22/03/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Temps encore printanier malgré un refroidissement prévu bientôt : les fleurs d’abricotiers ont souffert, celles des pruniers et cerisiers auront-elles plus de chance ? Les trois enfants sont là, l’enfant craintif retrouvera sa prestation individuelle …
Un des enfants a subi une prise de sang juste avant et visiblement, la dépense émotionnelle l’a épuisé. Christine essaie de rester près de lui avec Jazz … puis promenade dans le couloir avec Jazz, puis retour dans la salle, mais l’enfant est vraiment fatigué et participe peu.
Son camarade occupe facilement le temps et l’espace. Après une phase de marche autour de la salle au début, il prend la friandise que je lui tends pour Tara et il lance la friandise : voir Tara se déplacer pour la croquer lui permet de rompre sa déambulation et je lui propose une petite trousse garnie, il continue de titiller Tara, sans prendre la laisse, mais en inventant des variantes, « sur » la chaise, entre ses pattes quand elle est couchée, puis avec les disques colorés … On essaie aussi de proposer « sous » la chaise. C’est un coquin : le défi est de le faire parler pour qu’il demande d’autres friandises, le micro augmente à peine le volume de sa voix, mais il invente encore : il pose une friandise juste devant le micro à terre … de façon à amplifier le « croc croc » de la friandise sous les dents de Tara !
On me dit qu’il est temps d’aller voir l’enfant craintif, je confie donc à mon petit compagnon la petite trousse garnie avec la mission de l’apporter à son camarade … je le vois progresser lentement vers lui à genoux, c’est peu convaincant, non qu’il ait des soucis avec ce camarade, mais garder la trousse est tentant ! Après notre départ, Christine me confiera qu’il ne la transmettra pas, mais obliquera vers Jazz et s’investira complètement avec ce nouveau compagnon.
L’enfant craintif est installé avec deux soignantes à la table avec un jeu de petits singes à ne pas faire tomber de leurs branches … il accueille l’institutrice et moi avec un grand sourire et nous commençons lui et moi une nouvelle partie. J’ai Tara sur mes genoux et bientôt l’enfant signale qu’il la voit mal parce qu’elle s’est couchée et ne dépasse guère de la table ! Je lui propose de ne pas la déranger (elle est peut-être fatiguée ?) et de faire le tour … ce qu’il fait. Je lui présente la longue laisse multicolore (2,5 m) que j’ai apportée, je lui explique : grâce à cette longue laisse, l’enfant pourra nous rejoindre, s’il veut, dans l’autre salle avec les autres, sans risque que Tara vienne jusqu’à lui, mais en permettant à la petite chienne de jouer avec les autres … Je lui propose de la déplier pour qu’il se rende compte de sa longueur. Il mime un saut à la corde. Je le rassure : Oui, Jazz sera en laisse aussi. Grâce à la grande laisse, et la petite (1 m) que je conserve, l’enfant s’habitue : sauter avec l’éducatrice par dessus la laisse multicolore, et diverses tentatives pour qu’il lance une friandise à Tara qui peut se déplacer pour la saisir, d’abord fournie par l’intermédiaire de l’instit, puis directement de sa main à la mienne (réduire les distances en douceur …). Il vient faire des bisous à Tara sur les fesses, je lui montre sur son propre corps qu’il s’agit seulement du bas du dos, les reins … il caresse Tara avec plaisir, qui, elle, se délecte de fromage ! Puis je lui montre comment fixer le mousqueton et il vient le faire sur le dos de la petite chienne lui-même : il s’en sort bien avec les deux mains à 10 cm de la tête … Il apprécie vraiment de plus en plus de caresser le dos de Tara.
Nous nous quittons donc bons amis ! Puis nous allons dire au revoir aux autres enfants et soignants.
Françoise
Temps encore printanier malgré un refroidissement prévu bientôt : les fleurs d’abricotiers ont souffert, celles des pruniers et cerisiers auront-elles plus de chance ? Les trois enfants sont là, l’enfant craintif retrouvera sa prestation individuelle …
Un des enfants a subi une prise de sang juste avant et visiblement, la dépense émotionnelle l’a épuisé. Christine essaie de rester près de lui avec Jazz … puis promenade dans le couloir avec Jazz, puis retour dans la salle, mais l’enfant est vraiment fatigué et participe peu.
Son camarade occupe facilement le temps et l’espace. Après une phase de marche autour de la salle au début, il prend la friandise que je lui tends pour Tara et il lance la friandise : voir Tara se déplacer pour la croquer lui permet de rompre sa déambulation et je lui propose une petite trousse garnie, il continue de titiller Tara, sans prendre la laisse, mais en inventant des variantes, « sur » la chaise, entre ses pattes quand elle est couchée, puis avec les disques colorés … On essaie aussi de proposer « sous » la chaise. C’est un coquin : le défi est de le faire parler pour qu’il demande d’autres friandises, le micro augmente à peine le volume de sa voix, mais il invente encore : il pose une friandise juste devant le micro à terre … de façon à amplifier le « croc croc » de la friandise sous les dents de Tara !
On me dit qu’il est temps d’aller voir l’enfant craintif, je confie donc à mon petit compagnon la petite trousse garnie avec la mission de l’apporter à son camarade … je le vois progresser lentement vers lui à genoux, c’est peu convaincant, non qu’il ait des soucis avec ce camarade, mais garder la trousse est tentant ! Après notre départ, Christine me confiera qu’il ne la transmettra pas, mais obliquera vers Jazz et s’investira complètement avec ce nouveau compagnon.
L’enfant craintif est installé avec deux soignantes à la table avec un jeu de petits singes à ne pas faire tomber de leurs branches … il accueille l’institutrice et moi avec un grand sourire et nous commençons lui et moi une nouvelle partie. J’ai Tara sur mes genoux et bientôt l’enfant signale qu’il la voit mal parce qu’elle s’est couchée et ne dépasse guère de la table ! Je lui propose de ne pas la déranger (elle est peut-être fatiguée ?) et de faire le tour … ce qu’il fait. Je lui présente la longue laisse multicolore (2,5 m) que j’ai apportée, je lui explique : grâce à cette longue laisse, l’enfant pourra nous rejoindre, s’il veut, dans l’autre salle avec les autres, sans risque que Tara vienne jusqu’à lui, mais en permettant à la petite chienne de jouer avec les autres … Je lui propose de la déplier pour qu’il se rende compte de sa longueur. Il mime un saut à la corde. Je le rassure : Oui, Jazz sera en laisse aussi. Grâce à la grande laisse, et la petite (1 m) que je conserve, l’enfant s’habitue : sauter avec l’éducatrice par dessus la laisse multicolore, et diverses tentatives pour qu’il lance une friandise à Tara qui peut se déplacer pour la saisir, d’abord fournie par l’intermédiaire de l’instit, puis directement de sa main à la mienne (réduire les distances en douceur …). Il vient faire des bisous à Tara sur les fesses, je lui montre sur son propre corps qu’il s’agit seulement du bas du dos, les reins … il caresse Tara avec plaisir, qui, elle, se délecte de fromage ! Puis je lui montre comment fixer le mousqueton et il vient le faire sur le dos de la petite chienne lui-même : il s’en sort bien avec les deux mains à 10 cm de la tête … Il apprécie vraiment de plus en plus de caresser le dos de Tara.
Nous nous quittons donc bons amis ! Puis nous allons dire au revoir aux autres enfants et soignants.
Françoise