais il est heureux ! Au retour, il s’appuie sur Mousse pour un câlin … Un moment calme, Mousse couchée au milieu de la salle et les deux enfants accroupis ou assis par terre à ses côtés, caressant calmement …
Pendant la promenade, un minou bien noir nous observe, Mousse qui doit attendre que les éducatrices nous rejoignent observe aussi, sans bouger … Nous avons évité le secteur de la maison abandonnée, visiblement le même créneau horaire correspond à la détente du border rencontré les autres semaines, donc nous nous aventurons sur un autre itinéraire et Mousse commence à ne plus s’effrayer des passages d’autos, ambulances et taxis … Mousse apprend son métier !
Françoise
J’ai prévu Oki pour la visite de demain, c’est donc Mousse qui revient voir les deux enfants (il y aura un troisième en janvier) …
Temps clair, frais mais sec : bien ! Mousse frétille comme à l’accoutumée en voyant arriver les enfants et elle se couche ventre à l’air pour recevoir des caresses …
La petite fille est hilare, et même presqu’ivre d’excitation tant que nous sommes à l’intérieur, des circonstances particulières (positives) expliquent le trop plein d’émotions qu’elle régule mal … Par la suite, quand nous sortons, elle reste bien auprès de l’éducatrice (qui lui tient peut-être la main, je n’ai pas vu) et quand c’est son tour de conduire Mousse, elle est toute calme ! Au retour en salle, son calme perdure, elle donne du fromage et accepte de partager le temps et la distribution avec son camarade : elle reçoit beaucoup de compliments !
Le petit garçon participe au remplissage des jeux (les disques tournants et la balle lotus), mais son attention se dilue quand Mousse se met à chercher. En promenade, il chantonne, difficile de comprendre le sens, mais il est heureux ! Au retour, il s’appuie sur Mousse pour un câlin … Un moment calme, Mousse couchée au milieu de la salle et les deux enfants accroupis ou assis par terre à ses côtés, caressant calmement …
Pendant la promenade, un minou bien noir nous observe, Mousse qui doit attendre que les éducatrices nous rejoignent observe aussi, sans bouger … Nous avons évité le secteur de la maison abandonnée, visiblement le même créneau horaire correspond à la détente du border rencontré les autres semaines, donc nous nous aventurons sur un autre itinéraire et Mousse commence à ne plus s’effrayer des passages d’autos, ambulances et taxis … Mousse apprend son métier !
Françoise
18/11/2019, Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR,
Chantal avec Dickens, Françoise avec Pomme et LiLy
Christine ne peut venir. Dickens, Pomme et Lily vont assurer, même si on terminera un peu plus tôt pour les ménager …
J’ai apporté trois jeux, les disques tournants Tornado, les tubes pivotants et la boîte à deux couvercles : Pomme est contente ! Lily cherche peu, mais découvre quand même les disques tournants et Dickens progresse : il réussit à faire tourner les tubes doucement.
Comme lors de notre dernière visite ici, j’équipe Pomme d’une laisse courte et je la laisse en autonomie la plupart du temps : bien agréable pour elle et pour moi aussi … Quand elle était plus jeune, sa curiosité naturelle la poussait à explorer le hall attenant et pourquoi pas le parc, donc impossible alors de la laisser libre : Pomme a vieilli et la sagesse lui est venue ! Lily travaille surtout sur les genoux des résidentes, à condition d’être récompensée régulièrement …
Je demande aussi des couché-pas bouger avec friandises devant ou sur les pattes, à un ou deux ou même aux trois chiens, je fais sauter Lily par dessus Pomme couchée : comme Pomme n’a plus trop l’habitude, elle a tendance à se relever un peu tôt, mais Lily se débrouille et peu à peu, on s’améliore. Et puis Lily danse, Pomme chante …
Chaque fois qu’un chien essaie un jeu, si celui-ci peine, Pomme se dévoue pour terminer et tout le monde rit ...
L’ambiance est paisible, souriante et la visite se passe au mieux. Malgré tout, en regardant l’horloge, je consulte Chantal du regard et nous annonçons que nos papy (Dickens 11 ans 1/2) et mamie ( Pomme 10 ans) sont fatigués : nous disons donc au revoir quelques minutes plus tôt … Il nous manque les démonstrations de Jazz pendant lesquels d’ordinaire Dickens et Pomme se reposent ! Tout le monde comprend et est satisfait de notre visite ...
Françoise
Christine ne peut venir. Dickens, Pomme et Lily vont assurer, même si on terminera un peu plus tôt pour les ménager …
J’ai apporté trois jeux, les disques tournants Tornado, les tubes pivotants et la boîte à deux couvercles : Pomme est contente ! Lily cherche peu, mais découvre quand même les disques tournants et Dickens progresse : il réussit à faire tourner les tubes doucement.
Comme lors de notre dernière visite ici, j’équipe Pomme d’une laisse courte et je la laisse en autonomie la plupart du temps : bien agréable pour elle et pour moi aussi … Quand elle était plus jeune, sa curiosité naturelle la poussait à explorer le hall attenant et pourquoi pas le parc, donc impossible alors de la laisser libre : Pomme a vieilli et la sagesse lui est venue ! Lily travaille surtout sur les genoux des résidentes, à condition d’être récompensée régulièrement …
Je demande aussi des couché-pas bouger avec friandises devant ou sur les pattes, à un ou deux ou même aux trois chiens, je fais sauter Lily par dessus Pomme couchée : comme Pomme n’a plus trop l’habitude, elle a tendance à se relever un peu tôt, mais Lily se débrouille et peu à peu, on s’améliore. Et puis Lily danse, Pomme chante …
Chaque fois qu’un chien essaie un jeu, si celui-ci peine, Pomme se dévoue pour terminer et tout le monde rit ...
L’ambiance est paisible, souriante et la visite se passe au mieux. Malgré tout, en regardant l’horloge, je consulte Chantal du regard et nous annonçons que nos papy (Dickens 11 ans 1/2) et mamie ( Pomme 10 ans) sont fatigués : nous disons donc au revoir quelques minutes plus tôt … Il nous manque les démonstrations de Jazz pendant lesquels d’ordinaire Dickens et Pomme se reposent ! Tout le monde comprend et est satisfait de notre visite ...
Françoise
14/11/2019, Rillieux, centre de jour des Verchères,
Christine avec Erine, Françoise avec Pomme
Hier, le temps était superbe et ce matin, c’est le déluge ! Chantal ne peut venir et Christine me prévient qu’elle sera en retard, bloquée dans des embouteillages … Je décide donc de commencer seule, pas question d’attendre sous la pluie ! Christine arrive ensuite.
J’ai apporté le jeu des tubes pivotants et une nouvelle balle en forme de lotus que je n’ai pas encore expérimentée : elle est fermée par des velcros, s’ouvre en trois pétales et on peut y cacher des friandises … Pomme ne la connaît pas et se rend compte qu’il faudrait un peu s’appliquer pour l’ouvrir en la maintenant avec ses pattes : rien d’impossible en théorie pour elle, mais en visite avec des distributions presque « gratuites », elle ne cherche pas réellement ! Mais nous trouvons bientôt une utilisation spéciale visite : l’enfant l’ouvre, la remplit, puis la tient à deux mains en l’ouvrant et en la présentant à la chienne … c’est bien dans l’esprit des enfants d’aider les chiens et le contact n’est pas direct avec le museau, c’est donc très rassurant !
Pomme vieillit et devient plus accro aux friandises, mais aussi plus difficile ! Certaines récompenses ont dû rester un peu trop longtemps au four et Pomme les refuse … le goût de brûlé, non merci ! Ça déconcerte un peu les enfants, mais qu’importe, on les offrira aux autres chiennes moins regardantes et pour aujourd’hui, j’ai encore des réserves qui lui plaisent …
Le jeune garçon très actif est aujourd’hui particulièrement calme et avec nos deux chiennes Erine et Pomme, très paisibles à 10 ans, sa participation est très fructueuse et apaisée.
La petite fille s’intéresse surtout à Pomme au début, elle craint encore le contact direct, donc avec le gant, puis avec la balle lotus, elle s’enhardit et quand je lui tends une bribe de filet de canard, elle accepte de le prendre du bout des doigts pour l’offrir à Pomme sans intermédiaire. Plus tard, elle s’approche d’Erine, puis donne alternativement à Erine et Pomme. Elle a vraiment franchi une grande étape de confiance …
Le petit garçon plus « absent » travaille d’abord avec Erine, le calme de la chienne couchée sur le canapé lui permet de communiquer à son rythme.
Ensuite, les enfants prennent une collation et les chiennes ont droit de lécher le fond des yaourts. Cette séance, malgré la pluie qui nous a empêchées de sortir, a été très calme et tout aussi riche ...
Françoise
Hier, le temps était superbe et ce matin, c’est le déluge ! Chantal ne peut venir et Christine me prévient qu’elle sera en retard, bloquée dans des embouteillages … Je décide donc de commencer seule, pas question d’attendre sous la pluie ! Christine arrive ensuite.
J’ai apporté le jeu des tubes pivotants et une nouvelle balle en forme de lotus que je n’ai pas encore expérimentée : elle est fermée par des velcros, s’ouvre en trois pétales et on peut y cacher des friandises … Pomme ne la connaît pas et se rend compte qu’il faudrait un peu s’appliquer pour l’ouvrir en la maintenant avec ses pattes : rien d’impossible en théorie pour elle, mais en visite avec des distributions presque « gratuites », elle ne cherche pas réellement ! Mais nous trouvons bientôt une utilisation spéciale visite : l’enfant l’ouvre, la remplit, puis la tient à deux mains en l’ouvrant et en la présentant à la chienne … c’est bien dans l’esprit des enfants d’aider les chiens et le contact n’est pas direct avec le museau, c’est donc très rassurant !
Pomme vieillit et devient plus accro aux friandises, mais aussi plus difficile ! Certaines récompenses ont dû rester un peu trop longtemps au four et Pomme les refuse … le goût de brûlé, non merci ! Ça déconcerte un peu les enfants, mais qu’importe, on les offrira aux autres chiennes moins regardantes et pour aujourd’hui, j’ai encore des réserves qui lui plaisent …
Le jeune garçon très actif est aujourd’hui particulièrement calme et avec nos deux chiennes Erine et Pomme, très paisibles à 10 ans, sa participation est très fructueuse et apaisée.
La petite fille s’intéresse surtout à Pomme au début, elle craint encore le contact direct, donc avec le gant, puis avec la balle lotus, elle s’enhardit et quand je lui tends une bribe de filet de canard, elle accepte de le prendre du bout des doigts pour l’offrir à Pomme sans intermédiaire. Plus tard, elle s’approche d’Erine, puis donne alternativement à Erine et Pomme. Elle a vraiment franchi une grande étape de confiance …
Le petit garçon plus « absent » travaille d’abord avec Erine, le calme de la chienne couchée sur le canapé lui permet de communiquer à son rythme.
Ensuite, les enfants prennent une collation et les chiennes ont droit de lécher le fond des yaourts. Cette séance, malgré la pluie qui nous a empêchées de sortir, a été très calme et tout aussi riche ...
Françoise
13/11/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Mousse
Nous reprenons donc le chemin des visites, avec Mousse prévue la semaine dernière. Oki s’est blessée légèrement sur l’avant-main (coup de griffe d’une minette ? ou coupure sur un tesson de céramique en creusant ? ou ?), d’où une légère boiterie qui n’a pas persisté et une pommade appliquée régulièrement, Oki va bien, mais la coupure n’est pas encore parfaite …
Retrouvailles donc : Mousse est excitée comme lorsqu’elle jubile ! Et la petite fille également ! Finalement, Mousse se couche à terre et lui présente son ventre aux caresses …
Première phase, jeux : le tapis de fouilles et les disques coulissants … avec de l’aide pour soutenir son attention, le petit garçon parvient à remplir les cachettes et Mousse, couchée pour attendre pendant le remplissage, se débrouille ensuite pour trouver les friandises sans se lever, facile quand la petite fille l’aide en découvrant toutes les cachettes ! Pour les adultes, observer le chien qui cherche et trouve est plus drôle … mais régulièrement pour les enfants, c’est empathie et solidarité active et le chien ne s’en plaint pas !
Pour faciliter la distribution de récompenses dans la main (et non jetées à terre), je propose des gants de tissu (moufles plutôt) qui évitent le contact direct et ça fonctionne très bien … Autre solution qui plaît bien aux enfants : Mousse couchée, ils posent les récompenses devant elle ou mieux sur ses pattes et elle déguste sur l’ordre « Mange » !
Nous reprenons donc le chemin des visites, avec Mousse prévue la semaine dernière. Oki s’est blessée légèrement sur l’avant-main (coup de griffe d’une minette ? ou coupure sur un tesson de céramique en creusant ? ou ?), d’où une légère boiterie qui n’a pas persisté et une pommade appliquée régulièrement, Oki va bien, mais la coupure n’est pas encore parfaite …
Retrouvailles donc : Mousse est excitée comme lorsqu’elle jubile ! Et la petite fille également ! Finalement, Mousse se couche à terre et lui présente son ventre aux caresses …
Première phase, jeux : le tapis de fouilles et les disques coulissants … avec de l’aide pour soutenir son attention, le petit garçon parvient à remplir les cachettes et Mousse, couchée pour attendre pendant le remplissage, se débrouille ensuite pour trouver les friandises sans se lever, facile quand la petite fille l’aide en découvrant toutes les cachettes ! Pour les adultes, observer le chien qui cherche et trouve est plus drôle … mais régulièrement pour les enfants, c’est empathie et solidarité active et le chien ne s’en plaint pas !
Pour faciliter la distribution de récompenses dans la main (et non jetées à terre), je propose des gants de tissu (moufles plutôt) qui évitent le contact direct et ça fonctionne très bien … Autre solution qui plaît bien aux enfants : Mousse couchée, ils posent les récompenses devant elle ou mieux sur ses pattes et elle déguste sur l’ordre « Mange » !
Puis nous partons en promenade, le petit garçon conduit Mousse (j’accompagne avec ma propre laisse). Nous tentons le passage vers la maison abandonnée et cette fois comme les autres, un maître et ses deux chiens : un border collie couché à distance mais bien à l’écoute et un petit bichon muet à ses pieds. Mousse observe sans tirer, tout va bien … mais la petite fille s’élance vers le border, l’éducatrice la rappelle, sans succès et la rattrape quand elle aborde le chien : il n’a pas bougé, une réaction d’étonnement ou de crainte quand même. L’éducatrice explique à la petite fille, tout en lui tenant la main fermement, qu’elle doit écouter absolument. Je lui explique à mon tour qu’en rencontrant un chien qu’on ne connaît pas, qui ne nous connaît pas, on doit demander la permission au maître. La petite ne parle pas, mais elle comprend beaucoup de choses, elle m’écoute sérieusement. Par la suite, le petit garçon garde la conduite de Mousse tout au long de la promenade de façon à marquer pour la petite fille la conséquence de son comportement : elle est impulsive et ne tient guère compte des observations des éducatrices. Cela fait partie pourtant des apprentissages nécessaires …
Retour dans la salle, distribution de fromage par la petite fille et ensuite le petit garçon, puis ils cherchent dans mon sac d’autres jouets, balles, peluches, pouët-pouëts … la petite est vraiment très calme en donnant le fromage à Mousse et le petit garçon est très attentif en l’observant : plus facile pour lui, semble-t-il, de mobiliser son attention quand il n’est pas directement dans l’action.
C’est fini pour aujourd’hui ! Bientôt peut-être dans le groupe un troisième enfant, en observation au début ...
Françoise
Retour dans la salle, distribution de fromage par la petite fille et ensuite le petit garçon, puis ils cherchent dans mon sac d’autres jouets, balles, peluches, pouët-pouëts … la petite est vraiment très calme en donnant le fromage à Mousse et le petit garçon est très attentif en l’observant : plus facile pour lui, semble-t-il, de mobiliser son attention quand il n’est pas directement dans l’action.
C’est fini pour aujourd’hui ! Bientôt peut-être dans le groupe un troisième enfant, en observation au début ...
Françoise
Annulations 06/11/2019 & 07/11/2019
06/11/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
07/11/2019, Albigny, hôpital gériatrique.
Nous sommes informées mercredi 6 en fin de matinée qu’une personne rencontrée mardi 5 en visite serait peut-être porteuse d'une bactérie multi résistante (elle-même a côtoyé une personne atteinte lors d'un séjour à l'hôpital). Par mesure de précaution, les visites de mercredi et jeudi sont annulées, les établissements prévenus bien sûr.Contamination de l'équipe humaine, canine ? On attend les résultats d'analyse sans doute vendredi. L'avis de l'hygiéniste : aucun risque pour les chiens (tant mieux parce que des caresses ils en reçoivent un paquet).
Vendredi 8 donc, il ressort des informations recueillies que :
- la bactérie en question n'est pas celle attendue et que celle trouvée n’est pas très "méchante" : des mesures d'hygiène classiques (lavage des mains avant et après visite) suffisent ... et les chiens n'en seront pas affectés.
- nous pouvons donc reprendre le cours de nos visites !
05/11/2019, St-Cyr, FAM des Cabornes,
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Joy, Françoise avec Pomme
Le temps clair du matin se maintient pour ce début d’après-midi ! Ouf … Comme ma semaine est chargée, je n’ai pas emmené Lily en duo avec Pomme, c’est plus simple pour moi ! Mais la charge de travail de mes chiennes est bien répartie, donc pas de souci pour elles qui n’auront chacune qu’une visite sauf peut-être Oki jeudi, mais elle en redemande !
L’accueil des soignants est toujours chaleureux et impliqué, un vrai bonheur. Après avoir déposé nos effets, offert de l’eau aux chiens (aussi rituel que l’apéro des humains), nous retrouvons deux fidèles qui prennent en charge l’une Dickens (accompagnée de Chantal) et l’autre Pomme (avec moi en double laisse) tout au long de la visite … une soignante conduit Joy et Christine conserve Erine tandis qu’un autre soignant nous emmène dans les différents appartements au rez-de-chaussée et à l’étage. Nous rencontrons aussi une soignante qui devrait rejoindre notre référent bientôt.
Si certains appartements sont presque déserts, nous avons un bon accueil dans d’autres où nous restons plus longtemps … et comme nous venons déjà régulièrement depuis l’automne 2016 (déjà !), nous connaissons beaucoup de résidents et ceux-ci nous connaissent tout autant, nous attendant impatiemment ! Ils connaissent les chiens, même les absents, ils ont vu grandir les chiots et ils demandent des nouvelles : par exemple, la nouvelle coupe de Lily plus près du corps leur a bien plu et la santé de Ziyang les préoccupe. Les nouveaux résidents s’intègrent facilement … Pomme chante et se fait caresser, elle assure avec bonheur. Entre les deux étages, le passage en ascenseur est une bonne occasion d’apprentissage (nous n’en avons pas chez nous !) que nous ne ratons pas !
Visite très agréable terminée par un débriefing sympathique autour d’un verre de jus de fruits et en sortant, retour imminent de la pluie ! Pas grave maintenant ...
Françoise
Le temps clair du matin se maintient pour ce début d’après-midi ! Ouf … Comme ma semaine est chargée, je n’ai pas emmené Lily en duo avec Pomme, c’est plus simple pour moi ! Mais la charge de travail de mes chiennes est bien répartie, donc pas de souci pour elles qui n’auront chacune qu’une visite sauf peut-être Oki jeudi, mais elle en redemande !
L’accueil des soignants est toujours chaleureux et impliqué, un vrai bonheur. Après avoir déposé nos effets, offert de l’eau aux chiens (aussi rituel que l’apéro des humains), nous retrouvons deux fidèles qui prennent en charge l’une Dickens (accompagnée de Chantal) et l’autre Pomme (avec moi en double laisse) tout au long de la visite … une soignante conduit Joy et Christine conserve Erine tandis qu’un autre soignant nous emmène dans les différents appartements au rez-de-chaussée et à l’étage. Nous rencontrons aussi une soignante qui devrait rejoindre notre référent bientôt.
Si certains appartements sont presque déserts, nous avons un bon accueil dans d’autres où nous restons plus longtemps … et comme nous venons déjà régulièrement depuis l’automne 2016 (déjà !), nous connaissons beaucoup de résidents et ceux-ci nous connaissent tout autant, nous attendant impatiemment ! Ils connaissent les chiens, même les absents, ils ont vu grandir les chiots et ils demandent des nouvelles : par exemple, la nouvelle coupe de Lily plus près du corps leur a bien plu et la santé de Ziyang les préoccupe. Les nouveaux résidents s’intègrent facilement … Pomme chante et se fait caresser, elle assure avec bonheur. Entre les deux étages, le passage en ascenseur est une bonne occasion d’apprentissage (nous n’en avons pas chez nous !) que nous ne ratons pas !
Visite très agréable terminée par un débriefing sympathique autour d’un verre de jus de fruits et en sortant, retour imminent de la pluie ! Pas grave maintenant ...
Françoise
04/11/2019, Lyon-Ménival, centre de jour Prévert,
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Oki
Pleuvra, pleuvra pas ? Depuis que je me déplace avec mes chiennes en visite, nous avons eu de la chance très très souvent : pas de pluie en arrivant sur les lieux jusqu’à notre entrée dans les établissements ! Très souvent, mais pas toujours … et aujourd’hui, après un matin venté sans pluie (merci pour la détente des chiens), puis une bruine en montant en voiture, puis des variations d’essuie-glaces … il se remet à pleuvoir à notre arrivée sur le parking. Je reste à l’intérieur en attendant les copines. Oki reste sage ! Une fois réunies, nous sommes en avance de quelques petites minutes, mais nous allons sonner à la porte … et nous attendons plus que d’habitude, donc les chiens seront mouillés !
C’est donc essuyage en règle, les pattes bien sûr, mais surtout la robe ! Il fait bien chaud à l’intérieur, donc c’est vite réglé … Après la coupure des congés, les trois enfants ne semblent pas perturbés, le dernier arrivé ne connaissait pas Oki, mais s’y fait vite. Une des éducatrices est en congé, mais une stagiaire-infirmière la remplace.
L’un des enfants est fatigué du nouveau rythme qu’il suit entre l’école en IME, le centre et les difficultés en famille, il maîtrise mal ses émotions et ses gestes sont parfois un peu brutaux, on l’aide, il sort parfois, ses poings sont souvent serrés.
Un autre, autrefois si timide, se débrouille bien, s’approchant des chiens plus facilement.
Le dernier arrivé s’intéresse au jeu des tubes pivotants, tout en vidant les tubes à la place d’Oki. Je lance le doudou de Jazz vers celui-ci qui l’attrape au vol, on essaie d’initier les enfants à ce jeu, mais les lancers sont plutôt multidirectionnels ! Oki couchée, l’un des enfants lui dépose des friandises entre les pattes, tandis qu’un autre la brosse : multi-tâche récompensée aussi par du fromage.
Très vite, les enfants ressentent le besoin de sortir, mais la pluie et le vent qui secouent les arbres (douche garantie) ne sont pas engageants … On entreprend une promenade intérieure, je confie la laisse courte à un enfant (pour volontairement renforcer la proximité) et assure discrètement avec la plus longue en accompagnant de près tout de même, surtout de la voix, avec quelques récompenses bien méritées par Oki. Un enfant dépose devant Oki une image, puis un magazine … essai maladroit de partager, mais prouvant l’intérêt très positif de cet enfant pour la chienne.
Un autre groupe est sorti, nous sortons aussi, c’est nécessaire pour tous les enfants ! Dehors, une petite fille de l’autre groupe me demande à promener Oki, je lui laisse la laisse et récompense régulièrement Oki … Sa rentrée est positive !
Retour à l’intérieur pour un temps calme de bilan, les enfants sont fatigués, sauf l’un toujours en action ou en paroles. Il ne pleut plus quand nous partons.
Françoise
Pleuvra, pleuvra pas ? Depuis que je me déplace avec mes chiennes en visite, nous avons eu de la chance très très souvent : pas de pluie en arrivant sur les lieux jusqu’à notre entrée dans les établissements ! Très souvent, mais pas toujours … et aujourd’hui, après un matin venté sans pluie (merci pour la détente des chiens), puis une bruine en montant en voiture, puis des variations d’essuie-glaces … il se remet à pleuvoir à notre arrivée sur le parking. Je reste à l’intérieur en attendant les copines. Oki reste sage ! Une fois réunies, nous sommes en avance de quelques petites minutes, mais nous allons sonner à la porte … et nous attendons plus que d’habitude, donc les chiens seront mouillés !
C’est donc essuyage en règle, les pattes bien sûr, mais surtout la robe ! Il fait bien chaud à l’intérieur, donc c’est vite réglé … Après la coupure des congés, les trois enfants ne semblent pas perturbés, le dernier arrivé ne connaissait pas Oki, mais s’y fait vite. Une des éducatrices est en congé, mais une stagiaire-infirmière la remplace.
L’un des enfants est fatigué du nouveau rythme qu’il suit entre l’école en IME, le centre et les difficultés en famille, il maîtrise mal ses émotions et ses gestes sont parfois un peu brutaux, on l’aide, il sort parfois, ses poings sont souvent serrés.
Un autre, autrefois si timide, se débrouille bien, s’approchant des chiens plus facilement.
Le dernier arrivé s’intéresse au jeu des tubes pivotants, tout en vidant les tubes à la place d’Oki. Je lance le doudou de Jazz vers celui-ci qui l’attrape au vol, on essaie d’initier les enfants à ce jeu, mais les lancers sont plutôt multidirectionnels ! Oki couchée, l’un des enfants lui dépose des friandises entre les pattes, tandis qu’un autre la brosse : multi-tâche récompensée aussi par du fromage.
Très vite, les enfants ressentent le besoin de sortir, mais la pluie et le vent qui secouent les arbres (douche garantie) ne sont pas engageants … On entreprend une promenade intérieure, je confie la laisse courte à un enfant (pour volontairement renforcer la proximité) et assure discrètement avec la plus longue en accompagnant de près tout de même, surtout de la voix, avec quelques récompenses bien méritées par Oki. Un enfant dépose devant Oki une image, puis un magazine … essai maladroit de partager, mais prouvant l’intérêt très positif de cet enfant pour la chienne.
Un autre groupe est sorti, nous sortons aussi, c’est nécessaire pour tous les enfants ! Dehors, une petite fille de l’autre groupe me demande à promener Oki, je lui laisse la laisse et récompense régulièrement Oki … Sa rentrée est positive !
Retour à l’intérieur pour un temps calme de bilan, les enfants sont fatigués, sauf l’un toujours en action ou en paroles. Il ne pleut plus quand nous partons.
Françoise
17/10/2019, Bron, hôpital du Vinatier, service Itard,
Christine avec Jazz, Françoise avec Oki
Hier, grand soleil et aujourd’hui la carte météo nous place en zone incertaine … toujours le problème d’arriver avec un chien sec (et après déluge s’il le faut, on s’en fiche ! ). Je fais le tour du parc à daims, l’air est humide sans plus, j’attends avec Oki qui observe calmement les daims donc et les chèvres et les poules … puis la pluie à peine plus qu’une bruine, difficile de trouver un abri, alors retour en voiture pour attendre Christine …
Le nouveau référent est absent, mais a prévu une référente de remplacement qui a déjà participé à nos visites, elle nous propose d’aller dans la salle intérieure où j’étais intervenue le mois dernier, proche de la salle à manger (où les patients finissent leur goûter) et ouvrant sur le jardin, deux autres infirmières l’accompagnent. La salle se révèle vraiment propice aux échanges, plus lumineuse et aérée que celle que nous connaissions.
Un seul hic ! par la fenêtre, je vois (et Oki aussi !) la caille de la semaine dernière, jamais vu d’aussi près le joli spécimen qui a, nous dit-on, élu domicile dans le petit jardin ! Le temps ne nous permet pas de sortir, et surtout la caille a la bonne idée de ne plus passer devant les portes vitrées, donc Oki se calme … avec les daims et la caille, elle apprend à connaître les animaux « sauvages » sans partir à la chasse.
Première patiente non-voyante. Oki s’approche et je lui demande de chanter, c’est d’abord la patiente qui fredonne … puis Oki laisse échapper un filet de voix. Je lui donne des friandises et la patiente entend la friandise qui croque ! Quand celle-ci est contente, elle miaule, assez fort, Oki ne s’en émeut pas, quelques caresses, puis c’est au tour de Jazz, puis on demande à la patiente quel est le poil le plus doux : Jazz ! La texture des toisons est très différente effectivement, le poil de couverture, la douceur du sous-poil … nous passons un long moment avec la patiente, et arrêtons quand elle recommence à se frapper la tête.
Second patient également non-voyant et en fauteuil. Oki d’abord puis Jazz. Le patient manifeste très peu de réaction, reste très paisible toutefois, alors que nous avons déjà observé des réactions de rejet ou d’inquiétude … peut-être un léger sourire ? Oki a le droit de poser ses pattes avant sur ses genoux (ne pas oublier le frein), puis dans l’élan, elle saute sur ses genoux ! Toujours paisible, le patient ne s’en offusque pas. Jazz pose également ses pattes sur ses genoux, pas plus de réaction. Mais son visage semble satisfait. Christine maintient l’équilibre de Jazz, puis nous utilisons un siège monobloc où Jazz monte pour s’approcher du fauteuil, puis Oki expérimente l’objet avec succès : l’exemple d’un chien plus expérimenté est un atout pour la formation d’un jeune !
Troisième patient en fauteuil, qu’Oki a vu dans cette salle la semaine dernière. Comme le temps ne permet pas de sortir, nous n’avons pas accès à la table de béton, accessoire très utile pour nous : le chien sur la table et le fauteuil approché (avec frein), le contact est facilité … La table est moderne, donc le revêtement est glissant, mais avec le siège monobloc, Jazz y monte facilement. L’oeil du patient s’illumine dès qu’il voit les chiens ! Pendant qu’il passe ses mains dans le poil de Jazz, Christine récompense le chien, car le patient est bruyant et ses gestes enveloppants (mais pas brutaux). Oki n’est pas effrayée, je lui propose de monter à son tour sur le siège, puis elle pose deux pattes sur la table, j’encourage et récompense et voilà les quatre pattes, je récompense sans l’approcher du patient, trop peu de place ! Je lui demande de descendre et on recommence la manœuvre avec plus de facilité … Puis je la fais redescendre et contourne le fauteuil pour chercher le contact avec le patient. Oki prend appui sur le pneu du fauteuil et se dresse : le patient caresse Jazz et regarde Oki, puis il pose sa main sur le cou d’Oki que je continue de récompenser, tout en observant si la main est posée ou saisit et attire … pas de souci ! Oki est ravie, Jazz sur la table aussi et le patient chantonne vigoureusement … Puis l’infirmière l’éloigne car l’excitation trop forte pourrait déclencher des réactions dommageables. Je garde Oki assise à côté, bien calme comme Jazz, et parle d’une voix apaisante, comme l’infirmière … et le patient se calme suffisamment pour rejoindre les autres avec sa tablette de Lego géants.
Dernière patiente, à l’origine elle était très craintive. Aujourd’hui, le fait d’intervenir dans cette salle ? Car elle passe sans complexe devant Jazz, et je conduis Oki devant elle en prolongeant le mouvement pour que le dos d’Oki soit à sa portée pour des caresses ou du brossage. Parfois, on peut comparer à la manœuvre d’un camion qui se gare à quai … J’ai fini le fromage avec le précédent patient, mais j’ai encore des friandises (partiellement en miettes). La patiente déclare qu’elle a fait des progrès, et c’est vrai ! Elle ne souhaite pas continuer avec Jazz et repart toute fière.
Nous n’avons vu que quatre patients aujourd’hui, certains autres pas en forme ou partis en famille … mais chacun a beaucoup profité de la séance ! Et les soignantes ont pensé à faire un compte rendu de leurs observations.
Donc bonne séance, Oki apprend par imitation et s’en sort très bien ! Ce soir, elle a besoin de dormir …
Françoise
Hier, grand soleil et aujourd’hui la carte météo nous place en zone incertaine … toujours le problème d’arriver avec un chien sec (et après déluge s’il le faut, on s’en fiche ! ). Je fais le tour du parc à daims, l’air est humide sans plus, j’attends avec Oki qui observe calmement les daims donc et les chèvres et les poules … puis la pluie à peine plus qu’une bruine, difficile de trouver un abri, alors retour en voiture pour attendre Christine …
Le nouveau référent est absent, mais a prévu une référente de remplacement qui a déjà participé à nos visites, elle nous propose d’aller dans la salle intérieure où j’étais intervenue le mois dernier, proche de la salle à manger (où les patients finissent leur goûter) et ouvrant sur le jardin, deux autres infirmières l’accompagnent. La salle se révèle vraiment propice aux échanges, plus lumineuse et aérée que celle que nous connaissions.
Un seul hic ! par la fenêtre, je vois (et Oki aussi !) la caille de la semaine dernière, jamais vu d’aussi près le joli spécimen qui a, nous dit-on, élu domicile dans le petit jardin ! Le temps ne nous permet pas de sortir, et surtout la caille a la bonne idée de ne plus passer devant les portes vitrées, donc Oki se calme … avec les daims et la caille, elle apprend à connaître les animaux « sauvages » sans partir à la chasse.
Première patiente non-voyante. Oki s’approche et je lui demande de chanter, c’est d’abord la patiente qui fredonne … puis Oki laisse échapper un filet de voix. Je lui donne des friandises et la patiente entend la friandise qui croque ! Quand celle-ci est contente, elle miaule, assez fort, Oki ne s’en émeut pas, quelques caresses, puis c’est au tour de Jazz, puis on demande à la patiente quel est le poil le plus doux : Jazz ! La texture des toisons est très différente effectivement, le poil de couverture, la douceur du sous-poil … nous passons un long moment avec la patiente, et arrêtons quand elle recommence à se frapper la tête.
Second patient également non-voyant et en fauteuil. Oki d’abord puis Jazz. Le patient manifeste très peu de réaction, reste très paisible toutefois, alors que nous avons déjà observé des réactions de rejet ou d’inquiétude … peut-être un léger sourire ? Oki a le droit de poser ses pattes avant sur ses genoux (ne pas oublier le frein), puis dans l’élan, elle saute sur ses genoux ! Toujours paisible, le patient ne s’en offusque pas. Jazz pose également ses pattes sur ses genoux, pas plus de réaction. Mais son visage semble satisfait. Christine maintient l’équilibre de Jazz, puis nous utilisons un siège monobloc où Jazz monte pour s’approcher du fauteuil, puis Oki expérimente l’objet avec succès : l’exemple d’un chien plus expérimenté est un atout pour la formation d’un jeune !
Troisième patient en fauteuil, qu’Oki a vu dans cette salle la semaine dernière. Comme le temps ne permet pas de sortir, nous n’avons pas accès à la table de béton, accessoire très utile pour nous : le chien sur la table et le fauteuil approché (avec frein), le contact est facilité … La table est moderne, donc le revêtement est glissant, mais avec le siège monobloc, Jazz y monte facilement. L’oeil du patient s’illumine dès qu’il voit les chiens ! Pendant qu’il passe ses mains dans le poil de Jazz, Christine récompense le chien, car le patient est bruyant et ses gestes enveloppants (mais pas brutaux). Oki n’est pas effrayée, je lui propose de monter à son tour sur le siège, puis elle pose deux pattes sur la table, j’encourage et récompense et voilà les quatre pattes, je récompense sans l’approcher du patient, trop peu de place ! Je lui demande de descendre et on recommence la manœuvre avec plus de facilité … Puis je la fais redescendre et contourne le fauteuil pour chercher le contact avec le patient. Oki prend appui sur le pneu du fauteuil et se dresse : le patient caresse Jazz et regarde Oki, puis il pose sa main sur le cou d’Oki que je continue de récompenser, tout en observant si la main est posée ou saisit et attire … pas de souci ! Oki est ravie, Jazz sur la table aussi et le patient chantonne vigoureusement … Puis l’infirmière l’éloigne car l’excitation trop forte pourrait déclencher des réactions dommageables. Je garde Oki assise à côté, bien calme comme Jazz, et parle d’une voix apaisante, comme l’infirmière … et le patient se calme suffisamment pour rejoindre les autres avec sa tablette de Lego géants.
Dernière patiente, à l’origine elle était très craintive. Aujourd’hui, le fait d’intervenir dans cette salle ? Car elle passe sans complexe devant Jazz, et je conduis Oki devant elle en prolongeant le mouvement pour que le dos d’Oki soit à sa portée pour des caresses ou du brossage. Parfois, on peut comparer à la manœuvre d’un camion qui se gare à quai … J’ai fini le fromage avec le précédent patient, mais j’ai encore des friandises (partiellement en miettes). La patiente déclare qu’elle a fait des progrès, et c’est vrai ! Elle ne souhaite pas continuer avec Jazz et repart toute fière.
Nous n’avons vu que quatre patients aujourd’hui, certains autres pas en forme ou partis en famille … mais chacun a beaucoup profité de la séance ! Et les soignantes ont pensé à faire un compte rendu de leurs observations.
Donc bonne séance, Oki apprend par imitation et s’en sort très bien ! Ce soir, elle a besoin de dormir …
Françoise
16/10/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Mousse
Hier, il pleuvait des cordes, mais aujourd’hui retour du beau temps, un vrai beau temps, frais et ensoleillé, sans aucun nuage … Impeccable pour la visite !
Les deux enfants sont là, la petite fille rit de toutes ses forces quand elle nous voit et Mousse se trémousse hésitant seulement à se coucher pour présenter son ventre à la caresse : joie réciproque, exubérante et sincère ! Le petit garçon est plus discret, mais il nomme la chienne de tous les noms qu’il affectionne : Pomme, Oki … et Mousse si on l’aide.
Dans la salle, je sors le tapis de fouilles et le jeu des quilles encastrées. L’attention du petit garçon est vite détournée par l’observation de la petite fille, il cache des friandises dans le tapis … et Mousse apprécie ce jeu simple. La petite fille a envie de tirer la queue de Mousse, trop tentante à frétiller devant elle, donc passage assise sur la chaise. Puis l’éducatrice aide le petit garçon à remplir les encastrements et y placer les quilles … il a des difficultés à se concentrer, mais il y arrive. Mousse apprécie aussi … Dans mon souvenir, ce jeu était plus difficile, les quilles devaient être soulevées pour être dégagées, mais le bois a dû sécher et d’un coup de museau, Mousse les dégomme facilement : ça l’arrange et pour lui donner le goût des jeux, ce n’est pas plus mal !
Nous sortons et le petit garçon commence la ballade … le contournement de la maison vide ? Toujours des personnes avec le même border. Mousse l’a senti et n’a pas de réaction d’inquiétude, plutôt d’attirance, mais nous rebroussons chemin, la situation serait inutilement complexifiée. Le propriétaire du border et nous avons vraiment le même créneau horaire et journalier, tant pis ! La petite tient Mousse jusqu’à ce que je m’aperçoive que d’une main elle tient la laisse et de l’autre la queue. Je lui dis Non ! Comme cette petite fille est en recherche de limites, il nous semble nécessaire, aux éducatrices et à moi, de rester vigilantes et arrêter toute tentative. J’ai l’impression d’être sévère, voire rapporteuse, mais ce ne serait pas rendre service à cette petite fille, pas plus qu’à Mousse bien que cette dernière s’en moque royalement. Malgré ces tentatives persistantes, la petite fille est de semaine en semaine plus douce dans ces gestes, plus de coups de pied et beaucoup de caresses … Elle regarde les photos des deux chiennes Oki et Mousse, elle reconnaît le chat sur mon tee-shirt et elle parle davantage. Le petit garçon a plus de difficultés à prendre sa place et conserver son attention, il est aussi plus fatigué, me disent les éducatrices.
De retour dans la salle, friandises posées devant la chienne couchée ou sur ses pattes, brossage et distribution de fromage par chacun des enfants successivement, puis je sors la trousse de Mousse avec laquelle je l’entraîne au rapport. La petite est de nouveau sur la chaise suite à une nouvelle tentative et le petit garçon pose la trousse sur une chaise. Mousse va la chercher et la rapporte : grosse victoire pour elle car précédemment, elle ne prenait qu’au sol comme si un puissant interdit l’empêchait de toucher à ce qui est en hauteur … donc l’entraînement spécifique sur cette difficulté a été performant ! Et je pourrai donc utiliser ce jeu en visite … Auparavant, les adultes ou enfants étaient déçus car Mousse trouvait la trousse et s’arrêtait comme devant une mine ! Puis je lance la trousse et Mousse la rapporte encore. On a encore du boulot : rapporter dans la main et non au pied et surtout à la personne qui a lancé, mais petit à petit, on avance …
Prochains congés scolaires : arrêt des visites sur les deux semaines, entraînement ciblé des demoiselles … et ballades !
Françoise
Hier, il pleuvait des cordes, mais aujourd’hui retour du beau temps, un vrai beau temps, frais et ensoleillé, sans aucun nuage … Impeccable pour la visite !
Les deux enfants sont là, la petite fille rit de toutes ses forces quand elle nous voit et Mousse se trémousse hésitant seulement à se coucher pour présenter son ventre à la caresse : joie réciproque, exubérante et sincère ! Le petit garçon est plus discret, mais il nomme la chienne de tous les noms qu’il affectionne : Pomme, Oki … et Mousse si on l’aide.
Dans la salle, je sors le tapis de fouilles et le jeu des quilles encastrées. L’attention du petit garçon est vite détournée par l’observation de la petite fille, il cache des friandises dans le tapis … et Mousse apprécie ce jeu simple. La petite fille a envie de tirer la queue de Mousse, trop tentante à frétiller devant elle, donc passage assise sur la chaise. Puis l’éducatrice aide le petit garçon à remplir les encastrements et y placer les quilles … il a des difficultés à se concentrer, mais il y arrive. Mousse apprécie aussi … Dans mon souvenir, ce jeu était plus difficile, les quilles devaient être soulevées pour être dégagées, mais le bois a dû sécher et d’un coup de museau, Mousse les dégomme facilement : ça l’arrange et pour lui donner le goût des jeux, ce n’est pas plus mal !
Nous sortons et le petit garçon commence la ballade … le contournement de la maison vide ? Toujours des personnes avec le même border. Mousse l’a senti et n’a pas de réaction d’inquiétude, plutôt d’attirance, mais nous rebroussons chemin, la situation serait inutilement complexifiée. Le propriétaire du border et nous avons vraiment le même créneau horaire et journalier, tant pis ! La petite tient Mousse jusqu’à ce que je m’aperçoive que d’une main elle tient la laisse et de l’autre la queue. Je lui dis Non ! Comme cette petite fille est en recherche de limites, il nous semble nécessaire, aux éducatrices et à moi, de rester vigilantes et arrêter toute tentative. J’ai l’impression d’être sévère, voire rapporteuse, mais ce ne serait pas rendre service à cette petite fille, pas plus qu’à Mousse bien que cette dernière s’en moque royalement. Malgré ces tentatives persistantes, la petite fille est de semaine en semaine plus douce dans ces gestes, plus de coups de pied et beaucoup de caresses … Elle regarde les photos des deux chiennes Oki et Mousse, elle reconnaît le chat sur mon tee-shirt et elle parle davantage. Le petit garçon a plus de difficultés à prendre sa place et conserver son attention, il est aussi plus fatigué, me disent les éducatrices.
De retour dans la salle, friandises posées devant la chienne couchée ou sur ses pattes, brossage et distribution de fromage par chacun des enfants successivement, puis je sors la trousse de Mousse avec laquelle je l’entraîne au rapport. La petite est de nouveau sur la chaise suite à une nouvelle tentative et le petit garçon pose la trousse sur une chaise. Mousse va la chercher et la rapporte : grosse victoire pour elle car précédemment, elle ne prenait qu’au sol comme si un puissant interdit l’empêchait de toucher à ce qui est en hauteur … donc l’entraînement spécifique sur cette difficulté a été performant ! Et je pourrai donc utiliser ce jeu en visite … Auparavant, les adultes ou enfants étaient déçus car Mousse trouvait la trousse et s’arrêtait comme devant une mine ! Puis je lance la trousse et Mousse la rapporte encore. On a encore du boulot : rapporter dans la main et non au pied et surtout à la personne qui a lancé, mais petit à petit, on avance …
Prochains congés scolaires : arrêt des visites sur les deux semaines, entraînement ciblé des demoiselles … et ballades !
Françoise
10/10/2019, Rillieux, centre de jour des Verchères,
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse
Dickens nous rejoint ! Nous sommes convenues que si Chantal le désire, notre Papy viendra en libre et Chantal pourra conduire l’un de nos chiens : il ne faut pas fatiguer les papys mais pas les reléguer non plus … Les trois enfants sont là et c’est la fête pour l’un des petits garçons : Jazz est revenu ! La petite fille s’attache à Mousse (que j’ai équipée de la laisse courte) et le tout discret deuxième garçon commence avec Dickens.
Au début, difficile de s’organiser car le jeune garçon veut que tout le monde profite de son bonheur de retrouver Jazz et admire tout ce qu’il fait, il ne déteste pas non plus interférer dans le jeu de la petite fille … Une balle de peluche lancée dans la direction des copains, que Jazz rattrape, mais Christine dirige l’activité vers une autre partie de la petite salle …
Pour Mousse, j’ai apporté le tapis de fouilles (des morceaux de tissus cousus sur un tapis où on peut cacher des récompenses) et un jeu simple réversible (une douzaine de quilles à bousculer ou des caches coulissantes) : la petite fille cache une friandise sous une quille et propose à Mousse de jouer, puis deux, trois, jusqu’à quatre à la fois. C’est une bonne idée car Mousse reste attentive et le jeu est ainsi simplifié !
Puis le jeune garçon demande à sortir dans le petit jardin, je demande à la petite fille si elle souhaite que j’ajoute ma grande laisse : Non ! Elle est à l’aise avec la laisse courte. Elle parle avec Mousse et à condition d’avoir le gant, elle la récompense souvent (je fournis pour qu’elle donne quand elle le souhaite) … Elle court avec Mousse avec plaisir. Plus tard, sans gant : je fais coucher Mousse et elle donne entre les pattes de la chienne … et la course reprend avec la boîte de fromage pour récompense : pas besoin de gant, la proximité est acceptée.
Le plan d’escalade intéresse beaucoup le jeune garçon qui fait monter Jazz, puis le fait descendre par le toboggan. Mousse trouve l’accès trop glissant et peut-être trop encombré, mais elle se dresse à côté du second garçon qui évolue avec plaisir au milieu de l’agitation avec sa propre lenteur toute douce.
Pendant la petite collation, le jeune garçon est toujours l’animateur-vedette, la petite fille trouve assez bien sa place, Mousse a choisi de se coucher sous la table, au calme … et le discret petit garçon sans se faire remarquer glisse de temps à autre sa main dans les poils de Jazz. Chacun sa façon d’être !
Françoise
Dickens nous rejoint ! Nous sommes convenues que si Chantal le désire, notre Papy viendra en libre et Chantal pourra conduire l’un de nos chiens : il ne faut pas fatiguer les papys mais pas les reléguer non plus … Les trois enfants sont là et c’est la fête pour l’un des petits garçons : Jazz est revenu ! La petite fille s’attache à Mousse (que j’ai équipée de la laisse courte) et le tout discret deuxième garçon commence avec Dickens.
Au début, difficile de s’organiser car le jeune garçon veut que tout le monde profite de son bonheur de retrouver Jazz et admire tout ce qu’il fait, il ne déteste pas non plus interférer dans le jeu de la petite fille … Une balle de peluche lancée dans la direction des copains, que Jazz rattrape, mais Christine dirige l’activité vers une autre partie de la petite salle …
Pour Mousse, j’ai apporté le tapis de fouilles (des morceaux de tissus cousus sur un tapis où on peut cacher des récompenses) et un jeu simple réversible (une douzaine de quilles à bousculer ou des caches coulissantes) : la petite fille cache une friandise sous une quille et propose à Mousse de jouer, puis deux, trois, jusqu’à quatre à la fois. C’est une bonne idée car Mousse reste attentive et le jeu est ainsi simplifié !
Puis le jeune garçon demande à sortir dans le petit jardin, je demande à la petite fille si elle souhaite que j’ajoute ma grande laisse : Non ! Elle est à l’aise avec la laisse courte. Elle parle avec Mousse et à condition d’avoir le gant, elle la récompense souvent (je fournis pour qu’elle donne quand elle le souhaite) … Elle court avec Mousse avec plaisir. Plus tard, sans gant : je fais coucher Mousse et elle donne entre les pattes de la chienne … et la course reprend avec la boîte de fromage pour récompense : pas besoin de gant, la proximité est acceptée.
Le plan d’escalade intéresse beaucoup le jeune garçon qui fait monter Jazz, puis le fait descendre par le toboggan. Mousse trouve l’accès trop glissant et peut-être trop encombré, mais elle se dresse à côté du second garçon qui évolue avec plaisir au milieu de l’agitation avec sa propre lenteur toute douce.
Pendant la petite collation, le jeune garçon est toujours l’animateur-vedette, la petite fille trouve assez bien sa place, Mousse a choisi de se coucher sous la table, au calme … et le discret petit garçon sans se faire remarquer glisse de temps à autre sa main dans les poils de Jazz. Chacun sa façon d’être !
Françoise
09/10/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu,
Françoise avec Oki
Pluie ce matin, mais temps correct cet après-midi ! Juste ce qu’il nous faut … J’attends tout de même dans le hall, car l’herbe et surtout les arbustes sous lesquels Oki aimerait flairer (minous) sont bien mouillés : après un bon essuyage, Oki sera plus présentable … sans compter que le banc mouillé et moussu n’est pas engageant !
Les deux enfants arrivent et notre séance se déroule calmement : jeux d’abord et distribution de friandises … j’ai apporté les tubes pivotants et la boîte aux quatre couvercles. La difficulté est que les deux enfants remplissent les deux jeux en même temps et si faire attendre Oki pour un jeu n’est pas encore totalement acquis (on y travaille), alors attendre de finir un jeu pour se tourner vers l’autre ensuite, carrément diabolique !
Oki couchée, lui proposer des friandises entre ses pattes ou plus courageux sur sa patte, ça plaît beaucoup. La petite donne aussi à la main, la main ou plutôt les deux mains gantées … les gants sont faits pour ça, permettre le contact ! Pour la distribution de fromage, le petit garçon tient bien la boîte, pour la petite fille je tiens avec elle … Brossage aussi qui permet à la petite fille de toucher la queue d’Oki sans être tentée de tirer la queue et être provisoirement assignée à la chaise ! Le petit garçon a tendance à s’effacer devant la vitalité de la petite, mais on l’encourage à s’exprimer et on lui préserve sa place dans les activités …
Puisque le temps se maintient, on part en promenade et le petit garçon est valorisé puisque c’est lui qui tient Oki en premier. La petite a des difficultés à accepter de devoir donner la main … Nous essayons le tour de la maison fermée, mais sur l’arrière comme la semaine dernière, j’entraperçois le border-collie et son maître. Oki a vu ou plutôt senti, mais reste calme, on rebrousse chemin sans chercher si les autres chiens sont là aussi et nous continuons la promenade ailleurs. La petite fille conduit maintenant Oki et comme elle marche plus vivement, Oki apprécie … jusqu’au moment où la petite fait mine de chevaucher Oki ! Non ! Ce n’est pas un cheval ! De nouveau le petit garçon conduit Oki. La petite tente les interdits, et les réponses des éducateurs sont fermes et calmes : apprentissage nécessaire … Oki ne souffre de rien puisque je suis vigilante et proteste avant qu’aucune charge ne pèse sur elle.
La semaine prochaine ce sera Mousse, ce rythme d’alternance, deux semaines l’une puis deux semaines l’autre, me permet d’avoir deux chiennes disponibles sans troubler les enfants …
La petite fille sera-t-elle encore là ? Un problème de régularisation des papiers de la famille … triste réalité des enfants qui cumulent les difficultés.
Françoise
Pluie ce matin, mais temps correct cet après-midi ! Juste ce qu’il nous faut … J’attends tout de même dans le hall, car l’herbe et surtout les arbustes sous lesquels Oki aimerait flairer (minous) sont bien mouillés : après un bon essuyage, Oki sera plus présentable … sans compter que le banc mouillé et moussu n’est pas engageant !
Les deux enfants arrivent et notre séance se déroule calmement : jeux d’abord et distribution de friandises … j’ai apporté les tubes pivotants et la boîte aux quatre couvercles. La difficulté est que les deux enfants remplissent les deux jeux en même temps et si faire attendre Oki pour un jeu n’est pas encore totalement acquis (on y travaille), alors attendre de finir un jeu pour se tourner vers l’autre ensuite, carrément diabolique !
Oki couchée, lui proposer des friandises entre ses pattes ou plus courageux sur sa patte, ça plaît beaucoup. La petite donne aussi à la main, la main ou plutôt les deux mains gantées … les gants sont faits pour ça, permettre le contact ! Pour la distribution de fromage, le petit garçon tient bien la boîte, pour la petite fille je tiens avec elle … Brossage aussi qui permet à la petite fille de toucher la queue d’Oki sans être tentée de tirer la queue et être provisoirement assignée à la chaise ! Le petit garçon a tendance à s’effacer devant la vitalité de la petite, mais on l’encourage à s’exprimer et on lui préserve sa place dans les activités …
Puisque le temps se maintient, on part en promenade et le petit garçon est valorisé puisque c’est lui qui tient Oki en premier. La petite a des difficultés à accepter de devoir donner la main … Nous essayons le tour de la maison fermée, mais sur l’arrière comme la semaine dernière, j’entraperçois le border-collie et son maître. Oki a vu ou plutôt senti, mais reste calme, on rebrousse chemin sans chercher si les autres chiens sont là aussi et nous continuons la promenade ailleurs. La petite fille conduit maintenant Oki et comme elle marche plus vivement, Oki apprécie … jusqu’au moment où la petite fait mine de chevaucher Oki ! Non ! Ce n’est pas un cheval ! De nouveau le petit garçon conduit Oki. La petite tente les interdits, et les réponses des éducateurs sont fermes et calmes : apprentissage nécessaire … Oki ne souffre de rien puisque je suis vigilante et proteste avant qu’aucune charge ne pèse sur elle.
La semaine prochaine ce sera Mousse, ce rythme d’alternance, deux semaines l’une puis deux semaines l’autre, me permet d’avoir deux chiennes disponibles sans troubler les enfants …
La petite fille sera-t-elle encore là ? Un problème de régularisation des papiers de la famille … triste réalité des enfants qui cumulent les difficultés.
Françoise
07/10/2019, Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR,
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et LiLy
Ce week-end, Joy a mangé des biscuits au chocolat dérobés en douce … indisponible, elle laisse son tour à Erine, et Dickens se remet d’un problème gastrique : grosses caresses à tous les deux ! Du parking, nous apercevons un cocker et sa maîtresse qui, peu de temps après, partent en promenade dans le parc avec un parent résident : ce sera plus facile pour nos quatre chiens, car la salle d’animation où nous intervenons est ouverte vers le hall, et leur concentration ne sera pas troublée …
Le duo Pomme-Lily fonctionne bien, j’équipe Pomme de la laisse courte qui réussit bien à Mousse et à Oki et la laisse libre de ses mouvements la plus part du temps … Avantage de son âge, car plus jeune, elle visitait le hall adjacent et aurait volontiers continué vers le parc et les minous … Aujourd’hui, elle est toute heureuse de cet arrangement et va vers les personnes spontanément ! Une ou deux fois, elle quémande des friandises à Christine ou inspecte la trousse que celle-ci a « oubliée »sur une chaise, mais revient vers moi à mon appel et ne pense pas à chahuter avec Jazz, encore un avantage de son âge ... Lily est en laisse ou pas, souvent sur les genoux de toute façon.
Le groupe est constitué de personnes souriantes et alertes d’esprit et je trouve que s’en dégage une ambiance bienveillante et apaisée, avec de la curiosité en prime : idéal ! Il arrive parfois que les soucis ou la souffrance induisent des tensions bien compréhensibles que nous nous efforçons de réduire grâce à nos chiens ...
J’ai apporté trois jeux, plateaux tournants, boîte aux quatre couvercles et tubes pivotants : la démonstration de Pomme est toujours convaincante, Lily fait pâle figure comme d’habitude car elle préfère la facilité, alors que Pomme apprécie le jeu avant tout. Jazz est plus lent mais ne s’énerve pas aujourd’hui et réussit les tubes pivotants, Erine ne connaît pas, mais elle se déplace de façon douce et l’effet est apprécié.
Les souvenirs des personnes, nos anecdotes, les exercices des chiens … tout se passe au mieux et nous restons même plus longtemps que d’habitude.
Derniers exercices : le chiffon sur la tête de Jazz qui s’en débarrasse, j’essaye le chiffon sur le dos de Pomme, et comme elle n’apprécie pas, elle fait plusieurs tours de piste au petit trot : je lui enlève et lui propose beaucoup plus agréable : les friandises sous le chiffon, ce sont plutôt des miettes, mais elle saisit délicatement le chiffon pour le déplacer, puis le secouer … Jazz fait le même exercice en parallèle avec une autre technique : il essaye de saisir la friandise à travers le chiffon, pas au point de trouer le chiffon, mais il arrive à faire déplacer la friandise vers le bord du chiffon … et la déguster. Lily, sur les genoux d’une résidente, gronde comme un petit moteur à intervalles réguliers pour demander sa récompense aussi et la résidente rit !
Il est temps de dire au revoir. Pomme monte en voiture dans la grande caisse, puis Lily qui se couche en plein milieu ! Pomme d’abord assise sur le côté arrive tout juste à se coucher sur un bord … Lily, 3 kg de concentré de chien !
Françoise
Ce week-end, Joy a mangé des biscuits au chocolat dérobés en douce … indisponible, elle laisse son tour à Erine, et Dickens se remet d’un problème gastrique : grosses caresses à tous les deux ! Du parking, nous apercevons un cocker et sa maîtresse qui, peu de temps après, partent en promenade dans le parc avec un parent résident : ce sera plus facile pour nos quatre chiens, car la salle d’animation où nous intervenons est ouverte vers le hall, et leur concentration ne sera pas troublée …
Le duo Pomme-Lily fonctionne bien, j’équipe Pomme de la laisse courte qui réussit bien à Mousse et à Oki et la laisse libre de ses mouvements la plus part du temps … Avantage de son âge, car plus jeune, elle visitait le hall adjacent et aurait volontiers continué vers le parc et les minous … Aujourd’hui, elle est toute heureuse de cet arrangement et va vers les personnes spontanément ! Une ou deux fois, elle quémande des friandises à Christine ou inspecte la trousse que celle-ci a « oubliée »sur une chaise, mais revient vers moi à mon appel et ne pense pas à chahuter avec Jazz, encore un avantage de son âge ... Lily est en laisse ou pas, souvent sur les genoux de toute façon.
Le groupe est constitué de personnes souriantes et alertes d’esprit et je trouve que s’en dégage une ambiance bienveillante et apaisée, avec de la curiosité en prime : idéal ! Il arrive parfois que les soucis ou la souffrance induisent des tensions bien compréhensibles que nous nous efforçons de réduire grâce à nos chiens ...
J’ai apporté trois jeux, plateaux tournants, boîte aux quatre couvercles et tubes pivotants : la démonstration de Pomme est toujours convaincante, Lily fait pâle figure comme d’habitude car elle préfère la facilité, alors que Pomme apprécie le jeu avant tout. Jazz est plus lent mais ne s’énerve pas aujourd’hui et réussit les tubes pivotants, Erine ne connaît pas, mais elle se déplace de façon douce et l’effet est apprécié.
Les souvenirs des personnes, nos anecdotes, les exercices des chiens … tout se passe au mieux et nous restons même plus longtemps que d’habitude.
Derniers exercices : le chiffon sur la tête de Jazz qui s’en débarrasse, j’essaye le chiffon sur le dos de Pomme, et comme elle n’apprécie pas, elle fait plusieurs tours de piste au petit trot : je lui enlève et lui propose beaucoup plus agréable : les friandises sous le chiffon, ce sont plutôt des miettes, mais elle saisit délicatement le chiffon pour le déplacer, puis le secouer … Jazz fait le même exercice en parallèle avec une autre technique : il essaye de saisir la friandise à travers le chiffon, pas au point de trouer le chiffon, mais il arrive à faire déplacer la friandise vers le bord du chiffon … et la déguster. Lily, sur les genoux d’une résidente, gronde comme un petit moteur à intervalles réguliers pour demander sa récompense aussi et la résidente rit !
Il est temps de dire au revoir. Pomme monte en voiture dans la grande caisse, puis Lily qui se couche en plein milieu ! Pomme d’abord assise sur le côté arrive tout juste à se coucher sur un bord … Lily, 3 kg de concentré de chien !
Françoise
02/10/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu.
Françoise avec Oki
L’air est un peu humide, bruine ... j’opte donc pour une attente dans le hall. Deux enfants de la salle d’attente viennent caresser Oki, les soignants qui passent devant nous font de même pour la plupart … Mais voilà nos deux petits patients et les deux encadrantes !
Le petit garçon connaît bien Oki qui a travaillé presque toute la dernière saison avec Pomme ou Mousse, puis au début de celle-ci seule. La petite fille a rencontré Mousse pour deux séances et ce sera maintenant deux séances avec Oki, en alternant ainsi par la suite. La petite fille rit toujours beaucoup, une façon d’extérioriser son excitation sans doute. Elle n’a pas peur, mais hésite à donner les friandises qu’elle préfère lancer devant Oki. Je fais coucher Oki pour que la petite apprenne à les poser devant les pattes de la chienne.
J’ai apporté deux jeux : les tubes pivotants et la boîte à quatre couvercles. Avec l’infirmière, le petit garçon remplit les jeux, il a des difficultés à fixer son attention … et Oki vide les jeux très très vite ! Elle n’a pas oublié le fonctionnement : saisir une ficelle, glisser un couvercle ou soulever du museau, pousser un tube avec mesure pour éviter la force centrifuge : Elle ne connaît pas les mots, c’est sûr ! Mais elle a bien assimilé le phénomène. La petite fille fouille à la recherche des autres trésors de ma poussette, mais elle est toujours un peu tentée de tirer la queue d’Oki, elle doit alors rester un temps assise sur sa chaise pour apprendre les bonnes manières !
Puis nous sortons, car le soleil brille maintenant, c’est d’abord le petit garçon qui conduit et nous explorons un nouvel itinéraire : un bâtiment désaffecté entouré d’une végétation redevenue libre … Quand j’aperçois plus loin un, puis deux et même trois chiens en liberté avec deux maîtres. J’attends un peu, l’infirmière rappelle la petite fille, on ne connaît pas ces chiens … les deux maîtres en rattachent un et ont apparemment le contrôle des deux autres. Oki a pris conscience de la présence des chiens un peu après moi et fait des bonds d’excitation, l’enfant a bien sûr lâché sa laisse … nous passons au large, et je suis fière d’Oki qui se reconcentre très vite. Dire qu’elle ne tire pas serait faux, car elle surveille d’éventuels chats, mais je n’ai pas à forcer beaucoup sur ma propre laisse pour la maintenir calme. C’est ensuite au tour de la petite fille de conduire Oki et comme elle marche de façon plus guillerette, cela plaît à Oki !
De retour à la salle, c’est brossage, j’ai apporté les deux brosses toutes douces, et fromage, la petite tient bien la boîte et observe dans la proximité calme d’Oki.
On insiste pour stimuler la parole de la petite fille qui coopère un peu, « croquette » par exemple, elle connaît bien et utilise le terme ! On stimule le petit garçon pour qu’il demande lui aussi, il est plus effacé devant la vitalité de la petite. C’est l’heure de se dire au revoir et à la semaine prochaine, encore avec Oki.
Françoise
L’air est un peu humide, bruine ... j’opte donc pour une attente dans le hall. Deux enfants de la salle d’attente viennent caresser Oki, les soignants qui passent devant nous font de même pour la plupart … Mais voilà nos deux petits patients et les deux encadrantes !
Le petit garçon connaît bien Oki qui a travaillé presque toute la dernière saison avec Pomme ou Mousse, puis au début de celle-ci seule. La petite fille a rencontré Mousse pour deux séances et ce sera maintenant deux séances avec Oki, en alternant ainsi par la suite. La petite fille rit toujours beaucoup, une façon d’extérioriser son excitation sans doute. Elle n’a pas peur, mais hésite à donner les friandises qu’elle préfère lancer devant Oki. Je fais coucher Oki pour que la petite apprenne à les poser devant les pattes de la chienne.
J’ai apporté deux jeux : les tubes pivotants et la boîte à quatre couvercles. Avec l’infirmière, le petit garçon remplit les jeux, il a des difficultés à fixer son attention … et Oki vide les jeux très très vite ! Elle n’a pas oublié le fonctionnement : saisir une ficelle, glisser un couvercle ou soulever du museau, pousser un tube avec mesure pour éviter la force centrifuge : Elle ne connaît pas les mots, c’est sûr ! Mais elle a bien assimilé le phénomène. La petite fille fouille à la recherche des autres trésors de ma poussette, mais elle est toujours un peu tentée de tirer la queue d’Oki, elle doit alors rester un temps assise sur sa chaise pour apprendre les bonnes manières !
Puis nous sortons, car le soleil brille maintenant, c’est d’abord le petit garçon qui conduit et nous explorons un nouvel itinéraire : un bâtiment désaffecté entouré d’une végétation redevenue libre … Quand j’aperçois plus loin un, puis deux et même trois chiens en liberté avec deux maîtres. J’attends un peu, l’infirmière rappelle la petite fille, on ne connaît pas ces chiens … les deux maîtres en rattachent un et ont apparemment le contrôle des deux autres. Oki a pris conscience de la présence des chiens un peu après moi et fait des bonds d’excitation, l’enfant a bien sûr lâché sa laisse … nous passons au large, et je suis fière d’Oki qui se reconcentre très vite. Dire qu’elle ne tire pas serait faux, car elle surveille d’éventuels chats, mais je n’ai pas à forcer beaucoup sur ma propre laisse pour la maintenir calme. C’est ensuite au tour de la petite fille de conduire Oki et comme elle marche de façon plus guillerette, cela plaît à Oki !
De retour à la salle, c’est brossage, j’ai apporté les deux brosses toutes douces, et fromage, la petite tient bien la boîte et observe dans la proximité calme d’Oki.
On insiste pour stimuler la parole de la petite fille qui coopère un peu, « croquette » par exemple, elle connaît bien et utilise le terme ! On stimule le petit garçon pour qu’il demande lui aussi, il est plus effacé devant la vitalité de la petite. C’est l’heure de se dire au revoir et à la semaine prochaine, encore avec Oki.
Françoise
01/10/2019, Saint-Cyr, FAM les Cabornes,
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Pomme et LiLy
Soleil agréable en arrivant … La référente habituelle en congé et le changement du jour de visite du jeudi au mardi (à la demande de l’établissement), un raté de transmission qui ne nous affole pas (ça peut arriver) : nous aurons successivement deux accompagnateurs et la visite se déroule au mieux !
Soleil agréable en arrivant … La référente habituelle en congé et le changement du jour de visite du jeudi au mardi (à la demande de l’établissement), un raté de transmission qui ne nous affole pas (ça peut arriver) : nous aurons successivement deux accompagnateurs et la visite se déroule au mieux !
Une résidente préfère toujours tenir Dickens de bout en bout, à la rigueur le prêter pour s’approcher d’un autre résident, mais elle tient la laisse de façon décidée : c’est « son » chien le temps de la visite.
Une autre résidente suit toujours fidèlement l’ensemble de notre visite, elle est toute timide, mais décidée aussi. On lui demande qui elle veut conduire : ce sera Pomme. Je lui propose la laisse courte liée au dos du harnais, comme expérimentée avec les enfants, et je reste vigilante grâce à ma grande laisse fixée au poitrail dont je module la longueur suivant les besoins. La résidente est un peu remorquée, mais à petit pas, seulement parce qu’elle ne prend pas d’initiative, mais elle est contente de cette proximité, plus gratifiante il me semble qu’un brin de la laisse double … et comme Pomme est un chien de traîneau, on peut rappeler qu’avec une luge, on irait bien plus vite !
Une autre résidente accepte un moment de prendre la laisse de Lily, mais demande ensuite à être relevée, car Lily tire bien plus ! Cette résidente rit de voir Lily déraper sur les dalles du carrelage …
Nous allons ainsi d’appartement en appartement à l’étage et au rez de chaussée (pas de souci avec l’ascenseur, sauf Jazz qui emprunte donc l’escalier), une demi-douzaine d’appartements où nous faisons successivement étape pour des conversations avec les résidents. Distribution de friandises, petits exercices, caresses … Lily danse, Pomme chante. Je n’encourage pas la distribution de friandises à Lily qui prend trop vite, mais quand les résidents sont attentifs, je conseille de garder la friandise dans la main fermée au niveau de son museau et de l’offrir quand la petite ne réclame plus, et là pas de souci de se faire croquer les doigts (ce n’est pas un piranha, car les mâchoires ne serrent pas très fort, mais ce ne sont pas de bonnes manières !). Pomme prend toujours délicatement … mais quand on stationne un peu longtemps, Lily et elle réclament de la voix : ronronnement-mi grondement de Lily, vocalises modérées de Pomme, les résidents remarquent qu’elles sont gourmandes. Si Pomme le peut, elle plonge son museau dans la pochette de Chantal ! Je sais que ma chienne vieillit à cette attirance de plus en plus marquée pour les récompenses. J’obtiens tout de même le coucher – pas toucher avec friandise entre les pattes en simultané avec Pomme et Lily … Lily va aussi sur les genoux, elle ne grimpe pas, je la porte et la dépose, elle reste sagement si on ne la serre pas et si on récompense régulièrement, sinon le ronronnement reprend …
Bonne visite donc ! Début de la pluie en arrivant sur le parking, mais on a échappé à la rincée.
Françoise
Une autre résidente suit toujours fidèlement l’ensemble de notre visite, elle est toute timide, mais décidée aussi. On lui demande qui elle veut conduire : ce sera Pomme. Je lui propose la laisse courte liée au dos du harnais, comme expérimentée avec les enfants, et je reste vigilante grâce à ma grande laisse fixée au poitrail dont je module la longueur suivant les besoins. La résidente est un peu remorquée, mais à petit pas, seulement parce qu’elle ne prend pas d’initiative, mais elle est contente de cette proximité, plus gratifiante il me semble qu’un brin de la laisse double … et comme Pomme est un chien de traîneau, on peut rappeler qu’avec une luge, on irait bien plus vite !
Une autre résidente accepte un moment de prendre la laisse de Lily, mais demande ensuite à être relevée, car Lily tire bien plus ! Cette résidente rit de voir Lily déraper sur les dalles du carrelage …
Nous allons ainsi d’appartement en appartement à l’étage et au rez de chaussée (pas de souci avec l’ascenseur, sauf Jazz qui emprunte donc l’escalier), une demi-douzaine d’appartements où nous faisons successivement étape pour des conversations avec les résidents. Distribution de friandises, petits exercices, caresses … Lily danse, Pomme chante. Je n’encourage pas la distribution de friandises à Lily qui prend trop vite, mais quand les résidents sont attentifs, je conseille de garder la friandise dans la main fermée au niveau de son museau et de l’offrir quand la petite ne réclame plus, et là pas de souci de se faire croquer les doigts (ce n’est pas un piranha, car les mâchoires ne serrent pas très fort, mais ce ne sont pas de bonnes manières !). Pomme prend toujours délicatement … mais quand on stationne un peu longtemps, Lily et elle réclament de la voix : ronronnement-mi grondement de Lily, vocalises modérées de Pomme, les résidents remarquent qu’elles sont gourmandes. Si Pomme le peut, elle plonge son museau dans la pochette de Chantal ! Je sais que ma chienne vieillit à cette attirance de plus en plus marquée pour les récompenses. J’obtiens tout de même le coucher – pas toucher avec friandise entre les pattes en simultané avec Pomme et Lily … Lily va aussi sur les genoux, elle ne grimpe pas, je la porte et la dépose, elle reste sagement si on ne la serre pas et si on récompense régulièrement, sinon le ronronnement reprend …
Bonne visite donc ! Début de la pluie en arrivant sur le parking, mais on a échappé à la rincée.
Françoise
30/09/2019, Lyon-Ménival, centre de jour Prévert
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine, Françoise avec Mousse
Belle matinée. La séance se déroule en trois temps : à l’intérieur, puis dans le parc intérieur au centre, puis retour au calme à l’intérieur …
Les trois jeunes garçons et les deux éducateurs nous accueillent, Mousse fait une grosse fête aux éducateurs : frétillements intenses puis couchée présentant son ventre à caresser, on se remet debout et on reprend les frétillements … Puis elle se calme pour le contact avec les enfants.
Erine a retrouvé sa place sur le canapé, présence très apaisante ! Dickens est lui aussi paisible … le jeu que j’ai apporté, plateaux tournants, est d’un niveau simple pour le travail de Mousse et deux des enfants s’y intéressent … Pour donner les récompenses, les enfants craignent un peu le contact, je fais donc coucher Mousse et les enfants déposent la friandise entre ses pattes : pas de baveux qu’ils apprécient peu ! L’enfant récemment arrivé est à l’aise et insiste rapidement pour sortir.
J’ai équipé Mousse de la laisse courte pour les enfants et conserve le contrôle avec la mienne … l’un des enfants préférerait la laisse longue pour ne pas être trop proche de la chienne, mais les autres enfants apprécient ! Les enfants d’un autre groupe du centre nous rejoignent et promènent Mousse. Comme l’enfant est sûr de lui et Mousse calme, je détache ma laisse …
Puis l’un des enfants me réclame une balle : je préviens qu’elle sera vite baveuse, mais ce n’est plus un problème pour eux : L’un des enfants de notre groupe, qui a peu de contact avec Mousse à l’intérieur est maintenant l’un des plus actifs ! Mousse court après la balle, me la ramène, je lui propose quelques friandises de récompense et Mousse lâche la balle … bientôt récupérée par une autre petite main ! Mousse est attentive aux enfants, ne les bouscule pas et attend s’ils récupèrent la balle avant elle ... les enfants n’ont aucune crainte de ce grand corps qui fonce au milieu d’eux. Quelques lancers maladroits m’inquiètent un peu, vers un enfant qui préfère le calme de Dickens ou Erine, ou vers les bâtiments et les vitres ou le toit, mais pas de dégâts ! Bien sûr, l’idéal serait que Mousse rapporte à l’enfant qui a lancé, mais pour cela il faudrait que les récompenses viennent d’eux : trop compliqué à ce stade pour les enfants. Ils apprennent et elle aussi … C’est donc un peu fouillis, mais vécu dans la bonne humeur. Je préviens les animateurs que l’excitation monte et demande s’ils veulent interrompre le jeu, mais ils m’assurent qu’ils sauront ramener le calme auprès des enfants : le comportement des enfants est positif. Un enfant récupère même la balle pour la donner à un enfant plus timide. Bientôt Mousse est un peu essoufflée et cela favorise l’échange plus calme entre elle et ses partenaires.
De retour à l’intérieur, deux des enfants sont fatigués et restent calmement sur le canapé ! Le plus nouveau observe de près Mousse et Dickens assis entre les deux chiens ou à quatre pattes avec des mimiques et des communications verbales sibyllines … Puis il nous chante une chanson : « l’escargot porte sa maison sur son dos ... » puis annonce à la fin « bravo ! » nous l’accompagnons en applaudissant. L’éducatrice nous apprend que son autre camarade module aussi l’air des chansons et propose à l’enfant la chanson des crocodiles … je lui chante : « un crocodile s’en allant à la guerre ... » l’enfant est attentif, mes amies me disent qu’il chantonne tout doucement.
Il me semble que l’un des enfants de l’an dernier est plutôt plus craintif qu’avant, mais moins agressif aussi : sa vie n’est pas facile en cette rentrée où il doit s’adapter à des changements. Notre échange sur les écoles avec AVS ou les IME est écouté calmement par les enfants … puis nous disons au revoir !
Françoise
Belle matinée. La séance se déroule en trois temps : à l’intérieur, puis dans le parc intérieur au centre, puis retour au calme à l’intérieur …
Les trois jeunes garçons et les deux éducateurs nous accueillent, Mousse fait une grosse fête aux éducateurs : frétillements intenses puis couchée présentant son ventre à caresser, on se remet debout et on reprend les frétillements … Puis elle se calme pour le contact avec les enfants.
Erine a retrouvé sa place sur le canapé, présence très apaisante ! Dickens est lui aussi paisible … le jeu que j’ai apporté, plateaux tournants, est d’un niveau simple pour le travail de Mousse et deux des enfants s’y intéressent … Pour donner les récompenses, les enfants craignent un peu le contact, je fais donc coucher Mousse et les enfants déposent la friandise entre ses pattes : pas de baveux qu’ils apprécient peu ! L’enfant récemment arrivé est à l’aise et insiste rapidement pour sortir.
J’ai équipé Mousse de la laisse courte pour les enfants et conserve le contrôle avec la mienne … l’un des enfants préférerait la laisse longue pour ne pas être trop proche de la chienne, mais les autres enfants apprécient ! Les enfants d’un autre groupe du centre nous rejoignent et promènent Mousse. Comme l’enfant est sûr de lui et Mousse calme, je détache ma laisse …
Puis l’un des enfants me réclame une balle : je préviens qu’elle sera vite baveuse, mais ce n’est plus un problème pour eux : L’un des enfants de notre groupe, qui a peu de contact avec Mousse à l’intérieur est maintenant l’un des plus actifs ! Mousse court après la balle, me la ramène, je lui propose quelques friandises de récompense et Mousse lâche la balle … bientôt récupérée par une autre petite main ! Mousse est attentive aux enfants, ne les bouscule pas et attend s’ils récupèrent la balle avant elle ... les enfants n’ont aucune crainte de ce grand corps qui fonce au milieu d’eux. Quelques lancers maladroits m’inquiètent un peu, vers un enfant qui préfère le calme de Dickens ou Erine, ou vers les bâtiments et les vitres ou le toit, mais pas de dégâts ! Bien sûr, l’idéal serait que Mousse rapporte à l’enfant qui a lancé, mais pour cela il faudrait que les récompenses viennent d’eux : trop compliqué à ce stade pour les enfants. Ils apprennent et elle aussi … C’est donc un peu fouillis, mais vécu dans la bonne humeur. Je préviens les animateurs que l’excitation monte et demande s’ils veulent interrompre le jeu, mais ils m’assurent qu’ils sauront ramener le calme auprès des enfants : le comportement des enfants est positif. Un enfant récupère même la balle pour la donner à un enfant plus timide. Bientôt Mousse est un peu essoufflée et cela favorise l’échange plus calme entre elle et ses partenaires.
De retour à l’intérieur, deux des enfants sont fatigués et restent calmement sur le canapé ! Le plus nouveau observe de près Mousse et Dickens assis entre les deux chiens ou à quatre pattes avec des mimiques et des communications verbales sibyllines … Puis il nous chante une chanson : « l’escargot porte sa maison sur son dos ... » puis annonce à la fin « bravo ! » nous l’accompagnons en applaudissant. L’éducatrice nous apprend que son autre camarade module aussi l’air des chansons et propose à l’enfant la chanson des crocodiles … je lui chante : « un crocodile s’en allant à la guerre ... » l’enfant est attentif, mes amies me disent qu’il chantonne tout doucement.
Il me semble que l’un des enfants de l’an dernier est plutôt plus craintif qu’avant, mais moins agressif aussi : sa vie n’est pas facile en cette rentrée où il doit s’adapter à des changements. Notre échange sur les écoles avec AVS ou les IME est écouté calmement par les enfants … puis nous disons au revoir !
Françoise
26/09/2019, Rillieux, centre de jour des Verchères
Chantal avec Dickens, Françoise avec Oki
Christine ne peut venir, donc Dickens et Oki assureront … J’ai apporté trois jeux pour compenser : les tubes pivotants, le jeu à deux boîtes à couvercles différents (version simplifiée du jeu à quatre boîtes) et le petit jeu à tiroirs, le tout tient dans le sac sans prendre la poussette de marché. On travaille dedans, puis dehors grâce au temps clément.
La petite fille avait beaucoup apprécié Mousse, elle s’habitue rapidement à Oki aussi. Remplissage des jeux, je dois maintenir Oki qui n’a pas assez de patience aujourd’hui pour attendre l’ordre « Joue ! ». Oki n’a rien oublié ! Même saisir les petites ficelles … On essaie le jeu de cacher la trousse : Oki la trouve mais ne la saisit pas, elle s’arrête devant et attend. Pas mal quand on n’est pas un retriever ! Pour les récompenses, la petite fille craint le contact humide sur sa main, mais avec un chiffon sur la paume, ça marche ! Je demande à Oki : « Chante ! », le résultat n’est pas encore spectaculaire, mais on obtient une bonne participation d’Oki (je pratique à chaque visite, deux ou trois fois seulement, car l’excitation accompagne les efforts de la jeune chienne). Assis, Couché, Debout, croquette devant ou sur la patte … J’explique à la petite fille que les chiens obéissent quand on est convaincu : ou bien on est d’accord pour se laisser faire quand le chien insiste, ou bien on résiste patiemment et le chien obéit. Je lui demande ce qu’elle préfère : se laisser faire ! l’obéissance sera pour plus tard … Oki reste douce bien qu’insistante. Dehors, la petite promène Oki avec la laisse courte et je maintiens la laisse longue par sécurité, je fournis aussi des récompenses régulièrement à la petite qui donne à Oki soit avec le chiffon, soit friandise à terre. La petite promène aussi Dickens quand je lui demande de passer Oki aux deux autres enfants …
Le premier jeune garçon ne connaît pas non plus Oki, mais il essaie de toucher ses oreilles, son poil : ses mouvements sont lents et non invasifs, il ne parle pas, son regard part souvent complètement ailleurs, mais il promène Oki pendant un long moment, et ensuite au goûter il se place sans crainte entre Chantal et moi : il n’a pas de crainte, juste une attention évanescente. Puis il me regarde et son sourire est à fondre ! Avec ses mains, il joue ... ce ne sont pas des signes de LSF, mais plutôt des mouvements lents comme une danse des doigts. Je fais de même et j’incline la tête comme lui … il y a une forme de communication rudimentaire et intuitive là-dedans. Son sourire est un beau cadeau ! Il observe Oki qui nettoie le fond du yaourt (Dickens a eu droit au fond de celui de la petite fille). Puis il va faire des câlins aussi craquants à Chantal ...
Le second garçon reconnaît Oki qui est venue avant l’été et il est enthousiaste et pressé … mais c’est un jour difficile pour cet enfant, il est vite contrarié, boude et refuse facilement le dialogue : devoir partager le temps des chiens avec les deux autres enfants, ne pas avoir le droit de faire courir Oki librement dehors (les deux autres enfants ne sont pas encore assez en confiance), refuser de donner des récompenses à la chienne (alors que c’est l’assurance de se l’attacher) … Il boude : la vie est bien compliquée pour ce petit bonhomme ! J’arrive à le ré-intéresser en le tentant avec un exercice que personne n’a encore fait : argument auquel il est sensible ! Il promènera Oki avec la laisse courte sans la longue laisse que j’ai conservée pour les deux autres enfants : l’enfant est content de courir et Oki aussi. Je récompense et l’enfant ne veut pas le faire lui-même : nouvelle contrariété ! Et au goûter, ce n’est pas le bon yaourt … mais on finit sur une note positive : il offre la fin de son yaourt à Oki qui apprécie !
Françoise
Christine ne peut venir, donc Dickens et Oki assureront … J’ai apporté trois jeux pour compenser : les tubes pivotants, le jeu à deux boîtes à couvercles différents (version simplifiée du jeu à quatre boîtes) et le petit jeu à tiroirs, le tout tient dans le sac sans prendre la poussette de marché. On travaille dedans, puis dehors grâce au temps clément.
La petite fille avait beaucoup apprécié Mousse, elle s’habitue rapidement à Oki aussi. Remplissage des jeux, je dois maintenir Oki qui n’a pas assez de patience aujourd’hui pour attendre l’ordre « Joue ! ». Oki n’a rien oublié ! Même saisir les petites ficelles … On essaie le jeu de cacher la trousse : Oki la trouve mais ne la saisit pas, elle s’arrête devant et attend. Pas mal quand on n’est pas un retriever ! Pour les récompenses, la petite fille craint le contact humide sur sa main, mais avec un chiffon sur la paume, ça marche ! Je demande à Oki : « Chante ! », le résultat n’est pas encore spectaculaire, mais on obtient une bonne participation d’Oki (je pratique à chaque visite, deux ou trois fois seulement, car l’excitation accompagne les efforts de la jeune chienne). Assis, Couché, Debout, croquette devant ou sur la patte … J’explique à la petite fille que les chiens obéissent quand on est convaincu : ou bien on est d’accord pour se laisser faire quand le chien insiste, ou bien on résiste patiemment et le chien obéit. Je lui demande ce qu’elle préfère : se laisser faire ! l’obéissance sera pour plus tard … Oki reste douce bien qu’insistante. Dehors, la petite promène Oki avec la laisse courte et je maintiens la laisse longue par sécurité, je fournis aussi des récompenses régulièrement à la petite qui donne à Oki soit avec le chiffon, soit friandise à terre. La petite promène aussi Dickens quand je lui demande de passer Oki aux deux autres enfants …
Le premier jeune garçon ne connaît pas non plus Oki, mais il essaie de toucher ses oreilles, son poil : ses mouvements sont lents et non invasifs, il ne parle pas, son regard part souvent complètement ailleurs, mais il promène Oki pendant un long moment, et ensuite au goûter il se place sans crainte entre Chantal et moi : il n’a pas de crainte, juste une attention évanescente. Puis il me regarde et son sourire est à fondre ! Avec ses mains, il joue ... ce ne sont pas des signes de LSF, mais plutôt des mouvements lents comme une danse des doigts. Je fais de même et j’incline la tête comme lui … il y a une forme de communication rudimentaire et intuitive là-dedans. Son sourire est un beau cadeau ! Il observe Oki qui nettoie le fond du yaourt (Dickens a eu droit au fond de celui de la petite fille). Puis il va faire des câlins aussi craquants à Chantal ...
Le second garçon reconnaît Oki qui est venue avant l’été et il est enthousiaste et pressé … mais c’est un jour difficile pour cet enfant, il est vite contrarié, boude et refuse facilement le dialogue : devoir partager le temps des chiens avec les deux autres enfants, ne pas avoir le droit de faire courir Oki librement dehors (les deux autres enfants ne sont pas encore assez en confiance), refuser de donner des récompenses à la chienne (alors que c’est l’assurance de se l’attacher) … Il boude : la vie est bien compliquée pour ce petit bonhomme ! J’arrive à le ré-intéresser en le tentant avec un exercice que personne n’a encore fait : argument auquel il est sensible ! Il promènera Oki avec la laisse courte sans la longue laisse que j’ai conservée pour les deux autres enfants : l’enfant est content de courir et Oki aussi. Je récompense et l’enfant ne veut pas le faire lui-même : nouvelle contrariété ! Et au goûter, ce n’est pas le bon yaourt … mais on finit sur une note positive : il offre la fin de son yaourt à Oki qui apprécie !
Françoise
25/09/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu.
Françoise avec Mousse
Comme prévu, c’est encore Mousse qui vient, et Oki assurera les deux interventions suivantes et ainsi de suite … Cela me permettra d’ici quelques temps de prendre n’importe laquelle des deux, juste en fonction de la répartition des visites de la semaine, mais sans perturber les enfants. Les deux enfants, car maintenant la petite fille fait officiellement partie du projet …
Le temps est presque correct avec quelques gouttes de temps en temps, je décide donc d’attendre les enfants dans le hall car le chien mouillé est nettement moins agréable à caresser. Pourrons-nous faire la promenade de notre routine ? À voir.
On commence donc par des caresses et des jeux. La petite fille rit beaucoup, exprimant son plaisir et son excitation, elle prononce d’emblée avec geste à l’appui : « croquette », preuve qu’elle se souvient bien et l’activité l’encourage à parler ! Le tapis de fouille, puis le jeu des quilles imbriquées à soulever pour déguster la friandise … La petite fille comprend bien les instructions et participe avec application au remplissage. Le jeu convient à Mousse, pas trop dur ! d’un coup de museau, on dégomme le petit cylindre et on se régale. Inutile de comparer les performances des unes et des autres, mais reprendre au B A Ba des jeux canins … et Mousse progressera. Vient alors le moment plus difficile pour la petite d’attendre sur la chaise pendant le tour de jeu du petit garçon … La petite s’agite et se tortille pour s’échapper. Elle a aussi bien envie de tirer la queue de Mousse. On lui dit clairement que c’est interdit, elle essaie aussi de chevaucher la chienne … Parmi nos anciens petits compagnons, l’un avait mis plusieurs mois à perdre cette habitude, la laisse de cuir lui rappelant sans doute les rênes du poney. Ici, la laisse courte et nos interdictions joueront peut-être en notre faveur ! En attendant, comme Bakou, Mousse s’en fiche ! Mais on ne le permet pas plus à la petite …
Le petit garçon est bien enrhumé et assez inattentif en ce début de séance … ensuqué ! Difficile pour lui de remplir les cases, il met les friandises sans regarder au même endroit et a beaucoup de mal à suivre les instructions simples de l’infirmière. Heureusement, on décide de tenter la promenade …
C’est donc le petit garçon qui commence la promenade et l’air semble lui réussir, il est plus attentif et visiblement heureux … Puis c’est à la petite fille de tenir la laisse courte : tout en marchant, elle caresse Mousse, ce qui distrait la chienne de son observation pointilleuse de la circulation : effet finalement positif pour la chienne qui n’a pas le loisir de s’inquiéter ! Au bout d’un certain temps, par fatigue sans doute de son attention, la petite reprend des actions plus perturbantes comme serrer le cou de Mousse … c’est donc le petit garçon qui reprend la fin de la promenade … qu’on a réussi entre les gouttes.
De retour dans la salle, la petite est calme et observe de sa chaise les évolutions de son camarade, la promenade a eu une bonne influence ! On brosse, la petite le fait très bien et brosser la queue est autorisé ! On distribue le fromage, le petit apprécie beaucoup et Mousse aussi ! J’ai prévenu les deux encadrantes qu’Oki reviendrait la semaine prochaine, le petit garçon la connaît bien, mais pour la petite fille, la notion de temps n’est pas accessible sur une telle durée. Peut-être les photos avant la séance ?
Françoise
Comme prévu, c’est encore Mousse qui vient, et Oki assurera les deux interventions suivantes et ainsi de suite … Cela me permettra d’ici quelques temps de prendre n’importe laquelle des deux, juste en fonction de la répartition des visites de la semaine, mais sans perturber les enfants. Les deux enfants, car maintenant la petite fille fait officiellement partie du projet …
Le temps est presque correct avec quelques gouttes de temps en temps, je décide donc d’attendre les enfants dans le hall car le chien mouillé est nettement moins agréable à caresser. Pourrons-nous faire la promenade de notre routine ? À voir.
On commence donc par des caresses et des jeux. La petite fille rit beaucoup, exprimant son plaisir et son excitation, elle prononce d’emblée avec geste à l’appui : « croquette », preuve qu’elle se souvient bien et l’activité l’encourage à parler ! Le tapis de fouille, puis le jeu des quilles imbriquées à soulever pour déguster la friandise … La petite fille comprend bien les instructions et participe avec application au remplissage. Le jeu convient à Mousse, pas trop dur ! d’un coup de museau, on dégomme le petit cylindre et on se régale. Inutile de comparer les performances des unes et des autres, mais reprendre au B A Ba des jeux canins … et Mousse progressera. Vient alors le moment plus difficile pour la petite d’attendre sur la chaise pendant le tour de jeu du petit garçon … La petite s’agite et se tortille pour s’échapper. Elle a aussi bien envie de tirer la queue de Mousse. On lui dit clairement que c’est interdit, elle essaie aussi de chevaucher la chienne … Parmi nos anciens petits compagnons, l’un avait mis plusieurs mois à perdre cette habitude, la laisse de cuir lui rappelant sans doute les rênes du poney. Ici, la laisse courte et nos interdictions joueront peut-être en notre faveur ! En attendant, comme Bakou, Mousse s’en fiche ! Mais on ne le permet pas plus à la petite …
Le petit garçon est bien enrhumé et assez inattentif en ce début de séance … ensuqué ! Difficile pour lui de remplir les cases, il met les friandises sans regarder au même endroit et a beaucoup de mal à suivre les instructions simples de l’infirmière. Heureusement, on décide de tenter la promenade …
C’est donc le petit garçon qui commence la promenade et l’air semble lui réussir, il est plus attentif et visiblement heureux … Puis c’est à la petite fille de tenir la laisse courte : tout en marchant, elle caresse Mousse, ce qui distrait la chienne de son observation pointilleuse de la circulation : effet finalement positif pour la chienne qui n’a pas le loisir de s’inquiéter ! Au bout d’un certain temps, par fatigue sans doute de son attention, la petite reprend des actions plus perturbantes comme serrer le cou de Mousse … c’est donc le petit garçon qui reprend la fin de la promenade … qu’on a réussi entre les gouttes.
De retour dans la salle, la petite est calme et observe de sa chaise les évolutions de son camarade, la promenade a eu une bonne influence ! On brosse, la petite le fait très bien et brosser la queue est autorisé ! On distribue le fromage, le petit apprécie beaucoup et Mousse aussi ! J’ai prévenu les deux encadrantes qu’Oki reviendrait la semaine prochaine, le petit garçon la connaît bien, mais pour la petite fille, la notion de temps n’est pas accessible sur une telle durée. Peut-être les photos avant la séance ?
Françoise
19/09/2019, Bron, hôpital du Vinatier, service ITARD
Françoise avec Oki
Christine ne peut venir, j’ai maintenu la visite pour Oki en prévoyant de très bonnes friandises et deux boîtes de fromage ! J’arrive en avance, comme prévu, pour lui faire un tour tranquille du parc aux daims : ça intéresse Oki bien sûr, mais elle comprend que l’accès aux daims, chèvres et volailles n’est pas prévu et elle accepte le contrat. Arrivée à la moitié du trajet, je m’aperçois qu’un coq blanc et sa très jeune poulette, blanche aussi, ne sont pas du bon côté du grillage … Je raccourcis la laisse que j’avais déployée et passe au large sans encombre ni excitation d’Oki ! Ouf ! En fin de parcours, je décide de ne pas appeler le numéro indiqué sur une pancarte pour les problèmes d’urgence (incendie ou accident) pour signaler l’incident, mais j’appelle le numéro du standard : à peine le temps de commencer à expliquer que j’ai droit à la musique d’ambiance … Je patiente un certain temps assise sur un banc à l’ombre, mais c’est l’heure de notre visite et je raccroche. Peut-être les deux évadés feront-ils le mur à l’envers ce soir ?
Je suis accueillie par notre nouveau référent : la référente précédente nous avait prévenues de son changement de poste il l’a assistée plusieurs fois. Je lui explique qu’Oki a participé à la dernière intervention de juin, mais qu’elle reste très jeune. Ce sera une séance légère de mise en route … Il m’informe des patients partis, nous aurons un seul nouveau que le service ne connaît pas beaucoup. Nous décidons de travailler dehors grâce au beau temps et sous notre nez, une perdrix part à petit pas vers le fond du terrain : excitation maximale d’Oki bien sûr, que je calme pendant qu’il va chercher la première patiente … Une bassine d’eau lui est offerte.
C’est une patiente déjà rencontrée qui ne voit pas et se frappe souvent la tête. Elle prête un peu attention à Oki, mais se frappe encore. Le référent me dit qu’elle n’est pas très en forme en ce moment, on lui propose donc rapidement un tour du terrain en tenant la laisse d’Oki : la patiente apprécie et Oki marche posément, la promenade la distrait elle aussi de son pic émotionnel ! Je la récompense avec régularité.
Puis un patient connu aussi qui revient sans arrêt nous dire au revoir pour qu’on quitte les lieux … Je trouve qu’il accepte beaucoup mieux notre réponse : on n’a pas fini, on partira tout à l’heure. On lui propose un tour de jardin en tenant la laisse d’Oki, deux tours qu’il effectue avec plaisir comme aux séances d’équithérapie où il promène le poney … Oki apprécie aussi.
Une patiente connue encore, très craintive, est assise sur un fauteuil quand nous finissons le deuxième tour de promenade du précédent patient. Je lui demande si je peux m’approcher un peu … Pas trop quand même ! Grâce au fromage, je présente l’arrière d’Oki pour qu’elle caresse le poil d’Oki. Je trouve que la patiente n’a pas parue si craintive … Le travail avant l’été a donné des résultats qui persistent bien. Bien sûr, Oki a droit à mes friandises maison, à la boîte de fromage et à des morceaux de filet de canard desséchés. Je lui demande de chanter : Oki essaie et on obtient un tout petit filet de voix …
Le patient suivant est en fauteuil et aveugle, très calme. Je porte Oki sur la table, car elle ne sait pas encore sauter sur ordre. Oki n’est pas tout à fait à l’aise, je le vois à ses oreilles couchées sur les côtés, je récompense abondamment. Le patient est calme et Oki s’approche bien pour prendre la friandise : je guide ainsi ma chienne pour un meilleur contact, elle lèche spontanément les mains du patient, puis son nez, il apprécie … Je demande à Oki de chanter : encore un mince filet de voix.
Un autre patient pas en forme … on verra une autre fois. Je préfère car Oki étant seule, elle a droit à moins de récupération entre chaque rencontre … en plus de son jeune âge.
Un autre patient en fauteuil, celui-ci a toute sa compréhension, le référent lui a parlé de la petite chienne, mais il est un peu déçu car c’est la toute petite Lily qu’il attend. Il est surtout visiblement très fatigué … Oki peut s’approcher, mais le patient m’écoute sans prêter vraiment attention à Oki.
Un nouveau patient récemment arrivé dans le service. Oki n’a pas envie de remonter sur la table, pas la peine de forcer : on travaillera sur pattes ! Le patient touche du bout des doigts et recule avec ses pieds … il observe, pas indifférent, mais ne semble pas prêt à un contact plus proche. On n’insiste pas.
Le dernier patient est connu : Orion et Pomme, puis Jazz, ont l’habitude de travailler sur la table et le patient entre en communication tactile et visuelle avec le chien alors qu’il reste de plus en plus dans son monde étanche aux soignants … Mais c’est une situation de professionnel pour le chien, récompensé largement. Le référent propose pour ne pas perturber le patient et faciliter le travail d’Oki de le rejoindre dans la salle où il passe sa journée avec de gros blocs de Lego qu’il empile. Bonne initiative, car la tablette de Lego écartée, le patient remarque Oki, il sourit et prend Oki par le cou. On intervient pour libérer Oki qui a seulement essayé de reculer pour se dégager et que je récompense. Oki continue de s’approcher du patient et celui-ci reste attentif et heureux semble-t-il. On n’insiste pas, le patient retrouve ses blocs qu’il assemble aussitôt.
Retour dans le patio, je félicite Oki, récompense à l’appui et j’apprécie le verre d’eau offert pour un bilan oral de la séance. Pour moi, Oki a vraiment bien travaillé, et seule en plus !
Françoise
Christine ne peut venir, j’ai maintenu la visite pour Oki en prévoyant de très bonnes friandises et deux boîtes de fromage ! J’arrive en avance, comme prévu, pour lui faire un tour tranquille du parc aux daims : ça intéresse Oki bien sûr, mais elle comprend que l’accès aux daims, chèvres et volailles n’est pas prévu et elle accepte le contrat. Arrivée à la moitié du trajet, je m’aperçois qu’un coq blanc et sa très jeune poulette, blanche aussi, ne sont pas du bon côté du grillage … Je raccourcis la laisse que j’avais déployée et passe au large sans encombre ni excitation d’Oki ! Ouf ! En fin de parcours, je décide de ne pas appeler le numéro indiqué sur une pancarte pour les problèmes d’urgence (incendie ou accident) pour signaler l’incident, mais j’appelle le numéro du standard : à peine le temps de commencer à expliquer que j’ai droit à la musique d’ambiance … Je patiente un certain temps assise sur un banc à l’ombre, mais c’est l’heure de notre visite et je raccroche. Peut-être les deux évadés feront-ils le mur à l’envers ce soir ?
Je suis accueillie par notre nouveau référent : la référente précédente nous avait prévenues de son changement de poste il l’a assistée plusieurs fois. Je lui explique qu’Oki a participé à la dernière intervention de juin, mais qu’elle reste très jeune. Ce sera une séance légère de mise en route … Il m’informe des patients partis, nous aurons un seul nouveau que le service ne connaît pas beaucoup. Nous décidons de travailler dehors grâce au beau temps et sous notre nez, une perdrix part à petit pas vers le fond du terrain : excitation maximale d’Oki bien sûr, que je calme pendant qu’il va chercher la première patiente … Une bassine d’eau lui est offerte.
C’est une patiente déjà rencontrée qui ne voit pas et se frappe souvent la tête. Elle prête un peu attention à Oki, mais se frappe encore. Le référent me dit qu’elle n’est pas très en forme en ce moment, on lui propose donc rapidement un tour du terrain en tenant la laisse d’Oki : la patiente apprécie et Oki marche posément, la promenade la distrait elle aussi de son pic émotionnel ! Je la récompense avec régularité.
Puis un patient connu aussi qui revient sans arrêt nous dire au revoir pour qu’on quitte les lieux … Je trouve qu’il accepte beaucoup mieux notre réponse : on n’a pas fini, on partira tout à l’heure. On lui propose un tour de jardin en tenant la laisse d’Oki, deux tours qu’il effectue avec plaisir comme aux séances d’équithérapie où il promène le poney … Oki apprécie aussi.
Une patiente connue encore, très craintive, est assise sur un fauteuil quand nous finissons le deuxième tour de promenade du précédent patient. Je lui demande si je peux m’approcher un peu … Pas trop quand même ! Grâce au fromage, je présente l’arrière d’Oki pour qu’elle caresse le poil d’Oki. Je trouve que la patiente n’a pas parue si craintive … Le travail avant l’été a donné des résultats qui persistent bien. Bien sûr, Oki a droit à mes friandises maison, à la boîte de fromage et à des morceaux de filet de canard desséchés. Je lui demande de chanter : Oki essaie et on obtient un tout petit filet de voix …
Le patient suivant est en fauteuil et aveugle, très calme. Je porte Oki sur la table, car elle ne sait pas encore sauter sur ordre. Oki n’est pas tout à fait à l’aise, je le vois à ses oreilles couchées sur les côtés, je récompense abondamment. Le patient est calme et Oki s’approche bien pour prendre la friandise : je guide ainsi ma chienne pour un meilleur contact, elle lèche spontanément les mains du patient, puis son nez, il apprécie … Je demande à Oki de chanter : encore un mince filet de voix.
Un autre patient pas en forme … on verra une autre fois. Je préfère car Oki étant seule, elle a droit à moins de récupération entre chaque rencontre … en plus de son jeune âge.
Un autre patient en fauteuil, celui-ci a toute sa compréhension, le référent lui a parlé de la petite chienne, mais il est un peu déçu car c’est la toute petite Lily qu’il attend. Il est surtout visiblement très fatigué … Oki peut s’approcher, mais le patient m’écoute sans prêter vraiment attention à Oki.
Un nouveau patient récemment arrivé dans le service. Oki n’a pas envie de remonter sur la table, pas la peine de forcer : on travaillera sur pattes ! Le patient touche du bout des doigts et recule avec ses pieds … il observe, pas indifférent, mais ne semble pas prêt à un contact plus proche. On n’insiste pas.
Le dernier patient est connu : Orion et Pomme, puis Jazz, ont l’habitude de travailler sur la table et le patient entre en communication tactile et visuelle avec le chien alors qu’il reste de plus en plus dans son monde étanche aux soignants … Mais c’est une situation de professionnel pour le chien, récompensé largement. Le référent propose pour ne pas perturber le patient et faciliter le travail d’Oki de le rejoindre dans la salle où il passe sa journée avec de gros blocs de Lego qu’il empile. Bonne initiative, car la tablette de Lego écartée, le patient remarque Oki, il sourit et prend Oki par le cou. On intervient pour libérer Oki qui a seulement essayé de reculer pour se dégager et que je récompense. Oki continue de s’approcher du patient et celui-ci reste attentif et heureux semble-t-il. On n’insiste pas, le patient retrouve ses blocs qu’il assemble aussitôt.
Retour dans le patio, je félicite Oki, récompense à l’appui et j’apprécie le verre d’eau offert pour un bilan oral de la séance. Pour moi, Oki a vraiment bien travaillé, et seule en plus !
Françoise
18/09/2019, Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu.
Françoise avec Mousse
J’ai planifié au mieux ma semaine et donc, comme prévu avec les encadrantes, j’amène Mousse pour réserver Oki demain. Mousse est déjà venue et reconnaît l’endroit, le nouveau point de rencontre est nouveau, mais c’est presque le point de séparation antérieure, donc rien de perturbant. Un chaton noir observé pendant qu’on attend, Mousse attentive, mais en contrôle de ses émotions : bien !
Aujourd’hui, nous rencontrons le petit garçon, mais aussi une petite fille en observation sur le service avant admission : les deux enfants et les deux encadrantes viennent vers nous et Mousse frétille de joie : elle se trémousse et se couche sur le dos dès qu’elle le peut pour se faire flatter le ventre, réaction qu’elle manifeste vers l’infirmière qu’elle reconnaît certainement, mais aussi vers l’éducatrice et les enfants … La petite fille frétille aussi d’excitation, attirée bien sûr avec des retraits rapides si Mousse se tourne vers elle … Pas de peur, juste un trop plein d’excitation ! Nous entrons dans la salle …
Nouvelle salle, Mousse ne boit pas, je sais qu’elle aussi est excitée, je l’aide à se calmer, mais l’excitation de la petite perdure, il nous faut quelques minutes … La petite cherche à toucher ou saisir la chienne par derrière (la tête est toujours plus impressionnante) ... elle saisit la queue pour tirer, essaie des coups de pied (plus des approches avec le pied que des shoots, mais pas recommandé pour une bonne fraternisation) : les éducatrices lui expliquent les règles et ces gestes se raréfient puis disparaissent au cours de la séance.
On est enfin tous assis et les présentations faites, le petit garçon montre comment on donne des friandises, on apprend à la petite fille à dire « croquettes ». J’ai fait coucher Mousse et pose les friandises sur ses pattes, exercice qui facilite la concentration de ma jeune chienne. La petite apprécie rapidement de jeter la friandise, puis avec le gant protecteur et l’aide de l’encadrante, elle essaie de donner paume ouverte : les retraits instinctifs sont encore fréquents, mais Mousse n’ose prendre que si elle est certaine que c’est autorisé, donc jamais elle ne va au devant de la friandise. Reste ensuite à convaincre la petite fille de laisser la chienne au petit garçon qui attend patiemment son tour sur une chaise …
Je sors le tapis de fouille et là encore, le petit garçon montre l’exemple pendant que la petite observe. C’est ensuite le tour de la petite … elle sait demander de nouvelles friandises d’un index frappant l’intérieur de la paume de l’autre main, geste de la langue des signes (« encore » je crois), et elle essaie aussi de prendre directement dans ma sacoche ! Mais elle accepte finalement assez facilement les règles du jeu … avec pourtant toujours difficulté de revenir ensuite attendre son tour. Les encadrantes encadrent !
Je sors ensuite l’un des deux jeux (choisis simples pour Mousse), les plateaux tournants. Avec de l’aide, le petit garçon dépose des friandises dans les cases et Mousse s’en sort plutôt bien … Puis on décide de partir en promenade.
Je tiens Mousse à l’attache du poitrail sur sa droite et la laisse courte du petit garçon sur la gauche de Mousse est reliée au mousqueton du dos du harnais. Mousse est plutôt attentive à l’environnement de la promenade, pas inquiète de la présence de l’enfant, et elle marche calmement entre l’enfant et moi. La petite fille est tenue par la main par l’une des encadrantes. Quelques exercices pour faire asseoir Mousse … Pour une transition facilitée, je propose à la petite fille de tenir l’extrémité de ma laisse, je suis donc tampon entre Mousse et elle … bien. Pour franchir les escaliers, chaque enfant lâche momentanément et on reprend.
Puis c’est au tour de la petite fille de tenir la laisse courte : faite maison avec des lacets roses, elle plaît aux enfants qui peuvent soit tenir la boucle soit tenir l’épaisseur façon scoubidou. La petite part d’un bon pas … ce qui plaît forcément à Mousse. J’assure sans tension. Puis je propose au petit garçon de m’aider comme la petite fille précédemment. Je reprends des exercices Assis, Couché … la petite semble bien saisir la procédure et redemande des friandises. Pour la fin du trajet de retour, c’est le petit garçon qui reprend fièrement la conduite …
Dans la salle, je propose le brossage au petit garçon, puis le fromage … la petite est plus intéressée par le ballon creux et la balle fixée à un cordon : elle l’agite devant Mousse, intéressée mais fatiguée aussi ! Il est temps que tout le monde se pose sur une chaise pour un petit bilan de cette première rencontre : bilan positif, c’est sûr ! Je profite de ce calme pour détacher Mousse qui fait face aux enfants couchée calmement, les yeux plissés : pour elle aussi, c’est bien visiblement !
On range et au revoir … à la semaine prochaine avec sans doute encore Mousse, car j’alternerai avec Oki souplement, pour laisser aux enfants le temps de se familiariser avec chaque chienne et avec les photos au mur, c’est bien parti.
Françoise
J’ai planifié au mieux ma semaine et donc, comme prévu avec les encadrantes, j’amène Mousse pour réserver Oki demain. Mousse est déjà venue et reconnaît l’endroit, le nouveau point de rencontre est nouveau, mais c’est presque le point de séparation antérieure, donc rien de perturbant. Un chaton noir observé pendant qu’on attend, Mousse attentive, mais en contrôle de ses émotions : bien !
Aujourd’hui, nous rencontrons le petit garçon, mais aussi une petite fille en observation sur le service avant admission : les deux enfants et les deux encadrantes viennent vers nous et Mousse frétille de joie : elle se trémousse et se couche sur le dos dès qu’elle le peut pour se faire flatter le ventre, réaction qu’elle manifeste vers l’infirmière qu’elle reconnaît certainement, mais aussi vers l’éducatrice et les enfants … La petite fille frétille aussi d’excitation, attirée bien sûr avec des retraits rapides si Mousse se tourne vers elle … Pas de peur, juste un trop plein d’excitation ! Nous entrons dans la salle …
Nouvelle salle, Mousse ne boit pas, je sais qu’elle aussi est excitée, je l’aide à se calmer, mais l’excitation de la petite perdure, il nous faut quelques minutes … La petite cherche à toucher ou saisir la chienne par derrière (la tête est toujours plus impressionnante) ... elle saisit la queue pour tirer, essaie des coups de pied (plus des approches avec le pied que des shoots, mais pas recommandé pour une bonne fraternisation) : les éducatrices lui expliquent les règles et ces gestes se raréfient puis disparaissent au cours de la séance.
On est enfin tous assis et les présentations faites, le petit garçon montre comment on donne des friandises, on apprend à la petite fille à dire « croquettes ». J’ai fait coucher Mousse et pose les friandises sur ses pattes, exercice qui facilite la concentration de ma jeune chienne. La petite apprécie rapidement de jeter la friandise, puis avec le gant protecteur et l’aide de l’encadrante, elle essaie de donner paume ouverte : les retraits instinctifs sont encore fréquents, mais Mousse n’ose prendre que si elle est certaine que c’est autorisé, donc jamais elle ne va au devant de la friandise. Reste ensuite à convaincre la petite fille de laisser la chienne au petit garçon qui attend patiemment son tour sur une chaise …
Je sors le tapis de fouille et là encore, le petit garçon montre l’exemple pendant que la petite observe. C’est ensuite le tour de la petite … elle sait demander de nouvelles friandises d’un index frappant l’intérieur de la paume de l’autre main, geste de la langue des signes (« encore » je crois), et elle essaie aussi de prendre directement dans ma sacoche ! Mais elle accepte finalement assez facilement les règles du jeu … avec pourtant toujours difficulté de revenir ensuite attendre son tour. Les encadrantes encadrent !
Je sors ensuite l’un des deux jeux (choisis simples pour Mousse), les plateaux tournants. Avec de l’aide, le petit garçon dépose des friandises dans les cases et Mousse s’en sort plutôt bien … Puis on décide de partir en promenade.
Je tiens Mousse à l’attache du poitrail sur sa droite et la laisse courte du petit garçon sur la gauche de Mousse est reliée au mousqueton du dos du harnais. Mousse est plutôt attentive à l’environnement de la promenade, pas inquiète de la présence de l’enfant, et elle marche calmement entre l’enfant et moi. La petite fille est tenue par la main par l’une des encadrantes. Quelques exercices pour faire asseoir Mousse … Pour une transition facilitée, je propose à la petite fille de tenir l’extrémité de ma laisse, je suis donc tampon entre Mousse et elle … bien. Pour franchir les escaliers, chaque enfant lâche momentanément et on reprend.
Puis c’est au tour de la petite fille de tenir la laisse courte : faite maison avec des lacets roses, elle plaît aux enfants qui peuvent soit tenir la boucle soit tenir l’épaisseur façon scoubidou. La petite part d’un bon pas … ce qui plaît forcément à Mousse. J’assure sans tension. Puis je propose au petit garçon de m’aider comme la petite fille précédemment. Je reprends des exercices Assis, Couché … la petite semble bien saisir la procédure et redemande des friandises. Pour la fin du trajet de retour, c’est le petit garçon qui reprend fièrement la conduite …
Dans la salle, je propose le brossage au petit garçon, puis le fromage … la petite est plus intéressée par le ballon creux et la balle fixée à un cordon : elle l’agite devant Mousse, intéressée mais fatiguée aussi ! Il est temps que tout le monde se pose sur une chaise pour un petit bilan de cette première rencontre : bilan positif, c’est sûr ! Je profite de ce calme pour détacher Mousse qui fait face aux enfants couchée calmement, les yeux plissés : pour elle aussi, c’est bien visiblement !
On range et au revoir … à la semaine prochaine avec sans doute encore Mousse, car j’alternerai avec Oki souplement, pour laisser aux enfants le temps de se familiariser avec chaque chienne et avec les photos au mur, c’est bien parti.
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 12/09/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse
Nous intervenons pour la première fois de la nouvelle saison : Matin au lieu de l’après-midi à la demande de l’établissement, un « ancien » et deux nouveaux participants …
Notre « ancien » est tout de suite débordant d’énergie, tel qu’on le connaît, demandant des friandises, montrant aux deux autres tout ce qu’il sait faire … On obtient tout de même que tous s’assoient pour une présentation générale : une petite fille au début craintive, surtout de gros chiens comme Mousse le paraît en l’absence de Ziyang, et un petit garçon au regard un peu absent et pourtant observateur.
Dickens travaille avec le premier garçon, un peu aussi avec la petite fille, puis avec de l’aide avec le deuxième garçon. Jazz travaille avec la petite fille puis avec le deuxième garçon, beaucoup moins je crois avec le premier (Jazz a la pêche et l’enfant préfère la facilité je crois) …
Très vite, c’est avec la petite fille que Mousse va travailler : Elle l’impressionne d’abord, mais je ne tente rien vers la petite, j’attends qu’elle vienne d’elle-même et depuis la rentrée, Mousse a souvent l’habitude de se coucher pour se faire caresser le ventre : beaucoup moins impressionnante ! Caresses, puis distribution de friandises en utilisant un chiffon posé sur la main, une distance bienvenue pour beaucoup d’enfants craintifs, brossage aussi … Mousse réagit correctement aux ordres simples « Assis », « Couchée » donnés par la petite (parfois confirmés discrètement par mes soins) et on se lance : friandises posées sur les pattes, ordre « Pas bouger », puis « Mange » : la petite me dit que c’est magique ! Distribution de fromage aussi, la proximité est acceptée.
Le premier garçon très à l’aise s’amuse à faire tomber des friandises devant le nez de Mousse qui devait attendre et Mousse ne peut résister ! J’explique à la petite qu’on peut dire « Non » à Mousse et l’aider à reprendre sa concentration et le coquin va jouer plus loin ! Jazz semble un peu émoustillé par Mousse, pourtant stérilisée, mais restent peut-être des hormones … on s’éloigne et chacun reprend son sérieux.
On essaie aussi la promenade intérieure avec la laisse courte, j’accompagne, car si Mousse se souvient du lieu, elle reste timide … Timide encore quand on lui propose d’aller chercher la trousse (à peine) cachée : si la trousse touche les caisses de jeux des enfants, Mousse n’ose pas la prendre ! On récompense généreusement, ça s’arrangera avec le temps …
Puis on sort dans le petit espace clos des jeux et la petite promène Mousse ou plutôt l’inverse … en douceur heureusement. Je suis et propose les récompenses à la petite qui les donne quand bon lui semble … Mousse commence à suivre plutôt que mener.
Je guette des occasions de côtoyer le second garçon, mais sans résultat, donc inutile de priver la petite fille qui montre fièrement aux éducatrices le beau tandem qu’elle forme avec Mousse !
Nous rentrons ensuite pour un verre d’eau ou de sirop échangé autour de la table. La petite, assise à ma droite, voudrait encore un peu jouer, je lui explique que maintenant Mousse se repose et elle l’observe … puis c’est le second garçon, assis à ma gauche, qui observe Mousse. Je lui propose la laisse et il l’agite en jetant un regard vers l’éducatrice ! Lui aussi sollicite les compliments. Mousse parfois se relève et s’approche, l’enfant observe sans recul : il n’a pas peur, il est dans son monde, mais je crois que la communication sera vraiment possible …
J’informe les enfants et les éducatrices que j’amènerai tantôt Mousse, tantôt Oki de façon à ce que les enfants soient bien habitués aux deux et cela profitera à la formation des deux jeunes. Les photos du site permettent de garder le contact avec les deux et même avec Pomme qui reste célèbre !
Françoise
Nous intervenons pour la première fois de la nouvelle saison : Matin au lieu de l’après-midi à la demande de l’établissement, un « ancien » et deux nouveaux participants …
Notre « ancien » est tout de suite débordant d’énergie, tel qu’on le connaît, demandant des friandises, montrant aux deux autres tout ce qu’il sait faire … On obtient tout de même que tous s’assoient pour une présentation générale : une petite fille au début craintive, surtout de gros chiens comme Mousse le paraît en l’absence de Ziyang, et un petit garçon au regard un peu absent et pourtant observateur.
Dickens travaille avec le premier garçon, un peu aussi avec la petite fille, puis avec de l’aide avec le deuxième garçon. Jazz travaille avec la petite fille puis avec le deuxième garçon, beaucoup moins je crois avec le premier (Jazz a la pêche et l’enfant préfère la facilité je crois) …
Très vite, c’est avec la petite fille que Mousse va travailler : Elle l’impressionne d’abord, mais je ne tente rien vers la petite, j’attends qu’elle vienne d’elle-même et depuis la rentrée, Mousse a souvent l’habitude de se coucher pour se faire caresser le ventre : beaucoup moins impressionnante ! Caresses, puis distribution de friandises en utilisant un chiffon posé sur la main, une distance bienvenue pour beaucoup d’enfants craintifs, brossage aussi … Mousse réagit correctement aux ordres simples « Assis », « Couchée » donnés par la petite (parfois confirmés discrètement par mes soins) et on se lance : friandises posées sur les pattes, ordre « Pas bouger », puis « Mange » : la petite me dit que c’est magique ! Distribution de fromage aussi, la proximité est acceptée.
Le premier garçon très à l’aise s’amuse à faire tomber des friandises devant le nez de Mousse qui devait attendre et Mousse ne peut résister ! J’explique à la petite qu’on peut dire « Non » à Mousse et l’aider à reprendre sa concentration et le coquin va jouer plus loin ! Jazz semble un peu émoustillé par Mousse, pourtant stérilisée, mais restent peut-être des hormones … on s’éloigne et chacun reprend son sérieux.
On essaie aussi la promenade intérieure avec la laisse courte, j’accompagne, car si Mousse se souvient du lieu, elle reste timide … Timide encore quand on lui propose d’aller chercher la trousse (à peine) cachée : si la trousse touche les caisses de jeux des enfants, Mousse n’ose pas la prendre ! On récompense généreusement, ça s’arrangera avec le temps …
Puis on sort dans le petit espace clos des jeux et la petite promène Mousse ou plutôt l’inverse … en douceur heureusement. Je suis et propose les récompenses à la petite qui les donne quand bon lui semble … Mousse commence à suivre plutôt que mener.
Je guette des occasions de côtoyer le second garçon, mais sans résultat, donc inutile de priver la petite fille qui montre fièrement aux éducatrices le beau tandem qu’elle forme avec Mousse !
Nous rentrons ensuite pour un verre d’eau ou de sirop échangé autour de la table. La petite, assise à ma droite, voudrait encore un peu jouer, je lui explique que maintenant Mousse se repose et elle l’observe … puis c’est le second garçon, assis à ma gauche, qui observe Mousse. Je lui propose la laisse et il l’agite en jetant un regard vers l’éducatrice ! Lui aussi sollicite les compliments. Mousse parfois se relève et s’approche, l’enfant observe sans recul : il n’a pas peur, il est dans son monde, mais je crois que la communication sera vraiment possible …
J’informe les enfants et les éducatrices que j’amènerai tantôt Mousse, tantôt Oki de façon à ce que les enfants soient bien habitués aux deux et cela profitera à la formation des deux jeunes. Les photos du site permettent de garder le contact avec les deux et même avec Pomme qui reste célèbre !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 11/09/2019
Françoise avec Oki
Nous attendons comme convenu vers la porte principale plus proche de la nouvelle salle : avantages certains car il y a des bancs pour s’asseoir, les voitures ne passent pas et le lieu est ombragé … Oki s’habituera vite ! Petite causette avec un chauffeur de taxi, il connaît le nom de Pomme car les enfants lui en parlent durant le trajet de retour …
La salle est décorée de photos de Oki et de Mousse ! l’enfant se souvient aussi de Pomme. J’ai conservé tous les jeux utilisés hier, mais aujourd’hui nous n’utilisons que les tubes pivotants, les trappes coulissantes et la tour à étages : le remplissage est un vrai travail de concentration pour l’enfant aidé de l’infirmière ! Et pour Oki qui doit attendre l’ordre « Joue ». Ensuite, ça se joue justement très vite et l’attention de l’enfant décroche encore plus vite. La grosse peluche, une abeille qui émet un grognement d’ours ! l’intéresse ainsi que Oki, mais moins que le cochon jaune qui émet un grognement plus vraisemblable … on le range assez vite.
Puis on part en ballade. L’enfant tient bien sa laisse et son assurance depuis la semaine passée est nette. Pour Oki, l’intuition qu’elle va rencontrer des minous la pousse en avant, je retiens fermement car effectivement, nous en observons plusieurs que Oki détecte avant moi, elle ne tire pas plus, non … elle tire avec application et constance ! L’éducatrice prend des photos pour le travail ultérieur sur la séance.
Retour à la salle, Oki se désaltère, puis l’enfant lui offre le fromage et nous rangeons.
Françoise
Nous attendons comme convenu vers la porte principale plus proche de la nouvelle salle : avantages certains car il y a des bancs pour s’asseoir, les voitures ne passent pas et le lieu est ombragé … Oki s’habituera vite ! Petite causette avec un chauffeur de taxi, il connaît le nom de Pomme car les enfants lui en parlent durant le trajet de retour …
La salle est décorée de photos de Oki et de Mousse ! l’enfant se souvient aussi de Pomme. J’ai conservé tous les jeux utilisés hier, mais aujourd’hui nous n’utilisons que les tubes pivotants, les trappes coulissantes et la tour à étages : le remplissage est un vrai travail de concentration pour l’enfant aidé de l’infirmière ! Et pour Oki qui doit attendre l’ordre « Joue ». Ensuite, ça se joue justement très vite et l’attention de l’enfant décroche encore plus vite. La grosse peluche, une abeille qui émet un grognement d’ours ! l’intéresse ainsi que Oki, mais moins que le cochon jaune qui émet un grognement plus vraisemblable … on le range assez vite.
Puis on part en ballade. L’enfant tient bien sa laisse et son assurance depuis la semaine passée est nette. Pour Oki, l’intuition qu’elle va rencontrer des minous la pousse en avant, je retiens fermement car effectivement, nous en observons plusieurs que Oki détecte avant moi, elle ne tire pas plus, non … elle tire avec application et constance ! L’éducatrice prend des photos pour le travail ultérieur sur la séance.
Retour à la salle, Oki se désaltère, puis l’enfant lui offre le fromage et nous rangeons.
Françoise
Lyon-sud, service Michel Perret SSR, 09/09/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et LiLy
L’ostéopathe a vu Joy et il lui faut encore du repos, et Ziyang est encore sous traitement et observation …. Ce sont donc Jazz et Erine qui assurent ! De mon côté, cette visite est bien adaptée à Pomme et Lily qui ne cessent donc pas brutalement leur activité et à voir le sourire de Pomme, c’est vraiment une idée qu’elle apprécie !
J’ai apporté de nombreux jeux : tubes pivotants, boîtes aux quatre couvercles, trappes coulissantes, trappes à ouverture indirecte et tour à étages (trois séries successives pour que tout le monde soit bien placé) … Pomme est aux anges et les patients apprécient. Lily assure surtout sur les genoux avec récompenses régulières … Le coucher-pas toucher la friandise posée sur les pattes fonctionne bien pour les deux, surtout Pomme et même le saut de Lily par dessus Pomme couchée (qui se relève un peu tôt au deuxième saut !) … et puis surtout les caresses, la conversation, les sourires … Dickens s’en sort aussi très bien, ainsi que Erine et Jazz ! Ce dernier assure le final par quelques exercices d’obérythmée avec Christine.
Françoise
L’ostéopathe a vu Joy et il lui faut encore du repos, et Ziyang est encore sous traitement et observation …. Ce sont donc Jazz et Erine qui assurent ! De mon côté, cette visite est bien adaptée à Pomme et Lily qui ne cessent donc pas brutalement leur activité et à voir le sourire de Pomme, c’est vraiment une idée qu’elle apprécie !
J’ai apporté de nombreux jeux : tubes pivotants, boîtes aux quatre couvercles, trappes coulissantes, trappes à ouverture indirecte et tour à étages (trois séries successives pour que tout le monde soit bien placé) … Pomme est aux anges et les patients apprécient. Lily assure surtout sur les genoux avec récompenses régulières … Le coucher-pas toucher la friandise posée sur les pattes fonctionne bien pour les deux, surtout Pomme et même le saut de Lily par dessus Pomme couchée (qui se relève un peu tôt au deuxième saut !) … et puis surtout les caresses, la conversation, les sourires … Dickens s’en sort aussi très bien, ainsi que Erine et Jazz ! Ce dernier assure le final par quelques exercices d’obérythmée avec Christine.
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 04/09/2019
Françoise avec Oki
Un seul enfant prévu, Mousse restera à la maison. Cet enfant que nous connaissons de l’an dernier sera rejoint prochainement par au moins un autre enfant. L’infirmière et l’éducatrice nous accueillent dans une nouvelle salle au rez de chaussée.
Après quelques informations de reprise, la séance est organisée en trois temps : jeux dans la pièce, puis promenade en extérieur et enfin retour à l’intérieur avec brossage et câlins …
L’enfant est plus posé dans son comportement qu’avant l’été et suit bien les manipulations de remplissage des tubes pivotants, puis des boîtes … Oki, elle, s’en souvient très bien ! Elle réapprend juste à attendre le signal pour jouer. Elle ne va plus chercher les objets (l’influence retriever de Mousse semble s’être diluée), mais elle s’assoit volontiers, se couche facilement aussi … On pratique comme hier le couché pas bouger avec friandises devant ou sur les pattes, durée à ne pas prolonger, mais en y travaillant régulièrement, j’ai bon espoir … L’enfant l’appelle souvent Pomme, mais c’est vrai qu’elles se ressemblent !
Pour la promenade, ma laisse double-attache au harnais (poitrail et dos) et une courte laisse (fabrication maison laçage scoubidou rose) sur le dos que tient l’enfant. Oki ne tire pas vraiment … jusqu’à ce qu’elle aperçoive les minous, noirs et furtifs, qui prolifèrent autour de l’hôpital : pas de danger, je veille et tiens ! De la voix, je l’engage à rester calme. C’est finalement un excellent exercice pour Oki et l’enfant est tout heureux de la tenir, il s’amuse particulièrement des petits glapissements qu’elle émet dans son excitation !
Retour dans la salle, boisson pour tous et distribution de fromage, surtout quand l’enfant brosse Oki : ça aide à stabiliser la chienne (surtout pour les enfants qui craignent la tête des chiens, ce qui n’est pas le cas de cet enfant qui cherche au contraire les bisous), même s’il préfère brosser la tête, le nez, les joues … Puis l’enfant nous aide à ranger les jouets éparpillés.
Bonne reprise ici aussi !
Françoise
Un seul enfant prévu, Mousse restera à la maison. Cet enfant que nous connaissons de l’an dernier sera rejoint prochainement par au moins un autre enfant. L’infirmière et l’éducatrice nous accueillent dans une nouvelle salle au rez de chaussée.
Après quelques informations de reprise, la séance est organisée en trois temps : jeux dans la pièce, puis promenade en extérieur et enfin retour à l’intérieur avec brossage et câlins …
L’enfant est plus posé dans son comportement qu’avant l’été et suit bien les manipulations de remplissage des tubes pivotants, puis des boîtes … Oki, elle, s’en souvient très bien ! Elle réapprend juste à attendre le signal pour jouer. Elle ne va plus chercher les objets (l’influence retriever de Mousse semble s’être diluée), mais elle s’assoit volontiers, se couche facilement aussi … On pratique comme hier le couché pas bouger avec friandises devant ou sur les pattes, durée à ne pas prolonger, mais en y travaillant régulièrement, j’ai bon espoir … L’enfant l’appelle souvent Pomme, mais c’est vrai qu’elles se ressemblent !
Pour la promenade, ma laisse double-attache au harnais (poitrail et dos) et une courte laisse (fabrication maison laçage scoubidou rose) sur le dos que tient l’enfant. Oki ne tire pas vraiment … jusqu’à ce qu’elle aperçoive les minous, noirs et furtifs, qui prolifèrent autour de l’hôpital : pas de danger, je veille et tiens ! De la voix, je l’engage à rester calme. C’est finalement un excellent exercice pour Oki et l’enfant est tout heureux de la tenir, il s’amuse particulièrement des petits glapissements qu’elle émet dans son excitation !
Retour dans la salle, boisson pour tous et distribution de fromage, surtout quand l’enfant brosse Oki : ça aide à stabiliser la chienne (surtout pour les enfants qui craignent la tête des chiens, ce qui n’est pas le cas de cet enfant qui cherche au contraire les bisous), même s’il préfère brosser la tête, le nez, les joues … Puis l’enfant nous aide à ranger les jouets éparpillés.
Bonne reprise ici aussi !
Françoise
Saint-Cyr, Les Cabornes FAM, 03/09/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Françoise avec Oki
Reprise pour Jazz et Oki ! Oki reconnaît les lieux sur le parking, puis je suis attentive à sa rencontre avec Dickens : elle le flaire de façon un peu autoritaire, mais sans vraiment le bousculer et Dickens ne s’en émeut pas. Quand arrive Jazz, Oki a très envie de s’amuser : pas d’agressivité, mais beaucoup d’excitation … Il faudra contenir ce tempérament ! Puis quand nous sommes dans la grande salle où nous proposons de l’eau aux chiens et où nous déposons nos affaires, Jazz aussi aimerait jouer, mais Oki le remet à sa place, déterminée et peu amène : je vais donc surveiller attentivement de façon qu’elle reste bien dans son travail ! Christine fait de même et les deux chiens reprennent l’activité de façon satisfaisante …
Dans mes précédentes rentrées de septembre, mes chiennes étaient des adultes rodées … mais mes jeunes, Mousse hier et Oki aujourd’hui, ont vécu l’interruption comme beaucoup plus longue par rapport à leur courte vie : elles se souviennent, oui ! Mais il faut tout relancer avec patience et encouragement … Je ne chipoterai pas les récompenses et les deux chiennes ont offert fréquemment leur ventre à caresser, preuve qu’elles sont bien contentes de reprendre !
Les résidents sont peu nombreux dans les différents appartements, chaleur de cette fin d’été ? Mais les présents sont contents de revoir les chiens et demandent des nouvelles des absents … Oki prend délicatement les friandises, quoique rapidement : à retravailler. Elle se laisse brosser, bien ! Elle donne la patte, plutôt pour réclamer que sur ordre : à retravailler aussi. Assis, Couché, bien ! Couché, pas bouger, friandise devant ou sur les pattes, et attendre, ça marche, mais il ne faut pas traîner pour réussir l’exercice (ne pas la mettre en échec inutilement) : on va reprendre ça ! Cacher une friandise sous un chiffon ? Bien sûr, ça marche ! Et chanter ? Si si … tout petit filet de voix, mais c’est bon. Dire qu’on n’a rien fait pendant les vacances ? Hum … On s’est sûrement relâchés : trop chaud pour travailler ! On reprend l’ascenseur sans souci à plusieurs humains et avec Dickens et on se laisse conduire sans tirer par une résidente (je tiens l’autre brin) … tout n’est pas perdu ! Et pas encore quatorze mois.
Jazz quant à lui préfère toujours la cage d’escalier. Ce n’est pas sa première reprise, il coopère bien à chaque exercice en manifestant des vocalises de contentement. Dickens est fidèle à lui-même, toujours caressant et son succès est bien mérité.
La nouvelle saison est bien lancée !
Françoise
Reprise pour Jazz et Oki ! Oki reconnaît les lieux sur le parking, puis je suis attentive à sa rencontre avec Dickens : elle le flaire de façon un peu autoritaire, mais sans vraiment le bousculer et Dickens ne s’en émeut pas. Quand arrive Jazz, Oki a très envie de s’amuser : pas d’agressivité, mais beaucoup d’excitation … Il faudra contenir ce tempérament ! Puis quand nous sommes dans la grande salle où nous proposons de l’eau aux chiens et où nous déposons nos affaires, Jazz aussi aimerait jouer, mais Oki le remet à sa place, déterminée et peu amène : je vais donc surveiller attentivement de façon qu’elle reste bien dans son travail ! Christine fait de même et les deux chiens reprennent l’activité de façon satisfaisante …
Dans mes précédentes rentrées de septembre, mes chiennes étaient des adultes rodées … mais mes jeunes, Mousse hier et Oki aujourd’hui, ont vécu l’interruption comme beaucoup plus longue par rapport à leur courte vie : elles se souviennent, oui ! Mais il faut tout relancer avec patience et encouragement … Je ne chipoterai pas les récompenses et les deux chiennes ont offert fréquemment leur ventre à caresser, preuve qu’elles sont bien contentes de reprendre !
Les résidents sont peu nombreux dans les différents appartements, chaleur de cette fin d’été ? Mais les présents sont contents de revoir les chiens et demandent des nouvelles des absents … Oki prend délicatement les friandises, quoique rapidement : à retravailler. Elle se laisse brosser, bien ! Elle donne la patte, plutôt pour réclamer que sur ordre : à retravailler aussi. Assis, Couché, bien ! Couché, pas bouger, friandise devant ou sur les pattes, et attendre, ça marche, mais il ne faut pas traîner pour réussir l’exercice (ne pas la mettre en échec inutilement) : on va reprendre ça ! Cacher une friandise sous un chiffon ? Bien sûr, ça marche ! Et chanter ? Si si … tout petit filet de voix, mais c’est bon. Dire qu’on n’a rien fait pendant les vacances ? Hum … On s’est sûrement relâchés : trop chaud pour travailler ! On reprend l’ascenseur sans souci à plusieurs humains et avec Dickens et on se laisse conduire sans tirer par une résidente (je tiens l’autre brin) … tout n’est pas perdu ! Et pas encore quatorze mois.
Jazz quant à lui préfère toujours la cage d’escalier. Ce n’est pas sa première reprise, il coopère bien à chaque exercice en manifestant des vocalises de contentement. Dickens est fidèle à lui-même, toujours caressant et son succès est bien mérité.
La nouvelle saison est bien lancée !
Françoise
Lyon-Ménival, centre de jour Prévert, 02/09/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine, Françoise avec Mousse
C’est bien la rentrée pour tous ! Dickens est toujours fidèle au poste. Christine a préféré prendre Erine très calme en prévision des nouveaux enfants, Jazz est plus vif et il interviendra quand nous connaîtrons leurs réactions … Quant à Zyang et Joy, des problèmes de santé les mettent sur la touche provisoirement. Pour ma part, je commence avec Mousse de façon à répartir l’activité de la semaine entre Oki et elle …
Deux enfants seulement aujourd’hui, l’un déjà connu et très calme aujourd’hui et un petit nouveau timide au début mais qui progresse rapidement pendant la séance. Nous expliquons que pour les chiens, c’est aussi leur reprise !
Mousse est tellement contente de reprendre qu’elle frétille, un peu trop pour ce nouvel enfant, mais elle se couche et présente son ventre à la caresse et cela convient mieux : il faut dire que question gabarit, Erine couchée sur le canapé et très calme ou Dickens tout content aussi mais beaucoup moins lourd, il n’y a pas photo : Mousse est bien la plus grosse aujourd’hui ! Distribution de friandises, au lancer principalement … gros modèle mais Dickens ne s’en plaint pas. Dégustation de fromage, bien utile pour fixer la tête impressionnante pendant que l’enfant brosse le poil sur le dos ! De son refuge sur le canapé, l’enfant peut par dessus l’éducateur caresser Erine, mais il se lève rapidement pour proposer des friandises à chaque chien … Il leur fournit aussi un coussin pour poser leur tête, Erine ne comprend pas bien l’exercice mais coopère, Dickens et Mousse ne comprennent pas plus. La brosse peut aussi servir à brosser les cheveux de l’éducateur ! Comme l’enfant est intéressé par le zizi de Mousse, je lui montre que c’est une « fille » et on parle de pipi, sujet très intéressant ! L’enfant apporte un plat à chat et voudrait que les chiens s’exécutent. Je sors ma fausse crotte de farces et attrapes et explique comment on ramasse les déjections, encore plus intéressant !
Le beau temps permet ensuite de sortir. L’enfant que nous connaissons déjà est vite pris par l’extérieur et ne participe plus vraiment, mais le nouveau tient avec succès la laisse de Dickens, puis de Erine, puis par moments celle de Mousse, à condition que Mousse ne le regarde pas trop … Il les ramène vers la bassine d’eau et observe quand ils se désaltèrent. Il aimerait aussi observer les chiens faisant leurs besoins sur ordre … Dickens finit par lever la patte contre un arbre et c’est très intéressant, mais aucun chien ne se soulage davantage (on préfère!) … L’enfant a du mal à mémoriser nos trois prénoms et ceux des trois chiens, tout le monde s’appelle plus ou moins Francis …
Deux enfants des autres groupes que nous connaissons déjà nous rejoignent et promènent les chiens. Il est temps de repartir, les réactions à cette première rencontre sont très positives !
Françoise
C’est bien la rentrée pour tous ! Dickens est toujours fidèle au poste. Christine a préféré prendre Erine très calme en prévision des nouveaux enfants, Jazz est plus vif et il interviendra quand nous connaîtrons leurs réactions … Quant à Zyang et Joy, des problèmes de santé les mettent sur la touche provisoirement. Pour ma part, je commence avec Mousse de façon à répartir l’activité de la semaine entre Oki et elle …
Deux enfants seulement aujourd’hui, l’un déjà connu et très calme aujourd’hui et un petit nouveau timide au début mais qui progresse rapidement pendant la séance. Nous expliquons que pour les chiens, c’est aussi leur reprise !
Mousse est tellement contente de reprendre qu’elle frétille, un peu trop pour ce nouvel enfant, mais elle se couche et présente son ventre à la caresse et cela convient mieux : il faut dire que question gabarit, Erine couchée sur le canapé et très calme ou Dickens tout content aussi mais beaucoup moins lourd, il n’y a pas photo : Mousse est bien la plus grosse aujourd’hui ! Distribution de friandises, au lancer principalement … gros modèle mais Dickens ne s’en plaint pas. Dégustation de fromage, bien utile pour fixer la tête impressionnante pendant que l’enfant brosse le poil sur le dos ! De son refuge sur le canapé, l’enfant peut par dessus l’éducateur caresser Erine, mais il se lève rapidement pour proposer des friandises à chaque chien … Il leur fournit aussi un coussin pour poser leur tête, Erine ne comprend pas bien l’exercice mais coopère, Dickens et Mousse ne comprennent pas plus. La brosse peut aussi servir à brosser les cheveux de l’éducateur ! Comme l’enfant est intéressé par le zizi de Mousse, je lui montre que c’est une « fille » et on parle de pipi, sujet très intéressant ! L’enfant apporte un plat à chat et voudrait que les chiens s’exécutent. Je sors ma fausse crotte de farces et attrapes et explique comment on ramasse les déjections, encore plus intéressant !
Le beau temps permet ensuite de sortir. L’enfant que nous connaissons déjà est vite pris par l’extérieur et ne participe plus vraiment, mais le nouveau tient avec succès la laisse de Dickens, puis de Erine, puis par moments celle de Mousse, à condition que Mousse ne le regarde pas trop … Il les ramène vers la bassine d’eau et observe quand ils se désaltèrent. Il aimerait aussi observer les chiens faisant leurs besoins sur ordre … Dickens finit par lever la patte contre un arbre et c’est très intéressant, mais aucun chien ne se soulage davantage (on préfère!) … L’enfant a du mal à mémoriser nos trois prénoms et ceux des trois chiens, tout le monde s’appelle plus ou moins Francis …
Deux enfants des autres groupes que nous connaissons déjà nous rejoignent et promènent les chiens. Il est temps de repartir, les réactions à cette première rencontre sont très positives !
Françoise
Canicule prévue, annulation des dernières visites, 24/06/2019
Une semaine de canicule … faire travailler les chiens dans ces conditions, ce ne serait pas correct, sans compter les trajets en voiture, les parkings qui accumulent la chaleur, les locaux souvent non climatisés dans les structures et bien sûr les enfants et les résidents éprouvés par la chaleur …
Les visites prévues en cette dernière semaine sont donc annulées :
Nous regrettons bien sûr que ces dernières visites avant la rentrée nous empêchent de dire au revoir … un au revoir très chaleureux (!)
mais après les congés d’été, nous les retrouverons avec plaisir.
L’introduction des deux jeunes, Mousse et Oki, s’est révélée très positive et ainsi Pomme pourra poursuivre quelques visites pour le plaisir, sans être trop fatiguée : la relève est maintenant assurée.
Bonnes vacances à tous !
Françoise
Les visites prévues en cette dernière semaine sont donc annulées :
- mardi 25 à Rillieux au centre de jour des Verchères,
- mercredi 26 à Lyon à l’hôpital de jour Jean Dechaume,
- jeudi 27 à Saint-Cyr au FAM des Cabornes …
Nous regrettons bien sûr que ces dernières visites avant la rentrée nous empêchent de dire au revoir … un au revoir très chaleureux (!)
mais après les congés d’été, nous les retrouverons avec plaisir.
L’introduction des deux jeunes, Mousse et Oki, s’est révélée très positive et ainsi Pomme pourra poursuivre quelques visites pour le plaisir, sans être trop fatiguée : la relève est maintenant assurée.
Bonnes vacances à tous !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de saint-Jean de Dieu, 19/06/2019
Jean-Claude avec Mousse, Françoise avec Oki
Temps ensoleillé ! Oki commence à attendre avec plus de patience … Les trois enfants sont là avec deux encadrants. Mousse toute heureuse se roule par terre pour présenter son ventre à caresser par les encadrants !
Oki prend tout de suite en charge les deux plus jeunes, tandis que Mousse prend le temps que son excitation diminue le temps que le plus grand des enfants démarre lui aussi lentement …
La petite fille voudrait déployer tout de suite le tunnel, mais pour qu’elle diversifie son activité, on lui dit d’attendre … elle patiente, mais c’est avec le tunnel qu’elle s’amuse le mieux avec Oki !
Le petit garçon, avec l’aide d’une encadrante, remplit les jeux mais n’est pas très attentif à Oki qui ouvre avec rapidité chacune des boîtes … la petite fille remplit à nouveau les mêmes boîtes, toute seule avec beaucoup d’application, mais son attention ensuite n’est pas meilleure. Oki est contente quand même !
Avec le tunnel, les deux enfants lancent des récompenses à l’intérieur, ils se croisent avec Oki … puis distribution de fromage alternativement par l’un et l’autre : les deux enfants communiquent bien.
Puis assis en tailleur au sol, le petit garçon pose des récompenses sur son genou et Oki vient les prendre délicatement … la petite est tentée de faire pareil et s’assoit à côté de lui, mais la distance avec Oki penchée vers elle est trop impressionnante encore pour elle … plus facile de lancer un jouet ou une récompense !
Le garçon plus grand est sollicité par Jean-Claude avec Mousse, il donne des friandises (parfois Oki vient demander aussi une part), ou bien tandis qu’il est couché dans son monde, Mousse reste couchée à son côté (parfois Oki vient voir de quoi il retourne et vient lui lécher le nez) …
Les deux chiennes ont bien travaillé, encore une intervention la semaine prochaine et ce sera la pause estivale pour elles !
Françoise
Temps ensoleillé ! Oki commence à attendre avec plus de patience … Les trois enfants sont là avec deux encadrants. Mousse toute heureuse se roule par terre pour présenter son ventre à caresser par les encadrants !
Oki prend tout de suite en charge les deux plus jeunes, tandis que Mousse prend le temps que son excitation diminue le temps que le plus grand des enfants démarre lui aussi lentement …
La petite fille voudrait déployer tout de suite le tunnel, mais pour qu’elle diversifie son activité, on lui dit d’attendre … elle patiente, mais c’est avec le tunnel qu’elle s’amuse le mieux avec Oki !
Le petit garçon, avec l’aide d’une encadrante, remplit les jeux mais n’est pas très attentif à Oki qui ouvre avec rapidité chacune des boîtes … la petite fille remplit à nouveau les mêmes boîtes, toute seule avec beaucoup d’application, mais son attention ensuite n’est pas meilleure. Oki est contente quand même !
Avec le tunnel, les deux enfants lancent des récompenses à l’intérieur, ils se croisent avec Oki … puis distribution de fromage alternativement par l’un et l’autre : les deux enfants communiquent bien.
Puis assis en tailleur au sol, le petit garçon pose des récompenses sur son genou et Oki vient les prendre délicatement … la petite est tentée de faire pareil et s’assoit à côté de lui, mais la distance avec Oki penchée vers elle est trop impressionnante encore pour elle … plus facile de lancer un jouet ou une récompense !
Le garçon plus grand est sollicité par Jean-Claude avec Mousse, il donne des friandises (parfois Oki vient demander aussi une part), ou bien tandis qu’il est couché dans son monde, Mousse reste couchée à son côté (parfois Oki vient voir de quoi il retourne et vient lui lécher le nez) …
Les deux chiennes ont bien travaillé, encore une intervention la semaine prochaine et ce sera la pause estivale pour elles !
Françoise
Lyon-Ménival, centre de jour Prévert, 17/06/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Oki
Temps magnifique, soleil et pas de grosse chaleur ce matin ! C’est la dernière séance ici avant l’été où nous arrêtons toute visite, il fait déjà trop chaud pour Ziyang qui avec les années supportent encore moins la chaleur dans les voitures … C’est aussi la première séance dans ce centre pour Oki !
Quand nous arrivons, un enfant est absent, celui qui emplit d’habitude l’espace sonore … deux des enfants sont plutôt excités et courent un peu dans tous les sens et le dernier plus calme prend d’office la laisse de Dickens. Christine essaie d’accrocher l’attention des deux grâce à Jazz … et je vais m’asseoir à ma place habituelle avec Oki, sans chercher à m’approcher des enfants, je leur explique, un peu dans le vide ? qu’il ne s’agit pas de Pomme (présente le mois dernier), mais d’une toute jeune de 11 mois. Aucun enfant ne vient vers nous, sauf celui qui promène Dickens et qui ne fait pas attention à Oki … Oki observe et aimerait participer, surtout si Christine donne des friandises ou cache la trousse, mais je la maintiens au repos et la récompense de son calme !
Les enfants se sont apaisés, Dickens est fatigué et reste aux pieds de Chantal, surtout si l’enfant ne le motive pas avec des récompenses … On lui confie Jazz, qui vient de temps à autre vers nous. L’un des enfants vient s’asseoir sur une chaise proche de nous, je pose des friandises sur une chaise entre nous et Oki s’en régale, il observe en feignant l’indifférence et repart plus loin. Il cherche d’autres jeux et entre dans un état d’émotions peu contrôlé, mais il reste dans la pièce sur le canapé à côté d’un éducateur. Puis de l’autre côté, l’autre enfant imite l’attitude du précédent et sort une boîte de jeux, je procède comme précédemment et l’enfant observe vraiment Oki qui se régale des friandises sur la chaise intermédiaire, puis le brossage, Oki se déplace doucement, je lui demande de chanter et comme elle ne maîtrise pas encore sa voix, le petit filet de voix qu’elle produit plaît sans faire sursauter … Celui qui promène Jazz, ou que promène Jazz, vient souvent vers moi : Jazz quémande mes friandises, je ne lui donne rien pour ne pas le distraire de son travail … Aucun enfant ne s’intéresse directement à Oki, mais la proximité ne semble pas un obstacle et surtout nous baignons dans une ambiance très calme, tout à fait sereine … Mon petit voisin change de côté et enlève chaussures, chaussettes, puis tee-shirt, je plaisante pour l’arrêter quand il fait mine avec un sourire de baisser son bas de survêtement … la communication existe bel et bien sur un mode de complicité !
Après rhabillage, on sort dans le petit jardin. Les enfants s’égayent … Des enfants d’autres groupes sortent aussi : si Dickens se repose un peu, Jazz assure … et Oki trouve des amateurs ! Une petite fille tient un brin de la laisse et moi l’autre, petite promenade et distribution de friandises, Oki découvre ce jardin qu’elle ne connaît pas encore … Un jeune garçon vient me demander de prendre Oki, je réponds qu’il faut demander gentiment à la petite fille qui accepte facilement … Je surveille surtout que Jazz ne vienne pas jouer avec Oki, ni que Oki et le garçon n’aillent vers l’enfant effrayé qui n’a pas encore récupéré. Puis comme je vois qu’Oki se comporte avec calme en explorant sans tirer, je propose à la petite fille et au jeune garçon de tenir chacun un brin encadrant ainsi Oki, j’accompagne bien sûr, mais sans la tenir. Oki explore les jeux, et pénètre dans une petite cabane, la petite fille entre avec elle … Puis on poursuit la promenade en double conduite.
Alors que nous discutons avec les éducateurs, car c’est bientôt la fin de l’intervention, Oki apprécie les caresses des éducateurs et est prête à jouer plus sportivement avec eux ! Je contrôle … et voilà que le jeune garçon avec lequel le contact s’est fait tend à Oki un bout de bois d’une vingtaine de centimètres qu’Oki prend et pose à terre, on recommence plusieurs fois et l’enfant s’amuse, même avec un morceau de moins de dix centimètres ! Puis je lui propose la laisse double … et l’enfant part promener seul Oki qui marche paisiblement, je suis sans plus, je conseille de l’emmener boire dans la bassine dehors. Puis l’enfant joue à faire entrer Oki dans la salle, puis dans une autre … c’est une petite plaisanterie à sa façon, je proteste en riant et il continue ! Ce rapprochement étonnant et paisible, un peu coquin, est une belle réussite pour ce petit garçon … et pour Oki !
Nous en tirons quelques remarques avec les éducateurs : Rien ne sert de forcer le contact : il faut prendre le temps d’apprivoiser ! Le calme est nécessaire particulièrement pour certains enfants qui n’arrivent pas à exprimer toutes leurs potentialités quand un autre est envahissant … Enfin, les enfants des autres groupes qui nous rejoignent souvent dans le jardin servent de modèles aux enfants plus timides de notre groupe … en même temps, même court, cet instant de découverte plaît à tous ces enfants qui n’en font pas partie ! Donc séance très positive !
Françoise
Temps magnifique, soleil et pas de grosse chaleur ce matin ! C’est la dernière séance ici avant l’été où nous arrêtons toute visite, il fait déjà trop chaud pour Ziyang qui avec les années supportent encore moins la chaleur dans les voitures … C’est aussi la première séance dans ce centre pour Oki !
Quand nous arrivons, un enfant est absent, celui qui emplit d’habitude l’espace sonore … deux des enfants sont plutôt excités et courent un peu dans tous les sens et le dernier plus calme prend d’office la laisse de Dickens. Christine essaie d’accrocher l’attention des deux grâce à Jazz … et je vais m’asseoir à ma place habituelle avec Oki, sans chercher à m’approcher des enfants, je leur explique, un peu dans le vide ? qu’il ne s’agit pas de Pomme (présente le mois dernier), mais d’une toute jeune de 11 mois. Aucun enfant ne vient vers nous, sauf celui qui promène Dickens et qui ne fait pas attention à Oki … Oki observe et aimerait participer, surtout si Christine donne des friandises ou cache la trousse, mais je la maintiens au repos et la récompense de son calme !
Les enfants se sont apaisés, Dickens est fatigué et reste aux pieds de Chantal, surtout si l’enfant ne le motive pas avec des récompenses … On lui confie Jazz, qui vient de temps à autre vers nous. L’un des enfants vient s’asseoir sur une chaise proche de nous, je pose des friandises sur une chaise entre nous et Oki s’en régale, il observe en feignant l’indifférence et repart plus loin. Il cherche d’autres jeux et entre dans un état d’émotions peu contrôlé, mais il reste dans la pièce sur le canapé à côté d’un éducateur. Puis de l’autre côté, l’autre enfant imite l’attitude du précédent et sort une boîte de jeux, je procède comme précédemment et l’enfant observe vraiment Oki qui se régale des friandises sur la chaise intermédiaire, puis le brossage, Oki se déplace doucement, je lui demande de chanter et comme elle ne maîtrise pas encore sa voix, le petit filet de voix qu’elle produit plaît sans faire sursauter … Celui qui promène Jazz, ou que promène Jazz, vient souvent vers moi : Jazz quémande mes friandises, je ne lui donne rien pour ne pas le distraire de son travail … Aucun enfant ne s’intéresse directement à Oki, mais la proximité ne semble pas un obstacle et surtout nous baignons dans une ambiance très calme, tout à fait sereine … Mon petit voisin change de côté et enlève chaussures, chaussettes, puis tee-shirt, je plaisante pour l’arrêter quand il fait mine avec un sourire de baisser son bas de survêtement … la communication existe bel et bien sur un mode de complicité !
Après rhabillage, on sort dans le petit jardin. Les enfants s’égayent … Des enfants d’autres groupes sortent aussi : si Dickens se repose un peu, Jazz assure … et Oki trouve des amateurs ! Une petite fille tient un brin de la laisse et moi l’autre, petite promenade et distribution de friandises, Oki découvre ce jardin qu’elle ne connaît pas encore … Un jeune garçon vient me demander de prendre Oki, je réponds qu’il faut demander gentiment à la petite fille qui accepte facilement … Je surveille surtout que Jazz ne vienne pas jouer avec Oki, ni que Oki et le garçon n’aillent vers l’enfant effrayé qui n’a pas encore récupéré. Puis comme je vois qu’Oki se comporte avec calme en explorant sans tirer, je propose à la petite fille et au jeune garçon de tenir chacun un brin encadrant ainsi Oki, j’accompagne bien sûr, mais sans la tenir. Oki explore les jeux, et pénètre dans une petite cabane, la petite fille entre avec elle … Puis on poursuit la promenade en double conduite.
Alors que nous discutons avec les éducateurs, car c’est bientôt la fin de l’intervention, Oki apprécie les caresses des éducateurs et est prête à jouer plus sportivement avec eux ! Je contrôle … et voilà que le jeune garçon avec lequel le contact s’est fait tend à Oki un bout de bois d’une vingtaine de centimètres qu’Oki prend et pose à terre, on recommence plusieurs fois et l’enfant s’amuse, même avec un morceau de moins de dix centimètres ! Puis je lui propose la laisse double … et l’enfant part promener seul Oki qui marche paisiblement, je suis sans plus, je conseille de l’emmener boire dans la bassine dehors. Puis l’enfant joue à faire entrer Oki dans la salle, puis dans une autre … c’est une petite plaisanterie à sa façon, je proteste en riant et il continue ! Ce rapprochement étonnant et paisible, un peu coquin, est une belle réussite pour ce petit garçon … et pour Oki !
Nous en tirons quelques remarques avec les éducateurs : Rien ne sert de forcer le contact : il faut prendre le temps d’apprivoiser ! Le calme est nécessaire particulièrement pour certains enfants qui n’arrivent pas à exprimer toutes leurs potentialités quand un autre est envahissant … Enfin, les enfants des autres groupes qui nous rejoignent souvent dans le jardin servent de modèles aux enfants plus timides de notre groupe … en même temps, même court, cet instant de découverte plaît à tous ces enfants qui n’en font pas partie ! Donc séance très positive !
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, service Itard, 13/06/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Oki
Le temps est à nouveau estival ! Mais surtout, c’est une grande première pour Oki qui remplace Pomme dans cette visite, la plus compliquée pour nos chiens …
J’arrive largement en avance, en partie parce que je ne sais jamais si la circulation sera fluide ou pas, en partie parce que j’aime promener la chienne avant l’intervention : le grand parc à daims qui profite aux daims donc, mais aussi à des chèvres naines (et boucs), des poules et des coqs peut être longé sur tous ses côtés, promenade suffisamment longue et stimulante pour Oki qui observe avec attention. Lorsque nous croisons des jeunes gens ayant attiré quelques daims près de la clôture, Oki préfère passer plus au large : je préfère cette attitude qu’une trop grande envie de chasser ! Oki est détendue et pas excitée, parfait.
Nous entrons avec Christine : grâce au temps propice, nous serons dehors, je guide Oki vers la bassine pleine d’eau, signe d’accueil positif ! Elle découvre les lieux en laisse, ses compagnons de travail, Jazz et Erine, avec lesquels on ne doit pas jouer ! et les soignants qui n’ont pas tous remarqué le remplacement de Pomme par Oki.
Le premier patient passe d’habitude en dernier, c’est celui qui a les gestes les plus invasifs et incontrôlés, du travail pour Jazz debout sur la table de béton avec le fauteuil du patient attablé … Oki observe et est attirée, le patient la regarde en même temps qu’il profite de Jazz. Je la laisse s’approcher, elle pose ses pattes sur la roue du fauteuil et glisse son museau, une petite bise vers le patient ! Je lui propose des friandises aussi ! Une impression positive et de l’attrait …
Pendant que Jazz continue, je m’approche d’une autre patiente qui est extrêmement craintive : souvent, nous lui avions présenté l’arrière-train de Pomme pour qu’elle la caresse sans voir la tête et parfois même protégée par l’embrasure de la porte ! Elle s’est assise. Donc je reste à distance et lui explique que Oki n’est plus un bébé, mais est encore jeune, je lui détaille les différences entre Pomme et Oki, les yeux bleus de l’une et ceux presque noirs de l’autre … puis je lui demande si elle veut caresser Oki : oui ! Grâce à ma boîte de fromage, je manœuvre Oki qui présente son dos à la patiente et elle caresse … se penchant même quand Oki s’assoit, et finalement tout en étant encouragée par les soignants, Oki se retrouve à évoluer doucement devant la patiente, et même assise sur son pied ! Quand je lui propose de jeter des friandises à Oki, j’écarte de nouveau la chienne, mais comme les friandises tombent tout près, Oki vient s’en saisir à proximité immédiate de la patiente … sans qu’elle s’en émeuve ! Belle influence apaisante pour une jeune chienne de 11 mois, jamais la patiente n’en a tant fait.
Ensuite, cette même patiente vient caresser Erine que Christine a posée sur la table. Elle caresse et jette assez doucement des friandises devant la chienne couchée. Encore des progrès sur cette très bonne séance de la patiente. Puis elle reste dehors sur sa chaise pendant toute l’intervention …
Un patient que nous apprécions bien et qui, lui, a bien sa tête n’est pas très en forme, je lui présente Oki, mais il se fatigue vite aujourd’hui.
Une autre patiente arrive, non voyante, je lui explique de même le jeune âge d’Oki, la patiente miaule de façon puissante, signe de grand contentement. Depuis qu’on est arrivées, j’ai demandé plusieurs fois à Oki de chanter, ce qu’elle a fait, à sa mesure d’apprentie : un mouvement de tête qui prouve sa bonne volonté à s’exécuter et une manifestation sonore très timide cependant … J’explique que Pomme a commencé comme ça ! De toute façon, ça convient bien aux patients qui ne sont pas surpris !
Le soignant propose une promenade avec Oki, encore une première pour elle … La laisse est double, donc un brin (sur le dos) que tient la patiente assez court (elle aura vraiment l’impression de la traction) et l’autre brin (au poitrail) pour moi : j’encourage Oki à rester devant, de la voix et avec friandises … C’est nouveau pour elle : le soignant et la patiente juste derrière elle qui les entraîne doucement. On marche bien et on rattrape l’autre équipage : Jazz, Christine, un patient et une soignante ! On avance à petits pas derrière eux, calmement, mais nous, on fait un deuxième tour !
Les autres patients sont indisponibles, et on commence le debriefing, mais arrive un nouveau patient en fauteuil, à l’essai, le contact avec Erine, Oki puis Jazz se passe bien, il observe avec un grand sourire, et il rit du jeu avec Jazz : coucou, un chiffon sur la tête que le chien enlève bien sûr !
Et encore une autre patiente très timide qui attendait la fin du debriefing : elle caresse Erine et comme je lui parle de la petite nouvelle Oki, elle vient la caresser aussi … Je constate à nouveau que les mouvements de ma jeune chienne sont posés et n’effrayent pas la patiente ! Avec les soignants, Oki a certes été plus entreprenante pour se faire caresser, pour faire des bisous … mais elle sait déjà s’adapter au public fragile des enfants ou des personnes âgées ou handicapées. Étonnante capacité des chiens … mais ce matin, Oki a massacré la télécommande de la box, contraste !
Le temps est à nouveau estival ! Mais surtout, c’est une grande première pour Oki qui remplace Pomme dans cette visite, la plus compliquée pour nos chiens …
J’arrive largement en avance, en partie parce que je ne sais jamais si la circulation sera fluide ou pas, en partie parce que j’aime promener la chienne avant l’intervention : le grand parc à daims qui profite aux daims donc, mais aussi à des chèvres naines (et boucs), des poules et des coqs peut être longé sur tous ses côtés, promenade suffisamment longue et stimulante pour Oki qui observe avec attention. Lorsque nous croisons des jeunes gens ayant attiré quelques daims près de la clôture, Oki préfère passer plus au large : je préfère cette attitude qu’une trop grande envie de chasser ! Oki est détendue et pas excitée, parfait.
Nous entrons avec Christine : grâce au temps propice, nous serons dehors, je guide Oki vers la bassine pleine d’eau, signe d’accueil positif ! Elle découvre les lieux en laisse, ses compagnons de travail, Jazz et Erine, avec lesquels on ne doit pas jouer ! et les soignants qui n’ont pas tous remarqué le remplacement de Pomme par Oki.
Le premier patient passe d’habitude en dernier, c’est celui qui a les gestes les plus invasifs et incontrôlés, du travail pour Jazz debout sur la table de béton avec le fauteuil du patient attablé … Oki observe et est attirée, le patient la regarde en même temps qu’il profite de Jazz. Je la laisse s’approcher, elle pose ses pattes sur la roue du fauteuil et glisse son museau, une petite bise vers le patient ! Je lui propose des friandises aussi ! Une impression positive et de l’attrait …
Pendant que Jazz continue, je m’approche d’une autre patiente qui est extrêmement craintive : souvent, nous lui avions présenté l’arrière-train de Pomme pour qu’elle la caresse sans voir la tête et parfois même protégée par l’embrasure de la porte ! Elle s’est assise. Donc je reste à distance et lui explique que Oki n’est plus un bébé, mais est encore jeune, je lui détaille les différences entre Pomme et Oki, les yeux bleus de l’une et ceux presque noirs de l’autre … puis je lui demande si elle veut caresser Oki : oui ! Grâce à ma boîte de fromage, je manœuvre Oki qui présente son dos à la patiente et elle caresse … se penchant même quand Oki s’assoit, et finalement tout en étant encouragée par les soignants, Oki se retrouve à évoluer doucement devant la patiente, et même assise sur son pied ! Quand je lui propose de jeter des friandises à Oki, j’écarte de nouveau la chienne, mais comme les friandises tombent tout près, Oki vient s’en saisir à proximité immédiate de la patiente … sans qu’elle s’en émeuve ! Belle influence apaisante pour une jeune chienne de 11 mois, jamais la patiente n’en a tant fait.
Ensuite, cette même patiente vient caresser Erine que Christine a posée sur la table. Elle caresse et jette assez doucement des friandises devant la chienne couchée. Encore des progrès sur cette très bonne séance de la patiente. Puis elle reste dehors sur sa chaise pendant toute l’intervention …
Un patient que nous apprécions bien et qui, lui, a bien sa tête n’est pas très en forme, je lui présente Oki, mais il se fatigue vite aujourd’hui.
Une autre patiente arrive, non voyante, je lui explique de même le jeune âge d’Oki, la patiente miaule de façon puissante, signe de grand contentement. Depuis qu’on est arrivées, j’ai demandé plusieurs fois à Oki de chanter, ce qu’elle a fait, à sa mesure d’apprentie : un mouvement de tête qui prouve sa bonne volonté à s’exécuter et une manifestation sonore très timide cependant … J’explique que Pomme a commencé comme ça ! De toute façon, ça convient bien aux patients qui ne sont pas surpris !
Le soignant propose une promenade avec Oki, encore une première pour elle … La laisse est double, donc un brin (sur le dos) que tient la patiente assez court (elle aura vraiment l’impression de la traction) et l’autre brin (au poitrail) pour moi : j’encourage Oki à rester devant, de la voix et avec friandises … C’est nouveau pour elle : le soignant et la patiente juste derrière elle qui les entraîne doucement. On marche bien et on rattrape l’autre équipage : Jazz, Christine, un patient et une soignante ! On avance à petits pas derrière eux, calmement, mais nous, on fait un deuxième tour !
Les autres patients sont indisponibles, et on commence le debriefing, mais arrive un nouveau patient en fauteuil, à l’essai, le contact avec Erine, Oki puis Jazz se passe bien, il observe avec un grand sourire, et il rit du jeu avec Jazz : coucou, un chiffon sur la tête que le chien enlève bien sûr !
Et encore une autre patiente très timide qui attendait la fin du debriefing : elle caresse Erine et comme je lui parle de la petite nouvelle Oki, elle vient la caresser aussi … Je constate à nouveau que les mouvements de ma jeune chienne sont posés et n’effrayent pas la patiente ! Avec les soignants, Oki a certes été plus entreprenante pour se faire caresser, pour faire des bisous … mais elle sait déjà s’adapter au public fragile des enfants ou des personnes âgées ou handicapées. Étonnante capacité des chiens … mais ce matin, Oki a massacré la télécommande de la box, contraste !
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 12/06/2019
Jean-Claude avec Mousse, Françoise avec Oki
Le temps se remet. Tant mieux ! Hier, était-on le 11/06(/2019) à la française ou le (2019/)11/06 à l’américaine ? Un des enfants, le plus jeune garçon est absent.
La petite fille a une préférence marquée pour Oki avec qui elle joue : son jeu préféré consiste à lancer des friandises dans le tunnel et Oki va les chercher. Oki a bien repéré si la friandise tombe dans le tunnel ou à l’extérieur, la fenêtre longitudinale l’aide à observer ! Oki est une jeune chienne vive, et la petite fille a beaucoup évolué depuis ses débuts avec Pomme qui ne devait même pas tourner la tête vers elle à plusieurs mètres de distance ! Pourtant Oki ne s’approche pas complètement, respectant une distance qui doit convenir à la petite fille et ses mouvements bien que vifs sont liés … Quand Mousse s’approche, la petite fille reste un peu effrayée, pas en panique réelle, mais elle s’écarte tout de suite, car Mousse est plus imprévisible et plus massive aussi : elle déborde d’amour plus maladroitement.
Le garçon a plus de contacts avec Mousse avec l’aide de Jean-Claude qui distribue les friandises tout près du garçon assis, sur son fauteuil ou sur son corps … L’attention du garçon est de courte durée, ensuite il a besoin de bouger. Oki passe bien à côté de lui, mais elle a repéré qu’il ne donne rien ! Quand en fin de séance, Mousse se roule à terre en présentant son ventre à caresser, les gestes du garçon sont vraiment doux !
Françoise
Le temps se remet. Tant mieux ! Hier, était-on le 11/06(/2019) à la française ou le (2019/)11/06 à l’américaine ? Un des enfants, le plus jeune garçon est absent.
La petite fille a une préférence marquée pour Oki avec qui elle joue : son jeu préféré consiste à lancer des friandises dans le tunnel et Oki va les chercher. Oki a bien repéré si la friandise tombe dans le tunnel ou à l’extérieur, la fenêtre longitudinale l’aide à observer ! Oki est une jeune chienne vive, et la petite fille a beaucoup évolué depuis ses débuts avec Pomme qui ne devait même pas tourner la tête vers elle à plusieurs mètres de distance ! Pourtant Oki ne s’approche pas complètement, respectant une distance qui doit convenir à la petite fille et ses mouvements bien que vifs sont liés … Quand Mousse s’approche, la petite fille reste un peu effrayée, pas en panique réelle, mais elle s’écarte tout de suite, car Mousse est plus imprévisible et plus massive aussi : elle déborde d’amour plus maladroitement.
Le garçon a plus de contacts avec Mousse avec l’aide de Jean-Claude qui distribue les friandises tout près du garçon assis, sur son fauteuil ou sur son corps … L’attention du garçon est de courte durée, ensuite il a besoin de bouger. Oki passe bien à côté de lui, mais elle a repéré qu’il ne donne rien ! Quand en fin de séance, Mousse se roule à terre en présentant son ventre à caresser, les gestes du garçon sont vraiment doux !
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, service Berthe Morisot, 11/06/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme
Visite ponctuelle dans ce service de personnes âgées, le temps est digne d’un mois de … novembre ? La description des personnes que nous allons rencontrer correspond à des personnes plutôt trop calmes à qui un peu de stimulation fera du bien au moral, j’ai donc choisi Pomme, sachant que Mousse et Oki seront de service demain et qu’Oki prendra le relais de Pomme pour la première fois après-demain … Toute une organisation à peser !
Les personnes arrivent peu à peu, leur visage s’éclaire en voyant les chiens dans la salle … sauf trois personnes :
Un patient s’arrête sur le seuil et rebrousse chemin … mais il reviendra en fin de séance et en sera tout content. Une patiente garde un air contrarié et nous dit qu’elle n’a pas peur des chiens mais ne veut pas s’en occuper, elle observe toutefois et ne demande pas à repartir … Une autre patiente nous montre un visage tout renfrogné, pourtant elle accepte de caresser la douce Erine.
Une autre patiente semble contente mais reste très timide et quand une autre demande à partir pour un rendez-vous, elle profite de l’occasion pour s’éclipser …
Tous les autres ont un visage épanoui, hommes et femmes expriment leur émotion, leur apaisement et leur plaisir quand Pomme pique discrètement la friandise promise à Dickens ! L’une des patientes mitraille avec son téléphone, les chiens n’ont pas la grosse tête …
Je n’ai pas apporté de jeux, pensant que les contacts seront l’essentiel pour une première rencontre, mais je cache une friandise sous un chiffon, Pomme soulève le chiffon et se régale, puis j’enveloppe la friandise et Pomme se débrouille bien encore. Quelques exercices de couché, pas toucher avec friandise sur chaque patte … mais surtout des caresses et des vocalises, distribution de friandises et de fromage ! On utilise aussi un ballon de gym grand modèle, Jazz et Pomme savent y poser les pattes, Dickens prend sur les genoux des patients … quand Pomme ne se sert pas avant lui ! et Erine s’approche avec beaucoup de douceur ...
Un défilé de soignantes passe aussi par le salle pour nous voir, on était vraiment attendues ! La mise en place de visites ponctuelles deux ou trois fois par an dépendra surtout des cadres, mais ici l’adhésion est totale ...
Françoise
Visite ponctuelle dans ce service de personnes âgées, le temps est digne d’un mois de … novembre ? La description des personnes que nous allons rencontrer correspond à des personnes plutôt trop calmes à qui un peu de stimulation fera du bien au moral, j’ai donc choisi Pomme, sachant que Mousse et Oki seront de service demain et qu’Oki prendra le relais de Pomme pour la première fois après-demain … Toute une organisation à peser !
Les personnes arrivent peu à peu, leur visage s’éclaire en voyant les chiens dans la salle … sauf trois personnes :
Un patient s’arrête sur le seuil et rebrousse chemin … mais il reviendra en fin de séance et en sera tout content. Une patiente garde un air contrarié et nous dit qu’elle n’a pas peur des chiens mais ne veut pas s’en occuper, elle observe toutefois et ne demande pas à repartir … Une autre patiente nous montre un visage tout renfrogné, pourtant elle accepte de caresser la douce Erine.
Une autre patiente semble contente mais reste très timide et quand une autre demande à partir pour un rendez-vous, elle profite de l’occasion pour s’éclipser …
Tous les autres ont un visage épanoui, hommes et femmes expriment leur émotion, leur apaisement et leur plaisir quand Pomme pique discrètement la friandise promise à Dickens ! L’une des patientes mitraille avec son téléphone, les chiens n’ont pas la grosse tête …
Je n’ai pas apporté de jeux, pensant que les contacts seront l’essentiel pour une première rencontre, mais je cache une friandise sous un chiffon, Pomme soulève le chiffon et se régale, puis j’enveloppe la friandise et Pomme se débrouille bien encore. Quelques exercices de couché, pas toucher avec friandise sur chaque patte … mais surtout des caresses et des vocalises, distribution de friandises et de fromage ! On utilise aussi un ballon de gym grand modèle, Jazz et Pomme savent y poser les pattes, Dickens prend sur les genoux des patients … quand Pomme ne se sert pas avant lui ! et Erine s’approche avec beaucoup de douceur ...
Un défilé de soignantes passe aussi par le salle pour nous voir, on était vraiment attendues ! La mise en place de visites ponctuelles deux ou trois fois par an dépendra surtout des cadres, mais ici l’adhésion est totale ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 05/06/2019
Jean-Claude et Françoise avec Mousse et Oki
Il fait très chaud, mais l’orage n’est pas prévu … Oki commence à attendre plus patiemment. Les trois enfants sont là avec deux éducateurs.
J’ai oublié le tunnel et le tapis de fouille dans la voiture, mais cela ne manque pas : les enfants doivent aussi éprouver la chaleur ...
Oki gère largement l’activité de la petite fille et du petit garçon, alors que Mousse avec l’aide de Jean-Claude se consacre au grand garçon. Quand l’esprit de celui-ci s’échappe, Mousse lorgne avec envie vers les lancers de balle ou de peluches qui réjouissent Oki et ses deux acolytes. Oki va chercher, joue avec les jeux et se fait promener en laisse courte …
Globalement, au moment du debriefing, nous trouvons que la séance a été bien moins bruyante, les trois enfants se sont rassemblés en bout de couloir et on a observé de nombreuses interactions entre eux comme avec Oki puis Mousse elle aussi libérée de la laisse courte.
Pendant ce debriefing, on se demande en particulier si l’enfant le plus âgé évolue car son attention est de courte durée ... et au même moment celui-ci se couche sur le carrelage le long de Mousse, non loin d’Oki aussi. Mousse se soulève pour s’écarter un peu, le debriefing est un temps de repos pour les chiennes, mais cela devient un moment précieux d’échange entre le garçon et elle : Il saisit la tête de la chienne afin qu’elle la pose sur son ventre, Jean-Claude accompagne de la voix pour que l’enfant soit doux : lui n’aime pas être contraint et la chienne non plus ! La voix de son maître rassure Mousse et j’observe qu'elle finit par poser sa tête volontairement de façon détendue, puis s’allonge de tout son long près de lui pendant qu’il explore son poil … Cette communication silencieuse se prolonge longtemps, l’enfant pivotant parfois vers Oki qu’il observe calmement avant de se tourner à nouveau vers Mousse … Mousse a appris aujourd’hui à s’abandonner aux caresses d’un enfant.
Jean-Claude me fait remarquer, après la séance, que lorsque Mousse vient vers moi, lui donner une friandise de temps à autre la déconcentre ! Les deux chiennes doivent apprendre à travailler indépendamment l’une de l’autre, comme Pomme, Jazz, Dickens … ont appris à le faire et ce sont les humains qui parfois se laissent aller au regard d’un quémandeur ! Nous aussi humains devons apprendre à résister … sinon Pomme, Mousse et compagnie ne quitteraient plus Chantal !
Françoise
Il fait très chaud, mais l’orage n’est pas prévu … Oki commence à attendre plus patiemment. Les trois enfants sont là avec deux éducateurs.
J’ai oublié le tunnel et le tapis de fouille dans la voiture, mais cela ne manque pas : les enfants doivent aussi éprouver la chaleur ...
Oki gère largement l’activité de la petite fille et du petit garçon, alors que Mousse avec l’aide de Jean-Claude se consacre au grand garçon. Quand l’esprit de celui-ci s’échappe, Mousse lorgne avec envie vers les lancers de balle ou de peluches qui réjouissent Oki et ses deux acolytes. Oki va chercher, joue avec les jeux et se fait promener en laisse courte …
Globalement, au moment du debriefing, nous trouvons que la séance a été bien moins bruyante, les trois enfants se sont rassemblés en bout de couloir et on a observé de nombreuses interactions entre eux comme avec Oki puis Mousse elle aussi libérée de la laisse courte.
Pendant ce debriefing, on se demande en particulier si l’enfant le plus âgé évolue car son attention est de courte durée ... et au même moment celui-ci se couche sur le carrelage le long de Mousse, non loin d’Oki aussi. Mousse se soulève pour s’écarter un peu, le debriefing est un temps de repos pour les chiennes, mais cela devient un moment précieux d’échange entre le garçon et elle : Il saisit la tête de la chienne afin qu’elle la pose sur son ventre, Jean-Claude accompagne de la voix pour que l’enfant soit doux : lui n’aime pas être contraint et la chienne non plus ! La voix de son maître rassure Mousse et j’observe qu'elle finit par poser sa tête volontairement de façon détendue, puis s’allonge de tout son long près de lui pendant qu’il explore son poil … Cette communication silencieuse se prolonge longtemps, l’enfant pivotant parfois vers Oki qu’il observe calmement avant de se tourner à nouveau vers Mousse … Mousse a appris aujourd’hui à s’abandonner aux caresses d’un enfant.
Jean-Claude me fait remarquer, après la séance, que lorsque Mousse vient vers moi, lui donner une friandise de temps à autre la déconcentre ! Les deux chiennes doivent apprendre à travailler indépendamment l’une de l’autre, comme Pomme, Jazz, Dickens … ont appris à le faire et ce sont les humains qui parfois se laissent aller au regard d’un quémandeur ! Nous aussi humains devons apprendre à résister … sinon Pomme, Mousse et compagnie ne quitteraient plus Chantal !
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 04/06/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Oki
Chantal et Christine me confirment la fatigue, hier soir, de Dickens et de Ziyang à la suite de la dernière visite … Jazz a sans doute récupéré plus vite et Oki n’était pas en service, mais Dickens doit être ménagé : il a 11 ans dans un mois tout de même !
C’est donc Oki qui participe pour la première fois ici : nouveau lieu, nouveaux enfants et également nouveaux partenaires puisqu’elle a travaillé essentiellement avec Pomme, puis Mousse récemment. Sur le parking, nous retrouvons d’abord Chantal et Dickens, Oki les connaît et fait la fête, plutôt en douceur envers Dickens … Une petite fille avec un bichon vient vers nous et Oki manifeste de façon bavarde et un peu irritée ses interrogations … avec quelques sauts de carpe en prime. La petite nous demande de prévenir le centre et semble vouloir entrer avec son bichon … Christine est arrivée avec Jazz et Erine, Oki les connaît plutôt dans un contexte de jeux, mais se tient correctement. Heureusement, en passant au large, Oki a oublié le bichon et la petite fille n’entre pas. Mais Oki est tout de même inutilement excitée …
Je préviens les enfants qu’Oki débute et son agitation les convaint de maîtriser leurs gestes et Oki se met au travail … Le petit garçon grand fan de Jazz a la dernière fois montré qu’il pouvait adapter son comportement et nous le prouve ! Bravo à lui ! Le garçon grand fan de Mousse est déçu de l’absence de cette dernière, mais s’intéresse tout de même à Oki et la petite fille s’approche aussi. Le quatrième garçon est encore au-delà …
Nous sommes d’abord à l’intérieur, je n’ai pas apporté de jeux, prévoyant de travailler surtout la rencontre … Oki s’est calmée, reçoit des friandises, se laisse brosser, offre même son ventre à caresser. Elle n’apprécie pas que Jazz vienne quémander des friandises à côté d’elle, on surveille : Oki s’habitue à ce collègue de travail un peu remuant, et lui apprend à la laisser tranquille, et les deux chiens trouvent leurs repères …
Chacun des trois premiers enfants réussit son contact avec Oki à son tour, le grand fan de Mousse préfère tout de même se rabattre sur Dickens, le fan de Jazz partage son temps entre Jazz et Oki et la petite fille câline Erine mais accepte de passer un moment avec Oki en lui proposant du fromage … le quatrième enfant pendant un bref moment donne lui aussi du fromage avec son doigt, mais repart dans sa gymnastique trop vite …
On sort, c’est d’abord l’énergique fan de Jazz qui teste Oki et ça marche bien ! La course du garçonnet correspond au trot alerte de Oki, elle aime et je donne des friandises ! Oki ne veut pas escalader le plan incliné du jeu, mais tente la rampe du toboggan : trop raide et trop glissant, en tout cas, plus que le vieux toboggan plastique du jardin. Je propose Oki au fan de Mousse, et il accepte. Nous avons sciemment choisi de proposer d’autres chiens à cet enfant pour qu’il ne s’enferme pas dans une relation figée et ça marche assez bien, Oki est moins fougueuse, les enfants, d’ici ou d’ailleurs, au fond elle connaît et en dehors en plus, ça lui va bien !
Pendant le goûter des enfants, Oki s’apaise et somnole bien détendue.
Françoise
Chantal et Christine me confirment la fatigue, hier soir, de Dickens et de Ziyang à la suite de la dernière visite … Jazz a sans doute récupéré plus vite et Oki n’était pas en service, mais Dickens doit être ménagé : il a 11 ans dans un mois tout de même !
C’est donc Oki qui participe pour la première fois ici : nouveau lieu, nouveaux enfants et également nouveaux partenaires puisqu’elle a travaillé essentiellement avec Pomme, puis Mousse récemment. Sur le parking, nous retrouvons d’abord Chantal et Dickens, Oki les connaît et fait la fête, plutôt en douceur envers Dickens … Une petite fille avec un bichon vient vers nous et Oki manifeste de façon bavarde et un peu irritée ses interrogations … avec quelques sauts de carpe en prime. La petite nous demande de prévenir le centre et semble vouloir entrer avec son bichon … Christine est arrivée avec Jazz et Erine, Oki les connaît plutôt dans un contexte de jeux, mais se tient correctement. Heureusement, en passant au large, Oki a oublié le bichon et la petite fille n’entre pas. Mais Oki est tout de même inutilement excitée …
Je préviens les enfants qu’Oki débute et son agitation les convaint de maîtriser leurs gestes et Oki se met au travail … Le petit garçon grand fan de Jazz a la dernière fois montré qu’il pouvait adapter son comportement et nous le prouve ! Bravo à lui ! Le garçon grand fan de Mousse est déçu de l’absence de cette dernière, mais s’intéresse tout de même à Oki et la petite fille s’approche aussi. Le quatrième garçon est encore au-delà …
Nous sommes d’abord à l’intérieur, je n’ai pas apporté de jeux, prévoyant de travailler surtout la rencontre … Oki s’est calmée, reçoit des friandises, se laisse brosser, offre même son ventre à caresser. Elle n’apprécie pas que Jazz vienne quémander des friandises à côté d’elle, on surveille : Oki s’habitue à ce collègue de travail un peu remuant, et lui apprend à la laisser tranquille, et les deux chiens trouvent leurs repères …
Chacun des trois premiers enfants réussit son contact avec Oki à son tour, le grand fan de Mousse préfère tout de même se rabattre sur Dickens, le fan de Jazz partage son temps entre Jazz et Oki et la petite fille câline Erine mais accepte de passer un moment avec Oki en lui proposant du fromage … le quatrième enfant pendant un bref moment donne lui aussi du fromage avec son doigt, mais repart dans sa gymnastique trop vite …
On sort, c’est d’abord l’énergique fan de Jazz qui teste Oki et ça marche bien ! La course du garçonnet correspond au trot alerte de Oki, elle aime et je donne des friandises ! Oki ne veut pas escalader le plan incliné du jeu, mais tente la rampe du toboggan : trop raide et trop glissant, en tout cas, plus que le vieux toboggan plastique du jardin. Je propose Oki au fan de Mousse, et il accepte. Nous avons sciemment choisi de proposer d’autres chiens à cet enfant pour qu’il ne s’enferme pas dans une relation figée et ça marche assez bien, Oki est moins fougueuse, les enfants, d’ici ou d’ailleurs, au fond elle connaît et en dehors en plus, ça lui va bien !
Pendant le goûter des enfants, Oki s’apaise et somnole bien détendue.
Françoise
Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR, 03/06/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Ziyang et Joy, Françoise avec Pomme et LiLy
Le temps, superbe pendant le grand pont de l’Ascension, est en train de tourner et sur Lyon l’atmosphère est lourde … Christine a garé son véhicule à l’ombre car Jazz va attendre la seconde mi-temps comme d’habitude : il arrive ainsi toujours tout frais et frétillant alors que les autres chiens commencent à fatiguer !
Devant la grande salle d’animation, nous discutons avec des ouvriers attirés par nos chiens et découvrons que leur chantier est justement la remise en peinture de la salle … tout à fait inutilisable donc. Va-t-on annuler ? Nous apercevons l’animateur qui nous rejoint et nous indique qu’il a installé des chaises dans le hall …
Sur une petite table extérieure au cercle, nous posons nos affaires, la poussette d’accessoires et les gamelles d’eau, puis nous entrons dans le cercle et commençons à nous présenter … Très vite, le cercle apparaît bien petit et dans ce hall de passage, les chaises sont vite toutes occupées. Avant que le cercle se ferme totalement, je pars avec mes chiennes récupérer la poussette et demande à l’animateur de glisser les gamelles sous une table de façon accessible depuis le cercle. Le cercle est fermé désormais et à l’intérieur un léonberg couché, un berger australien, un cavalier King Charles, un husky et une croisée yorkshire – chihuahua, et nous humains : c’est serré avec plus d’une quinzaine de personnes autour de nous ! Sans compter les îlots de plantes vertes qui agrémentent le hall d’ordinaire, mais qui aujourd’hui sont surtout d’intéressantes petites cuvettes remplies de paillage humide et de quelques chutes de biscuits apparemment ...
Pomme pourra se faire plaisir avec les jeux (tubes pivotants, boîte aux quatre couvercles et tour à trois niveaux), Lily sera souvent sur des genoux accueillants … mais il fait très chaud dans cet espace en lumière artificielle et surtout trop restreint.
Puis Christine ramène Joy et revient avec Jazz : nous lui laissons l’espace autant que possible.
Au moment de partir, je tiens à dire franchement mon avis à l’animateur : si nous avions été prévenues, j’aurais préféré annuler (quitte à reporter peut-être) … car au fond de moi, je suis extrêmement déçue qu’il ne nous ait pas tenues informées. Je pense à notre fatigue et à celle des chiens, en particulier Dickens qui intervient aussi demain, Jazz aussi sans doute …
Au moment de sortir, j’aperçois, à peine avant Lily, un homme avec un malinois devant la porte : Lily aboie de toutes ses forces ! Surprise, ils entrent et se dirigent vers nous … Nos chiens sont fatigués, je n’aime pas ça. L’homme croit sans doute que l’animation est ouverte à tous les chiens, mais heureusement l’animateur le dissuade et il sort, reste malheureusement devant la porte, l’animateur doit retourner lui demander de s’écarter, ce qu’il fait un peu et nous sortons, Lily n’a pas arrêté de japper ! La fatigue est bien là ! Déception pour cette visite dans ce contexte et, même si je comprends l’animateur qui a craint de supprimer cet atelier très demandé par les patients, je regrette vraiment le fait accompli … Les patients nous ont bien remerciées et avaient tous le visage heureux. C’est important, mais pour nous, ce n’est pas la satisfaction sereine des visites que nous connaissons et apprécions ...
Françoise
Le temps, superbe pendant le grand pont de l’Ascension, est en train de tourner et sur Lyon l’atmosphère est lourde … Christine a garé son véhicule à l’ombre car Jazz va attendre la seconde mi-temps comme d’habitude : il arrive ainsi toujours tout frais et frétillant alors que les autres chiens commencent à fatiguer !
Devant la grande salle d’animation, nous discutons avec des ouvriers attirés par nos chiens et découvrons que leur chantier est justement la remise en peinture de la salle … tout à fait inutilisable donc. Va-t-on annuler ? Nous apercevons l’animateur qui nous rejoint et nous indique qu’il a installé des chaises dans le hall …
Sur une petite table extérieure au cercle, nous posons nos affaires, la poussette d’accessoires et les gamelles d’eau, puis nous entrons dans le cercle et commençons à nous présenter … Très vite, le cercle apparaît bien petit et dans ce hall de passage, les chaises sont vite toutes occupées. Avant que le cercle se ferme totalement, je pars avec mes chiennes récupérer la poussette et demande à l’animateur de glisser les gamelles sous une table de façon accessible depuis le cercle. Le cercle est fermé désormais et à l’intérieur un léonberg couché, un berger australien, un cavalier King Charles, un husky et une croisée yorkshire – chihuahua, et nous humains : c’est serré avec plus d’une quinzaine de personnes autour de nous ! Sans compter les îlots de plantes vertes qui agrémentent le hall d’ordinaire, mais qui aujourd’hui sont surtout d’intéressantes petites cuvettes remplies de paillage humide et de quelques chutes de biscuits apparemment ...
Pomme pourra se faire plaisir avec les jeux (tubes pivotants, boîte aux quatre couvercles et tour à trois niveaux), Lily sera souvent sur des genoux accueillants … mais il fait très chaud dans cet espace en lumière artificielle et surtout trop restreint.
Puis Christine ramène Joy et revient avec Jazz : nous lui laissons l’espace autant que possible.
Au moment de partir, je tiens à dire franchement mon avis à l’animateur : si nous avions été prévenues, j’aurais préféré annuler (quitte à reporter peut-être) … car au fond de moi, je suis extrêmement déçue qu’il ne nous ait pas tenues informées. Je pense à notre fatigue et à celle des chiens, en particulier Dickens qui intervient aussi demain, Jazz aussi sans doute …
Au moment de sortir, j’aperçois, à peine avant Lily, un homme avec un malinois devant la porte : Lily aboie de toutes ses forces ! Surprise, ils entrent et se dirigent vers nous … Nos chiens sont fatigués, je n’aime pas ça. L’homme croit sans doute que l’animation est ouverte à tous les chiens, mais heureusement l’animateur le dissuade et il sort, reste malheureusement devant la porte, l’animateur doit retourner lui demander de s’écarter, ce qu’il fait un peu et nous sortons, Lily n’a pas arrêté de japper ! La fatigue est bien là ! Déception pour cette visite dans ce contexte et, même si je comprends l’animateur qui a craint de supprimer cet atelier très demandé par les patients, je regrette vraiment le fait accompli … Les patients nous ont bien remerciées et avaient tous le visage heureux. C’est important, mais pour nous, ce n’est pas la satisfaction sereine des visites que nous connaissons et apprécions ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 29/05/2019
Jean-Claude et Françoise avec Mousse et Oki
Beau temps ! Oki semble un peu plus patiente en attendant les enfants … on progresse.
Le petit garçon est absent, les deux enfants présents ont une séance calme.
Le garçon me demande d’emblée des friandises et en donne une poignée à Oki : c’est un peu trop tout de même et je lui propose de les donner une par une, mais ça, c’est compliqué ou contrariant et il abandonne … Dans la poussette d’accessoires, il trouve la balle fixée sur une corde qui lui plaît beaucoup et il l’agite devant Mousse qui s’excite pour jouer avec lui, mais l’enfant ne lance pas la balle ! Quand le tunnel est déployé, il s’y introduit croisant parfois Oki qui évolue en fonction des friandises lancées par sa camarade … Pour éviter que l’enfant ne se bloque dans ce jeu envahissant pour lui, au bout d’un moment, on lui demande de s’écarter du tunnel. L’enfant s’assoit à côté de Jean-Claude et donne du fromage à Mousse : il est très attentif, caresse Mousse et prend la main de Jean-Claude, un geste qui semble une attention d’affection …
La petite fille demande le tunnel et trouve un jeu avec Oki : elle lance sa friandise dans le tunnel et Oki passe donc et repasse avec plaisir. Comme le tunnel a une bande ajourée, l’observation du chien dans le tunnel est amusante, parfois Oki recule quand l’autre enfant veut s’y introduire, parfois on se croise ! Oki joue aussi aux tubes pivotants.
Une séance dégustation de fromage simultanée pour les deux chiennes : un grand moment de calme, on entendrait les mouches voler ! Puis la petite fille place la trousse au bout du couloir et Mousse doit aller la chercher, mais la chienne joue les timides ! L’éducatrice l’accompagne et la petite récompense Mousse. Quand on demande à Oki d’aller chercher la trousse, pas de timidité ! Elle fonce et rapporte la trousse … Puis on joue aussi à chercher la balle : comme Mousse la tient par la corde, c’est plus agréable que la balle simple qui est trop vite baveuse ! La petite fille a beaucoup progressé : elle exprime ses demandes à la chienne d’une voix claire, elle s’affirme et c’est très positif !
Je tente le roulé-boulé, au ralenti avec Oki et réussi, raté avec Mousse trop excitée de bien faire ! Je montre aussi que Mousse sait tourner sur elle-même et je montre à la petite fille comment obtenir le assis et le coucher, puis la friandise sur la patte … mais c’est encore un peu compliqué, on y arrivera bientôt je pense.
Françoise
Beau temps ! Oki semble un peu plus patiente en attendant les enfants … on progresse.
Le petit garçon est absent, les deux enfants présents ont une séance calme.
Le garçon me demande d’emblée des friandises et en donne une poignée à Oki : c’est un peu trop tout de même et je lui propose de les donner une par une, mais ça, c’est compliqué ou contrariant et il abandonne … Dans la poussette d’accessoires, il trouve la balle fixée sur une corde qui lui plaît beaucoup et il l’agite devant Mousse qui s’excite pour jouer avec lui, mais l’enfant ne lance pas la balle ! Quand le tunnel est déployé, il s’y introduit croisant parfois Oki qui évolue en fonction des friandises lancées par sa camarade … Pour éviter que l’enfant ne se bloque dans ce jeu envahissant pour lui, au bout d’un moment, on lui demande de s’écarter du tunnel. L’enfant s’assoit à côté de Jean-Claude et donne du fromage à Mousse : il est très attentif, caresse Mousse et prend la main de Jean-Claude, un geste qui semble une attention d’affection …
La petite fille demande le tunnel et trouve un jeu avec Oki : elle lance sa friandise dans le tunnel et Oki passe donc et repasse avec plaisir. Comme le tunnel a une bande ajourée, l’observation du chien dans le tunnel est amusante, parfois Oki recule quand l’autre enfant veut s’y introduire, parfois on se croise ! Oki joue aussi aux tubes pivotants.
Une séance dégustation de fromage simultanée pour les deux chiennes : un grand moment de calme, on entendrait les mouches voler ! Puis la petite fille place la trousse au bout du couloir et Mousse doit aller la chercher, mais la chienne joue les timides ! L’éducatrice l’accompagne et la petite récompense Mousse. Quand on demande à Oki d’aller chercher la trousse, pas de timidité ! Elle fonce et rapporte la trousse … Puis on joue aussi à chercher la balle : comme Mousse la tient par la corde, c’est plus agréable que la balle simple qui est trop vite baveuse ! La petite fille a beaucoup progressé : elle exprime ses demandes à la chienne d’une voix claire, elle s’affirme et c’est très positif !
Je tente le roulé-boulé, au ralenti avec Oki et réussi, raté avec Mousse trop excitée de bien faire ! Je montre aussi que Mousse sait tourner sur elle-même et je montre à la petite fille comment obtenir le assis et le coucher, puis la friandise sur la patte … mais c’est encore un peu compliqué, on y arrivera bientôt je pense.
Françoise
Lyon-Ménival, centre de jour Prévert, 27/05/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Ziyang, Françoise avec Pomme
Pluie annoncée, mais ça tient ! Pomme est déjà venue lors d’une première visite au printemps 2018, puis quand le projet s’est installé dans la durée à la rentrée d’automne, c’est Mousse qui a rencontré les enfants régulièrement … Je pense que Pomme reconnaît les lieux, et de toute façon elle adore ces visites paisibles ! Je dois en ce moment établir un nouveau roulement de mes chiennes : leur éviter trop de fatigue et adapter le caractère de chacune à chaque public … Mettre Pomme en retraite totale serait la condamner à la dépression et toutes aiment venir !
Pomme est douée pour les jeux … Oui ! mais aujourd’hui, elle guigne du côté de Christine et Chantal et dédaigne mes propres propositions, c’est donc un flop inattendu, l’enfant ne se formalise pas. Par la suite, Pomme préfère être caressée, puis brossée, elle s’allonge sur le flanc, bien détendue ! Et un autre de ses dons lui vaut le succès : elle chante avec plaisir sur ordre, et cela plaît aux enfants …
Puis les enfants demandent à sortir, les enfants de notre groupe se promènent avec Dickens, Ziyang, Erine … Je tente l’approche mesurée avec un autre enfant : il regarde de loin, mais préfère conserver la distance !
Les enfants d’un autre groupe nous rejoignent et Pomme trouve des amateurs ! Je confie la laisse en suivant, Pomme cherche au sol des cerises à croquer et se déplace très doucement … Elle est caressée, brossée à nouveau : le sous-poil est presque entièrement tombé, mais le poil de couverture commence : la brosse et même la main en ramènent beaucoup et autant être dehors pour cette activité !
Dickens est fatigué et son jeune conducteur vient tenir Pomme, puis d’autres enfants et éducateurs viennent la caresser : bonne visite pour ma belle !
Françoise
Pluie annoncée, mais ça tient ! Pomme est déjà venue lors d’une première visite au printemps 2018, puis quand le projet s’est installé dans la durée à la rentrée d’automne, c’est Mousse qui a rencontré les enfants régulièrement … Je pense que Pomme reconnaît les lieux, et de toute façon elle adore ces visites paisibles ! Je dois en ce moment établir un nouveau roulement de mes chiennes : leur éviter trop de fatigue et adapter le caractère de chacune à chaque public … Mettre Pomme en retraite totale serait la condamner à la dépression et toutes aiment venir !
Pomme est douée pour les jeux … Oui ! mais aujourd’hui, elle guigne du côté de Christine et Chantal et dédaigne mes propres propositions, c’est donc un flop inattendu, l’enfant ne se formalise pas. Par la suite, Pomme préfère être caressée, puis brossée, elle s’allonge sur le flanc, bien détendue ! Et un autre de ses dons lui vaut le succès : elle chante avec plaisir sur ordre, et cela plaît aux enfants …
Puis les enfants demandent à sortir, les enfants de notre groupe se promènent avec Dickens, Ziyang, Erine … Je tente l’approche mesurée avec un autre enfant : il regarde de loin, mais préfère conserver la distance !
Les enfants d’un autre groupe nous rejoignent et Pomme trouve des amateurs ! Je confie la laisse en suivant, Pomme cherche au sol des cerises à croquer et se déplace très doucement … Elle est caressée, brossée à nouveau : le sous-poil est presque entièrement tombé, mais le poil de couverture commence : la brosse et même la main en ramènent beaucoup et autant être dehors pour cette activité !
Dickens est fatigué et son jeune conducteur vient tenir Pomme, puis d’autres enfants et éducateurs viennent la caresser : bonne visite pour ma belle !
Françoise
Lyon-Gerland, foyer APF de l’Étincelle, 25/05/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Ziyang, Françoise avec Oki
Prévisions de pluie, mais ça tient tout l’après-midi ! Ouf ! Pas de chiens mouillés, c’est bien mieux … J’arrive largement en avance, car se garer à Lyon n’est pas garanti et tourner en rond dans les rues adjacentes peut prendre du temps … Du coup, je dépose la poussette des accessoires et part en promenade sur le boulevard. Oki n’est pas du tout impressionnée par la ville, la chaussée et les trottoirs sont vraiment très très larges dans ce quartier, peu de piétons et peu de circulation automobile, malgré la ligne de bus … Je me souviens que Mousse était inquiète, mais pour Oki, découvrir les odeurs suffit à son bonheur.
Avec Oki, on a déjà rencontré une des résidentes qui prend le soleil devant l’immeuble, puis les résidents occupés à des jeux de société dans la salle (juste le temps de leur expliquer que je dépose mon matériel et repart en attendant l’heure), puis encore la même résidente … je pars le long du boulevard et croise encore une autre résidente (toutes les deux, je les connais depuis une dizaine d’années !) : elle me demande de lui sortir un paquet de chips de son sac à l’arrière du fauteuil et me dit qu’elle n’est pas très en forme, d’ailleurs elle ne vient pas nous rejoindre ensuite, mais paraît contente de nous avoir rencontrées …
Je retrouve Chantal, puis Christine à l’heure prévue et nous entrons. Un nouvel animateur nous accueille avec une petite dizaine de résidents, dont nous connaissons un grand nombre. Nous commençons à l’intérieur par les présentations et les salutations à chacun … puis grâce au beau temps, tout le monde s’installe dehors !
On installe le tunnel, le tapis de fouille, les jeux (tubes pivotants et boîte aux quatre couvercles) sans oublier les gamelles d’eau ! Oki apprend à monter sur une chaise en plastique (que je maintiens pour lui éviter une instabilité inquiétante) et y rester calmement auprès d’un résident qui peut ainsi caresser depuis son fauteuil … J’essaye aussi la balle, mais trop de distractions dehors, elle court bien après, mais l’abandonne sans la rapporter …
Oki apprend aussi à chanter : pour le moment, outre le mouvement de sa tête pour tenter d’obéir, on obtient une brève note plutôt aiguë, car Oki ne maîtrise par encore ses cordes vocales ! Pourtant quand elle estime qu’une décision ne lui convient pas, elle récrimine dans une modulation nettement plus grave et plus longue … mais apprendre à chanter sur ordre, c’est affaire de patience ! Quand Pomme apprenait, je me souviens du chœur des personnes âgées et même des soignantes qui encourageaient Pomme : houhouhou … Pomme a réussi, Oki réussira aussi !
Tous nos chiens obtiennent moult caresses, ils font étalage de leurs talents avec plaisir et se reposent quand nous parlons pour eux … En fin de visite, Oki se prête de bon cœur à une répétition de roulé-boulé : c’est en situation de visite que toutes mes chiennes ont appris et perfectionné leurs exercices !
Finalement, malgré la distraction plus importante dehors, les chiens apprécient cette séance en extérieur.
Le temps semble tourner, il est temps de rentrer … sur la route du retour, des trombes d’eau !
Françoise
Prévisions de pluie, mais ça tient tout l’après-midi ! Ouf ! Pas de chiens mouillés, c’est bien mieux … J’arrive largement en avance, car se garer à Lyon n’est pas garanti et tourner en rond dans les rues adjacentes peut prendre du temps … Du coup, je dépose la poussette des accessoires et part en promenade sur le boulevard. Oki n’est pas du tout impressionnée par la ville, la chaussée et les trottoirs sont vraiment très très larges dans ce quartier, peu de piétons et peu de circulation automobile, malgré la ligne de bus … Je me souviens que Mousse était inquiète, mais pour Oki, découvrir les odeurs suffit à son bonheur.
Avec Oki, on a déjà rencontré une des résidentes qui prend le soleil devant l’immeuble, puis les résidents occupés à des jeux de société dans la salle (juste le temps de leur expliquer que je dépose mon matériel et repart en attendant l’heure), puis encore la même résidente … je pars le long du boulevard et croise encore une autre résidente (toutes les deux, je les connais depuis une dizaine d’années !) : elle me demande de lui sortir un paquet de chips de son sac à l’arrière du fauteuil et me dit qu’elle n’est pas très en forme, d’ailleurs elle ne vient pas nous rejoindre ensuite, mais paraît contente de nous avoir rencontrées …
Je retrouve Chantal, puis Christine à l’heure prévue et nous entrons. Un nouvel animateur nous accueille avec une petite dizaine de résidents, dont nous connaissons un grand nombre. Nous commençons à l’intérieur par les présentations et les salutations à chacun … puis grâce au beau temps, tout le monde s’installe dehors !
On installe le tunnel, le tapis de fouille, les jeux (tubes pivotants et boîte aux quatre couvercles) sans oublier les gamelles d’eau ! Oki apprend à monter sur une chaise en plastique (que je maintiens pour lui éviter une instabilité inquiétante) et y rester calmement auprès d’un résident qui peut ainsi caresser depuis son fauteuil … J’essaye aussi la balle, mais trop de distractions dehors, elle court bien après, mais l’abandonne sans la rapporter …
Oki apprend aussi à chanter : pour le moment, outre le mouvement de sa tête pour tenter d’obéir, on obtient une brève note plutôt aiguë, car Oki ne maîtrise par encore ses cordes vocales ! Pourtant quand elle estime qu’une décision ne lui convient pas, elle récrimine dans une modulation nettement plus grave et plus longue … mais apprendre à chanter sur ordre, c’est affaire de patience ! Quand Pomme apprenait, je me souviens du chœur des personnes âgées et même des soignantes qui encourageaient Pomme : houhouhou … Pomme a réussi, Oki réussira aussi !
Tous nos chiens obtiennent moult caresses, ils font étalage de leurs talents avec plaisir et se reposent quand nous parlons pour eux … En fin de visite, Oki se prête de bon cœur à une répétition de roulé-boulé : c’est en situation de visite que toutes mes chiennes ont appris et perfectionné leurs exercices !
Finalement, malgré la distraction plus importante dehors, les chiens apprécient cette séance en extérieur.
Le temps semble tourner, il est temps de rentrer … sur la route du retour, des trombes d’eau !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 22/05/2019
Jean-Claude et Françoise avec Mousse et Oki
Temps superbe ! Joli mois de mai ? Oki piaffe toujours d’impatience en attendant les enfants, je l’ai beaucoup brossée car sa mue commence, mais elle se roule dans la poussière de l’allée … On époussette, rien d’autre à faire !
La petite fille est absente, malade. Les deux garçons peuvent donc s’occuper chacun d’une chienne, le plus jeune a soif de tout faire en même temps, mais en le recadrant vers une seule à la fois, il en profite bien mieux. L’autre garçon a besoin de plus de temps, mais aujourd’hui sa participation a été très satisfaisante, sans doute parce qu’on a réussi à réduire les interférences. Il donne des friandises, du fromage en étant attentif, accepte que la chienne se saisisse doucement des friandises sur son genou, sa jambe, son dos, son pied … Et quand il a besoin de souffler, son petit camarade gère bien la distribution de fromage aux deux chiennes, alternative et sans rivalité.
Le tapis de fouille fonctionne plutôt bien : tant qu’à jeter les friandises, autant les jeter sur ce tapis, mais on n’a pas déployé le tunnel qui enferme le grand dans un jeu personnel … Les jeux classiques (tubes pivotants et boîte aux quatre couvercles) sont du domaine d’Oki, Mousse ne les regarde même pas ! Par contre, elle va chercher sa trousse ou la balle, Oki aussi rapporte la balle. Et toujours une récompense à la restitution. Le petit garçon peut poser la récompense entre les pattes des chiennes couchées : assis entre les deux, il gère ! Pour le chant, Mousse a bien compris ... Oki a compris, mais ne maîtrise pas encore ses cordes vocales, son mouvement de tête n’est pas toujours productif ! Patience ! car pour être diva comme Pomme, il faut du travail !
Françoise
Temps superbe ! Joli mois de mai ? Oki piaffe toujours d’impatience en attendant les enfants, je l’ai beaucoup brossée car sa mue commence, mais elle se roule dans la poussière de l’allée … On époussette, rien d’autre à faire !
La petite fille est absente, malade. Les deux garçons peuvent donc s’occuper chacun d’une chienne, le plus jeune a soif de tout faire en même temps, mais en le recadrant vers une seule à la fois, il en profite bien mieux. L’autre garçon a besoin de plus de temps, mais aujourd’hui sa participation a été très satisfaisante, sans doute parce qu’on a réussi à réduire les interférences. Il donne des friandises, du fromage en étant attentif, accepte que la chienne se saisisse doucement des friandises sur son genou, sa jambe, son dos, son pied … Et quand il a besoin de souffler, son petit camarade gère bien la distribution de fromage aux deux chiennes, alternative et sans rivalité.
Le tapis de fouille fonctionne plutôt bien : tant qu’à jeter les friandises, autant les jeter sur ce tapis, mais on n’a pas déployé le tunnel qui enferme le grand dans un jeu personnel … Les jeux classiques (tubes pivotants et boîte aux quatre couvercles) sont du domaine d’Oki, Mousse ne les regarde même pas ! Par contre, elle va chercher sa trousse ou la balle, Oki aussi rapporte la balle. Et toujours une récompense à la restitution. Le petit garçon peut poser la récompense entre les pattes des chiennes couchées : assis entre les deux, il gère ! Pour le chant, Mousse a bien compris ... Oki a compris, mais ne maîtrise pas encore ses cordes vocales, son mouvement de tête n’est pas toujours productif ! Patience ! car pour être diva comme Pomme, il faut du travail !
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 21/05/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Mousse
Beau temps ! Chantal ne peut venir.
J’emmène Mousse, après quelques hésitations en raison de son travail demain, mais un des enfants est particulièrement en relation positive avec elle, je compte le prévenir du changement futur, soit avec Pomme soit avec Oki.
Un des garçons est toujours peu présent dans l’activité, il ne se mobilise que pour donner du fromage, aujourd’hui à Mousse. Il récolte le fromage avec son ou ses doigts directement dans la boîte que je lui propose et les donne à sucer, puis il prend lui-même la boîte pour mieux recharger ses doigts, il s’essuie sur le chiffon après chaque distribution. Ensuite, j’essuie le menton de Mousse car tout y est passé ! Une fois dehors, son esprit est parti dans le vent … et la gymnastique dans le jeu du jardin.
Le garçon très attiré par Mousse apprend à manier les mousquetons pour détacher ou attacher la chienne, il la promène, lui donne les récompenses que je lui propose, cache la trousse et brosse un peu la chienne. Il sait déjà bien la faire coucher ! Quand il veut partir en promenade avec elle, je lui redis de parler à la chienne, mais c’est encore difficile pour lui, il tire d’abord ! Heureusement que les harnais sont confortables et puis l’inertie de Mousse devrait contribuer à lui enseigner à appeler la chienne avant toute nouvelle instruction … Mousse commence à apprécier le roulé-boulé ou tout du moins se faire caresser le ventre ! Aujourd’hui, l’enfant se lance à faire la course avec son camarade, chacun avec un chien, Mousse ne l’aide pas car elle cherche surtout à me rejoindre au calme …
Le garçon très attiré par Jazz commence à apprécier tous les chiens, il les caresse, mais son grand ami c’est Jazz avec qui il fait la course et il déclare qu’il court avec le meilleur chien (ce qui vexe son camarade discret !), puis lors d’un échange avec la petite fille, il prend Erine et s’aperçoit qu’il faut être doux avec la chienne un peu craintive … Mais surtout, il observe la petite fille et le comportement de Jazz qui s’adapte à la petite : ce même jeune chien, fougueux comme lui, évolue maintenant très calmement, cela semble une révélation pour lui !
La petite fille commence avec Erine dont elle apprécie le calme, elle participe à sa façon aux courses des deux garçons en se cachant en fin de parcours et elle arrive ainsi en même temps qu’eux, avec un grand sourire de satisfaction ! Puis avec Christine, elle apprend à appeler Erine en rappel … Pour améliorer l’exercice, Christine embauche Jazz, la petite fille est un peu surprise par le rappel efficace de Jazz, mais s’il arrive vite, il se pose tout de suite calmement devant elle, adaptant son comportement à la relative fragilité qu’il perçoit en elle.
Une bonne séance, encore aujourd’hui. Je préviens de l’arrivée bientôt d’Oki ou de Pomme ...
Françoise
Beau temps ! Chantal ne peut venir.
J’emmène Mousse, après quelques hésitations en raison de son travail demain, mais un des enfants est particulièrement en relation positive avec elle, je compte le prévenir du changement futur, soit avec Pomme soit avec Oki.
Un des garçons est toujours peu présent dans l’activité, il ne se mobilise que pour donner du fromage, aujourd’hui à Mousse. Il récolte le fromage avec son ou ses doigts directement dans la boîte que je lui propose et les donne à sucer, puis il prend lui-même la boîte pour mieux recharger ses doigts, il s’essuie sur le chiffon après chaque distribution. Ensuite, j’essuie le menton de Mousse car tout y est passé ! Une fois dehors, son esprit est parti dans le vent … et la gymnastique dans le jeu du jardin.
Le garçon très attiré par Mousse apprend à manier les mousquetons pour détacher ou attacher la chienne, il la promène, lui donne les récompenses que je lui propose, cache la trousse et brosse un peu la chienne. Il sait déjà bien la faire coucher ! Quand il veut partir en promenade avec elle, je lui redis de parler à la chienne, mais c’est encore difficile pour lui, il tire d’abord ! Heureusement que les harnais sont confortables et puis l’inertie de Mousse devrait contribuer à lui enseigner à appeler la chienne avant toute nouvelle instruction … Mousse commence à apprécier le roulé-boulé ou tout du moins se faire caresser le ventre ! Aujourd’hui, l’enfant se lance à faire la course avec son camarade, chacun avec un chien, Mousse ne l’aide pas car elle cherche surtout à me rejoindre au calme …
Le garçon très attiré par Jazz commence à apprécier tous les chiens, il les caresse, mais son grand ami c’est Jazz avec qui il fait la course et il déclare qu’il court avec le meilleur chien (ce qui vexe son camarade discret !), puis lors d’un échange avec la petite fille, il prend Erine et s’aperçoit qu’il faut être doux avec la chienne un peu craintive … Mais surtout, il observe la petite fille et le comportement de Jazz qui s’adapte à la petite : ce même jeune chien, fougueux comme lui, évolue maintenant très calmement, cela semble une révélation pour lui !
La petite fille commence avec Erine dont elle apprécie le calme, elle participe à sa façon aux courses des deux garçons en se cachant en fin de parcours et elle arrive ainsi en même temps qu’eux, avec un grand sourire de satisfaction ! Puis avec Christine, elle apprend à appeler Erine en rappel … Pour améliorer l’exercice, Christine embauche Jazz, la petite fille est un peu surprise par le rappel efficace de Jazz, mais s’il arrive vite, il se pose tout de suite calmement devant elle, adaptant son comportement à la relative fragilité qu’il perçoit en elle.
Une bonne séance, encore aujourd’hui. Je préviens de l’arrivée bientôt d’Oki ou de Pomme ...
Françoise
Saint-Cyr, FAM des Cabornes, 16/05/2019
Christine avec Jazz et Joy, Françoise avec Pomme et LiLy
Beau temps ensoleillé, frais cependant … Chantal ne peut venir et l’animatrice est seule aujourd’hui : nous visiterons les appartements ensemble en un seul groupe. Nous avions constaté que cette formule était très satisfaisante et cela ne se dément pas.
Deux fidèles aiment conduire un chien avec nous d’appartement en appartement, l’une est très attachée à Dickens, mais il est absent et nous ne la rencontrerons qu’en cours de visite ; l’autre préférait Ziyang au début, mais en son absence, elle a progressivement apprécié Mousse ou Oki et aujourd’hui, c’est Pomme qu’elle conduit : au début, j’assure avec un brin de la laisse double, puis par moments seulement de la voix. Pomme apprécie autant que sa conductrice cette autonomie tranquille …
Lily, sur le parking, proteste contre Joy, tout en frétillant d’amitiés envers Jazz … puis elle se calme heureusement pendant la visite ! Le tandem avec Pomme fonctionne bien !
Joy a moins l’habitude qu’Erine, mais c’est une gourmande et c’est ainsi qu’elle accepte d’être conduite par l’éducatrice, tout en gardant l’oeil rivé sur Christine au début, puis elle découvre l’ascenseur avec succès et s’enhardit progressivement à la grande satisfaction des résidents : Elle pose même ses pattes avant sur les genoux d’une résidente pour obtenir sa friandise !
Quant à Jazz, il lui prend une panique devant l’ascenseur de façon inexpliquée … Par contre avec les résidents, il est tout feu tout flamme, déclenchant un fou rire quand il saute complètement sur les genoux de deux résidentes !
Nous terminons la visite par un passage au jardin, une résidente a pris la laisse de Lily et s’extasie parce qu’elle fait un petit pipi dans l’herbe … Je fais monter Pomme sur la table de pique-nique et propose un brossage : je m’en suis bien gardée à l’intérieur, car bien qu’en fin de mue, Pomme perd encore beaucoup et la brosse ramasse de façon non symbolique le duvet laineux !
Une visite bien agréable … J’ai choisi Pomme et Lily pour permettre aux deux jeunes de souffler et parce que, comme celle de lundi, cette visite est un vrai bonheur …
Françoise
Beau temps ensoleillé, frais cependant … Chantal ne peut venir et l’animatrice est seule aujourd’hui : nous visiterons les appartements ensemble en un seul groupe. Nous avions constaté que cette formule était très satisfaisante et cela ne se dément pas.
Deux fidèles aiment conduire un chien avec nous d’appartement en appartement, l’une est très attachée à Dickens, mais il est absent et nous ne la rencontrerons qu’en cours de visite ; l’autre préférait Ziyang au début, mais en son absence, elle a progressivement apprécié Mousse ou Oki et aujourd’hui, c’est Pomme qu’elle conduit : au début, j’assure avec un brin de la laisse double, puis par moments seulement de la voix. Pomme apprécie autant que sa conductrice cette autonomie tranquille …
Lily, sur le parking, proteste contre Joy, tout en frétillant d’amitiés envers Jazz … puis elle se calme heureusement pendant la visite ! Le tandem avec Pomme fonctionne bien !
Joy a moins l’habitude qu’Erine, mais c’est une gourmande et c’est ainsi qu’elle accepte d’être conduite par l’éducatrice, tout en gardant l’oeil rivé sur Christine au début, puis elle découvre l’ascenseur avec succès et s’enhardit progressivement à la grande satisfaction des résidents : Elle pose même ses pattes avant sur les genoux d’une résidente pour obtenir sa friandise !
Quant à Jazz, il lui prend une panique devant l’ascenseur de façon inexpliquée … Par contre avec les résidents, il est tout feu tout flamme, déclenchant un fou rire quand il saute complètement sur les genoux de deux résidentes !
Nous terminons la visite par un passage au jardin, une résidente a pris la laisse de Lily et s’extasie parce qu’elle fait un petit pipi dans l’herbe … Je fais monter Pomme sur la table de pique-nique et propose un brossage : je m’en suis bien gardée à l’intérieur, car bien qu’en fin de mue, Pomme perd encore beaucoup et la brosse ramasse de façon non symbolique le duvet laineux !
Une visite bien agréable … J’ai choisi Pomme et Lily pour permettre aux deux jeunes de souffler et parce que, comme celle de lundi, cette visite est un vrai bonheur …
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 15/05/2019
Jean-Claude et Françoise avec Mousse et Oki
Après les derniers congés scolaires et les deux mercredis fériés, nous voici de retour après un mois … J’ai prévenu les éducateurs (afin de préparer les enfants) que nous viendrions avec nos deux jeunes … Oki est déjà bien rodée grâce aux visites avec Pomme, et Mousse est déjà venue, moins souvent cependant, elle aussi avec Pomme. Donc c’est une première !
Pomme est restée à la maison, elle était de visite lundi, le sera aussi sans doute jeudi … pas question d’arrêter, elle aime trop ces contacts, mais des situations plus tranquilles lui permettront un fonctionnement plus doux, elle a 9 ans 1/2 tout de même !
Donc nous voici avec Mousse, 16 mois, et Oki, 10 mois, dans le parc pour une promenade hygiénique : Le vent souffle fraîchement malgré le soleil, et elles paraissent excitées, Jean-Claude ne les prend pas en laisse habituellement, et je veux les mettre au travail, sans stress mais de façon claire, aussi je prends les deux chiennes en laisse, Jean-Claude la poussette de marché (matériel et accessoires). Mousse attend ensuite assez calmement en nous regardant d’un air interrogatif, Oki comme d’habitude ne brille pas par sa patience, sage deux minutes, on bouge, puis sage, puis on bouge …
Les trois enfants arrivent et, ça tombe bien, notre premier éducateur est de retour, il a vu Mousse toute jeune et ne connaît pas Oki, mais il sait bien structurer le travail des enfants et en plus, les deux éducateurs qui nous suivent depuis des mois sont aussi là : encadrement impeccable pour gérer l’enthousiasme des miss ! Les enfants les connaissent et les ont même vu grandir … Aucune crainte de leur part, juste une observation prudente le temps que la joie s’exprime.
J’explique aux éducateurs, puis aux enfants, que Mousse et Oki sont encore des jeunes, des enfants comme eux, et que nous avons prévu, Jean-Claude et moi, de travailler avec une chienne à la fois, l’autre étant en laisse à côté de Jean-Claude assis …
La petite fille veut commencer avec Mousse, je sors le tapis de fouille, puis je fais un coucher, pas bouger avec une autre friandise … puis je la confie à Jean-Claude et je reprends de même avec Oki. Avec celle-ci, je peux utiliser les jeux (boîte aux quatre couvercles, tubes pivotants), je sors aussi le tunnel et les peluches-balles … Oki s’est bien mise « au travail », et Mousse prend son temps en observation. J’explique qu’on peut aussi aller vers la chienne en repos et peu à peu, les deux chiennes entrent en action simultanément. Quand les deux sont attirées ensemble par une distribution de friandises ou de fromage, il suffit de rappeler Mousse par exemple et chacune se retrouve « au travail » sans distraction.
La séance se déroule aussi bien que possible, le petit garçon cherche dans la poussette une brosse, il joue avec les peluches qu’il lance … L’autre garçon est un peu trop fixé sur le tunnel, on le range. Les enfants et les chiennes évoluent en harmonie …
En fin de séance, débriefing … l’oeil neuf de l’éducateur note que la séance est un peu fouillis, et je suis pleinement dans cette analyse … nous pourrons donc ménager des espaces-temps plus calmes pour chaque enfant, car même si la spontanéité des échanges est très vivante, des moments de complicité sont parfois interrompus par le jeu des interactions non encadrées … surtout pour des enfants comme le garçon plus âgé qui s’extrait souvent alors que la petite fille et le petit garçon savent davantage prendre leur place. Je suis donc très satisfaite de cette séance et l’aventure ne fait que commencer pour l’équipe des jeunes Mousse et Oki !
Françoise
Après les derniers congés scolaires et les deux mercredis fériés, nous voici de retour après un mois … J’ai prévenu les éducateurs (afin de préparer les enfants) que nous viendrions avec nos deux jeunes … Oki est déjà bien rodée grâce aux visites avec Pomme, et Mousse est déjà venue, moins souvent cependant, elle aussi avec Pomme. Donc c’est une première !
Pomme est restée à la maison, elle était de visite lundi, le sera aussi sans doute jeudi … pas question d’arrêter, elle aime trop ces contacts, mais des situations plus tranquilles lui permettront un fonctionnement plus doux, elle a 9 ans 1/2 tout de même !
Donc nous voici avec Mousse, 16 mois, et Oki, 10 mois, dans le parc pour une promenade hygiénique : Le vent souffle fraîchement malgré le soleil, et elles paraissent excitées, Jean-Claude ne les prend pas en laisse habituellement, et je veux les mettre au travail, sans stress mais de façon claire, aussi je prends les deux chiennes en laisse, Jean-Claude la poussette de marché (matériel et accessoires). Mousse attend ensuite assez calmement en nous regardant d’un air interrogatif, Oki comme d’habitude ne brille pas par sa patience, sage deux minutes, on bouge, puis sage, puis on bouge …
Les trois enfants arrivent et, ça tombe bien, notre premier éducateur est de retour, il a vu Mousse toute jeune et ne connaît pas Oki, mais il sait bien structurer le travail des enfants et en plus, les deux éducateurs qui nous suivent depuis des mois sont aussi là : encadrement impeccable pour gérer l’enthousiasme des miss ! Les enfants les connaissent et les ont même vu grandir … Aucune crainte de leur part, juste une observation prudente le temps que la joie s’exprime.
J’explique aux éducateurs, puis aux enfants, que Mousse et Oki sont encore des jeunes, des enfants comme eux, et que nous avons prévu, Jean-Claude et moi, de travailler avec une chienne à la fois, l’autre étant en laisse à côté de Jean-Claude assis …
La petite fille veut commencer avec Mousse, je sors le tapis de fouille, puis je fais un coucher, pas bouger avec une autre friandise … puis je la confie à Jean-Claude et je reprends de même avec Oki. Avec celle-ci, je peux utiliser les jeux (boîte aux quatre couvercles, tubes pivotants), je sors aussi le tunnel et les peluches-balles … Oki s’est bien mise « au travail », et Mousse prend son temps en observation. J’explique qu’on peut aussi aller vers la chienne en repos et peu à peu, les deux chiennes entrent en action simultanément. Quand les deux sont attirées ensemble par une distribution de friandises ou de fromage, il suffit de rappeler Mousse par exemple et chacune se retrouve « au travail » sans distraction.
La séance se déroule aussi bien que possible, le petit garçon cherche dans la poussette une brosse, il joue avec les peluches qu’il lance … L’autre garçon est un peu trop fixé sur le tunnel, on le range. Les enfants et les chiennes évoluent en harmonie …
En fin de séance, débriefing … l’oeil neuf de l’éducateur note que la séance est un peu fouillis, et je suis pleinement dans cette analyse … nous pourrons donc ménager des espaces-temps plus calmes pour chaque enfant, car même si la spontanéité des échanges est très vivante, des moments de complicité sont parfois interrompus par le jeu des interactions non encadrées … surtout pour des enfants comme le garçon plus âgé qui s’extrait souvent alors que la petite fille et le petit garçon savent davantage prendre leur place. Je suis donc très satisfaite de cette séance et l’aventure ne fait que commencer pour l’équipe des jeunes Mousse et Oki !
Françoise
Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR, 13/05/2019
Chantal avec Dickens, Françoise avec Pomme et LiLy
Vent froid, mais grand soleil ! Christine ne peut venir.
J’ai choisi d’amener Pomme dans des visites plus faciles comme celle-ci, en misant sur mes deux jeunes pour les plus difficiles et je ne regrette pas, car visiblement Pomme est aux anges !
Depuis un certain temps, je trouve que Pomme a vieilli, s’intéressant davantage aux friandises qu’aux bénéficiaires. J’estime qu’elle a beaucoup donné depuis 9 ans tout de même ! et elle mérite donc un rythme aménagé … Ici, les personnes sont douces, distribuent les caresses et Pomme y a beaucoup de bons souvenirs !
Nous ne sommes que deux et nous avons décidé d’arrêter quand les chiens seront fatigués, même si la séance doit être raccourcie … Aujourd’hui, le groupe est peu nombreux, composé de personnes ayant toutes leur tête et plutôt conviviales : l’ambiance est bienveillante, faite de sourires, de caresses non invasives et c’est le bonheur.
Le jeu de quatre boîtes, le jeu des tubes pivotants, le tapis de fouille (Zut ! j’ai oublié les friandises très odorantes ... chic ! Ça marche avec les plus petites que je fabrique) et puis les couché avec friandises à ne pas toucher, le saut de Lily au-dessus de Pomme, le chant de Pomme et bien sûr Lily sur des genoux accueillants ou sur une chaise proche, Pomme qui recherche les caresses … Je finis par les détacher toutes les deux, tellement tout est paisible.
Dickens a bien travaillé lui-aussi, il est fatigué, 11 ans ça commence à faire ! C’est le moment où habituellement, Christine ramène Jazz tout frétillant et où nos autres chiens se reposent enfin … Nous sommes assises, les chiens à nos pieds et je parle des âges des chiens, du nombre de chiots d’une portée, de l’enfance de Pomme … Les résidents sont eux aussi fatigués et prennent congé et nous faisons de même !
Françoise
Vent froid, mais grand soleil ! Christine ne peut venir.
J’ai choisi d’amener Pomme dans des visites plus faciles comme celle-ci, en misant sur mes deux jeunes pour les plus difficiles et je ne regrette pas, car visiblement Pomme est aux anges !
Depuis un certain temps, je trouve que Pomme a vieilli, s’intéressant davantage aux friandises qu’aux bénéficiaires. J’estime qu’elle a beaucoup donné depuis 9 ans tout de même ! et elle mérite donc un rythme aménagé … Ici, les personnes sont douces, distribuent les caresses et Pomme y a beaucoup de bons souvenirs !
Nous ne sommes que deux et nous avons décidé d’arrêter quand les chiens seront fatigués, même si la séance doit être raccourcie … Aujourd’hui, le groupe est peu nombreux, composé de personnes ayant toutes leur tête et plutôt conviviales : l’ambiance est bienveillante, faite de sourires, de caresses non invasives et c’est le bonheur.
Le jeu de quatre boîtes, le jeu des tubes pivotants, le tapis de fouille (Zut ! j’ai oublié les friandises très odorantes ... chic ! Ça marche avec les plus petites que je fabrique) et puis les couché avec friandises à ne pas toucher, le saut de Lily au-dessus de Pomme, le chant de Pomme et bien sûr Lily sur des genoux accueillants ou sur une chaise proche, Pomme qui recherche les caresses … Je finis par les détacher toutes les deux, tellement tout est paisible.
Dickens a bien travaillé lui-aussi, il est fatigué, 11 ans ça commence à faire ! C’est le moment où habituellement, Christine ramène Jazz tout frétillant et où nos autres chiens se reposent enfin … Nous sommes assises, les chiens à nos pieds et je parle des âges des chiens, du nombre de chiots d’une portée, de l’enfance de Pomme … Les résidents sont eux aussi fatigués et prennent congé et nous faisons de même !
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 07/05/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Mousse
Après-midi ensoleillé et donc chaud, alors que les matins sont plutôt hivernaux ! Les enfants nous guettent depuis le petit jardin avec impatience … Petite semaine, encore plus que la précédente en raison des deux mercredis fériés, c’est donc une reprise toute douce après les congés d’avril.
Après-midi ensoleillé et donc chaud, alors que les matins sont plutôt hivernaux ! Les enfants nous guettent depuis le petit jardin avec impatience … Petite semaine, encore plus que la précédente en raison des deux mercredis fériés, c’est donc une reprise toute douce après les congés d’avril.
L’enfant grand fan de Jazz est aux anges ! Comme Jazz, il est plein de tonus, très actif et pétillant … pourtant en cours de séance, quand la douce Erine s’approche de lui, sa main caresse avec douceur, cette adaptation de son comportement est très positive ! Car Jazz et lui se dépensent bien … quand il est question d’escalade du jeu central du jardin avec descente du toboggan, Jazz vient à l’arrivée me demander une friandise : je donne à l’enfant la friandise convoitée et c’est lui qui en fait l’offrande … On essaie autant que possible que nos chiens ne soient pas distraits par les friandises des autres, juste une question de concentration pour les jeunes chiens (ou les plus vieux devenus accros !).
La petite fille est maintenant active et autonome, avec Erine, puis avec Dickens et cela fait plaisir à voir.
Un deuxième garçon reste assez extérieur à l’activité, il apprécie de donner du fromage fondu aux chiens, Dickens aujourd’hui, en plongeant ses doigts dans la boîte, mais pas trop longtemps … Là, nous progressons bien peu.
Le troisième garçon est devenu un grand amateur de Mousse ! Nous commençons à l’intérieur et je teste à nouveau mon tapis de fouille, l’enfant est intéressé et observe attentivement, c’est juste un peu difficile de déterminer quand la récompense a été trouvée (et consommée), car Mousse continue à chercher parmi les odeurs persistantes ! Mais l’attention de l’enfant et sa concentration ne sont pas en défaut … et Mousse apprécie cette entrée en matière ! Puis nous sortons ...
L’enfant communique bien avec Mousse, est curieux de nouveaux exercices et s’exprime avec un calme étonnant. Je lui apprends à manier le mousqueton. Il a seulement du mal à récompenser Mousse avec assez de constance : comme Mousse est encore jeune, la réussite d’un exercice doit être suivie d’une friandise assez régulièrement. Je lui ai confié une trousse de friandises, mais ça ne fonctionne pas : je dois lui rappeler de donner, ou donner moi-même, mais dans ce cas, Mousse continuera à me rapporter les objets, à moi et non à lui … En fin de séance, je crois avoir trouvé un bon compromis : je donne à l’enfant une friandise valable pour chaque nouvel exercice et lui la donne effectivement au bon moment.
Quels exercices ? Se promener dans le jardin autour des arbustes, courir après la balle et la rapporter, chercher la trousse cachée, se coucher et attendre l’ordre pour manger la friandise posée devant ou sur ses pattes, faire un tour à droite, puis à gauche (ou l’inverse, je suis dyslexique, alors c’est dans un sens, puis l’autre !), faire un roulé-boulé … et brosser puisque après, ça en vaut la peine ! Tous ces exercices ne sont pas encore au point, en particulier les derniers dans l’exécution commandée par un tiers, mais on progresse …
On ne voit pas le temps passer … Pendant le goûter, Mousse est assise près de la petite fille et pose sa tête sur ses genoux, elle sollicite les caresses et les obtient. Puis elle se couche et comme les autres chiens, elle ferme les yeux ! Pause !
Françoise
La petite fille est maintenant active et autonome, avec Erine, puis avec Dickens et cela fait plaisir à voir.
Un deuxième garçon reste assez extérieur à l’activité, il apprécie de donner du fromage fondu aux chiens, Dickens aujourd’hui, en plongeant ses doigts dans la boîte, mais pas trop longtemps … Là, nous progressons bien peu.
Le troisième garçon est devenu un grand amateur de Mousse ! Nous commençons à l’intérieur et je teste à nouveau mon tapis de fouille, l’enfant est intéressé et observe attentivement, c’est juste un peu difficile de déterminer quand la récompense a été trouvée (et consommée), car Mousse continue à chercher parmi les odeurs persistantes ! Mais l’attention de l’enfant et sa concentration ne sont pas en défaut … et Mousse apprécie cette entrée en matière ! Puis nous sortons ...
L’enfant communique bien avec Mousse, est curieux de nouveaux exercices et s’exprime avec un calme étonnant. Je lui apprends à manier le mousqueton. Il a seulement du mal à récompenser Mousse avec assez de constance : comme Mousse est encore jeune, la réussite d’un exercice doit être suivie d’une friandise assez régulièrement. Je lui ai confié une trousse de friandises, mais ça ne fonctionne pas : je dois lui rappeler de donner, ou donner moi-même, mais dans ce cas, Mousse continuera à me rapporter les objets, à moi et non à lui … En fin de séance, je crois avoir trouvé un bon compromis : je donne à l’enfant une friandise valable pour chaque nouvel exercice et lui la donne effectivement au bon moment.
Quels exercices ? Se promener dans le jardin autour des arbustes, courir après la balle et la rapporter, chercher la trousse cachée, se coucher et attendre l’ordre pour manger la friandise posée devant ou sur ses pattes, faire un tour à droite, puis à gauche (ou l’inverse, je suis dyslexique, alors c’est dans un sens, puis l’autre !), faire un roulé-boulé … et brosser puisque après, ça en vaut la peine ! Tous ces exercices ne sont pas encore au point, en particulier les derniers dans l’exécution commandée par un tiers, mais on progresse …
On ne voit pas le temps passer … Pendant le goûter, Mousse est assise près de la petite fille et pose sa tête sur ses genoux, elle sollicite les caresses et les obtient. Puis elle se couche et comme les autres chiens, elle ferme les yeux ! Pause !
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, service Itard, 02/05/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et LiLy
J’arrive en avance et repère le service qui souhaite notre intervention début juin : l’hôpital est grand et sur un plan le meilleur trajet et l’entrée du bâtiment ne sont pas toujours clairs, puis je promène Pomme et Lily en longeant le parc aux cerfs où évoluent aussi des chèvres et des poules … Pomme connaît et n’en est plus émue.
Nous travaillons dehors, la pluie c’était avant ce matin et le froid ce sera après, donc on profite de l’instant propice ...
La première résidente est mal-voyante et nous lui proposons de prendre Lily sur ses genoux, elle préfère que la petite chienne reste dans mes bras et elle la caresse, puis miaule puissamment ! Lily ne s’inquiète pas … Puis on propose de faire un tour du jardin et la résidente choisit Pomme, Christine me la gardait et on échange. Un tour avec le soutien de l’infirmière, puis enthousiaste un deuxième accepté, puis la résidente propose elle-même un troisième … et même un quatrième tour ! Et ... l’infirmière nous arrête avant le cinquième, l’entraînement pour le marathon est impressionnant !
Une deuxième résidente un peu timide s’intéresse à Lily, mais sur ses genoux, ça bouge un peu trop, aussi je lui propose la table en béton : pile la bonne hauteur pour caresser Lily, la brosser, lui donner des friandises … Et nous voilà parties pour un tour de jardin et même deux et même trois ! Parfois en petite course même … Lily apprécie sans comprendre tout à fait : elle se tourne pour m’interroger ! On s’arrête, la préparation pour le marathon de New York se précise …
Un résident qui souvent entre en scène de façon inopinée (plutôt dans l’intention de nous indiquer la sortie d’ailleurs) a fait des progrès : pas de au revoir aujourd’hui ! Si on lui demande de caresser un chien, il vient caresser Jazz en général, mais quand on lui demande de faire le tour du jardin, il s’éclipse ! Revenu un peu plus tard alors qu’on s’intéresse à un autre résident, sur recommandation de caresser les chiens, c’est Lily qu’il caresse, doucement et à deux reprises …
Un deuxième résident en fauteuil pour un essai, on lui propose Lily, mais je la garde dans mes bras, on approche Pomme, mais il exprime plutôt un refus, on n’insiste pas.
Une autre résidente, très craintive, dans un scénario désormais classique : la résidente reste sur le seuil et on lui présente la croupe du chien pour une caresse, puis elle jette de loin des friandises. Erine n’est pas très à l’aise. Je lui présente Lily dans mes bras en calant la tête de la petite chienne sur mon épaule et la résidente la caresse …
Dernier résident, Jazz monte sur la table de béton et on approche le fauteuil. Le résident réagit avec enthousiasme alors qu’il devient assez inaccessible aux soignants en temps normal. Je garde Pomme à l’écart : elle a déjà bien travaillé et elle n’est plus toute jeune alors que ce résident est vigoureux et ses gestes peu contrôlés sont envahissants. Jazz résiste bien, encouragé par de nombreuses récompenses … et je m’aperçois que Pomme ne comprend pas pourquoi elle ne le rejoint pas comme les autres fois, je l’approche : oui, c’est bien cela, elle veut monter sur la table aux côtés de Jazz ! Elle n’attend que mon autorisation … Bon, d’accord ! Pomme saute légèrement sur la table, le résident apprécie, son enthousiasme est plus assagi et Pomme lui fait un bisou … et distribution de friandises aux deux chiens !
La séance a été fructueuse … le résident qui apprécie beaucoup Lily était trop fatigué pour participer, mais Lily n’est pas venue pour rien ...
Françoise
J’arrive en avance et repère le service qui souhaite notre intervention début juin : l’hôpital est grand et sur un plan le meilleur trajet et l’entrée du bâtiment ne sont pas toujours clairs, puis je promène Pomme et Lily en longeant le parc aux cerfs où évoluent aussi des chèvres et des poules … Pomme connaît et n’en est plus émue.
Nous travaillons dehors, la pluie c’était avant ce matin et le froid ce sera après, donc on profite de l’instant propice ...
La première résidente est mal-voyante et nous lui proposons de prendre Lily sur ses genoux, elle préfère que la petite chienne reste dans mes bras et elle la caresse, puis miaule puissamment ! Lily ne s’inquiète pas … Puis on propose de faire un tour du jardin et la résidente choisit Pomme, Christine me la gardait et on échange. Un tour avec le soutien de l’infirmière, puis enthousiaste un deuxième accepté, puis la résidente propose elle-même un troisième … et même un quatrième tour ! Et ... l’infirmière nous arrête avant le cinquième, l’entraînement pour le marathon est impressionnant !
Une deuxième résidente un peu timide s’intéresse à Lily, mais sur ses genoux, ça bouge un peu trop, aussi je lui propose la table en béton : pile la bonne hauteur pour caresser Lily, la brosser, lui donner des friandises … Et nous voilà parties pour un tour de jardin et même deux et même trois ! Parfois en petite course même … Lily apprécie sans comprendre tout à fait : elle se tourne pour m’interroger ! On s’arrête, la préparation pour le marathon de New York se précise …
Un résident qui souvent entre en scène de façon inopinée (plutôt dans l’intention de nous indiquer la sortie d’ailleurs) a fait des progrès : pas de au revoir aujourd’hui ! Si on lui demande de caresser un chien, il vient caresser Jazz en général, mais quand on lui demande de faire le tour du jardin, il s’éclipse ! Revenu un peu plus tard alors qu’on s’intéresse à un autre résident, sur recommandation de caresser les chiens, c’est Lily qu’il caresse, doucement et à deux reprises …
Un deuxième résident en fauteuil pour un essai, on lui propose Lily, mais je la garde dans mes bras, on approche Pomme, mais il exprime plutôt un refus, on n’insiste pas.
Une autre résidente, très craintive, dans un scénario désormais classique : la résidente reste sur le seuil et on lui présente la croupe du chien pour une caresse, puis elle jette de loin des friandises. Erine n’est pas très à l’aise. Je lui présente Lily dans mes bras en calant la tête de la petite chienne sur mon épaule et la résidente la caresse …
Dernier résident, Jazz monte sur la table de béton et on approche le fauteuil. Le résident réagit avec enthousiasme alors qu’il devient assez inaccessible aux soignants en temps normal. Je garde Pomme à l’écart : elle a déjà bien travaillé et elle n’est plus toute jeune alors que ce résident est vigoureux et ses gestes peu contrôlés sont envahissants. Jazz résiste bien, encouragé par de nombreuses récompenses … et je m’aperçois que Pomme ne comprend pas pourquoi elle ne le rejoint pas comme les autres fois, je l’approche : oui, c’est bien cela, elle veut monter sur la table aux côtés de Jazz ! Elle n’attend que mon autorisation … Bon, d’accord ! Pomme saute légèrement sur la table, le résident apprécie, son enthousiasme est plus assagi et Pomme lui fait un bisou … et distribution de friandises aux deux chiens !
La séance a été fructueuse … le résident qui apprécie beaucoup Lily était trop fatigué pour participer, mais Lily n’est pas venue pour rien ...
Françoise
Lyon 5ème, centre de jour Prévert, 29/04/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Ziyang, Françoise avec Mousse
Pas de pluie, mais il fait froid ! On reste à l’intérieur … Christine n’a amené que Ziyang pour mieux s’occuper de lui et il semble bien content ! Un éducateur absent, mais elles sont encore deux pour nous accueillir, tout va bien …
C’est le premier jour de reprise après les congés scolaires, la pause pour nous, et aussi les congés du centre (une semaine seulement) : les enfants semblent un peu fatigués du décalage de rythme comme beaucoup de petits écoliers …
J’ai apporté mon tout nouveau tapis de flair, fait main s’il vous plaît : des bandes de tissu constituent des franges serrées où camoufler des friandises. Je sais que les chiens apprécient, mais c’est un test pour déterminer si ça intrigue les enfants et si ça facilite leurs échanges … Bilan assez neutre, pas franchement raté non plus. Les enfants ne gardent pas leur attention assez longtemps, mais s’ils jettent la friandise sur le tapis plutôt que sur le carrelage, c’est plus intéressant pour le chien ! Expérience à suivre dans d’autres circonstances …
Un des garçons aime tenir la laisse et promener Dickens, puis quand il accepte de le laisser à un de ses camarades, il vient vers Mousse : il tient la laisse, la promène, il aime particulièrement se camper devant le miroir et s’observer avec le chien en laisse … il revient s’asseoir et brosse Mousse, puis je lui propose des friandises qu’il jette à terre, puis je lui demande si je peux en poser une sur son genou, il a un petit mouvement de recul quand Mousse la saisit doucement, mais accepte une nouvelle fois et pose lui-même la friandise sur son genou. Je pose aussi sur mon genou. Ensuite, par fatigue sans doute, il jette à nouveau à terre, un peu perdu dans ses rêves. Beaucoup d’évolutions positives pour lui.
Deux des autres enfants font des caresses rapides à Mousse, parfois en saisissant sa queue ! mais ils passent beaucoup plus de temps avec Ziyang.
L’un d’eux manifeste sa fatigue en lançant les brosses, il initie lui-même un temps de pause à l’écart, c’est vraiment positif ! Puis la fatigue le dépasse quand même un peu, il lance à nouveau la brosse, je lui propose la balle en peluche, mais il est vraiment fatigué !
Le quatrième enfant a envie de tenir la laisse de Mousse, mais sans que la chienne s’approche trop … puis il récupère Dickens !
Chantal tente d’expliquer aux enfants que les caresses se font doucement et joignant le geste à la parole, leur caresse la tête : Chantal reçoit trois fois de vrais bisous de l’un d’eux ! Ce qui n’est pas habituel pour lui ...
L’absence de l’éducateur n’a pas été déterminante, mais la stimulation des enfants est plus facile quand ils sont accompagnés de près.
Au moment de sortir dans le jardin, on s’aperçoit que deux des enfants sont épuisés, on préfère donc arrêter la séance sur des notes positives ! Et Chantal reçoit encore des bises d’un autre enfant qui généreusement nous en fait aussi ...
Françoise
Pas de pluie, mais il fait froid ! On reste à l’intérieur … Christine n’a amené que Ziyang pour mieux s’occuper de lui et il semble bien content ! Un éducateur absent, mais elles sont encore deux pour nous accueillir, tout va bien …
C’est le premier jour de reprise après les congés scolaires, la pause pour nous, et aussi les congés du centre (une semaine seulement) : les enfants semblent un peu fatigués du décalage de rythme comme beaucoup de petits écoliers …
J’ai apporté mon tout nouveau tapis de flair, fait main s’il vous plaît : des bandes de tissu constituent des franges serrées où camoufler des friandises. Je sais que les chiens apprécient, mais c’est un test pour déterminer si ça intrigue les enfants et si ça facilite leurs échanges … Bilan assez neutre, pas franchement raté non plus. Les enfants ne gardent pas leur attention assez longtemps, mais s’ils jettent la friandise sur le tapis plutôt que sur le carrelage, c’est plus intéressant pour le chien ! Expérience à suivre dans d’autres circonstances …
Un des garçons aime tenir la laisse et promener Dickens, puis quand il accepte de le laisser à un de ses camarades, il vient vers Mousse : il tient la laisse, la promène, il aime particulièrement se camper devant le miroir et s’observer avec le chien en laisse … il revient s’asseoir et brosse Mousse, puis je lui propose des friandises qu’il jette à terre, puis je lui demande si je peux en poser une sur son genou, il a un petit mouvement de recul quand Mousse la saisit doucement, mais accepte une nouvelle fois et pose lui-même la friandise sur son genou. Je pose aussi sur mon genou. Ensuite, par fatigue sans doute, il jette à nouveau à terre, un peu perdu dans ses rêves. Beaucoup d’évolutions positives pour lui.
Deux des autres enfants font des caresses rapides à Mousse, parfois en saisissant sa queue ! mais ils passent beaucoup plus de temps avec Ziyang.
L’un d’eux manifeste sa fatigue en lançant les brosses, il initie lui-même un temps de pause à l’écart, c’est vraiment positif ! Puis la fatigue le dépasse quand même un peu, il lance à nouveau la brosse, je lui propose la balle en peluche, mais il est vraiment fatigué !
Le quatrième enfant a envie de tenir la laisse de Mousse, mais sans que la chienne s’approche trop … puis il récupère Dickens !
Chantal tente d’expliquer aux enfants que les caresses se font doucement et joignant le geste à la parole, leur caresse la tête : Chantal reçoit trois fois de vrais bisous de l’un d’eux ! Ce qui n’est pas habituel pour lui ...
L’absence de l’éducateur n’a pas été déterminante, mais la stimulation des enfants est plus facile quand ils sont accompagnés de près.
Au moment de sortir dans le jardin, on s’aperçoit que deux des enfants sont épuisés, on préfère donc arrêter la séance sur des notes positives ! Et Chantal reçoit encore des bises d’un autre enfant qui généreusement nous en fait aussi ...
Françoise
Saint-Cyr, FAM des Cabornes, 11/04/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Ziyang, Françoise avec Mousse
Beau temps ! Je profite d’être un peu en avance pour lâcher un peu Mousse dans les espaces verts autour du parking, moyen de vérifier que sans être strictement au pied, elle reste à l’écoute et c’est concluant. Je teste aussi son odorat par un petit exercice que réussit très bien Oki, mais que Mousse néglige souvent : je lance une friandise dans l’herbe, il faut donc la retrouver au flair … Mousse triche un peu parfois, car elle utilise énormément la vue, mais, tenant compte de son penchant, je feinte pour qu’elle ne voit pas où tombe la délicieuse récompense … et comme à chaque nouveau jeu, Mousse comprend l’enjeu et flaire enfin avec sérieux ! Petites séances d’éducation brèves, mais bien utiles !
Les chiens ne semblent pas avoir un mauvais souvenir de la séance photo de la dernière intervention, c’était fatigant, mais tous sont frétillants de se retrouver ! Notre référente est un peu inquiète : d’ordinaire, elles sont deux et nous visitons les résidents en deux groupes de deux chiens chacun, mais aujourd’hui, elle est seule : on décide de rester groupés avec les quatre chiens qui sont des chiens calmes et cela devrait bien se passer.
Dans le premier appartement, nous tombons à l’heure de la collation, moment important de la vie des résidents ... d’où un succès modeste des chiens : la concurrence est forte, mais une de nos fidèles prend Ziyang en laisse, puis Mousse, et nous accompagne de bout en bout.
Nous parcourons ensuite les divers appartements, notre public nous rejoint et se réjouit des caresses, des exercices … et au final, il nous semble que la séance a été très positive : un climat paisible, beaucoup d’intérêt, tous ceux qui voulaient un contact avec les chiens avaient l’embarras du choix, ceux qui préfèraient rester éloignés profitaient de l’observation.
Dickens a une résidente de prédilection, tout en se prêtant aux caresses de tous, Ziyang apprécie les longues stations couché, Erine commence à aller vers les résidents de façon très discrète et apaisante … certains résidents se souviennent de Mousse bébé et à bientôt 15 mois, elle a beaucoup changé !
Mousse réalise quelques exercices : on travaille en ce moment le roulé-boulé, réussi tout récemment ce week-end, mais sur le carrelage, c’est trop glissant et elle ne parvient pas à basculer son bassin. Pas grave ! Je cache la trousse, bien sûr elle m’observe et n’a pas une quête trop difficile ! Dans le dernier appartement, je la fais attendre derrière un muret, elle doit chercher un peu, mais s’en sort encore surtout à vue. On compliquera peu à peu.
Entre chaque appartement, la résidente conduit Mousse et j’essaie de ne plus tenir la laisse avec elle, tout en contrôlant de la voix, et progressivement, je constate que Mousse prend conscience de la fragilité de sa conductrice. Quand un résident tient seul la laisse, c’est un grand bonheur pour lui, une forte confiance en soi …
Lors de notre débriefing, nous tombons d’accord que cette visite groupée a été une belle réussite ...
Françoise
Beau temps ! Je profite d’être un peu en avance pour lâcher un peu Mousse dans les espaces verts autour du parking, moyen de vérifier que sans être strictement au pied, elle reste à l’écoute et c’est concluant. Je teste aussi son odorat par un petit exercice que réussit très bien Oki, mais que Mousse néglige souvent : je lance une friandise dans l’herbe, il faut donc la retrouver au flair … Mousse triche un peu parfois, car elle utilise énormément la vue, mais, tenant compte de son penchant, je feinte pour qu’elle ne voit pas où tombe la délicieuse récompense … et comme à chaque nouveau jeu, Mousse comprend l’enjeu et flaire enfin avec sérieux ! Petites séances d’éducation brèves, mais bien utiles !
Les chiens ne semblent pas avoir un mauvais souvenir de la séance photo de la dernière intervention, c’était fatigant, mais tous sont frétillants de se retrouver ! Notre référente est un peu inquiète : d’ordinaire, elles sont deux et nous visitons les résidents en deux groupes de deux chiens chacun, mais aujourd’hui, elle est seule : on décide de rester groupés avec les quatre chiens qui sont des chiens calmes et cela devrait bien se passer.
Dans le premier appartement, nous tombons à l’heure de la collation, moment important de la vie des résidents ... d’où un succès modeste des chiens : la concurrence est forte, mais une de nos fidèles prend Ziyang en laisse, puis Mousse, et nous accompagne de bout en bout.
Nous parcourons ensuite les divers appartements, notre public nous rejoint et se réjouit des caresses, des exercices … et au final, il nous semble que la séance a été très positive : un climat paisible, beaucoup d’intérêt, tous ceux qui voulaient un contact avec les chiens avaient l’embarras du choix, ceux qui préfèraient rester éloignés profitaient de l’observation.
Dickens a une résidente de prédilection, tout en se prêtant aux caresses de tous, Ziyang apprécie les longues stations couché, Erine commence à aller vers les résidents de façon très discrète et apaisante … certains résidents se souviennent de Mousse bébé et à bientôt 15 mois, elle a beaucoup changé !
Mousse réalise quelques exercices : on travaille en ce moment le roulé-boulé, réussi tout récemment ce week-end, mais sur le carrelage, c’est trop glissant et elle ne parvient pas à basculer son bassin. Pas grave ! Je cache la trousse, bien sûr elle m’observe et n’a pas une quête trop difficile ! Dans le dernier appartement, je la fais attendre derrière un muret, elle doit chercher un peu, mais s’en sort encore surtout à vue. On compliquera peu à peu.
Entre chaque appartement, la résidente conduit Mousse et j’essaie de ne plus tenir la laisse avec elle, tout en contrôlant de la voix, et progressivement, je constate que Mousse prend conscience de la fragilité de sa conductrice. Quand un résident tient seul la laisse, c’est un grand bonheur pour lui, une forte confiance en soi …
Lors de notre débriefing, nous tombons d’accord que cette visite groupée a été une belle réussite ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 10/04/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
Temps correct malgré les prévisions de pluie, du soleil et pas trop froid !
En regardant le calendrier, je m’aperçois qu’après les vacances prochaines et deux mercredis fériés, nous nous retrouverons mi-mai, dans un mois donc … j’emporte le tunnel qui devrait bien amuser les enfants.
Le garçon le plus âgé vient à notre rencontre tout content et salue Oki avec plaisir, la petite fille me serre la main puis se dirige vers Pomme et le plus jeune prend d’office la laisse d’Oki ! C’est parti …
Le tunnel plaît beaucoup, surtout au petit garçon qui joue avec Oki et y pénètre lui-même, l’enfant paraît un peu excité, fatigué ? Mais il est très actif toute la séance et communique beaucoup avec la chienne … Lancers dans le tunnel de friandises, de la balle, de peluches qu’Oki ou lui vont chercher. Quand une friandise tombe à l’extérieur et qu’Oki est à l’intérieur (ou vice-versa), Oki apprend à sortir (ou entrer) du tunnel pour la récupérer … Heureusement, elle sait contourner l’obstacle sans déchirer le tunnel de nylon ! Une balle lancée un peu fort à travers le tunnel poursuit sa route vers les fauteuils et à sa poursuite, dans l’élan, Oki s’affale (sans dommage) sur ceux-ci !
Le garçon plus âgé parle à Pomme en début de séance, puis à la suite de nos remontrances successives de ne pas manger les friandises destinées aux chiens, car systématiquement, il essaie de les partager en deux et prélever sa part (bon !d’accord, rien que des produits sains, préparés et cuits maison, et quand même quelques récompenses industrielles au milieu…), progressivement, il s’isole, s’empare du tunnel dans lequel il se glisse debout : le service en possède un identique avec lequel il ne joue pas habituellement, mais les allées et venues d’Oki et de son camarade lui ont donné des idées ! La fenêtre latérale en filet du tunnel lui permet de se sentir isolé mais pas trop, être caché tout en voyant.
La petite fille est un peu contrariée que le tunnel destiné aux chiens soit accaparé par ce camarade : elle préfèrerait que les règles soient respectées, elle joue avec Oki, mais reste plus discrète aujourd’hui … Il est loin le temps où Pomme en laisse avait à peine le droit de s’approcher à plusieurs mètres d’elle, elle accepte facilement la vivacité d’Oki et le simple fait que les deux chiennes soient libres de leurs mouvements prouve qu’elle a acquis une grande confiance … Il lui reste à savoir attirer l’attention d’Oki (qui semble sa chouchou parce qu’elle l’a vue bébé) quand les camarades font de même !
Oki assure avec les trois enfants, elle apprend aussi à échanger une peluche contre une autre peluche ou une friandise … Oki en déduira-t-elle qu’il n’est pas nécessaire de « mettre à mort » les coussins en sortant leurs entrailles ? Ce serait un effet bénéfique dans la vie de tous les jours !
Et Pomme ? Elle apprécie les friandises que le petit garçon jette un peu à la volée, et se dispense quasi de tout exercice, à part peut-être me donner la patte ou chanter … le tunnel ne l’intéresse pas, même s’il est suffisamment haut et qu’un entraînement dans le jardin avait été réussi.
Au retour, nous envisageons l’avenir en méditant sur le comportement de Pomme. Il est clair qu’Oki a acquis suffisamment de « métier » pour jouer sans excitation avec les enfants eux-mêmes plutôt excités et qu’elle fait donc pratiquement tout le boulot ! Nous pensons que Pomme serait désormais mieux dans des visites plus calmes seule avec moi, et qu’il est temps de mettre en place le duo Oki – Mousse. Chacune sait déjà agir en visite avec des adultes et des enfants, pour le moment de façon individuelle sans la frangine. Nous pensons qu’avec un peu d’organisation, c’est faisable : si chacun gère une jeune chienne en laisse, les enfants et les chiennes auront une séance plus structurée, où on attend son tour en observant et où on bénéficie d’une attention plus préservée des irruptions des camarades. Tout le monde devrait s’en trouver mieux … Un peu d’effervescence en fin de visite peut-être, mais de l’organisation positive pour l’essentiel … Donc à suivre !
Temps correct malgré les prévisions de pluie, du soleil et pas trop froid !
En regardant le calendrier, je m’aperçois qu’après les vacances prochaines et deux mercredis fériés, nous nous retrouverons mi-mai, dans un mois donc … j’emporte le tunnel qui devrait bien amuser les enfants.
Le garçon le plus âgé vient à notre rencontre tout content et salue Oki avec plaisir, la petite fille me serre la main puis se dirige vers Pomme et le plus jeune prend d’office la laisse d’Oki ! C’est parti …
Le tunnel plaît beaucoup, surtout au petit garçon qui joue avec Oki et y pénètre lui-même, l’enfant paraît un peu excité, fatigué ? Mais il est très actif toute la séance et communique beaucoup avec la chienne … Lancers dans le tunnel de friandises, de la balle, de peluches qu’Oki ou lui vont chercher. Quand une friandise tombe à l’extérieur et qu’Oki est à l’intérieur (ou vice-versa), Oki apprend à sortir (ou entrer) du tunnel pour la récupérer … Heureusement, elle sait contourner l’obstacle sans déchirer le tunnel de nylon ! Une balle lancée un peu fort à travers le tunnel poursuit sa route vers les fauteuils et à sa poursuite, dans l’élan, Oki s’affale (sans dommage) sur ceux-ci !
Le garçon plus âgé parle à Pomme en début de séance, puis à la suite de nos remontrances successives de ne pas manger les friandises destinées aux chiens, car systématiquement, il essaie de les partager en deux et prélever sa part (bon !d’accord, rien que des produits sains, préparés et cuits maison, et quand même quelques récompenses industrielles au milieu…), progressivement, il s’isole, s’empare du tunnel dans lequel il se glisse debout : le service en possède un identique avec lequel il ne joue pas habituellement, mais les allées et venues d’Oki et de son camarade lui ont donné des idées ! La fenêtre latérale en filet du tunnel lui permet de se sentir isolé mais pas trop, être caché tout en voyant.
La petite fille est un peu contrariée que le tunnel destiné aux chiens soit accaparé par ce camarade : elle préfèrerait que les règles soient respectées, elle joue avec Oki, mais reste plus discrète aujourd’hui … Il est loin le temps où Pomme en laisse avait à peine le droit de s’approcher à plusieurs mètres d’elle, elle accepte facilement la vivacité d’Oki et le simple fait que les deux chiennes soient libres de leurs mouvements prouve qu’elle a acquis une grande confiance … Il lui reste à savoir attirer l’attention d’Oki (qui semble sa chouchou parce qu’elle l’a vue bébé) quand les camarades font de même !
Oki assure avec les trois enfants, elle apprend aussi à échanger une peluche contre une autre peluche ou une friandise … Oki en déduira-t-elle qu’il n’est pas nécessaire de « mettre à mort » les coussins en sortant leurs entrailles ? Ce serait un effet bénéfique dans la vie de tous les jours !
Et Pomme ? Elle apprécie les friandises que le petit garçon jette un peu à la volée, et se dispense quasi de tout exercice, à part peut-être me donner la patte ou chanter … le tunnel ne l’intéresse pas, même s’il est suffisamment haut et qu’un entraînement dans le jardin avait été réussi.
Au retour, nous envisageons l’avenir en méditant sur le comportement de Pomme. Il est clair qu’Oki a acquis suffisamment de « métier » pour jouer sans excitation avec les enfants eux-mêmes plutôt excités et qu’elle fait donc pratiquement tout le boulot ! Nous pensons que Pomme serait désormais mieux dans des visites plus calmes seule avec moi, et qu’il est temps de mettre en place le duo Oki – Mousse. Chacune sait déjà agir en visite avec des adultes et des enfants, pour le moment de façon individuelle sans la frangine. Nous pensons qu’avec un peu d’organisation, c’est faisable : si chacun gère une jeune chienne en laisse, les enfants et les chiennes auront une séance plus structurée, où on attend son tour en observant et où on bénéficie d’une attention plus préservée des irruptions des camarades. Tout le monde devrait s’en trouver mieux … Un peu d’effervescence en fin de visite peut-être, mais de l’organisation positive pour l’essentiel … Donc à suivre !
Bron, hôpital du Vinatier, service Itard, 04/04/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et LiLy
Le soleil est réapparu, mais le froid reste sensible … Comme l’herbe est encore humide, je promène les chiennes en bordure seulement des herbes hautes, car Lily est un peu rase-moquette et serait vite toute mouillée ! Je lui essuie le ventre en début de séance. Notre référente est absente aujourd’hui, c’était prévu et il a été décidé d’un commun accord avec le service de maintenir notre visite … et tout se passe bien.
Les soignants nous amènent les résidents l’un après l’autre, nous sommes à l’intérieur, sauf pour un patient. Pour celui-ci, la table de béton permet d’approcher son fauteuil, Pomme et Jazz côte à côte lui font face. Il est assez agité aujourd’hui, nous donnons généreusement des récompenses pour compenser … Lily à mes pieds récupère les miettes qui tombent : Comme pour Erine, elle ne pourrait pas faire face à l’énergie de ce patient. Son regard passe d’un chien à l’autre et sa main s’agite dans les poils … ces visites sont pour lui l’occasion de sortir de son monde qui se referme de plus en plus, nous a dit la référente.
Les autres sont donc à l’intérieur et beaucoup plus calmes. Deux d’entre eux sont mal-voyants, ce qui complique pour eux la communication, mais ils sont maintenant bien habitués à nos visites : Lily peut rester sur les genoux de l’un alors que pour l’autre, je dois la tenir proche et sa main caresse : la patiente émet parfois des miaulements soudains et puissants qui nous font sursauter !
Nous en voyons un autre que nous n’avions pas rencontré depuis longtemps, il était fatigué ou dormait ou pas en forme : il reste peu mais il est vraiment attentif aux chiens. Un autre résident est particulièrement attaché à Lily et il rit beaucoup. Une autre est timide, mais Erine lui convient bien …
Un autre résident plus mobile et communicant oralement se souvient des noms des chiens, seul le nom d’Erine lui échappe encore, il se souvient de la procédure pour faire asseoir un chien. Il apprécie aussi de garder la friandise en main, sur un chiffon, et décider lui-même quand dire : « Mange », il commence avec Erine, puis avec Jazz … il passe à Pomme et continue sa conversation alors que Pomme attend, attend, attend ! Ouf, il a donné la permission avant qu’elle ne cède à la tentation. On recommence et je dépose une friandise plus conséquente, elle sera ainsi récompensée de l’effort exceptionnel qu’elle a fourni juste avant ! Comme il fait froid, le résident n’aura pas à faire la promenade dans le jardin … Il n’est pas fan de sport. Jazz passe sous son fauteuil …
Un autre résident, pressé de nous voir partir, entre régulièrement dans la pièce, mais il a progressé : dans nos premières visites, il s’emparait de nos affaires, nous prenait le bras pour nous reconduire à la porte ! Si on lui demande de caresser les chiens, il le fait sans problème, mais pour lui, nous sommes quand même des intruses au service.
En sortant, nous nous apercevons que nous sommes restées plus longtemps, les chiens sont bien fatigués !
Françoise
Le soleil est réapparu, mais le froid reste sensible … Comme l’herbe est encore humide, je promène les chiennes en bordure seulement des herbes hautes, car Lily est un peu rase-moquette et serait vite toute mouillée ! Je lui essuie le ventre en début de séance. Notre référente est absente aujourd’hui, c’était prévu et il a été décidé d’un commun accord avec le service de maintenir notre visite … et tout se passe bien.
Les soignants nous amènent les résidents l’un après l’autre, nous sommes à l’intérieur, sauf pour un patient. Pour celui-ci, la table de béton permet d’approcher son fauteuil, Pomme et Jazz côte à côte lui font face. Il est assez agité aujourd’hui, nous donnons généreusement des récompenses pour compenser … Lily à mes pieds récupère les miettes qui tombent : Comme pour Erine, elle ne pourrait pas faire face à l’énergie de ce patient. Son regard passe d’un chien à l’autre et sa main s’agite dans les poils … ces visites sont pour lui l’occasion de sortir de son monde qui se referme de plus en plus, nous a dit la référente.
Les autres sont donc à l’intérieur et beaucoup plus calmes. Deux d’entre eux sont mal-voyants, ce qui complique pour eux la communication, mais ils sont maintenant bien habitués à nos visites : Lily peut rester sur les genoux de l’un alors que pour l’autre, je dois la tenir proche et sa main caresse : la patiente émet parfois des miaulements soudains et puissants qui nous font sursauter !
Nous en voyons un autre que nous n’avions pas rencontré depuis longtemps, il était fatigué ou dormait ou pas en forme : il reste peu mais il est vraiment attentif aux chiens. Un autre résident est particulièrement attaché à Lily et il rit beaucoup. Une autre est timide, mais Erine lui convient bien …
Un autre résident plus mobile et communicant oralement se souvient des noms des chiens, seul le nom d’Erine lui échappe encore, il se souvient de la procédure pour faire asseoir un chien. Il apprécie aussi de garder la friandise en main, sur un chiffon, et décider lui-même quand dire : « Mange », il commence avec Erine, puis avec Jazz … il passe à Pomme et continue sa conversation alors que Pomme attend, attend, attend ! Ouf, il a donné la permission avant qu’elle ne cède à la tentation. On recommence et je dépose une friandise plus conséquente, elle sera ainsi récompensée de l’effort exceptionnel qu’elle a fourni juste avant ! Comme il fait froid, le résident n’aura pas à faire la promenade dans le jardin … Il n’est pas fan de sport. Jazz passe sous son fauteuil …
Un autre résident, pressé de nous voir partir, entre régulièrement dans la pièce, mais il a progressé : dans nos premières visites, il s’emparait de nos affaires, nous prenait le bras pour nous reconduire à la porte ! Si on lui demande de caresser les chiens, il le fait sans problème, mais pour lui, nous sommes quand même des intruses au service.
En sortant, nous nous apercevons que nous sommes restées plus longtemps, les chiens sont bien fatigués !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 03/04/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
La pluie et le froid … brrr ! Nous nous mettons à l’abri pour attendre les enfants. Un enfant malade et donc absent, la petite fille et le plus jeune garçon auront les deux chiennes à disposition …
En fait, Pomme participe aujourd’hui en dilettante, plus intéressée par les friandises que par un quelconque exercice : c’est à ce comportement que je sais que ma fidèle prend de l’âge ... pour son gabarit, 9 ans 1/2 correspond à environ 70 ans, alors on peut comprendre ! Pourtant, d’une part, elle reste douce et apaisante pour les enfants et d’autre part, elle serait malheureuse de cesser ses visites qu’elle apprécie ! Les deux éducateurs lui demandent quelques exercices qu’elle exécute car eux demandent de façon nette et récompensent toujours, mais elle est plus opportuniste avec les enfants : elle va au plus généreux et s’il tombe des friandises gratos quelque part, elle quitte illico l’exercice !
Qui assure ? Oki bien sûr : adolescente en pleine forme, déjà bien expérimentée pour respecter les enfants, elle court ici et là quand les enfants lancent la balle ou la peluche, grimpe sur le fauteuil quand ils posent la friandise sur le dossier de la chauffeuse, se laisse caresser et déguste le fromage avec plaisir … Quand Oki rapporte la balle ou la peluche, je prends soin de la récompenser car les enfants n’y pensent pas systématiquement et un husky n’est pas un retriever tout de même, sa bonne volonté doit être encouragée ! C’est la première fois que j’apporte des peluches, sortes de balles avec oreilles et pattes qui dépassent (grenouille, cochon et âne) … Oki se demande si on doit garder, déchiqueter ou simplement rapporter : une friandise proposée au bon moment et Oki comprend ce qu’on attend d’elle !
Oki apprécie les jeux, la boîte aux quatre couvercles ou les tubes pivotants, alors que parfois les enfants veulent l’aider inutilement ... Pomme ne s’y intéresse plus vraiment, elle qui était fana des jeux de casse-tête, elle ne cherche aucune compétition et préfère les friandises gratuites !
Les enfants se sont vraiment beaucoup amusés et des photos ont été prises par l’équipe, photos confidentielles bien sûr, utiles pour les enfants et leurs parents ainsi qu’aux éducateurs et cadres de santé.
Françoise
La pluie et le froid … brrr ! Nous nous mettons à l’abri pour attendre les enfants. Un enfant malade et donc absent, la petite fille et le plus jeune garçon auront les deux chiennes à disposition …
En fait, Pomme participe aujourd’hui en dilettante, plus intéressée par les friandises que par un quelconque exercice : c’est à ce comportement que je sais que ma fidèle prend de l’âge ... pour son gabarit, 9 ans 1/2 correspond à environ 70 ans, alors on peut comprendre ! Pourtant, d’une part, elle reste douce et apaisante pour les enfants et d’autre part, elle serait malheureuse de cesser ses visites qu’elle apprécie ! Les deux éducateurs lui demandent quelques exercices qu’elle exécute car eux demandent de façon nette et récompensent toujours, mais elle est plus opportuniste avec les enfants : elle va au plus généreux et s’il tombe des friandises gratos quelque part, elle quitte illico l’exercice !
Qui assure ? Oki bien sûr : adolescente en pleine forme, déjà bien expérimentée pour respecter les enfants, elle court ici et là quand les enfants lancent la balle ou la peluche, grimpe sur le fauteuil quand ils posent la friandise sur le dossier de la chauffeuse, se laisse caresser et déguste le fromage avec plaisir … Quand Oki rapporte la balle ou la peluche, je prends soin de la récompenser car les enfants n’y pensent pas systématiquement et un husky n’est pas un retriever tout de même, sa bonne volonté doit être encouragée ! C’est la première fois que j’apporte des peluches, sortes de balles avec oreilles et pattes qui dépassent (grenouille, cochon et âne) … Oki se demande si on doit garder, déchiqueter ou simplement rapporter : une friandise proposée au bon moment et Oki comprend ce qu’on attend d’elle !
Oki apprécie les jeux, la boîte aux quatre couvercles ou les tubes pivotants, alors que parfois les enfants veulent l’aider inutilement ... Pomme ne s’y intéresse plus vraiment, elle qui était fana des jeux de casse-tête, elle ne cherche aucune compétition et préfère les friandises gratuites !
Les enfants se sont vraiment beaucoup amusés et des photos ont été prises par l’équipe, photos confidentielles bien sûr, utiles pour les enfants et leurs parents ainsi qu’aux éducateurs et cadres de santé.
Françoise
Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR, 01/04/2019
Christine avec Jazz, Joy et Erine, Françoise avec Mousse et LiLy
Temps superbe … Chantal ne peut venir, Christine amène ses trois australiens et je tente encore le coup avec Lily : la petite chienne avait tendance à considérer les deux femelles, Joy et Erine, qu’elle connaît peu encore, comme des intruses et donc à aboyer vigoureusement à leur encontre ! Petite chienne, mais voix entêtante … Soulagement : ça se calme assez vite, et dès le parking.
Christine commence avec Joy et Erine, puis au milieu de la séance, elle les ramène à la voiture et revient avec Jazz : de cette façon, les deux chiennes qui participent aux visites depuis relativement peu de temps ne sont pas trop fatiguées alors que les autres chiens, comme Dickens et aujourd’hui seulement Mousse et Lily, en profitent pour finir la visite de façon légère … pendant que le fringant Jazz montre l’étendue de ses talents !
Je n’ai pas apporté de jeux (Mousse n’est pas vraiment experte), mais le tunnel en toile : Mousse n’est pas encore très rassurée, mais celui-ci est de grand diamètre et partiellement ajouré … on a répété ce week-end dans le jardin avec un tunnel plus étroit et sans fenêtre : ça devrait marcher, qui peut le plus (difficile) peut le moins (difficile) … et ça marche en l’encourageant. Lily n’a aucun problème depuis longtemps, Jazz non plus … Erine et Joy ne connaissent pas vraiment encore. Le tunnel plaît toujours aux spectateurs, surtout si le chien hésite !
Je propose à des résidents de prendre Lily sur leurs genoux (3 kg), Mousse (30 kg) ? euh non ! Aujourd’hui, les réponses positives sont plus rares : il n’y aura donc pas de frustration, tant mieux … et j’approche un fauteuil sur lequel trône la petite chienne : ils pourront caresser Lily tout de même !
Je fais coucher les deux chiennes, pose une friandise sur leurs pattes avant respectives : quand je dis « Mange ! », l’impression d’un ressort soudain détendu fait toujours rire ! Je garde Mousse couchée et je fais sauter Lily par dessus Mousse : les deux chiennes ont une récompense. Lily connaissait cet exercice avec Bakou et Mousse l’accepte bien, moyennant une récompense bien méritée !
Pendant que Lily est hébergée sur des genoux accueillants, je sors la trousse à friandises de Mousse, demande à cette dernière de rester assise, et comme au jeu de la chandelle, je fais le tour des résidents et dépose la trousse discrètement. Puis je demande « Cherche ! » et Mousse va chercher et rapporte la trousse … dont je tire une belle récompense pour elle. Au deuxième tour, je pose la trousse non plus au sol, mais sur une chaise, c’est plus difficile … Mousse hésite, puis saisit la trousse. Au troisième, la trousse sur une autre chaise : pas d’hésitation. Par contre, je sais que si je pose la trousse sur la chaise d’un résident, Mousse n’osera pas la prendre. On apprend petit à petit : Jazz hésite encore, le temps de vérifier qu’il a bien l’autorisation de prendre si près de la personne. Je sors aussi la balle, mais personne n’a envie de la lancer … Quand Jazz arrive, Mousse et Lily se reposent en le regardant !
Françoise
Temps superbe … Chantal ne peut venir, Christine amène ses trois australiens et je tente encore le coup avec Lily : la petite chienne avait tendance à considérer les deux femelles, Joy et Erine, qu’elle connaît peu encore, comme des intruses et donc à aboyer vigoureusement à leur encontre ! Petite chienne, mais voix entêtante … Soulagement : ça se calme assez vite, et dès le parking.
Christine commence avec Joy et Erine, puis au milieu de la séance, elle les ramène à la voiture et revient avec Jazz : de cette façon, les deux chiennes qui participent aux visites depuis relativement peu de temps ne sont pas trop fatiguées alors que les autres chiens, comme Dickens et aujourd’hui seulement Mousse et Lily, en profitent pour finir la visite de façon légère … pendant que le fringant Jazz montre l’étendue de ses talents !
Je n’ai pas apporté de jeux (Mousse n’est pas vraiment experte), mais le tunnel en toile : Mousse n’est pas encore très rassurée, mais celui-ci est de grand diamètre et partiellement ajouré … on a répété ce week-end dans le jardin avec un tunnel plus étroit et sans fenêtre : ça devrait marcher, qui peut le plus (difficile) peut le moins (difficile) … et ça marche en l’encourageant. Lily n’a aucun problème depuis longtemps, Jazz non plus … Erine et Joy ne connaissent pas vraiment encore. Le tunnel plaît toujours aux spectateurs, surtout si le chien hésite !
Je propose à des résidents de prendre Lily sur leurs genoux (3 kg), Mousse (30 kg) ? euh non ! Aujourd’hui, les réponses positives sont plus rares : il n’y aura donc pas de frustration, tant mieux … et j’approche un fauteuil sur lequel trône la petite chienne : ils pourront caresser Lily tout de même !
Je fais coucher les deux chiennes, pose une friandise sur leurs pattes avant respectives : quand je dis « Mange ! », l’impression d’un ressort soudain détendu fait toujours rire ! Je garde Mousse couchée et je fais sauter Lily par dessus Mousse : les deux chiennes ont une récompense. Lily connaissait cet exercice avec Bakou et Mousse l’accepte bien, moyennant une récompense bien méritée !
Pendant que Lily est hébergée sur des genoux accueillants, je sors la trousse à friandises de Mousse, demande à cette dernière de rester assise, et comme au jeu de la chandelle, je fais le tour des résidents et dépose la trousse discrètement. Puis je demande « Cherche ! » et Mousse va chercher et rapporte la trousse … dont je tire une belle récompense pour elle. Au deuxième tour, je pose la trousse non plus au sol, mais sur une chaise, c’est plus difficile … Mousse hésite, puis saisit la trousse. Au troisième, la trousse sur une autre chaise : pas d’hésitation. Par contre, je sais que si je pose la trousse sur la chaise d’un résident, Mousse n’osera pas la prendre. On apprend petit à petit : Jazz hésite encore, le temps de vérifier qu’il a bien l’autorisation de prendre si près de la personne. Je sors aussi la balle, mais personne n’a envie de la lancer … Quand Jazz arrive, Mousse et Lily se reposent en le regardant !
Françoise
Mousse et Lily lors de la visite
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 27/03/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
Temps frais et surtout ensoleillé ! Il manque la petite fille, malade. Les deux éducateurs sont là avec les deux garçons ...
Dès l’arrivée des enfants en bas du bâtiment, le garçon le plus âgé se dirige directement vers Oki au lieu de partir jouer avec les feuilles comme à son habitude ! Puis il vient saluer Jean-Claude et Pomme … Nous partons vers l’ascenseur, le petit garçon tient la laisse d’Oki avec moi.
De fait pendant la séance, le grand est vraiment dans l’activité, il essaie bien de grignoter quelques friandises en douce, mais il est vraiment avec nous, surtout avec Jean-Claude qu’il apprécie particulièrement. Le petit distribue les friandises à sa façon particulière, la plupart du temps en quantité et au sol, j’essaie de lui apprendre à garder la friandise dans sa main fermée et ensuite ouvrir cette main à plat, mais il n’adhère pas vraiment ! Je lui propose de remplir les jeux et il coopère un moment : il pose la friandise dans une des quatre boîtes, saisit un des couvercles, s’aperçoit qu’il n’est pas adapté et le remplace par le couvercle idoine : un enchaînement complexe bien réussi, étonnant ! Puis par la suite, l’enfant agit plutôt à son idée sans suivre les conseils de l’éducatrice … Il tente de poser la friandise sur sa chaussure, puis sur sa jambe, dans un schéma qu’il affectionne et reproduit souvent de façon autonome, mais accepte ensuite de remplir les tubes du jeu, mais de façon désinvolte et les friandises tombent en dehors des tubes : pas grave, Oki est un excellent aspirateur à friandises perdues !
L’essentiel de la séance : distribution de friandises, utilisation des jeux, promenades des chiennes en laisse courte et jeu de contact : le grand est plus ou moins vautré et la friandise est posée sur son tee-shirt ou son pantalon … puis est saisie délicatement par Pomme ou Oki.
Je profite de quelques grosses récompenses que j’ai apportées pour tenter une autre utilisation de la boîte aux quatre couvercles : Pomme a l’habitude de visiter de façon systématique les quatre compartiments, mais aujourd’hui je ne place qu’une grosse récompense. Oki, première à tenter le jeu, va directement au but ! Je recommence pour Pomme qui commence de façon habituelle sur la première boîte devant elle, compartiment vide … puis elle semble saisir la nuance et va ensuite directement au but … Je recommencerai !
Je sais qu’aujourd’hui j’ai ressenti une sorte de coup de pompe sur le trajet aller, ça arrive ! Et j’ai eu l’impression que la séance était assez brouillon … Je m’aperçois aussi que la petite fille apporte habituellement une note apaisante pour tous, qu’elle utilise les jeux fréquemment … et qu’ainsi les deux chiennes sont plus stabilisées vers tel ou tel enfant … Mais les progrès du grand et la performance ponctuelle du petit sont des éléments vraiment positifs !
Françoise
Temps frais et surtout ensoleillé ! Il manque la petite fille, malade. Les deux éducateurs sont là avec les deux garçons ...
Dès l’arrivée des enfants en bas du bâtiment, le garçon le plus âgé se dirige directement vers Oki au lieu de partir jouer avec les feuilles comme à son habitude ! Puis il vient saluer Jean-Claude et Pomme … Nous partons vers l’ascenseur, le petit garçon tient la laisse d’Oki avec moi.
De fait pendant la séance, le grand est vraiment dans l’activité, il essaie bien de grignoter quelques friandises en douce, mais il est vraiment avec nous, surtout avec Jean-Claude qu’il apprécie particulièrement. Le petit distribue les friandises à sa façon particulière, la plupart du temps en quantité et au sol, j’essaie de lui apprendre à garder la friandise dans sa main fermée et ensuite ouvrir cette main à plat, mais il n’adhère pas vraiment ! Je lui propose de remplir les jeux et il coopère un moment : il pose la friandise dans une des quatre boîtes, saisit un des couvercles, s’aperçoit qu’il n’est pas adapté et le remplace par le couvercle idoine : un enchaînement complexe bien réussi, étonnant ! Puis par la suite, l’enfant agit plutôt à son idée sans suivre les conseils de l’éducatrice … Il tente de poser la friandise sur sa chaussure, puis sur sa jambe, dans un schéma qu’il affectionne et reproduit souvent de façon autonome, mais accepte ensuite de remplir les tubes du jeu, mais de façon désinvolte et les friandises tombent en dehors des tubes : pas grave, Oki est un excellent aspirateur à friandises perdues !
L’essentiel de la séance : distribution de friandises, utilisation des jeux, promenades des chiennes en laisse courte et jeu de contact : le grand est plus ou moins vautré et la friandise est posée sur son tee-shirt ou son pantalon … puis est saisie délicatement par Pomme ou Oki.
Je profite de quelques grosses récompenses que j’ai apportées pour tenter une autre utilisation de la boîte aux quatre couvercles : Pomme a l’habitude de visiter de façon systématique les quatre compartiments, mais aujourd’hui je ne place qu’une grosse récompense. Oki, première à tenter le jeu, va directement au but ! Je recommence pour Pomme qui commence de façon habituelle sur la première boîte devant elle, compartiment vide … puis elle semble saisir la nuance et va ensuite directement au but … Je recommencerai !
Je sais qu’aujourd’hui j’ai ressenti une sorte de coup de pompe sur le trajet aller, ça arrive ! Et j’ai eu l’impression que la séance était assez brouillon … Je m’aperçois aussi que la petite fille apporte habituellement une note apaisante pour tous, qu’elle utilise les jeux fréquemment … et qu’ainsi les deux chiennes sont plus stabilisées vers tel ou tel enfant … Mais les progrès du grand et la performance ponctuelle du petit sont des éléments vraiment positifs !
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 26/03/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Mousse
Le soleil est toujours là … avec un vent froid très vivifiant ! Est-ce le vent ? Ou une autre raison ? Deux des quatre enfants aujourd’hui sont excités et le niveau sonore en début de séance est impressionnant … Les deux autres sont toujours aussi calmes heureusement.
Déjà en arrivant sur le parking, en ouvrant la porte arrière pour sortir Mousse, j’entends dans le vent une voix lointaine : « Ils arrivent ! » … du haut de la tour du jeu extérieur : tel la vigie, l’un des enfants nous guette en exultant « Terre ! Terre ! ». Je lui fais un signe de la main et je me dirige vers le petit espace vert de la placette et promène Mousse, précaution hygiénique mais surtout petite reconnaissance calme des lieux … et l’enfant essaie de poursuivre la conversation malgré la distance et le vent : « Est-ce que Jazz vient ? ». J’attends Chantal, puis Christine et nous nous dirigeons ensemble vers le centre …
Nous entrons calmement dans le couloir, mais en arrivant à la salle, difficile d’entrer : la petite fille et le petit garçon calme se précipitent dans ce couloir pour débuter tout de suite les câlins … Une fois entrés, difficile de poser les manteaux et sortir friandises et jeux, car le petit garçon qui nous a annoncés avec énergie veut lui aussi tenir les chiens alors que l’une des éducatrices est dans le centre à la recherche du quatrième garçon qui s’échappe fougueusement dès qu’il le peut ! L’autre éducatrice est nouvelle accompagnatrice de l’activité et observe … On s’installe et on calme le jeu plus ou moins, l’éducatrice revient et remplit les gamelles d’eau : on commence plus traditionnellement …
Le nouveau petit garçon qui avait beaucoup apprécié Mousse lui reste fidèle et il se débrouille bien ! Parfois, nous avons du mal à nous entendre car les deux autres garçons mettent l’ambiance, l’un parce qu’il saute sur les fauteuils et renverse des caisses de jouets à défaut de s’échapper, l’autre parce qu’il parle très fort et s’amuse avec Jazz son préféré … La petite fille joue posément avec Dickens avec l’aide de Chantal.
Mousse apprécie elle-aussi son petit compagnon, elle lui présente son ventre à caresser … mais comme l’ambiance est à l’effervescence, elle le tire souvent vers Dickens et les provisions de friandises de Chantal ! Erine reste souvent sous la table juste à côté de moi et a droit à quelques friandises rassurantes. Le petit garçon promène Mousse dans le couloir : grâce aux deux portes de la salle, le circuit est simple … j’accompagne pour rassurer Mousse et assurer la sécurité.
Peu à peu, on revient à plus de calme, c’est l’heure du goûter des enfants et ensuite le départ soit vers une prise en charge soit vers les taxis de retour … Les deux derniers enfants, les plus calmes, profitent largement des chiens confiants.
Françoise
Le soleil est toujours là … avec un vent froid très vivifiant ! Est-ce le vent ? Ou une autre raison ? Deux des quatre enfants aujourd’hui sont excités et le niveau sonore en début de séance est impressionnant … Les deux autres sont toujours aussi calmes heureusement.
Déjà en arrivant sur le parking, en ouvrant la porte arrière pour sortir Mousse, j’entends dans le vent une voix lointaine : « Ils arrivent ! » … du haut de la tour du jeu extérieur : tel la vigie, l’un des enfants nous guette en exultant « Terre ! Terre ! ». Je lui fais un signe de la main et je me dirige vers le petit espace vert de la placette et promène Mousse, précaution hygiénique mais surtout petite reconnaissance calme des lieux … et l’enfant essaie de poursuivre la conversation malgré la distance et le vent : « Est-ce que Jazz vient ? ». J’attends Chantal, puis Christine et nous nous dirigeons ensemble vers le centre …
Nous entrons calmement dans le couloir, mais en arrivant à la salle, difficile d’entrer : la petite fille et le petit garçon calme se précipitent dans ce couloir pour débuter tout de suite les câlins … Une fois entrés, difficile de poser les manteaux et sortir friandises et jeux, car le petit garçon qui nous a annoncés avec énergie veut lui aussi tenir les chiens alors que l’une des éducatrices est dans le centre à la recherche du quatrième garçon qui s’échappe fougueusement dès qu’il le peut ! L’autre éducatrice est nouvelle accompagnatrice de l’activité et observe … On s’installe et on calme le jeu plus ou moins, l’éducatrice revient et remplit les gamelles d’eau : on commence plus traditionnellement …
Le nouveau petit garçon qui avait beaucoup apprécié Mousse lui reste fidèle et il se débrouille bien ! Parfois, nous avons du mal à nous entendre car les deux autres garçons mettent l’ambiance, l’un parce qu’il saute sur les fauteuils et renverse des caisses de jouets à défaut de s’échapper, l’autre parce qu’il parle très fort et s’amuse avec Jazz son préféré … La petite fille joue posément avec Dickens avec l’aide de Chantal.
Mousse apprécie elle-aussi son petit compagnon, elle lui présente son ventre à caresser … mais comme l’ambiance est à l’effervescence, elle le tire souvent vers Dickens et les provisions de friandises de Chantal ! Erine reste souvent sous la table juste à côté de moi et a droit à quelques friandises rassurantes. Le petit garçon promène Mousse dans le couloir : grâce aux deux portes de la salle, le circuit est simple … j’accompagne pour rassurer Mousse et assurer la sécurité.
Peu à peu, on revient à plus de calme, c’est l’heure du goûter des enfants et ensuite le départ soit vers une prise en charge soit vers les taxis de retour … Les deux derniers enfants, les plus calmes, profitent largement des chiens confiants.
Françoise
Saint-Cyr au Mont d’Or, FAM des Cabornes, 21/03/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Erine, Joy et Ziyang, Françoise avec Pomme et Mousse, Oki et LiLy
Journée printanière et exceptionnelle : il a été prévu une séance-photos avec les résidents qui le souhaitent : ils choisiront avec quels chiens ils seront photographiés par un membre du personnel qui est aussi photographe. Matinée brossage encore plus soigné !
La grande salle d’animation est réservée et aménagée : un canapé recouvert d’un tissu noir, un drap blanc étalé au sol et l’écran de projection en fond derrière le canapé pour les prises de vue, des fauteuils tout autour de la salle pour les résidents qui attendront par petits groupes et gamelles d’eau pour les chiens. De notre côté, friandises en abondance ! Et trois membres du personnel en plus du photographe pour nous aider …
Neuf chiens dans la salle, je m’assois pour signifier à mes chiennes qu’on doit être calme … Chantal prend Lily la plupart du temps, car elle vient souvent faire des léchouilles aux trois grandes que ça risque d’exciter et elle aboie aussi après Erine et Joy qu’elle connaît peu : merci Chantal, ça va mieux avec son aide !
Certains résidents ne savent pas quel chien choisir, d’autres en désignent un d’emblée, certains s’enhardissent à vouloir sur le cliché deux, trois, même quatre chiens à la fois ! Heureusement, il y a un roulement … Lily est très demandée par certains au début, avec Dickens souvent, puis les deux huskies Pomme et Oki, puis Pomme et Mousse, puis bien sûr Ziyang, puis les australiens Jazz, Erine et Joy, et ça tourne … Suivant la demande, nous avons besoin d’aide pour tenir les chiens non demandés et installer ceux qui seront sur la photo : il y a la position couché aux pieds du résident, si possible regardant le photographe, la position assis aux pieds encore ou sur le canapé à côté du résident … et surtout obtenir que le regard des chiens se dirige vers nous derrière le photographe et sans bouger ! Ziyang est très statique sans problème, Oki un peu moins, mais le photographe est vraiment pro !
Après chaque série avec un résident, généreuse récompense des chiennes et on retourne au calme relatif …
Quand tous les résidents prévus sont passés, nous avons droit aussi à poser, certains soignants aussi, et les chiens en solo également ! Merci le photographe …
Certains résidents ont demandé tout de suite quand on pourrait voir les photos : il faudra attendre un peu, le photographe va travailler les clichés, les recadrer … Une animatrice a aussi pris des photos, je sais qu’elle cadre parfois les chiens seulement pour que nous puissions en disposer sur le site sans trahir notre devoir de confidentialité : merci à elle ! Et merci à nos chiens qui ont travaillé avec bonne volonté avec des résidents et des animateurs qu’ils connaissent certes, mais de façon très différente et dans une effervescence joyeuse mais fatigante …
En fin de séance, grosses récompenses plus appétentes encore, et arrivée à la maison, nouvelle distribution exceptionnelle : elles l’ont bien mérité !
Françoise
Journée printanière et exceptionnelle : il a été prévu une séance-photos avec les résidents qui le souhaitent : ils choisiront avec quels chiens ils seront photographiés par un membre du personnel qui est aussi photographe. Matinée brossage encore plus soigné !
La grande salle d’animation est réservée et aménagée : un canapé recouvert d’un tissu noir, un drap blanc étalé au sol et l’écran de projection en fond derrière le canapé pour les prises de vue, des fauteuils tout autour de la salle pour les résidents qui attendront par petits groupes et gamelles d’eau pour les chiens. De notre côté, friandises en abondance ! Et trois membres du personnel en plus du photographe pour nous aider …
Neuf chiens dans la salle, je m’assois pour signifier à mes chiennes qu’on doit être calme … Chantal prend Lily la plupart du temps, car elle vient souvent faire des léchouilles aux trois grandes que ça risque d’exciter et elle aboie aussi après Erine et Joy qu’elle connaît peu : merci Chantal, ça va mieux avec son aide !
Certains résidents ne savent pas quel chien choisir, d’autres en désignent un d’emblée, certains s’enhardissent à vouloir sur le cliché deux, trois, même quatre chiens à la fois ! Heureusement, il y a un roulement … Lily est très demandée par certains au début, avec Dickens souvent, puis les deux huskies Pomme et Oki, puis Pomme et Mousse, puis bien sûr Ziyang, puis les australiens Jazz, Erine et Joy, et ça tourne … Suivant la demande, nous avons besoin d’aide pour tenir les chiens non demandés et installer ceux qui seront sur la photo : il y a la position couché aux pieds du résident, si possible regardant le photographe, la position assis aux pieds encore ou sur le canapé à côté du résident … et surtout obtenir que le regard des chiens se dirige vers nous derrière le photographe et sans bouger ! Ziyang est très statique sans problème, Oki un peu moins, mais le photographe est vraiment pro !
Après chaque série avec un résident, généreuse récompense des chiennes et on retourne au calme relatif …
Quand tous les résidents prévus sont passés, nous avons droit aussi à poser, certains soignants aussi, et les chiens en solo également ! Merci le photographe …
Certains résidents ont demandé tout de suite quand on pourrait voir les photos : il faudra attendre un peu, le photographe va travailler les clichés, les recadrer … Une animatrice a aussi pris des photos, je sais qu’elle cadre parfois les chiens seulement pour que nous puissions en disposer sur le site sans trahir notre devoir de confidentialité : merci à elle ! Et merci à nos chiens qui ont travaillé avec bonne volonté avec des résidents et des animateurs qu’ils connaissent certes, mais de façon très différente et dans une effervescence joyeuse mais fatigante …
En fin de séance, grosses récompenses plus appétentes encore, et arrivée à la maison, nouvelle distribution exceptionnelle : elles l’ont bien mérité !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 20/03/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
C’est le printemps aujourd’hui ! Arbres en fleur, soleil, temps frais mais agréable … Oki attend un peu plus patiemment semaine après semaine l’arrivée des enfants, tout en vocalisant pas mal aujourd’hui … Les voilà donc avec les deux éducateurs. Tout cela commence à être bien rôdé autant pour les enfants que pour Oki, et pour Pomme la pro rien que parfaitement normal !
Pendant la séance, les deux chiennes sont détachées et on constate que la petite fille gère de mieux en mieux leur proximité parfois insistante : la distribution de friandises motive toujours les chiennes, mais la petite sait mieux les contourner … Elle aime remplir les jeux et les proposer aux chiennes. Quand elle veut l’attention de Pomme, ou d’Oki, attirées aussi par les deux autres enfants, je lui conseille d’appeler avec le nom de la chienne souhaitée pour capter son attention … et comme elle appelle tout doucement, je renforce « comme si tu étais très loin ! » et j’entends enfin le son de sa voix bien timbrée … Je félicite la petite fille, car cette affirmation d’elle même est très positive ! Elle aime aussi lancer la balle et là encore, il faut auparavant capter l’attention d’Oki, puis il y a la distribution de fromage et enfin la promenade à l’intérieur en laisse courte avec Pomme … pas de brossage aujourd’hui (Pomme a à peine commencé sa mue, Oki pas du tout).
Le premier petit garçon commence de façon un peu désordonnée, distribuant quantité de friandises comme s’il semait ou perdait involontairement sa provision, je pense qu’il a besoin d’être aidé pour accomplir des actions plus complexes, mais il est calme et progressivement, il s’assoit et propose aux chiennes la friandise successivement sur son genou, sur son pied … Il apprécie particulièrement la distribution de fromage alternant Pomme et Oki qui museau à museau se plient calmement aux choix du petit garçon. Par contre, il donnerait volontiers toute la boîte et je dois insister pour laisser le tour à l’autre garçon (pour la petite fille, on devra prendre la boîte de Jean-Claude !), puis c’est la promenade en laisse courte avec Oki en même temps que la petite fille avec une mise en scène ritualisée avec entrain « au revoir » en partant au bout du couloir … je récompense la chienne au retour parce lui n’y pense pas vraiment.
Le second garçon, plus lointain souvent, est aujourd’hui très présent, dans son accueil dehors déjà, puis pendant la séance : au début, comme les fois précédentes, Jean-Claude lui propose les friandises une à une pour qu’il les donne aux chiennes, en rappelant de façon insistante qu’il ne doit pas les grignoter lui même ! Puis le jeune garçon vient s’asseoir près de moi et je continue de même, mais l’enfant prend l’initiative de piocher directement dans ma réserve … comme il ne les mange pas et les distribue aux chiennes, je le laisse faire. J’ai les friandises faites maison habituelles croquantes et aussi des friandises du commerce plus moelleuses, l’enfant les partage et distribue aux deux chiennes bien attentives devant lui … L’enfant prend une grosse poignée et continue sa distribution en partageant certaines friandises … c’est un moment privilégié où il est autonome et complètement absorbé dans son action. Je tente une expérience : je lui demande s’il veut une trousse à friandises comme ses camarades (d’habitude, il renverse tout volontairement, donc on le fournit petit à petit) et lui propose d’aller chercher la trousse dans la poussette (le matériel est plus facile à transporter et les enfants aiment fouiller dedans), je précise la poussette jaune et il se lève, va chercher la trousse et paraît tout content ! Il ouvre la trousse et entreprend d’extraire la totalité des friandises pour les tenir dans sa main certainement … Comme il y en a un peu trop pour la taille de sa main, il jette tout le contenu en l’air comme les autres fois, mais je suis convaincue que c’est seulement parce qu’il n’a pas compris qu’il pouvait garder la trousse et prendre une par une les friandises. Il reste un peu lointain, peut-être est-il en train de digérer l’expérience ? Quand ses camarades promènent les chiennes au bout du couloir, je lui propose d’en faire autant, je demande à l’autre petit garçon de nous confier Oki, celui-ci n’a pas trop envie de partager, mais finalement accepte. Le voilà donc parti avec Oki au bout du couloir, comme il la conduit avec une démarche décidée, pas contraignante juste nette, Oki le suit sans problème … Arrivé au bout du couloir, l’enfant ne sait plus trop quoi faire. Oki attend très calme et posée sans stress … Comme la situation n’évolue pas, Jean-Claude va aider l’enfant et libérer Oki. Aujourd’hui, l’enfant m’a davantage admis dans son monde (peut-être parce que la semaine dernière j’étais seule?) et a accompli des actions complexes de sa propre initiative …
On range et on fait un debriefing pour les enfants, puis ils nous accompagnent en bas … à la semaine prochaine les enfants !
Françoise
C’est le printemps aujourd’hui ! Arbres en fleur, soleil, temps frais mais agréable … Oki attend un peu plus patiemment semaine après semaine l’arrivée des enfants, tout en vocalisant pas mal aujourd’hui … Les voilà donc avec les deux éducateurs. Tout cela commence à être bien rôdé autant pour les enfants que pour Oki, et pour Pomme la pro rien que parfaitement normal !
Pendant la séance, les deux chiennes sont détachées et on constate que la petite fille gère de mieux en mieux leur proximité parfois insistante : la distribution de friandises motive toujours les chiennes, mais la petite sait mieux les contourner … Elle aime remplir les jeux et les proposer aux chiennes. Quand elle veut l’attention de Pomme, ou d’Oki, attirées aussi par les deux autres enfants, je lui conseille d’appeler avec le nom de la chienne souhaitée pour capter son attention … et comme elle appelle tout doucement, je renforce « comme si tu étais très loin ! » et j’entends enfin le son de sa voix bien timbrée … Je félicite la petite fille, car cette affirmation d’elle même est très positive ! Elle aime aussi lancer la balle et là encore, il faut auparavant capter l’attention d’Oki, puis il y a la distribution de fromage et enfin la promenade à l’intérieur en laisse courte avec Pomme … pas de brossage aujourd’hui (Pomme a à peine commencé sa mue, Oki pas du tout).
Le premier petit garçon commence de façon un peu désordonnée, distribuant quantité de friandises comme s’il semait ou perdait involontairement sa provision, je pense qu’il a besoin d’être aidé pour accomplir des actions plus complexes, mais il est calme et progressivement, il s’assoit et propose aux chiennes la friandise successivement sur son genou, sur son pied … Il apprécie particulièrement la distribution de fromage alternant Pomme et Oki qui museau à museau se plient calmement aux choix du petit garçon. Par contre, il donnerait volontiers toute la boîte et je dois insister pour laisser le tour à l’autre garçon (pour la petite fille, on devra prendre la boîte de Jean-Claude !), puis c’est la promenade en laisse courte avec Oki en même temps que la petite fille avec une mise en scène ritualisée avec entrain « au revoir » en partant au bout du couloir … je récompense la chienne au retour parce lui n’y pense pas vraiment.
Le second garçon, plus lointain souvent, est aujourd’hui très présent, dans son accueil dehors déjà, puis pendant la séance : au début, comme les fois précédentes, Jean-Claude lui propose les friandises une à une pour qu’il les donne aux chiennes, en rappelant de façon insistante qu’il ne doit pas les grignoter lui même ! Puis le jeune garçon vient s’asseoir près de moi et je continue de même, mais l’enfant prend l’initiative de piocher directement dans ma réserve … comme il ne les mange pas et les distribue aux chiennes, je le laisse faire. J’ai les friandises faites maison habituelles croquantes et aussi des friandises du commerce plus moelleuses, l’enfant les partage et distribue aux deux chiennes bien attentives devant lui … L’enfant prend une grosse poignée et continue sa distribution en partageant certaines friandises … c’est un moment privilégié où il est autonome et complètement absorbé dans son action. Je tente une expérience : je lui demande s’il veut une trousse à friandises comme ses camarades (d’habitude, il renverse tout volontairement, donc on le fournit petit à petit) et lui propose d’aller chercher la trousse dans la poussette (le matériel est plus facile à transporter et les enfants aiment fouiller dedans), je précise la poussette jaune et il se lève, va chercher la trousse et paraît tout content ! Il ouvre la trousse et entreprend d’extraire la totalité des friandises pour les tenir dans sa main certainement … Comme il y en a un peu trop pour la taille de sa main, il jette tout le contenu en l’air comme les autres fois, mais je suis convaincue que c’est seulement parce qu’il n’a pas compris qu’il pouvait garder la trousse et prendre une par une les friandises. Il reste un peu lointain, peut-être est-il en train de digérer l’expérience ? Quand ses camarades promènent les chiennes au bout du couloir, je lui propose d’en faire autant, je demande à l’autre petit garçon de nous confier Oki, celui-ci n’a pas trop envie de partager, mais finalement accepte. Le voilà donc parti avec Oki au bout du couloir, comme il la conduit avec une démarche décidée, pas contraignante juste nette, Oki le suit sans problème … Arrivé au bout du couloir, l’enfant ne sait plus trop quoi faire. Oki attend très calme et posée sans stress … Comme la situation n’évolue pas, Jean-Claude va aider l’enfant et libérer Oki. Aujourd’hui, l’enfant m’a davantage admis dans son monde (peut-être parce que la semaine dernière j’étais seule?) et a accompli des actions complexes de sa propre initiative …
On range et on fait un debriefing pour les enfants, puis ils nous accompagnent en bas … à la semaine prochaine les enfants !
Françoise
Parc Lacroix-Laval, 19/03/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Joy et Ziyang, Françoise avec Mousse et Oki
Lors d’une ballade dans les Monts d’Or avec Oki, j’avais croisé une correspondante du progrès et nous avions bavardé … Et nous voilà avec mes amies pour présenter notre petite association, "Les Chiens Visiteurs de la Lune d’Or" !
Le temps est superbe … J’ai décidé d’emmener mes deux jeunes ensemble, équipées de harnais tenus en deux points : précaution judicieuse pour contenir leur enthousiasme, fermement mais en douceur ! Nous avons donc un bel échantillon de nos chiens visiteurs : les anciens, Dickens cavalier King Charles 11 ans, Ziyang léonberg 8 ans 1/2, Joy femelle berger australien 9 ans 1/2 et mes jeunes Mousse femelle golden 16 mois et Oki femelle husky 8 mois. Il manque bien sûr Erine femelle berger australien 9 ans 1/2, Jazz berger australien 4 ans, Pomme femelle husky 9 ans 1/2 et LiLy femelle croisée York-chihuahua 6 ans 1/2 … mais les emmener tous et simultanément assurer une discussion d’humains sans pouvoir laisser vadrouiller les chiens, les règles du parc spécifiant de garder les chiens en laisse … ce serait pousser le bouchon un peu loin. On a bien pensé au parc clos destiné aux chiens mais avec le beau temps, il est bien occupé …
Au début, Mousse croit vraiment qu’on va gambader et s’enflamme … Oki commence par lire toutes les infos olfactives, mais s’intéresse aussi aux chiens qui viennent avec leur maître profiter du beau temps, le harnais est amplement justifié ! Quand nous marchons, les deux jeunes se tiennent assez bien, mais les pauses (photos et échanges d’humains) ne sont pas assez captivantes pour elles et à chaque passage de nouveaux chiens, les ressorts se tendent à nouveau ! Je distribue des friandises pour les recentrer, Mousse finit par comprendre qu’il s’agit d’un nouveau style de travail … Oki a furieusement envie de jouer avec les copains du parc … Enfin retour sur le parking et les chiens se posent enfin calmes, une séance très éducative pour mes jeunes qui jusqu’à présent sont sorties soit seules soit accompagnées de Pomme seule dont l’attitude nettement plus posée les tempère. Une phase d’éducation nécessaire puisqu’elles n’ont que 6 mois d’écart.
Côté humains par contre, nous sommes toutes les trois enchantées de notre rencontre … Il faut dire que lorsqu’on nous demande de parler « chien visiteur », de nos visites, des chiens, difficile de nous arrêter !
Françoise
Lors d’une ballade dans les Monts d’Or avec Oki, j’avais croisé une correspondante du progrès et nous avions bavardé … Et nous voilà avec mes amies pour présenter notre petite association, "Les Chiens Visiteurs de la Lune d’Or" !
Le temps est superbe … J’ai décidé d’emmener mes deux jeunes ensemble, équipées de harnais tenus en deux points : précaution judicieuse pour contenir leur enthousiasme, fermement mais en douceur ! Nous avons donc un bel échantillon de nos chiens visiteurs : les anciens, Dickens cavalier King Charles 11 ans, Ziyang léonberg 8 ans 1/2, Joy femelle berger australien 9 ans 1/2 et mes jeunes Mousse femelle golden 16 mois et Oki femelle husky 8 mois. Il manque bien sûr Erine femelle berger australien 9 ans 1/2, Jazz berger australien 4 ans, Pomme femelle husky 9 ans 1/2 et LiLy femelle croisée York-chihuahua 6 ans 1/2 … mais les emmener tous et simultanément assurer une discussion d’humains sans pouvoir laisser vadrouiller les chiens, les règles du parc spécifiant de garder les chiens en laisse … ce serait pousser le bouchon un peu loin. On a bien pensé au parc clos destiné aux chiens mais avec le beau temps, il est bien occupé …
Au début, Mousse croit vraiment qu’on va gambader et s’enflamme … Oki commence par lire toutes les infos olfactives, mais s’intéresse aussi aux chiens qui viennent avec leur maître profiter du beau temps, le harnais est amplement justifié ! Quand nous marchons, les deux jeunes se tiennent assez bien, mais les pauses (photos et échanges d’humains) ne sont pas assez captivantes pour elles et à chaque passage de nouveaux chiens, les ressorts se tendent à nouveau ! Je distribue des friandises pour les recentrer, Mousse finit par comprendre qu’il s’agit d’un nouveau style de travail … Oki a furieusement envie de jouer avec les copains du parc … Enfin retour sur le parking et les chiens se posent enfin calmes, une séance très éducative pour mes jeunes qui jusqu’à présent sont sorties soit seules soit accompagnées de Pomme seule dont l’attitude nettement plus posée les tempère. Une phase d’éducation nécessaire puisqu’elles n’ont que 6 mois d’écart.
Côté humains par contre, nous sommes toutes les trois enchantées de notre rencontre … Il faut dire que lorsqu’on nous demande de parler « chien visiteur », de nos visites, des chiens, difficile de nous arrêter !
Françoise
Lyon, centre de jour Prévert, 18/03/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Ziyang, Françoise avec Mousse
Le temps se maintient en dépit des prévisions de pluie et ça nous arrange ! Nous ne sommes pas venues depuis janvier (difficile de caser tout le monde dans le planning avec les congés scolaires), mais les enfants ont préparé activement notre venue : chacun agite une boîte de friandises sous le nez des chiens … Nous remercions sincèrement tout le monde !
Aujourd’hui avec Mousse et l’un des éducateurs, je travaille avec un enfant qui était absent en janvier et qui souvent s’intéressait davantage à Dickens. Il a bien envie de s’approcher, mais craint aussi que la chienne tourne sa tête vers lui. L’éducateur l’aide à se maîtriser … Mousse, un peu excitée elle aussi par l’enthousiasme des enfants, se calme assez vite et comprend que l’enfant a besoin qu’elle ne bouge pas. Je l’équipe d’une laisse courte que l’enfant aime tenir. Il aide à donner des friandises, puis du fromage.
Pendant ce temps, à côté de nous, l’un des enfants qui était pourtant craintif tout au début de nos séances est aujourd’hui très actif vers les chiens, mais ça déborde complètement : il me demande une friandise, pas de souci je lui en donne une, il la jette vigoureusement vers ses camarades ou les chiens … Peu après, il s’empare d’une brosse et la lance avec autant de force, heureusement elle est en silicone donc pas dangereuse ! Mais la suite est tout de même inquiétante … sans prévenir, il s’empare de la laisse en cuir à deux mousquetons de Mousse et la lance vers les camarades et ça fait mal ! L’éducateur l’aide à se calmer assis en observateur, mais il a beaucoup de mal à se canaliser … Christine lui propose le jeu à tiroirs pour Ziyang, mais il a beaucoup de difficultés à se concentrer.
Un autre camarade travaille avec Christine, puis Chantal, lui aussi très vite a des gestes rapidement brusques …
Le quatrième enfant, celui qui était aux débuts de nos visites le plus imperméable à la présence des chiens, lui est calme et promène Dickens simplement dans la pièce : il a beaucoup progressé dans son ouverture aux autres.
Il me semble que les enfants ont vécu la préparation des cadeaux avec beaucoup d’excitation et deux d’entre eux sont débordés par cet état émotionnel. Nous profitons du temps agréable pour sortir avec les enfants, Mousse est toujours avec l’enfant du début, je tiens la laisse avec lui et il saute sur place de contentement. Puis des enfants d’un autre groupe nous rejoignent, ils sont assez calmes …
Quand nous quittons les enfants, celui qui était le plus débordé est complètement exténué. Celui avec lequel j’ai travaillé nous accompagne avec l’éducatrice jusqu’à la porte. Cette séance a été très particulière, on voudrait pouvoir les aider davantage ...
Françoise
Le temps se maintient en dépit des prévisions de pluie et ça nous arrange ! Nous ne sommes pas venues depuis janvier (difficile de caser tout le monde dans le planning avec les congés scolaires), mais les enfants ont préparé activement notre venue : chacun agite une boîte de friandises sous le nez des chiens … Nous remercions sincèrement tout le monde !
Aujourd’hui avec Mousse et l’un des éducateurs, je travaille avec un enfant qui était absent en janvier et qui souvent s’intéressait davantage à Dickens. Il a bien envie de s’approcher, mais craint aussi que la chienne tourne sa tête vers lui. L’éducateur l’aide à se maîtriser … Mousse, un peu excitée elle aussi par l’enthousiasme des enfants, se calme assez vite et comprend que l’enfant a besoin qu’elle ne bouge pas. Je l’équipe d’une laisse courte que l’enfant aime tenir. Il aide à donner des friandises, puis du fromage.
Pendant ce temps, à côté de nous, l’un des enfants qui était pourtant craintif tout au début de nos séances est aujourd’hui très actif vers les chiens, mais ça déborde complètement : il me demande une friandise, pas de souci je lui en donne une, il la jette vigoureusement vers ses camarades ou les chiens … Peu après, il s’empare d’une brosse et la lance avec autant de force, heureusement elle est en silicone donc pas dangereuse ! Mais la suite est tout de même inquiétante … sans prévenir, il s’empare de la laisse en cuir à deux mousquetons de Mousse et la lance vers les camarades et ça fait mal ! L’éducateur l’aide à se calmer assis en observateur, mais il a beaucoup de mal à se canaliser … Christine lui propose le jeu à tiroirs pour Ziyang, mais il a beaucoup de difficultés à se concentrer.
Un autre camarade travaille avec Christine, puis Chantal, lui aussi très vite a des gestes rapidement brusques …
Le quatrième enfant, celui qui était aux débuts de nos visites le plus imperméable à la présence des chiens, lui est calme et promène Dickens simplement dans la pièce : il a beaucoup progressé dans son ouverture aux autres.
Il me semble que les enfants ont vécu la préparation des cadeaux avec beaucoup d’excitation et deux d’entre eux sont débordés par cet état émotionnel. Nous profitons du temps agréable pour sortir avec les enfants, Mousse est toujours avec l’enfant du début, je tiens la laisse avec lui et il saute sur place de contentement. Puis des enfants d’un autre groupe nous rejoignent, ils sont assez calmes …
Quand nous quittons les enfants, celui qui était le plus débordé est complètement exténué. Celui avec lequel j’ai travaillé nous accompagne avec l’éducatrice jusqu’à la porte. Cette séance a été très particulière, on voudrait pouvoir les aider davantage ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 13/03/2019
Françoise avec Oki
Aujourd’hui, Jean-Claude étant fatigué, je pars avec Oki seule. Elle attend l’arrivée des enfants avec plus de patience que d’habitude, d’autant plus que de l’autre côté du grillage, des jardiniers refont la pelouse avec un engin bruyant : le bruit ne la gêne pas et l’activité l’intéresse !
Un seul infirmier aujourd’hui, les trois enfants sont tout de suite attirés par Oki, deux d’entre eux tiennent la laisse avec moi jusqu’à l’ascenseur : le petite fille et le plus jeune garçon ... quant au troisième, il reste assez proche et observe.
Je détache Oki, je l’équipe d’une laisse courte, puis je la libère totalement car le petit garçon semble vouloir la diriger continuellement … Ensuite, les enfants lui proposent les jeux (plateaux tournants et boîte aux quatre couvercles) et distribuent des friandises en quantité ! Cela ressemble à l’agitation d’une fête foraine où les amis appellent de toutes parts : « viens voir le manège, viens voir les autos tamponneuses, viens voir la grande roue, Oki par ci, Oki par là ... » ! La petite appelle Oki d’une voix bien faible face aux distributions maladroites, mais abondantes du petit garçon. Elle suit Oki et l’attire vers les jeux qu’elle a remplis. Puis les deux enfants posent les friandises sur le dossier de la chauffeuse et Oki grimpe sur le siège pour s’en saisir ...Oki suit le rythme et glane les récompenses, mais c’est tout de même assez brouillon ! Dans l’agitation, le petit garçon garde longtemps la friandise dans sa main et Oki ne comprend plus si elle va l’obtenir ou si elle doit la saisir … Ce n’est pas formateur du tout !
J’explique à l’éducateur et aux enfants qu’Oki a bien deux oreilles et quatre pattes, mais seulement un cerveau, alors on va s’organiser autrement, chacun son tour !
Pour convaincre le petit garçon d’attendre et rester assis, je lui confie une trousse que j’ai remplie : a priori, il peine à ouvrir le zip … la petite fille attend son tour avec plus de compréhension et le troisième est assez autonome … Ce dernier me demande pourquoi Jean-Claude n’est pas là.
Du coup, la séance devient beaucoup plus calme : le changement de tour est déclenché quand la trousse à friandises d’un enfant est vide, je remplis et l’enfant attend son tour avec les munitions, promesse de la prochaine distribution ! Pour l’enfant le plus « ailleurs », il faut l’aider car s’il a une trousse remplie, il la vide intégralement ou grignote pour lui-même … Mais aujourd’hui, il semble bien impliqué dans l’activité.
Distribution de fromage, jeu de balle, couché-pas bouger avec une friandise sur la patte (activité qui reconcentre la chienne), brossage … Les trois enfants sont côte à côte sur les chauffeuses, ils semblent former un groupe. Nous les félicitons de cette bonne séance. Bénéfice annexe : le petit garçon sait maintenant ouvrir la trousse tout seul !
Quand les enfants nous raccompagnent, ils tiennent la laisse à deux et ont tous une mine épanouie ! Oki n’est pas épuisée, fatiguée bien sûr, mais sans plus ! c’est beau la fougue de la jeunesse, raison de plus de ne pas en abuser ...
Françoise
Aujourd’hui, Jean-Claude étant fatigué, je pars avec Oki seule. Elle attend l’arrivée des enfants avec plus de patience que d’habitude, d’autant plus que de l’autre côté du grillage, des jardiniers refont la pelouse avec un engin bruyant : le bruit ne la gêne pas et l’activité l’intéresse !
Un seul infirmier aujourd’hui, les trois enfants sont tout de suite attirés par Oki, deux d’entre eux tiennent la laisse avec moi jusqu’à l’ascenseur : le petite fille et le plus jeune garçon ... quant au troisième, il reste assez proche et observe.
Je détache Oki, je l’équipe d’une laisse courte, puis je la libère totalement car le petit garçon semble vouloir la diriger continuellement … Ensuite, les enfants lui proposent les jeux (plateaux tournants et boîte aux quatre couvercles) et distribuent des friandises en quantité ! Cela ressemble à l’agitation d’une fête foraine où les amis appellent de toutes parts : « viens voir le manège, viens voir les autos tamponneuses, viens voir la grande roue, Oki par ci, Oki par là ... » ! La petite appelle Oki d’une voix bien faible face aux distributions maladroites, mais abondantes du petit garçon. Elle suit Oki et l’attire vers les jeux qu’elle a remplis. Puis les deux enfants posent les friandises sur le dossier de la chauffeuse et Oki grimpe sur le siège pour s’en saisir ...Oki suit le rythme et glane les récompenses, mais c’est tout de même assez brouillon ! Dans l’agitation, le petit garçon garde longtemps la friandise dans sa main et Oki ne comprend plus si elle va l’obtenir ou si elle doit la saisir … Ce n’est pas formateur du tout !
J’explique à l’éducateur et aux enfants qu’Oki a bien deux oreilles et quatre pattes, mais seulement un cerveau, alors on va s’organiser autrement, chacun son tour !
Pour convaincre le petit garçon d’attendre et rester assis, je lui confie une trousse que j’ai remplie : a priori, il peine à ouvrir le zip … la petite fille attend son tour avec plus de compréhension et le troisième est assez autonome … Ce dernier me demande pourquoi Jean-Claude n’est pas là.
Du coup, la séance devient beaucoup plus calme : le changement de tour est déclenché quand la trousse à friandises d’un enfant est vide, je remplis et l’enfant attend son tour avec les munitions, promesse de la prochaine distribution ! Pour l’enfant le plus « ailleurs », il faut l’aider car s’il a une trousse remplie, il la vide intégralement ou grignote pour lui-même … Mais aujourd’hui, il semble bien impliqué dans l’activité.
Distribution de fromage, jeu de balle, couché-pas bouger avec une friandise sur la patte (activité qui reconcentre la chienne), brossage … Les trois enfants sont côte à côte sur les chauffeuses, ils semblent former un groupe. Nous les félicitons de cette bonne séance. Bénéfice annexe : le petit garçon sait maintenant ouvrir la trousse tout seul !
Quand les enfants nous raccompagnent, ils tiennent la laisse à deux et ont tous une mine épanouie ! Oki n’est pas épuisée, fatiguée bien sûr, mais sans plus ! c’est beau la fougue de la jeunesse, raison de plus de ne pas en abuser ...
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 12/03/2019
Chantal avec Dickens, Françoise avec Mousse
Christine est indisponible, Mousse et Dickens assurent …
Où avais-je la tête ? Mousse est partie sans son harnais, mais avec son collier : ce n’est pas très grave bien sûr, mais son excitation en début de séance est un peu moins vite apaisée, rien de dramatique tout de même. Et puis comme nous ne sortons pas dans le petit jardin, l’enfant qui aime diriger de façon un poil autoritaire ne guidera Mousse qu’à l’intérieur et tout se passe en douceur …
Aujourd’hui, en plus des deux petits garçons et de la petite fille qui nous accueillent habituellement, un nouveau participant : un troisième petit garçon, qui parle et s’exprime de façon très posée et très très polie … Il se révèle très doué dans sa communication avec Mousse et Dickens : il est épaté de l’obéissance des chiens et très fier de pouvoir raconter son après-midi ce soir à sa famille ! Il fait asseoir, puis coucher Mousse, lui donne des récompenses, dépose la friandise sur la patte de la chienne couchée et la promène dans le service. Il a aussi lancé la balle, pensé à récompenser Mousse qui l’a rapportée, observé et récompensé la recherche de la trousse cachée …
La petite fille a surtout joué avec Dickens, de façon assez active il me semble, je n’ai pas pu l’observer beaucoup étant occupée principalement par les petits garçons.
Le petit garçon très actif a toujours des difficultés à partager le temps, on voit bien que la frustration est ressentie de façon presque douloureuse pour lui, mais l’apprentissage du partage est nécessaire … Il apprécie le jeu de plateaux tournants, aidant beaucoup les chiens : cette méthode convient bien à Mousse qui est une chercheuse peu obstinée ! Dickens met beaucoup d’énergie à faire tourner les plateaux de ce jeu nouveau pour lui, mais avec un succès très relatif … mais nos chiens ont tout de même leur content de récompenses ! Pour le jeu de balle, je rappelle à l’enfant de ne pas laisser Dickens saisir la balle (le petit chien ne la rend pas, opposant une inertie tranquille à toute demande), et bien sûr, c’est la première chose qu’il tente de faire, je rattrape la balle à temps et explique au petit garçon qu’il faut tenir compte de nos paroles … Il est boudeur, mais reprend avec Mousse, jamais tout à fait content. Puis il regrette que je l’accompagne dans le tour du service avec Mousse, car lui voudrait montrer son autonomie, mais je lui explique que Mousse a besoin d’être rassurée … Il me dit qu’il regrette l’absence de Jazz.
Le dernier petit garçon commence la séance de façon détachée des chiens, mais il participe bientôt grâce à Chantal qui lui propose de poser les friandises sur la jambe de son pantalon, puis sur sa chaussette et même sur la peau : il est vraiment intéressé et actif … Puis il me rejoint pour donner du fromage à Mousse : il pioche avec ses doigts et Mousse apprécie la distribution généreuse ! Son visage heureux est un cadeau ...
Après le goûter, les enfants sortent dehors tandis que nous partons, et à travers la grille, le petit garçon dont Chantal s’est beaucoup occupée l’appelle sans mot, mais de façon très expressive, et lui dépose un gros bisou sur la joue à travers la grille ! Cette réaction fait vraiment chaud au cœur de Chantal … Le petit garçon très actif se précipite pour nous dire au revoir aussi et caresser les chiens.
Françoise
Christine est indisponible, Mousse et Dickens assurent …
Où avais-je la tête ? Mousse est partie sans son harnais, mais avec son collier : ce n’est pas très grave bien sûr, mais son excitation en début de séance est un peu moins vite apaisée, rien de dramatique tout de même. Et puis comme nous ne sortons pas dans le petit jardin, l’enfant qui aime diriger de façon un poil autoritaire ne guidera Mousse qu’à l’intérieur et tout se passe en douceur …
Aujourd’hui, en plus des deux petits garçons et de la petite fille qui nous accueillent habituellement, un nouveau participant : un troisième petit garçon, qui parle et s’exprime de façon très posée et très très polie … Il se révèle très doué dans sa communication avec Mousse et Dickens : il est épaté de l’obéissance des chiens et très fier de pouvoir raconter son après-midi ce soir à sa famille ! Il fait asseoir, puis coucher Mousse, lui donne des récompenses, dépose la friandise sur la patte de la chienne couchée et la promène dans le service. Il a aussi lancé la balle, pensé à récompenser Mousse qui l’a rapportée, observé et récompensé la recherche de la trousse cachée …
La petite fille a surtout joué avec Dickens, de façon assez active il me semble, je n’ai pas pu l’observer beaucoup étant occupée principalement par les petits garçons.
Le petit garçon très actif a toujours des difficultés à partager le temps, on voit bien que la frustration est ressentie de façon presque douloureuse pour lui, mais l’apprentissage du partage est nécessaire … Il apprécie le jeu de plateaux tournants, aidant beaucoup les chiens : cette méthode convient bien à Mousse qui est une chercheuse peu obstinée ! Dickens met beaucoup d’énergie à faire tourner les plateaux de ce jeu nouveau pour lui, mais avec un succès très relatif … mais nos chiens ont tout de même leur content de récompenses ! Pour le jeu de balle, je rappelle à l’enfant de ne pas laisser Dickens saisir la balle (le petit chien ne la rend pas, opposant une inertie tranquille à toute demande), et bien sûr, c’est la première chose qu’il tente de faire, je rattrape la balle à temps et explique au petit garçon qu’il faut tenir compte de nos paroles … Il est boudeur, mais reprend avec Mousse, jamais tout à fait content. Puis il regrette que je l’accompagne dans le tour du service avec Mousse, car lui voudrait montrer son autonomie, mais je lui explique que Mousse a besoin d’être rassurée … Il me dit qu’il regrette l’absence de Jazz.
Le dernier petit garçon commence la séance de façon détachée des chiens, mais il participe bientôt grâce à Chantal qui lui propose de poser les friandises sur la jambe de son pantalon, puis sur sa chaussette et même sur la peau : il est vraiment intéressé et actif … Puis il me rejoint pour donner du fromage à Mousse : il pioche avec ses doigts et Mousse apprécie la distribution généreuse ! Son visage heureux est un cadeau ...
Après le goûter, les enfants sortent dehors tandis que nous partons, et à travers la grille, le petit garçon dont Chantal s’est beaucoup occupée l’appelle sans mot, mais de façon très expressive, et lui dépose un gros bisou sur la joue à travers la grille ! Cette réaction fait vraiment chaud au cœur de Chantal … Le petit garçon très actif se précipite pour nous dire au revoir aussi et caresser les chiens.
Françoise
Bron, hôpital du Vinatier, service Itard, 07/03/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et LiLy
Beau temps malgré un peu de pluie le matin, je décide d’emmener Lily avec Pomme, au vu de sa participation positive lundi. Lily est déjà venue, l’un de résidents l’appréciait énormément et regrettait son absence depuis longtemps …
Surprise à l’arrivée de Christine car Lily fait la fête à Jazz (oubliés les débordements passés du jeune mâle ou confusion avec son prédécesseur Orion?), mais aboie vigoureusement après Erine qui ne réplique pas et joue profil bas ! Pourtant Erine était bien là lundi avec Joy, Lily semble les avoir oubliées et c’est pour elle une intruse … Pendant la séance, espérant qu’en la laissant flairer la bergère si calme, cela la calmerait, on constate que Lily essaie de lui pincer les mollets et Erine ne sait comment s’en défaire ! Prise dans les bras ou posée sur les genoux d’un résident, Lily est calme, seule façon de la faire taire … il va falloir qu’elle s’habitue à la gentille Erine ! Bonne nouvelle tout de même : aucun des résidents ne réagit aux aboiements de Lily. Et Jazz est entré dans les bonnes grâces de Lily !
Nous commençons à l’intérieur pour les premiers résidents fragiles :
Le premier résident, justement son fan, reconnaît Lily et aujourd’hui, il ne s’en sépare pas : la petite chienne sur les genoux, il caresse, essuie son museau après dégustation de fromage, la peigne … je récompense Lily moi-même, elle est trop excitée pour prendre doucement pour un patient qui maîtriserait difficilement les précautions à prendre. Puis il accepte de faire quelques pas en tenant Lily en laisse, soutenu par deux soignantes et suivi du fauteuil au cas où, retour en fauteuil où Lily trône en habituée ! Elle connaît parfaitement les fauteuils manuels et aussi les fauteuils électriques perfectionnés.
Puis c’est le tour d’une résidente toujours craintive mais qui semble attirée par la petite taille de Lily : elle caresse d’abord le dos d’Erine qui lui tourne le dos pour la rassurer, puis Lily dans mes bras (les réactions de la résidente ne sont pas garanties), puis enfin le dos de Pomme, elle accepte ensuite de déposer une friandise sur le siège à côté d’elle que Pomme prend délicatement, c’est un progrès car Pomme lui fait face et si la résidente ne jette pas très loin la récompense, l’avantage est la proximité qu’elle accepte ! On lui propose de donner sur sa main ouverte : difficile pour elle ! Je lui propose alors le truchement du tissu sur sa main, la friandise sur le tissu et Pomme prend doucement. Exercice réussi ! La résidente ne souhaite pas recommencer, mais c’était une belle avancée ...
Une soignante vient observer l’intervention mais craint beaucoup les chiens … Pendant que Jazz travaille avec une troisième résidente non-voyante, elle s’apprivoise d’abord avec Lily qui ressemble à un chiot, puis caresse le dos de Pomme jusqu’à lui caresser les oreilles, et d’avancée en avancée, elle s’étonne elle-même de ses limites repoussées. Elle donne une friandise à Pomme qui prend toujours doucement … Puis elle tient la laisse d’Erine pour sortir.
Lily, puis Pomme viennent aussi dire bonjour à la résidente : elles essaient même un petit bisou, la résidente craint le contact … mais elle ne crie pas, ne refuse pas le contact, elle s’éloigne juste et essaie de s’essuyer.
Puis on passe dehors. Jazz nous a attendus presque tout ce temps debout sur la table de béton sur laquelle les chiens travaillent souvent … Le premier résident, très valide, se souvient des chiens, de leurs noms et des nôtres, il accepte de faire quatre tours de promenade : les autres fois, il acceptait un tour, puis deux en rechignant et là : quatre chiens, quatre tours, vive le sport !
Le second résident arrive en fauteuil et est approché de la table : alors qu’il devient de plus en plus absent aux soignants, son regard s’illumine en voyant les chiens. Il câline Jazz de façon « vigoureuse », mais Christine récompense généreusement et Jazz vit la rencontre de façon très positive. Puis je fais monter Pomme à côté de Jazz et le résident est heureux au contact des deux chiens ! Un moment, Christine a observé le regard du résident sur elle. Nous entrons donc dans son monde … (Lily a trouvé asile dans les bras d’une soignante et se tait). Pour ce genre de contact, la confiance de nos chiens est nécessaire … et de bonnes friandises généreusement offertes pour rester dans un moment très très joyeux. Trop compliqué pour Erine la timide ou Lily trop petite.
La soignante amène une résidente non-voyante pour un essai : lors de nos premières visites, un premier test avait échoué, la résidente ayant crié immédiatement … aujourd’hui, je pose Lily sur ses genoux : pendant une minute, tout va bien, puis la résidente repousse Lily : peut-être a-t-elle bougé à cause des genoux trop en pente, ou un autre chien a-t-il aboyé ? Lily n’est pas traumatisée.
Les soignantes souhaitent que Lily revienne : malgré ses aboiements (que j’espère voir diminuer !), elle est plébiscitée ...
Françoise
Beau temps malgré un peu de pluie le matin, je décide d’emmener Lily avec Pomme, au vu de sa participation positive lundi. Lily est déjà venue, l’un de résidents l’appréciait énormément et regrettait son absence depuis longtemps …
Surprise à l’arrivée de Christine car Lily fait la fête à Jazz (oubliés les débordements passés du jeune mâle ou confusion avec son prédécesseur Orion?), mais aboie vigoureusement après Erine qui ne réplique pas et joue profil bas ! Pourtant Erine était bien là lundi avec Joy, Lily semble les avoir oubliées et c’est pour elle une intruse … Pendant la séance, espérant qu’en la laissant flairer la bergère si calme, cela la calmerait, on constate que Lily essaie de lui pincer les mollets et Erine ne sait comment s’en défaire ! Prise dans les bras ou posée sur les genoux d’un résident, Lily est calme, seule façon de la faire taire … il va falloir qu’elle s’habitue à la gentille Erine ! Bonne nouvelle tout de même : aucun des résidents ne réagit aux aboiements de Lily. Et Jazz est entré dans les bonnes grâces de Lily !
Nous commençons à l’intérieur pour les premiers résidents fragiles :
Le premier résident, justement son fan, reconnaît Lily et aujourd’hui, il ne s’en sépare pas : la petite chienne sur les genoux, il caresse, essuie son museau après dégustation de fromage, la peigne … je récompense Lily moi-même, elle est trop excitée pour prendre doucement pour un patient qui maîtriserait difficilement les précautions à prendre. Puis il accepte de faire quelques pas en tenant Lily en laisse, soutenu par deux soignantes et suivi du fauteuil au cas où, retour en fauteuil où Lily trône en habituée ! Elle connaît parfaitement les fauteuils manuels et aussi les fauteuils électriques perfectionnés.
Puis c’est le tour d’une résidente toujours craintive mais qui semble attirée par la petite taille de Lily : elle caresse d’abord le dos d’Erine qui lui tourne le dos pour la rassurer, puis Lily dans mes bras (les réactions de la résidente ne sont pas garanties), puis enfin le dos de Pomme, elle accepte ensuite de déposer une friandise sur le siège à côté d’elle que Pomme prend délicatement, c’est un progrès car Pomme lui fait face et si la résidente ne jette pas très loin la récompense, l’avantage est la proximité qu’elle accepte ! On lui propose de donner sur sa main ouverte : difficile pour elle ! Je lui propose alors le truchement du tissu sur sa main, la friandise sur le tissu et Pomme prend doucement. Exercice réussi ! La résidente ne souhaite pas recommencer, mais c’était une belle avancée ...
Une soignante vient observer l’intervention mais craint beaucoup les chiens … Pendant que Jazz travaille avec une troisième résidente non-voyante, elle s’apprivoise d’abord avec Lily qui ressemble à un chiot, puis caresse le dos de Pomme jusqu’à lui caresser les oreilles, et d’avancée en avancée, elle s’étonne elle-même de ses limites repoussées. Elle donne une friandise à Pomme qui prend toujours doucement … Puis elle tient la laisse d’Erine pour sortir.
Lily, puis Pomme viennent aussi dire bonjour à la résidente : elles essaient même un petit bisou, la résidente craint le contact … mais elle ne crie pas, ne refuse pas le contact, elle s’éloigne juste et essaie de s’essuyer.
Puis on passe dehors. Jazz nous a attendus presque tout ce temps debout sur la table de béton sur laquelle les chiens travaillent souvent … Le premier résident, très valide, se souvient des chiens, de leurs noms et des nôtres, il accepte de faire quatre tours de promenade : les autres fois, il acceptait un tour, puis deux en rechignant et là : quatre chiens, quatre tours, vive le sport !
Le second résident arrive en fauteuil et est approché de la table : alors qu’il devient de plus en plus absent aux soignants, son regard s’illumine en voyant les chiens. Il câline Jazz de façon « vigoureuse », mais Christine récompense généreusement et Jazz vit la rencontre de façon très positive. Puis je fais monter Pomme à côté de Jazz et le résident est heureux au contact des deux chiens ! Un moment, Christine a observé le regard du résident sur elle. Nous entrons donc dans son monde … (Lily a trouvé asile dans les bras d’une soignante et se tait). Pour ce genre de contact, la confiance de nos chiens est nécessaire … et de bonnes friandises généreusement offertes pour rester dans un moment très très joyeux. Trop compliqué pour Erine la timide ou Lily trop petite.
La soignante amène une résidente non-voyante pour un essai : lors de nos premières visites, un premier test avait échoué, la résidente ayant crié immédiatement … aujourd’hui, je pose Lily sur ses genoux : pendant une minute, tout va bien, puis la résidente repousse Lily : peut-être a-t-elle bougé à cause des genoux trop en pente, ou un autre chien a-t-il aboyé ? Lily n’est pas traumatisée.
Les soignantes souhaitent que Lily revienne : malgré ses aboiements (que j’espère voir diminuer !), elle est plébiscitée ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 06/03/2019
Françoise et Jean-Claude avec Pomme et Oki
Reprise des visites pour Pomme et Oki : visites interrompues pour les deux chiennes fin janvier donc bien avant les congés à cause de la stérilisation d’Oki, Mousse avait pris le relais avec succès …
L’attente n’est pas le fort d’Oki, elle manifeste son impatience de revoir les enfants, puis essaie de faire la fête à l’éducateur, mais très vite, sitôt entrée dans le bâtiment, elle cesse cette exubérance et se montre attentive aux enfants …
Trois semaines d’interruption pour les enfants (une grippe juste avant les deux semaines de congé) et pourtant, ils prennent rapidement leurs marques et nous prouvent que leurs acquis sont bien ancrés …
Le garçon le plus « lointain » passe un long moment avec Pomme puis avec Oki : si Jean-Claude ou moi lui donnons des friandises une à une pour les chiennes, il les leur donne et observe avec attention … mais on ne peut lui confier une trousse car il préfère consommer lui-même mes « gâteaux ». Son visage est heureux. Puis il s’empare d’un jouet qui couine et évolue au milieu des enfants et des chiennes …
Le deuxième petit garçon semble avoir bien compris l’intérêt d’être généreux avec les chiennes et il attire sans problème Oki et Pomme … il vient faire remplir sa trousse assez souvent, mais quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu ! Oki monte sur la chauffeuse et l’enfant s’assoie sur le dossier, le dos appuyé au mur : pour lui, c’est une grande joie ! Il leur donne aussi du fromage : les deux chiennes ne le quittent plus …
La petite fille a préparé les jeux et Oki s’y emploie avec plaisir au début alors que Pomme s’oriente sur la distribution gratuite du petit garçon. Oki rejoint Pomme assez souvent, mais revient de temps à autre vers la petite fille, pour chercher la balle par exemple … Puis la petite fille prend une initiative judicieuse : elle vient distribuer ses propres friandises à côté du petit garçon !
Le petit garçon aime parfois promener Pomme dans la pièce en longueur, la chienne est alors équipée d’une laisse courte (50cm ?) … j’équipe Oki de la même façon et la petite fille la promène, puis les enfants échangent leurs chiennes : cette nouvelle activité leur plaît beaucoup ! J’encourage les chiennes, munis les enfants de friandises à donner au point le plus éloigné et récompense encore au retour … Bon exercice pour Oki !
La séance a passé très vite … bien remplie et joyeuse.
Françoise
Reprise des visites pour Pomme et Oki : visites interrompues pour les deux chiennes fin janvier donc bien avant les congés à cause de la stérilisation d’Oki, Mousse avait pris le relais avec succès …
L’attente n’est pas le fort d’Oki, elle manifeste son impatience de revoir les enfants, puis essaie de faire la fête à l’éducateur, mais très vite, sitôt entrée dans le bâtiment, elle cesse cette exubérance et se montre attentive aux enfants …
Trois semaines d’interruption pour les enfants (une grippe juste avant les deux semaines de congé) et pourtant, ils prennent rapidement leurs marques et nous prouvent que leurs acquis sont bien ancrés …
Le garçon le plus « lointain » passe un long moment avec Pomme puis avec Oki : si Jean-Claude ou moi lui donnons des friandises une à une pour les chiennes, il les leur donne et observe avec attention … mais on ne peut lui confier une trousse car il préfère consommer lui-même mes « gâteaux ». Son visage est heureux. Puis il s’empare d’un jouet qui couine et évolue au milieu des enfants et des chiennes …
Le deuxième petit garçon semble avoir bien compris l’intérêt d’être généreux avec les chiennes et il attire sans problème Oki et Pomme … il vient faire remplir sa trousse assez souvent, mais quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu ! Oki monte sur la chauffeuse et l’enfant s’assoie sur le dossier, le dos appuyé au mur : pour lui, c’est une grande joie ! Il leur donne aussi du fromage : les deux chiennes ne le quittent plus …
La petite fille a préparé les jeux et Oki s’y emploie avec plaisir au début alors que Pomme s’oriente sur la distribution gratuite du petit garçon. Oki rejoint Pomme assez souvent, mais revient de temps à autre vers la petite fille, pour chercher la balle par exemple … Puis la petite fille prend une initiative judicieuse : elle vient distribuer ses propres friandises à côté du petit garçon !
Le petit garçon aime parfois promener Pomme dans la pièce en longueur, la chienne est alors équipée d’une laisse courte (50cm ?) … j’équipe Oki de la même façon et la petite fille la promène, puis les enfants échangent leurs chiennes : cette nouvelle activité leur plaît beaucoup ! J’encourage les chiennes, munis les enfants de friandises à donner au point le plus éloigné et récompense encore au retour … Bon exercice pour Oki !
La séance a passé très vite … bien remplie et joyeuse.
Françoise
Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR, 04/03/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Joy et Erine, Françoise avec Mousse et LiLy
Le retour de Lily dont les dernières visites datent de presque 2 ans ! Elle reconnaît immédiatement les lieux, alors que déjà en enfilant le harnais, son excitation était flagrante … et là, elle ne se sent plus de joie ! Mousse est plus calme en attendant les amies. Fête à Chantal et à Dickens, le parking est plein et nous réservons une place pour Christine.
Christine nous explique toute émue : la camionnette a été percutée à l’arrière tout récemment, donc Christine a laissé Ziyang et l’a remplacé par les trois bergers australiens lorsque presque arrivée à l’hôpital, le hayon s’est ouvert (un dos d’âne ?), Jazz et Erine se sont retrouvés sur la chaussée. Le temps de s’arrêter, de refermer le hayon pour garder Joy en sécurité, elle a récupéré Jazz qui heureusement est allé sur le trottoir et Erine qui l’a suivi … Quelques tendeurs pour éviter une récidive. Pour avoir vécu deux fois ce genre d’aventure, je comprends bien son émotion. Elle raconte rapidement à l’animateur le motif de notre léger retard et la visite permettra de retrouver un rythme cardiaque plus calme …
Lily ne connaît pas Joy et Erine : elle ne vient pas le vendredi en cours chez Christine car son petit gabarit pourrait être problématique au milieu de jeunes chiens adolescents en nombre et beaucoup plus grands, malinois, schapendoes, huskies, golden et bergers australiens et son idole Ziyang le beau léonberg n’y changerait rien, donc elle aboie vers les deux chiennes avant de les flairer et se calmer. Mais elle connaît Jazz et s’en souvient bien : le jeune mâle exubérant ! Jazz est beaucoup plus calme, mais Lily a de la mémoire et l’avertit vigoureusement en grognant de ne pas l’approcher ! Et elle fait la fête à Christine et retrouve ainsi sa bonne humeur en s’approchant de la salle. Christine commence la visite avec Joy et Erine ...
C’est entendu donc : pour cette reprise (respectivement après les congés et une longue pause), Mousse est toute contente et Lily exulte ! Je les garde donc en laisse pour maîtriser cette excitation … Puis progressivement, je détache Lily qui reste calmement sur les genoux, puis Mousse qui est attentive. Comme Lily s’est habituée à prendre les friandises sans précaution (la rapidité l’intéresse davantage pour que les copines ne lui piquent pas !), je ne propose pas tout de suite aux résidents d’offrir eux-mêmes les friandises, je récompense moi-même. Puis j’explique aux personnes tentées : on ferme bien la main sur la friandise, on descend la main à sa hauteur, on attend qu’elle ne réclame plus et on ouvre alors la main bien à plat … je précise : sinon, elle vous croque les doigts ! Certaines personnes déclinent l’offre, d’autres suivent avec succès mes consignes … et comme je ne suis pas avare de friandises, Lily prend plus doucement ! Mousse reçoit aussi des récompenses bien sûr …
Des récompenses, parce que les deux chiennes travaillent : danser pour Lily, tourner pour Mousse, attendre couchées les friandises devant le museau, rester sur les genoux (Lily seulement!), chercher la trousse que j’ai cachée (Mousse seulement), donner la patte, chanter : Mousse y prend goût et lance un aboiement sonore, je lui demande de recommencer doucement, on y arrive après plusieurs essais trop vigoureux … Lily grogne un peu si les friandises ne viennent pas assez vite ! Je reprends un exercice que Lily connaît bien (avec Bakou) et que Mousse découvre : Mousse reste couchée et Lily saute au dessus de sa copine. Mousse se relève la première fois, puis comprend l’exercice, le secret : une récompense pour celle qui saute, mais aussi une récompense pour celle qui accepte de ne pas bouger !
Quand Christine ramène les deux chiennes et revient avec Jazz, les autres Dickens, Mousse et Lily se reposent …
Chantal et Christine ont bien sûr beaucoup travaillé, mais je suis restée vigilante avec mes deux chiennes et je ne peux pas vous raconter !
Françoise
Le retour de Lily dont les dernières visites datent de presque 2 ans ! Elle reconnaît immédiatement les lieux, alors que déjà en enfilant le harnais, son excitation était flagrante … et là, elle ne se sent plus de joie ! Mousse est plus calme en attendant les amies. Fête à Chantal et à Dickens, le parking est plein et nous réservons une place pour Christine.
Christine nous explique toute émue : la camionnette a été percutée à l’arrière tout récemment, donc Christine a laissé Ziyang et l’a remplacé par les trois bergers australiens lorsque presque arrivée à l’hôpital, le hayon s’est ouvert (un dos d’âne ?), Jazz et Erine se sont retrouvés sur la chaussée. Le temps de s’arrêter, de refermer le hayon pour garder Joy en sécurité, elle a récupéré Jazz qui heureusement est allé sur le trottoir et Erine qui l’a suivi … Quelques tendeurs pour éviter une récidive. Pour avoir vécu deux fois ce genre d’aventure, je comprends bien son émotion. Elle raconte rapidement à l’animateur le motif de notre léger retard et la visite permettra de retrouver un rythme cardiaque plus calme …
Lily ne connaît pas Joy et Erine : elle ne vient pas le vendredi en cours chez Christine car son petit gabarit pourrait être problématique au milieu de jeunes chiens adolescents en nombre et beaucoup plus grands, malinois, schapendoes, huskies, golden et bergers australiens et son idole Ziyang le beau léonberg n’y changerait rien, donc elle aboie vers les deux chiennes avant de les flairer et se calmer. Mais elle connaît Jazz et s’en souvient bien : le jeune mâle exubérant ! Jazz est beaucoup plus calme, mais Lily a de la mémoire et l’avertit vigoureusement en grognant de ne pas l’approcher ! Et elle fait la fête à Christine et retrouve ainsi sa bonne humeur en s’approchant de la salle. Christine commence la visite avec Joy et Erine ...
C’est entendu donc : pour cette reprise (respectivement après les congés et une longue pause), Mousse est toute contente et Lily exulte ! Je les garde donc en laisse pour maîtriser cette excitation … Puis progressivement, je détache Lily qui reste calmement sur les genoux, puis Mousse qui est attentive. Comme Lily s’est habituée à prendre les friandises sans précaution (la rapidité l’intéresse davantage pour que les copines ne lui piquent pas !), je ne propose pas tout de suite aux résidents d’offrir eux-mêmes les friandises, je récompense moi-même. Puis j’explique aux personnes tentées : on ferme bien la main sur la friandise, on descend la main à sa hauteur, on attend qu’elle ne réclame plus et on ouvre alors la main bien à plat … je précise : sinon, elle vous croque les doigts ! Certaines personnes déclinent l’offre, d’autres suivent avec succès mes consignes … et comme je ne suis pas avare de friandises, Lily prend plus doucement ! Mousse reçoit aussi des récompenses bien sûr …
Des récompenses, parce que les deux chiennes travaillent : danser pour Lily, tourner pour Mousse, attendre couchées les friandises devant le museau, rester sur les genoux (Lily seulement!), chercher la trousse que j’ai cachée (Mousse seulement), donner la patte, chanter : Mousse y prend goût et lance un aboiement sonore, je lui demande de recommencer doucement, on y arrive après plusieurs essais trop vigoureux … Lily grogne un peu si les friandises ne viennent pas assez vite ! Je reprends un exercice que Lily connaît bien (avec Bakou) et que Mousse découvre : Mousse reste couchée et Lily saute au dessus de sa copine. Mousse se relève la première fois, puis comprend l’exercice, le secret : une récompense pour celle qui saute, mais aussi une récompense pour celle qui accepte de ne pas bouger !
Quand Christine ramène les deux chiennes et revient avec Jazz, les autres Dickens, Mousse et Lily se reposent …
Chantal et Christine ont bien sûr beaucoup travaillé, mais je suis restée vigilante avec mes deux chiennes et je ne peux pas vous raconter !
Françoise
Photos des chiens visiteurs lors de cette visite
Rillieux, centre de jour des Verchères, 12/02/2019
Françoise avec Pomme
Christine et Chantal sont portées pâles : on n’est pas de bois ! J’emmène Pomme puisque Mousse travaillera demain. Et pour jeudi, je ferai le point, Oki sera sans doute de sortie pour son plus grand bonheur …
Une intervention avec quatre chiens ou avec un seul chien, ça ne se conçoit pas de la même manière : les enfants doivent attendre leur tour, gérer la frustration et … finalement, c’est une séance très calme et riche de comportements positifs !
La petite fille, qui souvent profite des câlins sur la banquette avec Erine ou Dickens, s’installe au milieu de la pièce avec le jeu des tubes pivotants et gère tranquillement le remplissage et Pomme apprécie ! Le petit garçon le plus actif piaffe et boude un peu ... c’est l’autre garçon qu’il faut stimuler qui profite donc de la boîte de fromage : il plonge son doigt dans la boîte et le donne à lécher à Pomme toujours aussi satisfaite ! Le petit garçon actif ne boude plus mais se fixe peu de temps : il voudrait sortir, donner des ordres : Pomme accepte volontiers si on la récompense et il n’y pense pas toujours. Je détache Pomme et il pose les friandises sur les pattes de la chienne couchée qui attend l’ordre de manger, la petite fille réussit aussi le même exercice … Le petit garçon voudrait qu’on sorte, il y a du soleil … Mais avant, c’est promenade à l’intérieur : d’abord la petite fille (j’accompagne parce que Pomme n’a pas l’habitude du circuit), sortir de la pièce, passer dans le couloir et se faire admirer des autres éducateurs et revenir enfin par l’autre porte … Puis c’est le tour du petit garçon qui boude moins tout de même, promenade intérieure aussi valorisante … On sort dans le petit espace de jeux, clos bien sûr !
Dehors, le petit garçon doit apprendre à attirer Pomme et non pas la tirer : récompenser et garder le lien, les adultes ne s’en sortent pas toujours mieux … mais il progresse. Je détache Pomme et plus moyen de tirer, juste attirer ! On progresse encore, Pomme accepte d’escalader le jeu d’extérieur, la petite fille participe aussi … Le garçon le moins actif ne participe pas beaucoup, dehors son esprit s’échappe, on essaie des rapprochements avec un succès assez mince, mais l’enfant n’a pas peur du tout. Comme Pomme est détachée, la course entre enfants et chien est nettement à l’avantage de la chienne bien sûr, et ça plaît beaucoup aux enfants. La petite fille dit « Bravo », comme elle ne parle pratiquement pas, c’est un vrai bon point !
Puis c’est le goûter et Pomme a droit de lécher les pots de yaourts vides, ce qui plaît bien aux enfants ! Le bilan de la séance est positif : la petite fille a été plus active, très épanouie et elle a parlé et même appelé Pomme, le petit garçon a géré la frustration de façon raisonnable et a terminé sur de grands éclats de rire, l’autre petit garçon a participé lui aussi, pas plus mais pas moins … et tous avaient l’air heureux. Les éducatrices remarquent aussi le calme de cette séance.
Quand je rentre, j’emmène Oki chez le vétérinaire : il est temps de retirer les fils ! La collerette a déjà déclaré forfait vendredi en fin d’après-midi dans le chahut de Mousse et Oki … Dans la salle d’attente, apprentissage de l’attente, de la cohabitation avec les autres chiens ou chats : très éducatif !
Françoise
Christine et Chantal sont portées pâles : on n’est pas de bois ! J’emmène Pomme puisque Mousse travaillera demain. Et pour jeudi, je ferai le point, Oki sera sans doute de sortie pour son plus grand bonheur …
Une intervention avec quatre chiens ou avec un seul chien, ça ne se conçoit pas de la même manière : les enfants doivent attendre leur tour, gérer la frustration et … finalement, c’est une séance très calme et riche de comportements positifs !
La petite fille, qui souvent profite des câlins sur la banquette avec Erine ou Dickens, s’installe au milieu de la pièce avec le jeu des tubes pivotants et gère tranquillement le remplissage et Pomme apprécie ! Le petit garçon le plus actif piaffe et boude un peu ... c’est l’autre garçon qu’il faut stimuler qui profite donc de la boîte de fromage : il plonge son doigt dans la boîte et le donne à lécher à Pomme toujours aussi satisfaite ! Le petit garçon actif ne boude plus mais se fixe peu de temps : il voudrait sortir, donner des ordres : Pomme accepte volontiers si on la récompense et il n’y pense pas toujours. Je détache Pomme et il pose les friandises sur les pattes de la chienne couchée qui attend l’ordre de manger, la petite fille réussit aussi le même exercice … Le petit garçon voudrait qu’on sorte, il y a du soleil … Mais avant, c’est promenade à l’intérieur : d’abord la petite fille (j’accompagne parce que Pomme n’a pas l’habitude du circuit), sortir de la pièce, passer dans le couloir et se faire admirer des autres éducateurs et revenir enfin par l’autre porte … Puis c’est le tour du petit garçon qui boude moins tout de même, promenade intérieure aussi valorisante … On sort dans le petit espace de jeux, clos bien sûr !
Dehors, le petit garçon doit apprendre à attirer Pomme et non pas la tirer : récompenser et garder le lien, les adultes ne s’en sortent pas toujours mieux … mais il progresse. Je détache Pomme et plus moyen de tirer, juste attirer ! On progresse encore, Pomme accepte d’escalader le jeu d’extérieur, la petite fille participe aussi … Le garçon le moins actif ne participe pas beaucoup, dehors son esprit s’échappe, on essaie des rapprochements avec un succès assez mince, mais l’enfant n’a pas peur du tout. Comme Pomme est détachée, la course entre enfants et chien est nettement à l’avantage de la chienne bien sûr, et ça plaît beaucoup aux enfants. La petite fille dit « Bravo », comme elle ne parle pratiquement pas, c’est un vrai bon point !
Puis c’est le goûter et Pomme a droit de lécher les pots de yaourts vides, ce qui plaît bien aux enfants ! Le bilan de la séance est positif : la petite fille a été plus active, très épanouie et elle a parlé et même appelé Pomme, le petit garçon a géré la frustration de façon raisonnable et a terminé sur de grands éclats de rire, l’autre petit garçon a participé lui aussi, pas plus mais pas moins … et tous avaient l’air heureux. Les éducatrices remarquent aussi le calme de cette séance.
Quand je rentre, j’emmène Oki chez le vétérinaire : il est temps de retirer les fils ! La collerette a déjà déclaré forfait vendredi en fin d’après-midi dans le chahut de Mousse et Oki … Dans la salle d’attente, apprentissage de l’attente, de la cohabitation avec les autres chiens ou chats : très éducatif !
Françoise
Bron, hôpital de Vinatier, service Itard, 07/02/2019
Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme
Temps d’hiver, nous serons à l’intérieur principalement avec sortie pour certains.
Le premier résident s’approche très vite et revient très souvent tant que nous ne sommes pas parties, son but ! Il ne dit pas « bonjour » mais agite la main avec un « au revoir » bien explicite (avant, il nous prenait le bras ou s’emparait de nos vêtements pour nous raccompagner à la porte), mais il réussit tout de même, grâce à la soignante à rester un peu et caresser les chiens. Il promène Jazz dans la pièce, comme la promenade des poneys qu’il connaît.
Un autre résident se souvient bien de nos noms en nous saluant, pour les chiens il faut l’aider un peu … il fait asseoir Pomme, lui donne des friandises, on lui propose un tour dehors, il n’est pas enchanté même si c’est bon pour lui et comme il s’est mis à pleuvoir, ce sera seulement un mini tour dans la partie abritée.
Une résidente très craintive accepte de caresser l’arrière de Pomme (que j’ai scotchée grâce à la boîte de fromage), puis on lui propose de donner des friandises qu’elle lance. Comme elle lance maladroitement tout près de ses pieds, elle est un peu impressionnée du rapprochement de Pomme …
Une autre résidente non-voyante vient s’installer accompagnée de la soignante. Depuis que nous venons, elle a beaucoup évolué et ne sursaute pas au contact des chiens. Elle accepte bien Pomme assez calme, même Erine qui s’approche seule très doucement. On l’aide dans une petite promenade intérieure avec Pomme.
Un autre résident non-voyant prend beaucoup de plaisir à caresser Jazz, ses mains sont détendues, il chantonne …
Un dernier résident sera plus à l’aise dehors, on approche son fauteuil de la table de béton sur lequel Jazz est monté, Pomme le rejoint bientôt : Alors qu’il n’a plus aucune interaction avec les soignants depuis un certain temps, dès qu’il voit les chiens, il se penche, s’enfouit dans le poil de Jazz et le caresse, et quand Pomme lui fait un bisou, il rayonne aussi … Comme il se fatigue vite, la soignante le ramène avant qu’il ait une absence, mais son regard suit encore les chiens ...
Françoise
Temps d’hiver, nous serons à l’intérieur principalement avec sortie pour certains.
Le premier résident s’approche très vite et revient très souvent tant que nous ne sommes pas parties, son but ! Il ne dit pas « bonjour » mais agite la main avec un « au revoir » bien explicite (avant, il nous prenait le bras ou s’emparait de nos vêtements pour nous raccompagner à la porte), mais il réussit tout de même, grâce à la soignante à rester un peu et caresser les chiens. Il promène Jazz dans la pièce, comme la promenade des poneys qu’il connaît.
Un autre résident se souvient bien de nos noms en nous saluant, pour les chiens il faut l’aider un peu … il fait asseoir Pomme, lui donne des friandises, on lui propose un tour dehors, il n’est pas enchanté même si c’est bon pour lui et comme il s’est mis à pleuvoir, ce sera seulement un mini tour dans la partie abritée.
Une résidente très craintive accepte de caresser l’arrière de Pomme (que j’ai scotchée grâce à la boîte de fromage), puis on lui propose de donner des friandises qu’elle lance. Comme elle lance maladroitement tout près de ses pieds, elle est un peu impressionnée du rapprochement de Pomme …
Une autre résidente non-voyante vient s’installer accompagnée de la soignante. Depuis que nous venons, elle a beaucoup évolué et ne sursaute pas au contact des chiens. Elle accepte bien Pomme assez calme, même Erine qui s’approche seule très doucement. On l’aide dans une petite promenade intérieure avec Pomme.
Un autre résident non-voyant prend beaucoup de plaisir à caresser Jazz, ses mains sont détendues, il chantonne …
Un dernier résident sera plus à l’aise dehors, on approche son fauteuil de la table de béton sur lequel Jazz est monté, Pomme le rejoint bientôt : Alors qu’il n’a plus aucune interaction avec les soignants depuis un certain temps, dès qu’il voit les chiens, il se penche, s’enfouit dans le poil de Jazz et le caresse, et quand Pomme lui fait un bisou, il rayonne aussi … Comme il se fatigue vite, la soignante le ramène avant qu’il ait une absence, mais son regard suit encore les chiens ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu ,06/02/2019
Françoise avec Mousse
Oki va très bien et attend impatiemment la fin du régime collerette et le retour des sorties (visites et autres) … en compensant par des coups de dents dans les coussins de panier : bon d’accord, ils sont vieux, les coutures et les zips cèdent facilement et dedans, oh la bourre fait comme la neige, super marrant ! Donc atelier couture pour rafistoler les enveloppes ! Pas question d’acheter des coussins neufs avant que les miss aient atteint l’âge de raison … mais si, mais si … on y croit.
Donc c’est Mousse qui revient vers les enfants, toute contente, voire excitée !
J’ai décidé, vu l’effervescence de la dernière séance, d’insister fermement pour que chaque enfant interagisse seul alternativement à son tour. Comme les deux éducateurs ont vaincu les miasmes de la grippe, c’est plutôt réussi !
L’enfant le plus « absent » semble en colère aujourd’hui, mais beaucoup plus calme que la semaine dernière : Les éducateurs l’empêchent de faire ce qu’il veut et ça le contrarie … par provocation ? il décide de consommer lui-même mes friandises et les éducateurs lui font la chasse ! Un bon moment de partage avec Mousse tout de même quand il lui propose le fromage … Quand je lui demande s’il donne du fromage à son chien, il me corrige : ici, c’est Mousse ! Preuve qu’il est bien dans le présent, mais l’allusion à son vécu ailleurs et dans un autre temps, soit ne l’intéresse pas, soit est inaccessible.
La petite fille est d’abord sur la réserve tant que Mousse paraît excitée, puis ça s’arrange pour les deux. Mousse n’a pas plus de motivation pour les jeux, j’explique que dans le contexte où tout tombe gratos, chercher lui semble carrément superflu ! Sans compter que se concentrer avec les autres enfants qui interviennent moins mais sont toujours en mouvement quand même … ce n’est pas l’idéal pour Mousse qui a besoin de beaucoup de concentration dans un exercice compliqué pour elle ! La petite fille donne des friandises au premier garçon, d’habitude pour le faire participer afin qu’il les donne à la chienne, mais aujourd’hui, elle a bien remarqué que son camarade essaie de les déguster et que c’était interdit, alors coquine, elle lui en donne avec un grand sourire ! Les interactions sont du positif avant tout !
Le deuxième petit garçon s’installe assez vite assis devant la chienne et offre une à une les friandises, processus inauguré la semaine dernière et bien acquis donc. Il accepte par moments de se poser sur un fauteuil pour une alternance avec la petite. Chacun utilise les « munitions » de sa petite trousse puis passe la main (la chienne) à l’autre enfant pendant que je leur donne de quoi recharger la trousse. On essaie aussi de cacher la trousse spéciale à retrouver, mais soit le petit garçon la pose trop près, soit Mousse joue les timides quand la trousse est au fond de la pièce ! Tant pis, pas d’obstination … il y a bien d’autres interactions et les enfants sont contents.
La semaine prochaine, Mousse sera encore en action, puis après les deux semaines de congé, Pomme et Oki reprendront sans doute le flambeau ...
Françoise
Donc c’est Mousse qui revient vers les enfants, toute contente, voire excitée !
J’ai décidé, vu l’effervescence de la dernière séance, d’insister fermement pour que chaque enfant interagisse seul alternativement à son tour. Comme les deux éducateurs ont vaincu les miasmes de la grippe, c’est plutôt réussi !
L’enfant le plus « absent » semble en colère aujourd’hui, mais beaucoup plus calme que la semaine dernière : Les éducateurs l’empêchent de faire ce qu’il veut et ça le contrarie … par provocation ? il décide de consommer lui-même mes friandises et les éducateurs lui font la chasse ! Un bon moment de partage avec Mousse tout de même quand il lui propose le fromage … Quand je lui demande s’il donne du fromage à son chien, il me corrige : ici, c’est Mousse ! Preuve qu’il est bien dans le présent, mais l’allusion à son vécu ailleurs et dans un autre temps, soit ne l’intéresse pas, soit est inaccessible.
La petite fille est d’abord sur la réserve tant que Mousse paraît excitée, puis ça s’arrange pour les deux. Mousse n’a pas plus de motivation pour les jeux, j’explique que dans le contexte où tout tombe gratos, chercher lui semble carrément superflu ! Sans compter que se concentrer avec les autres enfants qui interviennent moins mais sont toujours en mouvement quand même … ce n’est pas l’idéal pour Mousse qui a besoin de beaucoup de concentration dans un exercice compliqué pour elle ! La petite fille donne des friandises au premier garçon, d’habitude pour le faire participer afin qu’il les donne à la chienne, mais aujourd’hui, elle a bien remarqué que son camarade essaie de les déguster et que c’était interdit, alors coquine, elle lui en donne avec un grand sourire ! Les interactions sont du positif avant tout !
Le deuxième petit garçon s’installe assez vite assis devant la chienne et offre une à une les friandises, processus inauguré la semaine dernière et bien acquis donc. Il accepte par moments de se poser sur un fauteuil pour une alternance avec la petite. Chacun utilise les « munitions » de sa petite trousse puis passe la main (la chienne) à l’autre enfant pendant que je leur donne de quoi recharger la trousse. On essaie aussi de cacher la trousse spéciale à retrouver, mais soit le petit garçon la pose trop près, soit Mousse joue les timides quand la trousse est au fond de la pièce ! Tant pis, pas d’obstination … il y a bien d’autres interactions et les enfants sont contents.
La semaine prochaine, Mousse sera encore en action, puis après les deux semaines de congé, Pomme et Oki reprendront sans doute le flambeau ...
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 30/01/2019
Françoise avec Mousse
Oki va bien, mais a besoin de repos : elle reste à la maison au calme avec Pomme. J’emmène Mousse qui assurera l’intérim ici jusqu’aux congés d’hiver. Mousse est déjà venue toute petite, mais les enfants ne vont pas forcément la reconnaître : à un an, elle a maintenant presque un gabarit d’adulte.
Mousse, elle, reconnaît semble-t-il les lieux et peut-être les enfants, surtout elle est toute excitée de les voir s’approcher avec les deux éducateurs (tous deux peut-être en proie à une attaque grippale!). Je la modère bien sûr …
La petite fille reste prudente face aux débordements et reste d’abord en retrait, partagée entre la crainte et le désir … et elle nous montre les énormes progrès qu’elle a accomplis : elle réussit à donner des friandises à Mousse dans sa main, lui propose les jeux ! Mousse comprend ces mouvements un pas en avant, un pas en arrière que la petite fille effectue, Mousse ne la quitte pas des yeux et retenue par ma laisse, elle ne cherche pas à s’approcher en force. Quand je la libère, elle se déplace doucement. La petite fille est un peu déçue que Mousse s’intéresse si peu aux jeux, je lui explique qu’elle est un peu paresseuse et préfère ce qu’on peut obtenir gratuitement ! La trousse spéciale à cacher ou à lancer et donc à rapporter, voilà un jeu bien adapté pour un retriever et Mousse effectue bien les rapports, avec un peu de timidité quand le petit garçon fait mine de prendre la trousse … je l’accompagne dans ce cas pour lui confirmer l’autorisation. Les facultés d’adaptation et de dépassement de soi de la petite fille sont une belle réussite !
Le premier petit garçon s’est approché tout de suite, il appelle souvent la chienne Pomme … et il se comporte comme avec Pomme ou Oki, toujours très proche, collé-serré, papillonnant ! Mousse ne s’en inquiète pas, mais comme lui ne distribue guère de récompenses, Mousse continue d’observer la petite fille. Je propose au petit garçon de brosser Mousse avec un succès très relatif … Pour renforcer le lien avec le petit garçon, je lui propose la boîte de fromage et ça fonctionne bien, Mousse le regarde avec attention. La petite fille n’ose pas très longtemps la proximité nécessaire à la dégustation de fromage, donc le petit garçon a un très bon atout dans son jeu ! Puis, quand l’excitation générale s’est apaisée – dans ce but, j’ai proposé à Mousse le jeu « Couché, Pas toucher (devant la friandise posée entre ses pattes) puis Mange », séquence qui redonne de la concentration et est toujours récompensée – pour la première fois, le petit garçon, assis par terre, utilise la trousse à friandises de façon adaptée en proposant les friandises une par une à Mousse toujours couchée devant lui et il me réclame de recharger la trousse quand elle est vide. Je fais remarquer cette performance nouvelle du petit garçon qui auparavant jetait n’importe comment et à poignée les friandises ! Lui aussi nous épate sur cette séance … une réelle communication calme s’est établie entre Mousse et lui.
Le deuxième jeune garçon, dès notre rencontre à l’extérieur, m’adresse clairement son interrogation : « Il est où, Jean-Claude ? » … D’une certaine manière, c’est aussi très remarquable, car il parle peu et seulement quand il le décide. Je lui réponds que Jean-Claude est resté se reposer avec Pomme et Oki, mais reviendra. Par la suite, il reste agité, crie beaucoup, tape parfois la vitre … Il apprécie le scoubidou en lanières de polaire, façon « tug », que j’ai récemment confectionné, sans l’utiliser avec la chienne. C’est cet objet qui semble l’apaiser le plus … Car sa participation à l’activité aujourd’hui est surtout une contribution sonore et son agitation rend le travail de Mousse plus complexe …
Oki va bien, mais a besoin de repos : elle reste à la maison au calme avec Pomme. J’emmène Mousse qui assurera l’intérim ici jusqu’aux congés d’hiver. Mousse est déjà venue toute petite, mais les enfants ne vont pas forcément la reconnaître : à un an, elle a maintenant presque un gabarit d’adulte.
Mousse, elle, reconnaît semble-t-il les lieux et peut-être les enfants, surtout elle est toute excitée de les voir s’approcher avec les deux éducateurs (tous deux peut-être en proie à une attaque grippale!). Je la modère bien sûr …
La petite fille reste prudente face aux débordements et reste d’abord en retrait, partagée entre la crainte et le désir … et elle nous montre les énormes progrès qu’elle a accomplis : elle réussit à donner des friandises à Mousse dans sa main, lui propose les jeux ! Mousse comprend ces mouvements un pas en avant, un pas en arrière que la petite fille effectue, Mousse ne la quitte pas des yeux et retenue par ma laisse, elle ne cherche pas à s’approcher en force. Quand je la libère, elle se déplace doucement. La petite fille est un peu déçue que Mousse s’intéresse si peu aux jeux, je lui explique qu’elle est un peu paresseuse et préfère ce qu’on peut obtenir gratuitement ! La trousse spéciale à cacher ou à lancer et donc à rapporter, voilà un jeu bien adapté pour un retriever et Mousse effectue bien les rapports, avec un peu de timidité quand le petit garçon fait mine de prendre la trousse … je l’accompagne dans ce cas pour lui confirmer l’autorisation. Les facultés d’adaptation et de dépassement de soi de la petite fille sont une belle réussite !
Le premier petit garçon s’est approché tout de suite, il appelle souvent la chienne Pomme … et il se comporte comme avec Pomme ou Oki, toujours très proche, collé-serré, papillonnant ! Mousse ne s’en inquiète pas, mais comme lui ne distribue guère de récompenses, Mousse continue d’observer la petite fille. Je propose au petit garçon de brosser Mousse avec un succès très relatif … Pour renforcer le lien avec le petit garçon, je lui propose la boîte de fromage et ça fonctionne bien, Mousse le regarde avec attention. La petite fille n’ose pas très longtemps la proximité nécessaire à la dégustation de fromage, donc le petit garçon a un très bon atout dans son jeu ! Puis, quand l’excitation générale s’est apaisée – dans ce but, j’ai proposé à Mousse le jeu « Couché, Pas toucher (devant la friandise posée entre ses pattes) puis Mange », séquence qui redonne de la concentration et est toujours récompensée – pour la première fois, le petit garçon, assis par terre, utilise la trousse à friandises de façon adaptée en proposant les friandises une par une à Mousse toujours couchée devant lui et il me réclame de recharger la trousse quand elle est vide. Je fais remarquer cette performance nouvelle du petit garçon qui auparavant jetait n’importe comment et à poignée les friandises ! Lui aussi nous épate sur cette séance … une réelle communication calme s’est établie entre Mousse et lui.
Le deuxième jeune garçon, dès notre rencontre à l’extérieur, m’adresse clairement son interrogation : « Il est où, Jean-Claude ? » … D’une certaine manière, c’est aussi très remarquable, car il parle peu et seulement quand il le décide. Je lui réponds que Jean-Claude est resté se reposer avec Pomme et Oki, mais reviendra. Par la suite, il reste agité, crie beaucoup, tape parfois la vitre … Il apprécie le scoubidou en lanières de polaire, façon « tug », que j’ai récemment confectionné, sans l’utiliser avec la chienne. C’est cet objet qui semble l’apaiser le plus … Car sa participation à l’activité aujourd’hui est surtout une contribution sonore et son agitation rend le travail de Mousse plus complexe …
Je sais que la séance a été intense pour Mousse, bien différente de celle de la veille. Elle a su s’intéresser à la petite fille et au petit garçon, elle n’a pas été submergée par la tension de l’autre garçon … mais tout cela est fatiguant. Je demande la fin de séance un peu plus tôt, et elle se couche pendant notre debriefing où l’on évoque les réussites de chaque enfant aujourd’hui. Après nous avoir raccompagnées dehors, nous nous séparons et je rencontre une autre petite fille qui timidement me demande l’autorisation de la caresser. La petite est très très douce et ce câlin final est tout à fait bienvenu ! Près de la voiture, je détache Mousse un instant … il y a beaucoup d’odeurs dans le parc, chats, écureuils ? Elle prend l’allure concentrée du pisteur, nez au sol et se meut rapidement … Je la rappelle, nul besoin d’excitation ! Dans la voiture, Mousse se repose.
Françoise
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères, 29/01/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Mousse
Ce matin, j’ai déposé Oki chez le vétérinaire pour sa stérilisation. Avant la visite aux enfants, je me renseigne au téléphone : tout s’est bien passé, elle n’est pas tout à fait réveillée, mais vocalise déjà. Je préviens la véto que je viendrai la chercher après avoir déposé Mousse après notre visite …
Un enfant malade, nous avons donc deux enfants pour quatre chiens … mais on gère : la petite fille s’installe avec Dickens, puis avec Erine posée sur la chauffeuse. Mousse est peu sollicitée mais je la récompense de sa sagesse. Le petit garçon présent est celui dont l’esprit s’échappe souvent, c’est Jazz qui travaille le plus pour attirer son attention … L’enfant met ses doigts dans le fromage pour les donner à sucer à Mousse : seul travail à peu près pour Mousse, on fait pire !
J’ai guetté la pendule pour ramener Mousse puis aller chercher Oki. Dans la salle d’attente du véto, j’écoute. Oki vocalise de façon douce avec des pauses, nettement moins que cette fois il y a trois mois où pour une radio à faire pour Lily, elle avait été consignée dans une cage : tout le cabinet du véto pouvait entendre ses cris plein d’énergie. J’en conclus que la sono de ma petite Oki n’est pas affolante, même si on peut s’en lasser sur plusieurs heures !
Ce soir, la belle dort pour se rattraper. Ses premiers déplacements avec la collerette sont difficiles mais pas catastrophiques ! Demain, ça ira mieux ...
Françoise
Ce matin, j’ai déposé Oki chez le vétérinaire pour sa stérilisation. Avant la visite aux enfants, je me renseigne au téléphone : tout s’est bien passé, elle n’est pas tout à fait réveillée, mais vocalise déjà. Je préviens la véto que je viendrai la chercher après avoir déposé Mousse après notre visite …
Un enfant malade, nous avons donc deux enfants pour quatre chiens … mais on gère : la petite fille s’installe avec Dickens, puis avec Erine posée sur la chauffeuse. Mousse est peu sollicitée mais je la récompense de sa sagesse. Le petit garçon présent est celui dont l’esprit s’échappe souvent, c’est Jazz qui travaille le plus pour attirer son attention … L’enfant met ses doigts dans le fromage pour les donner à sucer à Mousse : seul travail à peu près pour Mousse, on fait pire !
J’ai guetté la pendule pour ramener Mousse puis aller chercher Oki. Dans la salle d’attente du véto, j’écoute. Oki vocalise de façon douce avec des pauses, nettement moins que cette fois il y a trois mois où pour une radio à faire pour Lily, elle avait été consignée dans une cage : tout le cabinet du véto pouvait entendre ses cris plein d’énergie. J’en conclus que la sono de ma petite Oki n’est pas affolante, même si on peut s’en lasser sur plusieurs heures !
Ce soir, la belle dort pour se rattraper. Ses premiers déplacements avec la collerette sont difficiles mais pas catastrophiques ! Demain, ça ira mieux ...
Françoise
Lyon-sud, pavillon Michel Perret, SSR, 28/01/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz, Joy et Ziyang, Françoise avec Pomme et Oki
Ce matin, passage chez mon garagiste préféré, problème pneus réglé)
Demain, Oki sera chez le véto pour être stérilisée, il s’en suivra bien sûr une convalescence qui se prolongera par les vacances de février … avant sa reprise en visite. Comme elle apprécie beaucoup ces visites, avec les enfants le mercredi depuis 2 mois, avec les personnes handicapées samedi, je lui offre cette visite au SSR de Lyon-sud. Mousse se repose ainsi avant de prendre, outre sa visite habituelle demain à Rillieux, le relais auprès des enfants du mercredi …
Oki connaît tout à fait ses compagnons de visite, Pomme est avec elle et connaît parfaitement les lieux : on est en confiance. J’ai prévu comme samedi une laisse courte pour Oki et j’essaie une laisse standard pour Pomme pour lui offrir plus de souplesse … Et puis les jeux (boîte à 4 compartiments, tubes pivotants et tour à étages), j’ai apporté aussi le tunnel, mais on a oublié de s’en servir (il y a moins de place que samedi, donc c’est aussi bien comme ça).
Nous avons aujourd’hui un public nombreux, presque autant que lorsque l’établissement accueillait un EHPAD il y a quelques années, et le cercle est composé de malades convalescents et d’accompagnateurs, observant avec intérêt et une vive lumière dans le regard : d’abord Christine avec Ziyang imposant léonberg de 8 ans (c’est déjà beaucoup) qui préfère travailler couché, Joy berger australien femelle de 9 ans qui sera remplacée en milieu de visite par Jazz berger australien mâle de 4 ans, tout frétillant quand les autres chiens commencent à fatiguer … Chantal avec Dickens cavalier King Charles de 10 ans toujours partant pour caresses et friandises … et puis moi-même avec Pomme et Oki huskies de 9 ans et 6 mois respectivement : un bel échantillon canin !
Mes deux miss sont à l’aise. Après un tour de piste pour se présenter à tous, je sors les jeux un par un et l’aide de Chantal m’est précieuse, car elles veulent toutes les deux jouer … attention chacune son tour ! On met plus de temps à garnir les jeux de friandises que chaque chienne à les trouver ! Et Dickens s’en sort vraiment bien maintenant !
Ensuite pour ramener une concentration plus calme, un exercice à deux : « Couché ! Pas bouger, pas toucher », la friandise entre les pattes, puis « Mange ! »
Sans oublier les vocalises sur commande : Pomme chante de façon un peu impérieuse et quand je lui demande « Doucement », elle se reprend dans une modulation plus douce … Puis je demande à Oki qui a bien compris ma demande mais ne maîtrise pas encore ses cordes vocales : dès qu’elle émet un son, elle reçoit sa récompense. Pomme vocalise à chaque demande adressée à Oki ! On y arrivera avec Oki aussi mais il faut être patient … Donner la patte est en cours d’acquisition aussi, mais c’est plus facile donc mieux réussi.
Je fais coucher Pomme et demande à Oki de sauter par dessus son aînée, récompenses pour les deux. Exercice réussi, je travaillerai cette configuration plus tard. Aujourd’hui, elles commencent à être fatiguées ...
Pour des résidents arrivés en cours de séance, on refait les présentations et les chiennes reçoivent de nouvelles friandises. Une chaise non glissante à côté du fauteuil pour réconforter une dame qui ne semble pas avoir le moral, je fais monter Oki qui se laisse caresser, un peu de fromage aide à fixer la petite, mais elle apprécie les caresses visiblement … Puis je fais monter Pomme à sa place. Ma demande était peut-être trop énergique ? Pomme a pensé bien faire : elle saute sur la chaise et directement dans les bras de la dame ! Je la fais descendre immédiatement et m’informe auprès de la dame de sa réaction et des douleurs que ma chienne aura peut-être causées. La dame a eu un caniche et n’est pas du tout offusquée, elle a été surprise, mais ne paraît pas incommodée. Je suis gênée, mais elle m’assure que tout va bien ... Pomme est légère, mais tout de même. Au moment du départ, je renouvelle mes excuses, et la dame me rassure à nouveau, son moral a l’air bon …
Prochaine visite ici début mars ...
Françoise
Ce matin, passage chez mon garagiste préféré, problème pneus réglé)
Demain, Oki sera chez le véto pour être stérilisée, il s’en suivra bien sûr une convalescence qui se prolongera par les vacances de février … avant sa reprise en visite. Comme elle apprécie beaucoup ces visites, avec les enfants le mercredi depuis 2 mois, avec les personnes handicapées samedi, je lui offre cette visite au SSR de Lyon-sud. Mousse se repose ainsi avant de prendre, outre sa visite habituelle demain à Rillieux, le relais auprès des enfants du mercredi …
Oki connaît tout à fait ses compagnons de visite, Pomme est avec elle et connaît parfaitement les lieux : on est en confiance. J’ai prévu comme samedi une laisse courte pour Oki et j’essaie une laisse standard pour Pomme pour lui offrir plus de souplesse … Et puis les jeux (boîte à 4 compartiments, tubes pivotants et tour à étages), j’ai apporté aussi le tunnel, mais on a oublié de s’en servir (il y a moins de place que samedi, donc c’est aussi bien comme ça).
Nous avons aujourd’hui un public nombreux, presque autant que lorsque l’établissement accueillait un EHPAD il y a quelques années, et le cercle est composé de malades convalescents et d’accompagnateurs, observant avec intérêt et une vive lumière dans le regard : d’abord Christine avec Ziyang imposant léonberg de 8 ans (c’est déjà beaucoup) qui préfère travailler couché, Joy berger australien femelle de 9 ans qui sera remplacée en milieu de visite par Jazz berger australien mâle de 4 ans, tout frétillant quand les autres chiens commencent à fatiguer … Chantal avec Dickens cavalier King Charles de 10 ans toujours partant pour caresses et friandises … et puis moi-même avec Pomme et Oki huskies de 9 ans et 6 mois respectivement : un bel échantillon canin !
Mes deux miss sont à l’aise. Après un tour de piste pour se présenter à tous, je sors les jeux un par un et l’aide de Chantal m’est précieuse, car elles veulent toutes les deux jouer … attention chacune son tour ! On met plus de temps à garnir les jeux de friandises que chaque chienne à les trouver ! Et Dickens s’en sort vraiment bien maintenant !
Ensuite pour ramener une concentration plus calme, un exercice à deux : « Couché ! Pas bouger, pas toucher », la friandise entre les pattes, puis « Mange ! »
Sans oublier les vocalises sur commande : Pomme chante de façon un peu impérieuse et quand je lui demande « Doucement », elle se reprend dans une modulation plus douce … Puis je demande à Oki qui a bien compris ma demande mais ne maîtrise pas encore ses cordes vocales : dès qu’elle émet un son, elle reçoit sa récompense. Pomme vocalise à chaque demande adressée à Oki ! On y arrivera avec Oki aussi mais il faut être patient … Donner la patte est en cours d’acquisition aussi, mais c’est plus facile donc mieux réussi.
Je fais coucher Pomme et demande à Oki de sauter par dessus son aînée, récompenses pour les deux. Exercice réussi, je travaillerai cette configuration plus tard. Aujourd’hui, elles commencent à être fatiguées ...
Pour des résidents arrivés en cours de séance, on refait les présentations et les chiennes reçoivent de nouvelles friandises. Une chaise non glissante à côté du fauteuil pour réconforter une dame qui ne semble pas avoir le moral, je fais monter Oki qui se laisse caresser, un peu de fromage aide à fixer la petite, mais elle apprécie les caresses visiblement … Puis je fais monter Pomme à sa place. Ma demande était peut-être trop énergique ? Pomme a pensé bien faire : elle saute sur la chaise et directement dans les bras de la dame ! Je la fais descendre immédiatement et m’informe auprès de la dame de sa réaction et des douleurs que ma chienne aura peut-être causées. La dame a eu un caniche et n’est pas du tout offusquée, elle a été surprise, mais ne paraît pas incommodée. Je suis gênée, mais elle m’assure que tout va bien ... Pomme est légère, mais tout de même. Au moment du départ, je renouvelle mes excuses, et la dame me rassure à nouveau, son moral a l’air bon …
Prochaine visite ici début mars ...
Françoise
Lyon-Gerland, foyer APF l’Étincelle, 26/01/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Jazz et Erine, Françoise avec Pomme et Oki
Presqu’arrivée et très en avance, je m’aperçois qu’un voyant de la voiture m’avertit de devoir gonfler mes pneus … un peu de panique, deux huskies dans la caisse du coffre, dépannage si l’évolution est rapide ? Pas trop affolée, une station-service au bout de la rue sur les quais du Rhône, et puis je suis en avance … Zut, ils n’ont rien pour faire la pression, et bizarre, je ne vois aucun pneu douteux … je me fais indiquer un autre garage, vraiment contente d’être en avance ! Je trouve ce que je cherche, embouteillage dans la station, client sympa qui vérifie mes pneus avant … au cas où, j’ai prévenu Christine et l’établissement du problème et d’un éventuel retard. Finalement, j’arrive pile poil à l’heure … voyant toujours allumé et espérant ne pas me retrouver à plat après la visite !
Oki et Pomme en ville, laisses à deux points (thorax et dos), poussette de jeux et galette du tunnel (plié et léger) … Oki ne souffre d’aucune appréhension aux stimulations sonores de la ville et, fidèle à elle-même, lit longuement les infos olfactives à chaque platane, Pomme s’en accommode et à petit pas, nous rejoignons les copines. Notre train de sénateur n’a rien de commun avec un attelage bondissant dans la neige, mais ça m’arrange bien, même sans neige !
Pomme connaît les lieux et certaines personnes depuis sa prime enfance, moi-même connaît certaines résidentes depuis mon stage de formation à l’automne 2008 : Oki est bien entourée et parfaitement à l’aise. Elle connaît déjà les enfants autistes en visite, elle découvre sans problème les fauteuils roulants mécaniques ou motorisés : aucun souci ! Je demande une bassine d’eau pour les chiens.
Tout au début, Oki essaie de poser ses pattes sur les personnes, enthousiaste et amicale, je la remets sur ses quatre pattes et par la suite, elle a bien compris que comme les enfants, notre public a une certaine fragilité dont elle tient compte …
Pour notre confort, j’échange les laisses longues par des laisses courtes fixées sur le dos du harnais. Je sors les jeux, les brosses et le tunnel. Avec l’aide de Chantal et des résidents, on utilise successivement les trois jeux avec l’une puis l’autre chienne et également les autres chiens : les tubes pivotants, la boîte de quatre compartiments à ouvertures différentes et la tour à étages. Pomme va calmement, vite et efficace … Dickens a fait de gros progrès et semble apprécier la recherche. Jazz se débrouille bien et s’excite un peu pour aller plus vite, Erine ne connaît pas … Oki est plus bouillonnante que Pomme, mais presqu’aussi rapide et en tout cas très efficace. Je lâche l’une et retiens l’autre chienne pour ne pas chercher l’embrouille : attendre sur ordre son tour de passage est encore trop difficile ! Mais attachée, chacune consent à ne pas tirer exagérément …
Le tunnel plaît à Jazz, Dickens, Oki aussi avec l’aide de Christine, et même Pomme qui d’ordinaire refusait ! Ce nouveau tunnel, plus grand que l’ancien, a une partie longitudinale en filet aéré, ce qui doit faciliter l’apprentissage pour Oki et réconcilier Pomme avec l’exercice !
Et puis bien sûr, caresses, conversations, distributions de fromage et de friandises … j’explique à chaque résident la bonne méthode pour Oki, encore jeune et trop rapide sinon : tenir la friandise main fermée et attendre qu’elle ne la cherche plus avec son museau, ouvrir alors largement la main et elle prend doucement. Pomme reste délicate sans protocole, mais les bonnes manières sont bonnes à prendre. Le fromage est bien utile pour fixer Oki pendant le brossage. Elle apprécie les caresses. Un résident nous parle du dogue allemand de sa jeunesse … Erine convient bien aux personnes un peu timides avec les chiens.
L’heure passe vite, j’ai surveillé la pendule et je vois qu’Oki grogne légèrement quand Jazz veut s’immiscer à nos côtés : rien d’inquiétant, elle lui cause seulement, mais c’est bien le signe qu’elle est fatiguée.
Nous disons au revoir à tous et nous repartons vers la voiture, heureusement rien à signaler pour les pneus … ça tiendra bien jusqu’à la maison et probablement lundi chez le garagiste pour un check-up !
Françoise
Presqu’arrivée et très en avance, je m’aperçois qu’un voyant de la voiture m’avertit de devoir gonfler mes pneus … un peu de panique, deux huskies dans la caisse du coffre, dépannage si l’évolution est rapide ? Pas trop affolée, une station-service au bout de la rue sur les quais du Rhône, et puis je suis en avance … Zut, ils n’ont rien pour faire la pression, et bizarre, je ne vois aucun pneu douteux … je me fais indiquer un autre garage, vraiment contente d’être en avance ! Je trouve ce que je cherche, embouteillage dans la station, client sympa qui vérifie mes pneus avant … au cas où, j’ai prévenu Christine et l’établissement du problème et d’un éventuel retard. Finalement, j’arrive pile poil à l’heure … voyant toujours allumé et espérant ne pas me retrouver à plat après la visite !
Oki et Pomme en ville, laisses à deux points (thorax et dos), poussette de jeux et galette du tunnel (plié et léger) … Oki ne souffre d’aucune appréhension aux stimulations sonores de la ville et, fidèle à elle-même, lit longuement les infos olfactives à chaque platane, Pomme s’en accommode et à petit pas, nous rejoignons les copines. Notre train de sénateur n’a rien de commun avec un attelage bondissant dans la neige, mais ça m’arrange bien, même sans neige !
Pomme connaît les lieux et certaines personnes depuis sa prime enfance, moi-même connaît certaines résidentes depuis mon stage de formation à l’automne 2008 : Oki est bien entourée et parfaitement à l’aise. Elle connaît déjà les enfants autistes en visite, elle découvre sans problème les fauteuils roulants mécaniques ou motorisés : aucun souci ! Je demande une bassine d’eau pour les chiens.
Tout au début, Oki essaie de poser ses pattes sur les personnes, enthousiaste et amicale, je la remets sur ses quatre pattes et par la suite, elle a bien compris que comme les enfants, notre public a une certaine fragilité dont elle tient compte …
Pour notre confort, j’échange les laisses longues par des laisses courtes fixées sur le dos du harnais. Je sors les jeux, les brosses et le tunnel. Avec l’aide de Chantal et des résidents, on utilise successivement les trois jeux avec l’une puis l’autre chienne et également les autres chiens : les tubes pivotants, la boîte de quatre compartiments à ouvertures différentes et la tour à étages. Pomme va calmement, vite et efficace … Dickens a fait de gros progrès et semble apprécier la recherche. Jazz se débrouille bien et s’excite un peu pour aller plus vite, Erine ne connaît pas … Oki est plus bouillonnante que Pomme, mais presqu’aussi rapide et en tout cas très efficace. Je lâche l’une et retiens l’autre chienne pour ne pas chercher l’embrouille : attendre sur ordre son tour de passage est encore trop difficile ! Mais attachée, chacune consent à ne pas tirer exagérément …
Le tunnel plaît à Jazz, Dickens, Oki aussi avec l’aide de Christine, et même Pomme qui d’ordinaire refusait ! Ce nouveau tunnel, plus grand que l’ancien, a une partie longitudinale en filet aéré, ce qui doit faciliter l’apprentissage pour Oki et réconcilier Pomme avec l’exercice !
Et puis bien sûr, caresses, conversations, distributions de fromage et de friandises … j’explique à chaque résident la bonne méthode pour Oki, encore jeune et trop rapide sinon : tenir la friandise main fermée et attendre qu’elle ne la cherche plus avec son museau, ouvrir alors largement la main et elle prend doucement. Pomme reste délicate sans protocole, mais les bonnes manières sont bonnes à prendre. Le fromage est bien utile pour fixer Oki pendant le brossage. Elle apprécie les caresses. Un résident nous parle du dogue allemand de sa jeunesse … Erine convient bien aux personnes un peu timides avec les chiens.
L’heure passe vite, j’ai surveillé la pendule et je vois qu’Oki grogne légèrement quand Jazz veut s’immiscer à nos côtés : rien d’inquiétant, elle lui cause seulement, mais c’est bien le signe qu’elle est fatiguée.
Nous disons au revoir à tous et nous repartons vers la voiture, heureusement rien à signaler pour les pneus … ça tiendra bien jusqu’à la maison et probablement lundi chez le garagiste pour un check-up !
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 23/01/2019
Visite annulée à cause de la neige …
Il peut paraître excessivement prudent d’annuler une visite pour quelques centimètres de neige, mais il s’avère que ces quelques centimètres suffisent généralement à garantir une belle panique en ville ! D’autres sont obligés de circuler, alors nous décidons de ne pas en rajouter.
Entre les prévisions et ce qu’il tombe effectivement, il y a parfois un écart, mais ça, Mme Soleil ne nous a pas informés ….
Il peut paraître excessivement prudent d’annuler une visite pour quelques centimètres de neige, mais il s’avère que ces quelques centimètres suffisent généralement à garantir une belle panique en ville ! D’autres sont obligés de circuler, alors nous décidons de ne pas en rajouter.
Entre les prévisions et ce qu’il tombe effectivement, il y a parfois un écart, mais ça, Mme Soleil ne nous a pas informés ….
Lyon, centre de jour Prévert, 21/01/2019
Chantal avec Dickens, Christine avec Erine et Ziyang, Françoise avec Mousse
Temps d’hiver … mais nous serons à l’intérieur. Un enfant absent, les trois petits garçons présents profitent calmement des chiens, encadrés par les trois éducateurs.
C’est souvent le cas, imprévu bien sûr, lorsque l’un des participants est absent : les présents adoptent alors des comportements différents, on observe de nouvelles initiatives … Malgré l’interruption des récents congés scolaires, les enfants sont tout de suite à l’aise.
L’un des garçons saisit la laisse de Dickens et la garde une grande partie de la séance, il a une attirance particulière pour les liens … Quand Dickens paraît fatigué, on propose autre chose à l’enfant et il brosse Ziyang avec application, comme il en a l’habitude avec les poneys. Dehors ensuite, il promène Mousse …
Un autre petit garçon, le plus réservé, donne des friandises à Mousse d’abord avec le gant sur sa main, puis sans, il offre le fromage, observe le jeu (le plus simple car Mousse n’est pas très persévérante et attend souvent placidement notre aide).
Erine reste couchée au calme sur le canapé, à côté des enfants qui ne lui demandent rien de spécifique, mais l’enfant l’intègre dans les distributions de friandises : une pour Dickens, une pour Erine, une pour Mousse … Ziyang est couché plus loin, dommage !
Le troisième garçon, impatient de commencer immédiatement à notre arrivée, a trouvé que j’étais trop lente et s’est intéressé d’abord à Ziyang : son attention soutenue dure longtemps puis la fatigue le gagne et ses gestes se font plus brusques.
Quand on sort, les trois enfants partent se détendre sans s’occuper des chiens, ils courent et se défoulent : ils ont tous les trois beaucoup participé et leur fatigue est réelle … l’un revient promener ensuite Mousse, un autre Dickens et deux enfants d’un autre groupe viennent aussi profiter des chiens !
Françoise
Temps d’hiver … mais nous serons à l’intérieur. Un enfant absent, les trois petits garçons présents profitent calmement des chiens, encadrés par les trois éducateurs.
C’est souvent le cas, imprévu bien sûr, lorsque l’un des participants est absent : les présents adoptent alors des comportements différents, on observe de nouvelles initiatives … Malgré l’interruption des récents congés scolaires, les enfants sont tout de suite à l’aise.
L’un des garçons saisit la laisse de Dickens et la garde une grande partie de la séance, il a une attirance particulière pour les liens … Quand Dickens paraît fatigué, on propose autre chose à l’enfant et il brosse Ziyang avec application, comme il en a l’habitude avec les poneys. Dehors ensuite, il promène Mousse …
Un autre petit garçon, le plus réservé, donne des friandises à Mousse d’abord avec le gant sur sa main, puis sans, il offre le fromage, observe le jeu (le plus simple car Mousse n’est pas très persévérante et attend souvent placidement notre aide).
Erine reste couchée au calme sur le canapé, à côté des enfants qui ne lui demandent rien de spécifique, mais l’enfant l’intègre dans les distributions de friandises : une pour Dickens, une pour Erine, une pour Mousse … Ziyang est couché plus loin, dommage !
Le troisième garçon, impatient de commencer immédiatement à notre arrivée, a trouvé que j’étais trop lente et s’est intéressé d’abord à Ziyang : son attention soutenue dure longtemps puis la fatigue le gagne et ses gestes se font plus brusques.
Quand on sort, les trois enfants partent se détendre sans s’occuper des chiens, ils courent et se défoulent : ils ont tous les trois beaucoup participé et leur fatigue est réelle … l’un revient promener ensuite Mousse, un autre Dickens et deux enfants d’un autre groupe viennent aussi profiter des chiens !
Françoise
Saint-Cyr, FAM des Cabornes, 17/01/2019
Chantal avec Dickens, Françoise avec Mousse
Beau temps, Christine ne peut venir, nous allons Chantal et moi circuler dans les différents appartements avec chacune un accompagnateur …
Mousse est déjà venue, mais depuis plusieurs visites, c’est Oki qui avait pris le relais, aussi les personnes se souviennent d’elle plutôt comme d’un chiot ! alors qu’à un an, elle a déjà une belle carrure … Mousse elle-même se souvient des lieux et des personnes et elle frétille de plaisir comme une ado pleine de punch … puis elle se calme et apprécie avec une expression indéniable de plaisir !
Une résidente tient la laisse tout au long de la visite, avec moi bien sûr. Dans les appartements, certaines personnes ne souhaitent pas être approchées et je leur assure que nous respectons leur refus. D’autres, bien sûr, apprécient …
Un résident qui dans nos premières visites craignait fortement les chiens s’était apprivoisé grâce à Oki et aujourd’hui, il repère vite que ce n’est pas elle, il évite Mousse et refuse donc le contact … mais ensuite, il s’approche quand même et bientôt, il caresse Mousse, lui donne des friandises et déclare qu’il n’a plus peur des chiens !
Dans un appartement, on sort la balle pour la faire rouler, Mousse apprécie, et nous jouons de préférence au pied, car la balle est bien trop mâchouillée et donc baveuse ! baby-foot grandeur nature qui plaît bien … possible si tous les présents sont à l’aise avec les chiens, car Mousse est détachée. La chienne reste circonspecte quand la balle va trop loin, elle n’est pas suffisamment à l’aise pour explorer les autres parties de l’appartement, ce n’est pas plus mal : ainsi elle reste bien dans le périmètre de notre visite. Et puis sous le fauteuil, le glissement des pieds émet une sorte de grognement, alors là encore prudence !
Par contre, l’ascenseur ne pose définitivement aucun problème …
Il est prévu dans deux mois une séance photo avec les résidents qui le souhaiteront, à nous d’amener nos différents visiteurs, à l’établissement de prévoir l’organisation et les résidents pourront conserver des clichés …
Françoise
Beau temps, Christine ne peut venir, nous allons Chantal et moi circuler dans les différents appartements avec chacune un accompagnateur …
Mousse est déjà venue, mais depuis plusieurs visites, c’est Oki qui avait pris le relais, aussi les personnes se souviennent d’elle plutôt comme d’un chiot ! alors qu’à un an, elle a déjà une belle carrure … Mousse elle-même se souvient des lieux et des personnes et elle frétille de plaisir comme une ado pleine de punch … puis elle se calme et apprécie avec une expression indéniable de plaisir !
Une résidente tient la laisse tout au long de la visite, avec moi bien sûr. Dans les appartements, certaines personnes ne souhaitent pas être approchées et je leur assure que nous respectons leur refus. D’autres, bien sûr, apprécient …
Un résident qui dans nos premières visites craignait fortement les chiens s’était apprivoisé grâce à Oki et aujourd’hui, il repère vite que ce n’est pas elle, il évite Mousse et refuse donc le contact … mais ensuite, il s’approche quand même et bientôt, il caresse Mousse, lui donne des friandises et déclare qu’il n’a plus peur des chiens !
Dans un appartement, on sort la balle pour la faire rouler, Mousse apprécie, et nous jouons de préférence au pied, car la balle est bien trop mâchouillée et donc baveuse ! baby-foot grandeur nature qui plaît bien … possible si tous les présents sont à l’aise avec les chiens, car Mousse est détachée. La chienne reste circonspecte quand la balle va trop loin, elle n’est pas suffisamment à l’aise pour explorer les autres parties de l’appartement, ce n’est pas plus mal : ainsi elle reste bien dans le périmètre de notre visite. Et puis sous le fauteuil, le glissement des pieds émet une sorte de grognement, alors là encore prudence !
Par contre, l’ascenseur ne pose définitivement aucun problème …
Il est prévu dans deux mois une séance photo avec les résidents qui le souhaiteront, à nous d’amener nos différents visiteurs, à l’établissement de prévoir l’organisation et les résidents pourront conserver des clichés …
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 16/01/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
Belle journée encore ! Deux enfants seulement …
Oki a changé de harnais : elle grandit bien sûr, 6 mois et une superbe fourrure …
La petite fille est vraiment à l’aise, Pomme et Oki ont droit aux friandises et au fromage, elle invente un jeu : poser la friandise sur le dossier de la chauffeuse et Pomme la saisit en inclinant la tête, alors qu’Oki pose deux pattes sur l’assise ou grimpe carrément dessus. La petite propose aussi les jeux et la balle mais ce jeu inventé par elle lui plaît particulièrement !
Le petit garçon promène Pomme avec la laisse courte, puis l’attire sans laisse avec une friandise : en partant au bout de la pièce, il nous dit « au revoir » avec une jubilation manifeste …
Les deux enfants fonctionnent ensemble en collaboration interactive et paisible, c’est un point très positif !
Françoise
Belle journée encore ! Deux enfants seulement …
Oki a changé de harnais : elle grandit bien sûr, 6 mois et une superbe fourrure …
La petite fille est vraiment à l’aise, Pomme et Oki ont droit aux friandises et au fromage, elle invente un jeu : poser la friandise sur le dossier de la chauffeuse et Pomme la saisit en inclinant la tête, alors qu’Oki pose deux pattes sur l’assise ou grimpe carrément dessus. La petite propose aussi les jeux et la balle mais ce jeu inventé par elle lui plaît particulièrement !
Le petit garçon promène Pomme avec la laisse courte, puis l’attire sans laisse avec une friandise : en partant au bout de la pièce, il nous dit « au revoir » avec une jubilation manifeste …
Les deux enfants fonctionnent ensemble en collaboration interactive et paisible, c’est un point très positif !
Françoise
Rillieux, centre de jour des Verchères,15/01/2019
Chantal avec Dickens, Françoise avec Mousse
Beau temps, frais mais ensoleillé … Depuis ce week-end, Mousse a fêté son premier anniversaire (le 13) et Oki ses premiers 6 mois (le 11) !
Christine n’a pu venir et c’est (comme une fois précédente) l’occasion pour la petite fille de s’occuper de Dickens de façon assez active, d’abord à l’intérieur, puis dehors. La voir prendre des initiatives est un vrai plaisir …
Par contre, le petit garçon qui affectionne Jazz et sa vivacité qui répond à la sienne, lui, s’intéresse à Mousse ! Au début, il est très directif et assez radin sur les récompenses : Mousse se colle à moi, peu convaincue ! Je m’efforce de lui donner de meilleures dispositions : on parle d’abord à la chienne, on ne la tire pas (Mousse n’a pas l’inertie d’un léonberg comme Ziyang) et on récompense souvent ! Le petit garçon essaie d’en tenir compte, mais c’est difficile pour lui, il demande à sortir, ce qu’on fera après avoir pris le temps de s’occuper aussi de l’autre petit garçon …
En effet, le deuxième petit garçon profite des chiens tant qu’on est à l’intérieur, mais dehors, son esprit s’échappe complètement. Il a d’abord des contacts avec Dickens dont il caresse les oreilles, puis avec Mousse : il accepte les friandises posées sur un chiffon sur sa main, puis il trempe son doigt, puis les deux ! dans le pot de fromage que Mousse lèche délicatement … il accepte aussi des friandises directement dans sa main sans chiffon et son attention est restée soutenue un temps très appréciable !
Nous sortons donc et le premier petit garçon avec Mousse et la petite fille avec Dickens font le tour du massif de thuyas dans une sorte de course ! La petite fille est ravie et son visage rayonne sous les encouragements qu’elle reçoit … le petit garçon exprime clairement que lui ne reçoit pas de félicitations et cette injustice lui pèse car il veut être le premier, le meilleur, celui qui gagne ! Je transmets aux éducatrices cette revendication et il reçoit lui aussi des félicitations : sa réaction immédiate est de féliciter Mousse.
Françoise
Beau temps, frais mais ensoleillé … Depuis ce week-end, Mousse a fêté son premier anniversaire (le 13) et Oki ses premiers 6 mois (le 11) !
Christine n’a pu venir et c’est (comme une fois précédente) l’occasion pour la petite fille de s’occuper de Dickens de façon assez active, d’abord à l’intérieur, puis dehors. La voir prendre des initiatives est un vrai plaisir …
Par contre, le petit garçon qui affectionne Jazz et sa vivacité qui répond à la sienne, lui, s’intéresse à Mousse ! Au début, il est très directif et assez radin sur les récompenses : Mousse se colle à moi, peu convaincue ! Je m’efforce de lui donner de meilleures dispositions : on parle d’abord à la chienne, on ne la tire pas (Mousse n’a pas l’inertie d’un léonberg comme Ziyang) et on récompense souvent ! Le petit garçon essaie d’en tenir compte, mais c’est difficile pour lui, il demande à sortir, ce qu’on fera après avoir pris le temps de s’occuper aussi de l’autre petit garçon …
En effet, le deuxième petit garçon profite des chiens tant qu’on est à l’intérieur, mais dehors, son esprit s’échappe complètement. Il a d’abord des contacts avec Dickens dont il caresse les oreilles, puis avec Mousse : il accepte les friandises posées sur un chiffon sur sa main, puis il trempe son doigt, puis les deux ! dans le pot de fromage que Mousse lèche délicatement … il accepte aussi des friandises directement dans sa main sans chiffon et son attention est restée soutenue un temps très appréciable !
Nous sortons donc et le premier petit garçon avec Mousse et la petite fille avec Dickens font le tour du massif de thuyas dans une sorte de course ! La petite fille est ravie et son visage rayonne sous les encouragements qu’elle reçoit … le petit garçon exprime clairement que lui ne reçoit pas de félicitations et cette injustice lui pèse car il veut être le premier, le meilleur, celui qui gagne ! Je transmets aux éducatrices cette revendication et il reçoit lui aussi des félicitations : sa réaction immédiate est de féliciter Mousse.
Françoise
Lyon, un hôpital de jour dépendant de Saint-Jean de Dieu, 09/01/2019
Jean-Claude et Françoise avec Pomme et Oki
Temps froid, neige fondue par moments, nous nous mettons rapidement à l’abri pour attendre les enfants : l’attrait d’un chien mouillé est limité … et Oki attend de façon très calme à l’intérieur, bonne surprise !
Les trois enfants, en particulier la petite fille jadis si craintive, sont presque immédiatement à l’aise comme avant cette interruption de deux séances ! La petite inclut le garçon le plus « absent » dans son activité lui proposant des friandises pour donner aux chiennes … le deuxième garçon écoute, l’air de rien, ce qu’on lui dit …
C’est un vrai plaisir de retrouver le groupe, plaisir partagé humains et canins !
Françoise
Temps froid, neige fondue par moments, nous nous mettons rapidement à l’abri pour attendre les enfants : l’attrait d’un chien mouillé est limité … et Oki attend de façon très calme à l’intérieur, bonne surprise !
Les trois enfants, en particulier la petite fille jadis si craintive, sont presque immédiatement à l’aise comme avant cette interruption de deux séances ! La petite inclut le garçon le plus « absent » dans son activité lui proposant des friandises pour donner aux chiennes … le deuxième garçon écoute, l’air de rien, ce qu’on lui dit …
C’est un vrai plaisir de retrouver le groupe, plaisir partagé humains et canins !
Françoise