16/02/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Temps doux, printanier … J’emmène Tara observer les moutons dans le parc de l’hôpital, mais la miss leur aboie dessus et ils se sauvent … ils ont beaucoup d’espace à tondre ! L’un des enfants calmes est malade, donc absent et c’est la dernière séance de l’enfant débrouillard. Donc deux enfants dans la salle de motricité et l’enfant craintif attend dans la salle de jeu une intervention individuelle.
Tara travaille d’abord avec l’enfant calme qui s’est bien éveillé à elle : l’enfant coquin lui balade une friandise devant le nez et la déplace … sans la donner la plupart du temps. Tara a appris à se coucher pour obtenir, au lieu de se dresser en appui sur les jambes de l’enfant … mais c’est tout de même long ! J’essaie d’instituer un schéma plus satisfaisant (pour elle) en proposant à l’enfant « tu donnes, je t’en donne une autre), ce n’est pas tout à fait au point encore. D’autant plus que Jazz dans son jeu avec l’enfant débrouillard est souvent détourné vers la friandise que tient l’enfant ou les soignantes que j’ai chargées de fournir l’enfant elles-aussi …
Je pars ensuite vers l’enfant craintif : il est installé dans la salle de jeu attablé avec l’institutrice et l’infirmière autour de pâte à modeler : deux bonshommes en pâte « Morph »(?) d’un dessin animé qu’il apprécie. J’ai Tara dans les bras et toutes les chaises taille adulte sont autour de la table (j’ai du mal à me relever des chaises enfants), alors au lieu de demander à déplacer une grande chaise, comme les autres fois à bonne distance de l’enfant, je lui demande si je peux moi aussi m’installer autour de la table près de la maîtresse qui modèle une petite Tara en pâte. Accepté. Je garde Tara couchée sur mes genoux. Je propose de modeler moi aussi … une petite souris qui se reconvertit en pigeon (plus facile) … Il remarque qu’il ne voit pas beaucoup Tara qui dépasse très peu du plateau, alors je lui propose de poser Tara couchée sur la table. Accepté aussi.
On peut donc commencer le jeu : Tara couchée, je pose une friandise en lui disant Pas toucher et l’enfant dit Mange … Puis c’est « Morph » qui dépose la croquette. L’institutrice prend Tara sur ses propres genoux, elle est donc voisine directe de l’enfant, je propose encore à « Morph » de déposer la friandise, puis à l’enfant directement … Je montre à l’enfant comment Tara déguste le fromage, il peut lui faire un bisou sur le dos en passant derrière …
Puis l’enfant apporte « Morph » qui me dépose une bise sur la joue, et j’en fais une en retour au petit personnage de pâte … puis je demande si on peut faire une bise sur la joue en vrai, accepté. Lui dépose une bise sur ma joue, et je lui en fais une aussi. L’institutrice fait des photos de Tara, de Tara et « Morph », et même Tara et la main de l’enfant …
Avant de rejoindre le groupe pour se dire au revoir, je pose Tara sur le sol en tendant ma main vers l’enfant pour un shake, en maintenant Tara en arrière … L’enfant s’approche de plus en plus pour observer Tara. On a aussi beaucoup parlé : il ne faut pas que Tara mange la pâte à modeler, les chiens ne courent pas après les souris, eh bien si ! Tara trempe sa langue rose dans le fromage, j’ai eu une chienne dont la langue était violette comme « Morph », une croisée chow-chow, Tara et Mousse (c’est lui qui l’évoque) sont des filles, Jazz et Ubaye sont des garçons, il essaie de remettre en ordre les lettres (en pâte) du nom Tara … Une séance très riche, paisible … le jour et la nuit avec la semaine dernière (une rencontre entre famille et médecin). Quel plaisir de voir l’enfant si ouvert ! j’annonce aussi qu’après les vacances, s’il fait beau, on pourra prendre une laisse très très longue pour Tara et qu’il la promènera ! J’obtiens un « Oui !» enthousiaste … c’est bon signe.
Christine me raconte sa séance avec les deux autres enfants : passer sous la chaise, monter dessus, passer dans le tunnel, passer dans un cerceau, chacun son tour, un enfant, Jazz, puis l’autre enfant … une sorte de parcours sans excitation, l’enfant débrouillard décroche parfois son attention, mais il s’agit de verbaliser et illustrer réciproquement les diverses prépositions étudiées en classe et solliciter davantage le langage de l’enfant calme … très positif là aussi.
Et maintenant, repos pour deux semaines ! Une photo encore de l’enfant qui va partir à côté des deux chiens couchés ...
Françoise
Temps doux, printanier … J’emmène Tara observer les moutons dans le parc de l’hôpital, mais la miss leur aboie dessus et ils se sauvent … ils ont beaucoup d’espace à tondre ! L’un des enfants calmes est malade, donc absent et c’est la dernière séance de l’enfant débrouillard. Donc deux enfants dans la salle de motricité et l’enfant craintif attend dans la salle de jeu une intervention individuelle.
Tara travaille d’abord avec l’enfant calme qui s’est bien éveillé à elle : l’enfant coquin lui balade une friandise devant le nez et la déplace … sans la donner la plupart du temps. Tara a appris à se coucher pour obtenir, au lieu de se dresser en appui sur les jambes de l’enfant … mais c’est tout de même long ! J’essaie d’instituer un schéma plus satisfaisant (pour elle) en proposant à l’enfant « tu donnes, je t’en donne une autre), ce n’est pas tout à fait au point encore. D’autant plus que Jazz dans son jeu avec l’enfant débrouillard est souvent détourné vers la friandise que tient l’enfant ou les soignantes que j’ai chargées de fournir l’enfant elles-aussi …
Je pars ensuite vers l’enfant craintif : il est installé dans la salle de jeu attablé avec l’institutrice et l’infirmière autour de pâte à modeler : deux bonshommes en pâte « Morph »(?) d’un dessin animé qu’il apprécie. J’ai Tara dans les bras et toutes les chaises taille adulte sont autour de la table (j’ai du mal à me relever des chaises enfants), alors au lieu de demander à déplacer une grande chaise, comme les autres fois à bonne distance de l’enfant, je lui demande si je peux moi aussi m’installer autour de la table près de la maîtresse qui modèle une petite Tara en pâte. Accepté. Je garde Tara couchée sur mes genoux. Je propose de modeler moi aussi … une petite souris qui se reconvertit en pigeon (plus facile) … Il remarque qu’il ne voit pas beaucoup Tara qui dépasse très peu du plateau, alors je lui propose de poser Tara couchée sur la table. Accepté aussi.
On peut donc commencer le jeu : Tara couchée, je pose une friandise en lui disant Pas toucher et l’enfant dit Mange … Puis c’est « Morph » qui dépose la croquette. L’institutrice prend Tara sur ses propres genoux, elle est donc voisine directe de l’enfant, je propose encore à « Morph » de déposer la friandise, puis à l’enfant directement … Je montre à l’enfant comment Tara déguste le fromage, il peut lui faire un bisou sur le dos en passant derrière …
Puis l’enfant apporte « Morph » qui me dépose une bise sur la joue, et j’en fais une en retour au petit personnage de pâte … puis je demande si on peut faire une bise sur la joue en vrai, accepté. Lui dépose une bise sur ma joue, et je lui en fais une aussi. L’institutrice fait des photos de Tara, de Tara et « Morph », et même Tara et la main de l’enfant …
Avant de rejoindre le groupe pour se dire au revoir, je pose Tara sur le sol en tendant ma main vers l’enfant pour un shake, en maintenant Tara en arrière … L’enfant s’approche de plus en plus pour observer Tara. On a aussi beaucoup parlé : il ne faut pas que Tara mange la pâte à modeler, les chiens ne courent pas après les souris, eh bien si ! Tara trempe sa langue rose dans le fromage, j’ai eu une chienne dont la langue était violette comme « Morph », une croisée chow-chow, Tara et Mousse (c’est lui qui l’évoque) sont des filles, Jazz et Ubaye sont des garçons, il essaie de remettre en ordre les lettres (en pâte) du nom Tara … Une séance très riche, paisible … le jour et la nuit avec la semaine dernière (une rencontre entre famille et médecin). Quel plaisir de voir l’enfant si ouvert ! j’annonce aussi qu’après les vacances, s’il fait beau, on pourra prendre une laisse très très longue pour Tara et qu’il la promènera ! J’obtiens un « Oui !» enthousiaste … c’est bon signe.
Christine me raconte sa séance avec les deux autres enfants : passer sous la chaise, monter dessus, passer dans le tunnel, passer dans un cerceau, chacun son tour, un enfant, Jazz, puis l’autre enfant … une sorte de parcours sans excitation, l’enfant débrouillard décroche parfois son attention, mais il s’agit de verbaliser et illustrer réciproquement les diverses prépositions étudiées en classe et solliciter davantage le langage de l’enfant calme … très positif là aussi.
Et maintenant, repos pour deux semaines ! Une photo encore de l’enfant qui va partir à côté des deux chiens couchés ...
Françoise
