« Le projet des chiens visiteurs s’est mis en place parce qu’en tant qu’animateur, je souhaitais trouver un temps de médiation animale pour nos patients. Cette activité est très bénéfique car elle permet de sortir un peu des soins hospitaliers. Pour certains patients qui ont dû abandonner un animal du fait de la maladie, c’est important de retrouver le lien avec un chien. Cette animation avec les bénévoles des chiens visiteurs est un excellent moyen d’apaiser les maux et les souffrances liés à la maladie, mais aussi à la solitude et à la condition sociale souvent précaire des personnes en fin de vie… », explique Daniel Colantonio, animateur socioculturel au centre hospitalier Lyon Sud, qui se trouve au 165, rue du Grand-Revoyet à Pierre-Bénite.
Thierry Étienne, retraité, fait profiter de la présence de Torgio aux résidents de la maison de retraite de Margny-les-Compiègne. La demande augmente. - CPicard
Torgio, jeune chow-chow d’à peine plus de trois ans, était d’accord. Son maître, Thierry Étienne, 63 ans, un habitant d’Élincourt-Sainte-Marguerite, a décidé d’offrir un peu de leur temps aux personnes âgées. Depuis mars dernier, le duo se rend un mardi sur deux à la maison de retraite médicalisée de Margny-les-Compiègne, Le Colisée. L’animal y joue le rôle de « chien visiteur » : « Il est en liberté dans l’établissement, va dans les chambres où les résidents le caressent, le brossent, lui offre des gâteaux », décrit le propriétaire. Seulement voilà : ce dernier ne peut pas faire face à la demande qui se fait jour ailleurs.
« Les résidents adorent le caresser et ils ont bien souvent une petite friandise à lui donner »
« Nous recherchons d’autres personnes qui seraient susceptibles d’assurer la prestation de chien visiteur. Il y en a six ou sept sur le secteur de Clermont, mais je suis le seul sur Compiègne et ses alentours, souligne Thierry Étienne, retraité de l’aviation. Les sollicitations de la part des maisons de retraite sont grandissantes ».
Ce passionné avait été cherché son compagnon en République Tchèque. À l’origine de son engagement bénévole, un reportage diffusé à la télévision sur les chiens visiteurs. Peu après l’avoir vu, le retraité se renseignait : « Lors d’un concours canin auquel Torgio participait, un ami m’a dit qu’il connaissait une personne proposant cette action sur Amiens. C’est parti de là ».
Mais avant toute chose, une formation de deux jours est requise. Le chien doit avoir au moins un an et être sociable. « Torgio a été en contact avec une quinzaine de chiens pour voir s’il s’adaptait à ses congénères et ne montrait pas d’agressivité, raconte l’Oisien, membre de la Société centrale canine, association reconnue d’utilité publique. Il y a eu aussi de la pratique avec des figurants jouant le rôle de personnes en fauteuil roulant ou avec des béquilles ». À la clé, un diplôme certifiant que l’animal est apte à devenir chien visiteur. S’en suit une visite obligatoire chez le vétérinaire, dernière étape avant l’obtention de la licence nécessaire, valable une année. « Nous sommes assurés avec la Centrale canine en cas d’incidents involontaires, comme les pattes écrasées par un fauteuil, une morsure », précise Thierry Étienne.
Selon lui, les bienfaits pour les résidents sont évidents : « Les personnes âgées accueillent Torgio, tous les 15 jours, avec un grand sourire. Le chien est un médiateur exceptionnel car il suscite des réactions positives. Les résidents adorent le caresser et ils ont bien souvent une petite friandise à lui donner lorsqu’il se promène dans les couloirs ».
De notre correspondante
Marie-Christine Leroy Tél. 06 78 59 43 93
La source pour joindre Thierry Étienne
Le Progrès / Loire - Le Forez / Andrézieux-Bouthéon
Des chiens visiteurs de prison ! C'est la nouvelle activité proposée dès le 30 janvier aux détenus du centre pénitentiaire de Ploemeur. Des démonstrations d'agility ont été données hier par Celtic'Agility, à l'occasion du premier forum des associations. Lire l'article du Télégramme
Un mardi par mois, durant une heure, les chiennes Fulky et Tiny rendent visite aux résidents de l’Ehpad La Fontanière. Une occasion pour eux de partager des souvenirs avec des animaux de compagnie.
Selon un calendrier établi pour l’année avec les responsables de l’établissement, Isabelle et Anne-Marie, adhérentes de l’Amicale du berger de Caluire, accompagnées de leurs deux chiennes, Fulky, golden retriever de trois ans, et Tiny, springer spagniel anglais de 11 ans, viennent passer une heure avec les résidents de l’Ehpad La Fontanière.
Depuis quatre ans, des bénévoles de l’Amicale de berger de Caluire interviennent ainsi dans une vingtaine d’établissements de la région. Sous le regard attentif de leurs maîtresses, les deux chiennes passent parmi les résidents, s’attardant auprès de ceux qui leur accordent davantage d’attention ou leur donne une petite part de leur goûter. Ainsi, Fulky et Tiny reviennent régulièrement auprès de Marcel qui a plaisir à les retrouver. « J’ai toujours eu des chiens et j’aimais bien les animaux, mais maintenant je me retrouve tout seul », regrette-t-il en les caressant.
Pour la plupart des résidents, la venue des chiens est une distraction mais aussi un contact et un réconfort. « Le temps de sa visite, le chien apporte sa présence chaleureuse, étonnante, vivifiante et apaisante », explique Isabelle. Brigitte, l’animatrice, ajoute : « Beaucoup de nos pensionnaires ont eu des chiens, alors cette visite les stimule. C’est l’occasion de parler en évoquant ses propres souvenirs avec ses animaux de compagnie. »
Isabelle explique : « À l’exception des chiens de 1re et 2e catégories, tous peuvent devenir chiens visiteurs dès leurs 12 mois révolus. La Commission nationale d’éducation et d’activités cynophiles (CNEAC) organise des week-ends de formation. Les moniteurs observent le caractère et le comportement des chiens et pratiquent quelques tests pour évaluer les réactions du chien à certains stimuli inhabituels : canne, fauteuil roulant, manipulations, etc. Le chien peut marquer une réaction de surprise mais récupérer rapidement sa confiance. C’est une activité qui se développe de plus en plus et nous avons besoin de bénévoles pour visiter les nombreux établissements qui nous en font la demande. C’est une activité riche de partage à bien des niveaux. »
Tout chien bien dans ses pattes, quelle que soit son origine, pourvu qu’il ne soit pas agressif, peut devenir chien visiteur.
Il existe des structures locales, de petites associations qui se sont donné un statut commun : convention avec un établissement, assurances individuelles ou collectives, formation des maîtres, tests de probation pour les chiens et contrôle régulier de leur état sanitaire.
Il faut être adhérent d’un club canin affilié et posséder la licence CNEAC, suivre un stage chien visiteur et obtenir le diplôme. Il ne reste alors plus qu’à se lancer en accompagnant un groupe déjà en activité ou en montant un nouveau projet de chien visiteur.
Renseignement auprès de l’Amicale du berger de Caluire : http://abcaluire.over-blog.com/
Depuis ce mois de septembre, les résidents des Unités spécialisées Alzheimer d’Orpéa reçoivent des visiteurs un peu originaux. En effet chats,chiens, lapins et même chèvres s’invitent le jeudi matin. Ces animaux sont accompagnés de M. Jean Michel Verroul de St-Germain- Lespinasse pour des séances de médiation animale. Le contact avec ces animaux apporte du bien-être, met en confiance et brise l’isolement des résidents.
Mardi après-midi, les pensionnaires de la résidence Courajod ont reçu la visite de deux bénévoles de l’association les Chiens visiteurs. Pendant une heure, Christiane, qui fait partie du club d’éducation canine de Sainte-Euphémie, et Isabelle, qui est membre de l’amicale du berger de Caluire, ont permis aux résidents de (re) trouver le plaisir de caresser des animaux. « Ce qu’on souhaite, explique cette dernière. « C’est que les gens puissent câliner nos chiens, cela leur rappelle leur animal de compagnie. »
Les chiens-visiteurs Teena, Chuck et Chakti ont repris le chemin de la Maison Saint-Sébastien, attendus impatiemment. En effet, les résidents étaient restés plusieurs mois sans voir leurs amis à quatre pattes car Teena, la doyenne âgée de 9 ans, a connu un très gros problème de santé et a subi une délicate opération. Tout va bien désormais et les chiens avaient hâte également de reprendre leur « travail ».
Au programme de l’après-midi, démonstration d’obéissance classique et d’obé rythmée (obéissance rythmée). Cette discipline est un sport canin, dans lequel le chien évolue avec son maître avec qui il présente une chorégraphie en musique.
Alexandre, la maîtresse de Teena et de Chuck, et Marie-Hélène, la maîtresse de Chakti, interviennent bénévolement et appliquent donc le vrai concept « chien-visiteur » qui est fondé uniquement sur le bénévolat.
Teena, Chuck et Chakti ont repris le chemin de la Maison Saint-Sébastien. Photo Mikael Mignet
L’animation est un axe important du projet d’établissement de la maison de retraite. Elle doit permettre à chaque résidant de participer, selon ses capacités et ses envies, aux nombreux ateliers quotidiens qui ont pour objectif principal le maintien de l’autonomie.
Depuis le début du mois ont été organisés divers ateliers pâtisserie avec confection de truffes et autres gourmandises, des ateliers décoration, des ateliers bois en partenariat avec l’établissement de Montfaucon-en-Velay, des sorties à Saint-Étienne et à Ikea pour les achats de Noël, divers spectacles notamment avec la participation des enfants de l’école intercommunale de musique du Haut-Lignon etc. Tout cela en attendant la venue du père Noël bientôt annoncée.
Mardi se déroulait une animation insolite, une première dans l’établissement : la venue des chiens visiteurs.
Qu’est ce qu’un chien visiteur ? Il s’agit d’un chien qui vient visiter des personnes comme on dit « coincées derrière des murs » par la vieillesse, la maladie, le handicap ou encore l’exclusion.
Il apporte un peu de chaleur, un contact, une distraction, mais aussi un réconfort. Il a le don de redonner un sourire, un peu de joie de vivre, et de briser l’ennui ou l’isolement.
C’est donc tout un après-midi qu’une vingtaine de résidants de l’Ehpad ont passé avec deux bergers hollandais à poils longs et leur propriétaire, Sylviane Grebert, propriétaire d’un élevage de chiens à Sainte-Sigolène et spécialisée dans ce genre d’animations.
À tour de rôle, chacun a pu prendre un chien sur ses genoux, le caresser, lui parler ou encore jouer avec lui en le faisant passer à travers des cerceaux, sur un parcours spécialement aménagé…
Cette animation a été unanimement appréciée et sera sûrement reconduite.
Cette animation pourrait être reconduite. Photo Jean Gibert
On les appelle les chiens visiteurs. Depuis quelques semaines, grâce au club d’agility de Belleville, Arko, un golden retriever, et Douchka, un jack russel, se rendent auprès des malades et des personnes âgées dans les hôpitaux et les maisons de retraite de la région.
rko est un Golden Retriever de 7 ans et demi. Inscrit par sa maîtresse, Cécile Amoroso, à l’école de l’agility dès l’âge de 3 mois, il a vécu de grands moments dans les concours nationaux. « C’est un chien très joyeux, toujours demandeur de câlins, et très calme. Ce sont autant de qualités requises pour être chien visiteur auprès des personnes âgées, des malades, des enfants… D’où l’idée de me lancer dans cette nouvelle voie sur laquelle j’avais eu d’excellents échos. »
Une fois le diplôme de chien visiteur obtenu par Arko, attestant de son caractère équilibré et de son aptitude à s’adapter à toute situation, Cécile va intervenir en compagnie d’autres chiens visiteurs dans différentes maisons de retraite de la région. Et les réactions des résidents ont été très diverses, allant parfois de l’indifférence totale à une joie intense. « Certains ont même pleuré de bonheur à la vue des chiens ! »
Des premières expériences convaincantes pour Cécile et Arko dont l’exemple n’a pas tardé à faire des émules comme Catherine Rodach, membre du club avec son mari Gilles, qui a décidé elle aussi de s’engager sur cette piste avec sa chienne Douchka, récemment diplômée : « C’est une femelle jack russel de bientôt 5 ans, affectueuse et pleine de vie, attirante et dynamique, tout en étant suffisamment posée et à l’écoute ; de quoi donner envie aux personnes visitées d’entrer en contact et de réagir ! »
Les chiens visiteurs peuvent intervenir théoriquement partout, à condition de respecter les règles en vigueur et de passer une convention : les hôpitaux, les maisons de retraite, les centres d’éducation spécialisés pour adultes ou enfants, de rééducation et de loisirs, les écoles… Autant de lieux où Catherine se prépare à intervenir très prochainement avec Cécile, tout en précisant : « Les chiens ne sont ni des médecins, ni des médicaments, et encore moins des miracles à 4 pattes. En revanche, ce sont d’extraordinaires médiateurs au contact desquels les personnes handicapées, malades ou âgées réagissent favorablement et s’ouvrent à l’échange. »
Des déclarations qui promettent un bel avenir pour la section des chiens visiteurs au club agility.
De notre correspondant local Gilbert Perraud
Les enfants ont passé de belles vacances de la Toussaint au centre de loisirs de La Roche-Vineuse. Pendant ces vacances, ils ont pu découvrir de nombreux animaux et pour finir avec brio, Braco leur a rendu visite. Son maître a sensibilisé les enfants aux comportements à éviter face à un chien. Un chien n'attaque rarement par hasard. Il était important de savoir ce que l'on doit faire et ne pas faire : ne pas enjamber un chien dans le passage, demander à un adulte d'enlever le chien, trouver sa place et faire sentir la place de l'animal, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas crier et réveiller un chien. Et si par malheur l'on se fait attaquer par un chien, il faut se protèger le visage et ses organes en me mettant en boule, face contre terre.
Une fois ces règles bien comprises, les enfants ont passé toute la journée avec Braco, jeux de dressages, parcours et balades sans oublier les caresses.
Dans les maisons de retraite bellegardiennes, il n’y a pas d’animal mascotte. Cependant, le concept de « chien visiteur » est mis en place aujourd’hui même à l’Ehpad de la Croix-Rouge. Il s’agit d’un chien qui vient visiter les personnes âgées, afin de leur apporter réconfort et distraction. Hempel, le border-collie de la maîtresse de maison, va donc contribuer à redonner le sourire aux personnes âgées et seules. Dans le cadre des activités prévues pour la semaine bleue, Hempel effectuera même une démonstration de recherche de truffes.
À la future Marpa de Champfromier, les résidents locataires auront la possibilité de garder avec eux leurs animaux de compagnie.
Parmi les nombreuses activités du club d’éducation et de sports canins, celle des « chiens visiteurs » a été mis en place par Brigitte Dornier avec ses deux épagneuls de Saint-Usuge, Alek et Upie. Une fois par semaine, elle intervient à l’IME avec cette année quatorze jeunes de 7 à 17 ans, qui ont bénéficié de l’activité. Education de base, exercices ludiques sans oublier les papouilles, les gratouilles, les calins, les confidences et les questions existentielles, les jeunes adorent.
Le relationnel s’installe. Photo Jean-Raphaël Perrard
Mercredi, près de 50 résidents des maisons de retraite d’Utrillo de Saint-Bernard, de Clairval de Reyrieux, des Marronniers et de la Rose des vents de Jassans et des Opalines de Charnay se sont retrouvés sur la base d’entraînement du Club agility (Case) à Sainte-Euphémie.
À noter que des membres du club, accompagnés de leur chien, rendent régulièrement visites aux personnes âgées sur leur lieu de résidence.
Cette fois-ci, échange de bons procédés : les visiteurs recevaient les visités !
Les chiens, en bons cabots, ont été bien applaudis lors des démonstrations de parcours ou de figures devant un public enchanté de passer de si bons moments en leur compagnie, dans un cadre champêtre tout en appréciant un succulent goûter.
Les accompagnateurs, les membres du Case et les toutous leur laisseront un très bon souvenir de cet après-midi pas comme les autres !
Un beau spectacle pour les pensionnaires des maisons de retraite locales. Photo Mario Satin
Bakou, Mala, Orion et Plume viennent une fois par mois visiter les résidents de l’hôpital gériatrique. Si le chien est le compagnon de l’homme depuis la Préhistoire, il occupe souvent une place privilégiée auprès de lui. Ces visites rappellent à certains des souvenirs dont ils sont privés suite au handicap. Françoise Mélotte, responsable de l’association « Chien-visiteur » souligne l’intérêt de ces visites : « Les chiens ne jugent pas l’état des personnes selon leur état de santé. Ils apportent chaleur et tendresse. Ils favorisent aussi le contact social en provoquant des discussions entre patients. » Au cours de la visite, un maximum d’autonomie est laissé au chien. Les résidents peuvent les caresser, leur donner une petite friandise ou tout simplement les regarder évoluer. Les chiens sont heureux de venir, tout comme leurs maîtres qui apportent avec simplicité un peu de partage à ceux qui attendent une présence, un regard ou une caresse. Valérie, animatrice de l’hôpital confirme : « Le bénéfice de chacune des visites est manifeste. Même les personnes fortement handicapées, qui ne communiquent pas d’habitude, ont le regard qui s’illumine. » Ces visites permettent de mesurer tous les bienfaits de la présence d’un animal de compagnie.
Site de l’association des chiens visiteurs : www.chien-visiteur.fr
Les animations variées et nombreuses se succèdent à un rythme soutenu pour le plus grand plaisir des résidants de la maison de retraite des Opalines, heureux de profiter de ces instants de divertissement. Dimanche après-midi, c’est une activité inédite qui était proposée avec la venue de deux animatrices du club canin de Saint-Martin-la-Plaine. Alexandra avec Tenna et Chulk, deux Croisé Bouvier et Marie-Thérèse avec Chakti, Berger Allemand à poils longs, ont montré comment leurs compagnons savaient être à la fois joueur, câlin dans une série de démonstrations effectuées en partenariat avec les résidants. Chacun a pu approcher, caresser ses visiteurs d’un nouveau genre. « Le club canin, expliquent-elles, à plusieurs activités comme l’obéissance, l’agility, l’obée rythmée qui est la danse avec les chiens. »
Dimanche, les chiens visiteurs ont eu du succès auprès des résidants de la maison de retraite des Opalines.
Photo Jean Monnery
Le mensuel du conseil général du territoire de Belfort
N°121 septembre 2011 page 21
Organisé durant deux jours au gymnase de Belvoye, un stage de chiens visiteurs a permis d’évaluer une douzaine d’animaux et les préparer à leur mission de chien visiteur. « On évalue sa capacité à l’obéissance mais aussi sa sociabilité, son caractère, sa résistance au stress afin que leurs maîtres puissent les présenter à des publics divers », développe Yves Robelin, délégué régional de la CNEAC (Commission nationale d’éducation et activités cynophile). Ces publics, ce sont avant tout des maisons de retraites, des hôpitaux.
Yvette Zerr et Yves Robelin en cours d’évaluation / Photo DR
Depuis des années le CESC (Club d'éducation et de sports canins de Cesancey), affilié à la Société centrale canine de Franche-Comté, intervient ponctuellement avec les chiens visiteurs auprès des écoles, des maisons de retraite, des handicapés, des enfants et adultes en difficulté ou en situation d'isolement. Jeudi après-midi, ce sont les jeunes de l’IME de Perrigny qui se sont déplacés sur le terrain du club pour approcher les chiens et participer aux exercices d'éducation et aux différents parcours d'agility. Une réelle complicité s'est rapidement installée entre les jeunes, les chiens et les maîtres. Si le chien est le meilleur ami de l'homme, il est surtout un vecteur relationnel exceptionnel et apaisant et, malgré la pluie, chacun des participants à cette rencontre a vécu des moments forts et inoubliables.
Un échange fructueux
Photo Jean-Raphaël Perrard
L’association « Le museau sur l’asphalte », créée en 2007 a pour but de favoriser l’intégration de l’animal en milieu urbain.
« Nous avons l’énergie et la volonté pour encourager par la pédagogie et le dialogue une bonne entente entre tous les habitants du 4 e arrondissement », souligne Véronique Segard, sa secrétaire générale.
Jean-Marie Thoulon, le président de la structure, précise aussi : « Nous voudrions aussi développer les ateliers thérapeutiques, dont les chiens visiteurs sont les principaux acteurs ».
Dans le cadre d’un programme élaboré avec les équipes soignantes de maisons de retraite comme l’Hermitage de Berthelot ou l’hôpital de gérontologie de Cuire, des membres de l’association y mènent leurs chiens. L’animal agit souvent comme un vrai déclencheur d’émotions et rend possible le retour à la communication.
L’association a plusieurs vocations. En premier lieu de sensibiliser certains maîtres au code de bonne conduite à tenir quand on possède un animal, à savoir son éducation et la propreté.
« Trop de maîtres indélicats laissent les lieux publics souillés par les déjections de leurs animaux », déplore Véronique. « Nous souhaitons aussi favoriser une cohabitation harmonieuse entre possesseurs et non possesseurs de chien, au sein des espaces publics. Nous allons bientôt bénéficier d’un parc commun à partager, au bout de la rue Chazière », poursuit-elle.
www.lemuseau.fr
Jean-Marie Thoulon, président de l'association, Véronique Segard, la secrétaire générale et Cassie, chien visiteur
Photo Florence Fabre
Lundi, pour la première fois, la résidence Utrillo a accueilli des visiteurs à quatre pattes.
Sylvette Ferrand, qui fait partie de l’association des chiens visiteurs, est ainsi venue avec Evy, un chihuahua de 19 mois, et Aby, un York de 5 ans. Aby et Evy sont diplômés chien-visiteur.
Apporter de l’affection dans les établissements, tel est l’objectif de l’association. Et cela fonctionne puisque les personnes âgées réagissent par rapport à l’animal, force de sourires, joie et tendresse. Toujours est-il que n’est pas chien-visiteur qui veut ; il faut que le chien soit dressé avec attention et dispose d’un caractère calme et obéissant.
Ainsi, Sylvette Ferrand, comme d’autres membres de l’association, passe une partie de son temps à se rendre dans des maisons de retraite, des établissements pour personnes à mobilité réduite et même dans des écoles. Devant ce succès, la « collaboration va s’inscrire dans la durée », explique Jany, l’animatrice de la résidence Utrillo.
Un site à consulter chienvisiteur.fr
Des visiteurs bien sympathiques / Photo Claude Trassard
Beaujolais et haut Beaujolais page 15
N°13781 page 16 "Wouf! on the web"
Une trentaine de personnes avaient pris place, samedi en début d’après-midi en l’ancienne mairie pour l’assemblée générale du Club Canin d’Agility du Gier. Loin de ses terrains de Charmet, adhérents et responsables du club revenaient sur une année 2010 riche en événements avec notamment cette certification reçue par la CNEAC (Commission Nationale Éducation et Activités Cynophiles) pour l’école du chiot. Démonstrations lors de la Fête de la Forge mais aussi participations à diverses compétitions dont les sélections nationales d’Agility auront émaillé l’an dernier. Double rendez-vous en 2011 pour les compétiteurs comme pour le public qui pourra le samedi 23 avril retrouver l’obérythmée en compétition à Charmet et dès le lendemain accéder librement à un concours d’agility sur le terrain de football. Le Club Canin d’Agility du Gier propose des activités tous les samedis aux adhérents et leurs compagnons à 4 pattes, avec école du chiot, obéissance, agility ou obérythmée. La nouveauté de l’année réside en l’entrée d’une section chiens visiteurs comptant pour l’instant trois licenciés mais qui devrait bientôt faire parler d’elle. Au sein de maisons de retraite, d’hôpitaux ou encore d’établissements scolaires, chiens et maîtres proposent leurs visites, espaces temps pour s’évader, se détendre ou se remettre en mémoire des souvenirs liés à l’animal.
Une partie des 56 adhérents a assisté à l’assemblée générale du Club Canin d’Agility du Gier
Philippe Chanut
N°34 page Val de Saône
Les chiens visiteurs se rendent dans des résidences pour personnes âgées, des écoles, des résidences pour personnes handicapées ou encore des prisons. Dans la Loire, seules deux personnes sont habilitées à se rendre avec leur chien dans ces lieux. Si un cadre national existe, aucune association n'a encore vu le jour dans la Loire. Pourtant la demande est forte et ne cesse de croître. Ces interventions sont multiples. Les deux bénévoles ligériennes, ont mis en place un court spectacle avec leurs chiens. Il est régulièrement joué au sein de différentes structures. Leurs interventions ne se limitent cependant pas à cet aspect ludique et le travail autour de projets émanant de différentes structures se mettent en place. Une façon d'apporter une distraction, un contact mais aussi de faciliter la parole.
la rédaction du Progrès
les chiens visiteurs enchantent les résidents
Photo Mikael MIignet
Le Cantou de la Résidence Chavassieux a accueilli deux chiens pour une animation qui aura duré une petite heure. Teena et Chuck ont ravi les résidants. Plus que cela, les chiens auront permis de donner des repères aux pensionnaires, qui ont produit des actions s'inscrivant dans une mémoire des gestes. Les activités proposées en relation avec le chien contribuent à renvoyer aux personnes une image positive d'elles-mêmes et un sentiment d'utilité. Ces contributions de l’animal se doublent souvent d'une implication affective qui renforce le désir des résidants d'être actifs et impliqués. Le chien tient ici un rôle important pour le bien-être. Il motive, revalorise et stimule.
Ce projet de chiens visiteurs voit enfin le jour à la résidence Chavassieux après plusieurs mois de travail de la part des équipes. S'inscrivant dans la durée, cette initiative ciblera spécifiquement les résidants du Cantou. A raison d'une fois par mois, les chiens viendront visiter les pensionnaires avec pour objectif, non seulement d'être récréatifs, mais aussi préventifs et thérapeutiques. « Le chien est un formidable médiateur cognitif » explique Marie-Aline, l'animatrice de la résidence. Ces interventions bénévoles sont encadrées et demandent de nombreuses conditions (tests de probation, licence, affiliation à un club canin...)
la rédaction du Progrès
Une rencontre pleine de tendresse entre les chiens et les résidants
Mikael MIignet
N°66 page 40
Le magazine du social dans l'Ain
N°786 page 29