08/12/2023, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Dans les comptes rendus, il est souvent question du temps, sec ou humide. Aujourd’hui, le sol est trempé, il repleuvra sûrement, mais il ne pleut pas quand j’arrive en avance devant l’hôpital de jour : bien ! oui, mais ... Quand on est court sur pattes (et avec des franges en plus), rien que marcher vous trempe le ventre et les pattes … et voilà un chien mouillé, pas agréable pour la caresse ! J’opte donc pour le séchage à l’intérieur : je sonne, et après un premier essuyage, Tara encore humide retrouve peu à peu son aspect soyeux … Le groupe des petits vient à passer, Tara regarde sagement, puis l’un des enfants de notre groupe (celui qui a peur) : il est intéressé par ce nouveau chien, puis enfin l’enfant le plus à l’aise du groupe qui reste scotché sur Tara … il faut bien insister pour qu’il rejoigne son groupe en récréation (d’intérieur), voilà enfin les deux autres enfants, l’un toujours passif mais observateur, et celui qui dort et semble toujours aussi fatigué.
Les éducatrices passent aussi et caressent Tara, puis l’institutrice qui cherche sa clé … qui revient ensuite et demande au petit débrouillard : il a la clé dans sa poche, chipé dans on ne sait quel but. Il la rend sans difficulté. Christine arrive avec Jazz, Tara est bien sèche et nous nous dirigeons vers la salle de motricité.
Je commence avec l’enfant trop passif et Tara dans mes bras : avec l’aide de l’éducatrice, j’accompagne tout doucement la main de l’enfant pour qu’il caresse le dos de Tara. Il se laisse faire, je lui montre les grandes oreilles, le nez … Je ne crois pas qu’il ait peur, mais il se refuse à participer, bien qu’il ne proteste pas. J’accorde du temps à l’enfant débrouillard qui caresse, Tara lui fait des bisous, il joue à lui lancer les petits jouets … Jazz va chercher le ballon et joue avec les jeux ... Jazz passe entre les jambes de l’éducatrice, l’enfant passif a resserré ses jambes mais Jazz se glisse quand même et force doucement le passage !
Puis je me dirige avec Tara dans les bras vers l’enfant couché avant qu’il ne se rendorme : il semble agréablement surpris et intéressé. Je fais sauter Tara par dessus l’enfant débrouillard (accroupi), puis propose la même chose à l’enfant pas endormi cette fois, il est trop près du mur, Tara le contourne mais il s’amuse bien, je lui montre l’exercice Couché-pas touché Mange, Tara triche un peu, mais on recommence … l’enfant répète les consignes.
Les éducatrices apportent leur tunnel et cette fois-ci, l’enfant pas endormi le parcourt, rejoint par l’enfant débrouillard, Jazz et parfois aussi Tara : tous s’amusent beaucoup ! Je rejoins l’enfant passif assis près d’une éducatrice sur la banquette, je fais monter Tara à ses côtés … pas assez de place pour qu’elle se couche, mais elle est tout près de lui. J’attends une réaction, je guide Tara pour qu’elle pose sa patte sur les genoux de l’enfant, puis deux pattes et on attend un bon moment tout en observant le chahut autour du tunnel.
L’enfant craintif ? Un matelas a été posé contre la porte en guise de barrière, mais l’enfant reste peu : il a observé, mais les éducatrices l’ont laissé partir … Christine et moi sommes assez convaincues qu’on pourrait insister davantage, mais ce n’est pas à nous de le faire.
Nous sommes enchantées de l’activité de l’enfant « pas » endormi et nous allons partir quand je m’aperçois que mes clés de maison ne sont pas dans ma poche. Je sonne à nouveau pensant que l’enfant m’a peut-être fait une farce. Personne ne trouve rien, ni dans la pièce, ni dans nos sacs de matériel … je repars me demandant si ces clés ne sont pas tombées devant chez moi. En cours de route, je me reproche d’avoir demandé à l’enfant, Alzheimer ? Je reconstitue mes gestes : oui, j’avais mes clefs … devant ma maison, je me rappelle m’être servie de la clé de boîte à lettres pour déchirer un emballage : la voiture arrêtée, j’aperçois alors les clefs entre frein à main et siège. Je téléphone tout de suite pour rassurer tout le monde et m’excuser … ce que je referai mieux la semaine prochaine auprès de l’enfant.
Françoise
Dans les comptes rendus, il est souvent question du temps, sec ou humide. Aujourd’hui, le sol est trempé, il repleuvra sûrement, mais il ne pleut pas quand j’arrive en avance devant l’hôpital de jour : bien ! oui, mais ... Quand on est court sur pattes (et avec des franges en plus), rien que marcher vous trempe le ventre et les pattes … et voilà un chien mouillé, pas agréable pour la caresse ! J’opte donc pour le séchage à l’intérieur : je sonne, et après un premier essuyage, Tara encore humide retrouve peu à peu son aspect soyeux … Le groupe des petits vient à passer, Tara regarde sagement, puis l’un des enfants de notre groupe (celui qui a peur) : il est intéressé par ce nouveau chien, puis enfin l’enfant le plus à l’aise du groupe qui reste scotché sur Tara … il faut bien insister pour qu’il rejoigne son groupe en récréation (d’intérieur), voilà enfin les deux autres enfants, l’un toujours passif mais observateur, et celui qui dort et semble toujours aussi fatigué.
Les éducatrices passent aussi et caressent Tara, puis l’institutrice qui cherche sa clé … qui revient ensuite et demande au petit débrouillard : il a la clé dans sa poche, chipé dans on ne sait quel but. Il la rend sans difficulté. Christine arrive avec Jazz, Tara est bien sèche et nous nous dirigeons vers la salle de motricité.
Je commence avec l’enfant trop passif et Tara dans mes bras : avec l’aide de l’éducatrice, j’accompagne tout doucement la main de l’enfant pour qu’il caresse le dos de Tara. Il se laisse faire, je lui montre les grandes oreilles, le nez … Je ne crois pas qu’il ait peur, mais il se refuse à participer, bien qu’il ne proteste pas. J’accorde du temps à l’enfant débrouillard qui caresse, Tara lui fait des bisous, il joue à lui lancer les petits jouets … Jazz va chercher le ballon et joue avec les jeux ... Jazz passe entre les jambes de l’éducatrice, l’enfant passif a resserré ses jambes mais Jazz se glisse quand même et force doucement le passage !
Puis je me dirige avec Tara dans les bras vers l’enfant couché avant qu’il ne se rendorme : il semble agréablement surpris et intéressé. Je fais sauter Tara par dessus l’enfant débrouillard (accroupi), puis propose la même chose à l’enfant pas endormi cette fois, il est trop près du mur, Tara le contourne mais il s’amuse bien, je lui montre l’exercice Couché-pas touché Mange, Tara triche un peu, mais on recommence … l’enfant répète les consignes.
Les éducatrices apportent leur tunnel et cette fois-ci, l’enfant pas endormi le parcourt, rejoint par l’enfant débrouillard, Jazz et parfois aussi Tara : tous s’amusent beaucoup ! Je rejoins l’enfant passif assis près d’une éducatrice sur la banquette, je fais monter Tara à ses côtés … pas assez de place pour qu’elle se couche, mais elle est tout près de lui. J’attends une réaction, je guide Tara pour qu’elle pose sa patte sur les genoux de l’enfant, puis deux pattes et on attend un bon moment tout en observant le chahut autour du tunnel.
L’enfant craintif ? Un matelas a été posé contre la porte en guise de barrière, mais l’enfant reste peu : il a observé, mais les éducatrices l’ont laissé partir … Christine et moi sommes assez convaincues qu’on pourrait insister davantage, mais ce n’est pas à nous de le faire.
Nous sommes enchantées de l’activité de l’enfant « pas » endormi et nous allons partir quand je m’aperçois que mes clés de maison ne sont pas dans ma poche. Je sonne à nouveau pensant que l’enfant m’a peut-être fait une farce. Personne ne trouve rien, ni dans la pièce, ni dans nos sacs de matériel … je repars me demandant si ces clés ne sont pas tombées devant chez moi. En cours de route, je me reproche d’avoir demandé à l’enfant, Alzheimer ? Je reconstitue mes gestes : oui, j’avais mes clefs … devant ma maison, je me rappelle m’être servie de la clé de boîte à lettres pour déchirer un emballage : la voiture arrêtée, j’aperçois alors les clefs entre frein à main et siège. Je téléphone tout de suite pour rassurer tout le monde et m’excuser … ce que je referai mieux la semaine prochaine auprès de l’enfant.
Françoise
