29/03/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Beaucoup de vent, du sud et donc plus chaud que précédemment. L’institutrice nous informe qu’en raison d’un traitement appliqué sur de nombreux accessoires (suspicion de punaises de lit), la salle de motricité n’est pas disponible car servant de stockage. Nous travaillerons dans le hall et le couloir pour deux enfants, puis le troisième dans la petite salle de jeu.
Pour ce dernier donc, aucun changement, mais les deux autres sont un peu perturbés (réaction fréquente dans le domaine de l’autisme), surtout pour l’un qui cette semaine encore a subi une prise de sang. Il arbore de nombreux pansements décoratifs et consolateurs de l’âme …
J’ai apporté un vieux « micro » en plastique, sans électricité, qui amplifie la voix énormément par simple résonance. Il a connu de beaux jours avec mes enfants, puis mes petits-enfants … ça amuse les deux enfants, sans qu’ils osent vraiment donner une pleine puissance. Ce micro leur a permis d’oublier un peu le changement, sans qu’ils en réclament l’exclusivité (tant mieux).
Les deux enfants se sont quand même fait une raison, jeux avec Tara (de façon coquine comme d’habitude) pour l’un, promenade dans le couloir avec Jazz pour l’autre. Puis le tunnel est sorti et les enfants profitent pleinement de la séance.
Je pars ensuite avec Tara rejoindre le troisième enfant : constatant les progrès d’une semaine sur l’autre, j’entre dans la petite pièce sans porter Tara … Pas de souci ! L’enfant joue au Docteur Maboul et il m’explique la règle du jeu. Je prends Tara sur mes genoux et lui laisse poser ses pattes avant sur la table.
Puis je propose à l’enfant la grande laisse qu’il connaît (la laisse courte me permettant encore de limiter les déplacements de la petite chienne). Je dispose les quatre disques comme des assiettes et demande à l’enfant d’y déposer des friandises, puis on recommence en cachant les friandises sous les disques : l’enfant coopère bien, mais ça lui demande beaucoup de prendre les friandises et il refuse de tenir la grande laisse. J’avise une étagère en triangle qui présente quatre trous et qui est au sol : je la place au centre de la pièce, fais monter Tara et glisse une friandise dans chaque trou, elle comprend vite qu’il faut chercher dessous, mais elle a du mal à se faufiler. L’enfant recharge le dispositif et observe … J’essaie aussi de faire sauter Tara par dessus la grande laisse, sans succès : Tara avance sans en tenir compte. Ne pas réussir n’est pas un échec, c’est juste une expérience …
L’enfant est un peu plus tendu, alors on revient à la table, Tara pose ses pattes avant sur le plateau, je tiens son harnais, l’enfant vient embrasser son dos, puis propose les friandises devant elle en les poussant avec un crayon. Avec ce crayon, il côtoie de plus en plus l’avant de Tara et même sa tête. Il observe aussi sur le côté la langue et les dents de la petite.
De mon côté, je laisse progressivement Tara avancer sur la table, la cage thoracique, le petit bidon, les pattes arrières … L’enfant continue à agiter son crayon devant Tara sans s’en émouvoir. Tara a même le droit de se lever, de s’asseoir ou de se recoucher : l’enfant ne lui donne pas ces ordres, mais les mouvements de la petite chienne n’éveillent aucune panique pour lui !
Quand l’institutrice revient dans la pièce, elle remarque Tara couchée sur la table et l’enfant tout près complètement apaisé … Je reviens vers le hall et l’enfant nous suit peu après. Christine tient Jazz en laisse près d’elle et l’enfant est assez à l’aise pour rester avec nous et le constater victorieusement ! Puis quand Christine cache la tête de Jazz vers elle, il vient caresser Jazz, plusieurs fois !
Malgré le changement d’organisation, la séance a été très positive.
Françoise
Beaucoup de vent, du sud et donc plus chaud que précédemment. L’institutrice nous informe qu’en raison d’un traitement appliqué sur de nombreux accessoires (suspicion de punaises de lit), la salle de motricité n’est pas disponible car servant de stockage. Nous travaillerons dans le hall et le couloir pour deux enfants, puis le troisième dans la petite salle de jeu.
Pour ce dernier donc, aucun changement, mais les deux autres sont un peu perturbés (réaction fréquente dans le domaine de l’autisme), surtout pour l’un qui cette semaine encore a subi une prise de sang. Il arbore de nombreux pansements décoratifs et consolateurs de l’âme …
J’ai apporté un vieux « micro » en plastique, sans électricité, qui amplifie la voix énormément par simple résonance. Il a connu de beaux jours avec mes enfants, puis mes petits-enfants … ça amuse les deux enfants, sans qu’ils osent vraiment donner une pleine puissance. Ce micro leur a permis d’oublier un peu le changement, sans qu’ils en réclament l’exclusivité (tant mieux).
Les deux enfants se sont quand même fait une raison, jeux avec Tara (de façon coquine comme d’habitude) pour l’un, promenade dans le couloir avec Jazz pour l’autre. Puis le tunnel est sorti et les enfants profitent pleinement de la séance.
Je pars ensuite avec Tara rejoindre le troisième enfant : constatant les progrès d’une semaine sur l’autre, j’entre dans la petite pièce sans porter Tara … Pas de souci ! L’enfant joue au Docteur Maboul et il m’explique la règle du jeu. Je prends Tara sur mes genoux et lui laisse poser ses pattes avant sur la table.
Puis je propose à l’enfant la grande laisse qu’il connaît (la laisse courte me permettant encore de limiter les déplacements de la petite chienne). Je dispose les quatre disques comme des assiettes et demande à l’enfant d’y déposer des friandises, puis on recommence en cachant les friandises sous les disques : l’enfant coopère bien, mais ça lui demande beaucoup de prendre les friandises et il refuse de tenir la grande laisse. J’avise une étagère en triangle qui présente quatre trous et qui est au sol : je la place au centre de la pièce, fais monter Tara et glisse une friandise dans chaque trou, elle comprend vite qu’il faut chercher dessous, mais elle a du mal à se faufiler. L’enfant recharge le dispositif et observe … J’essaie aussi de faire sauter Tara par dessus la grande laisse, sans succès : Tara avance sans en tenir compte. Ne pas réussir n’est pas un échec, c’est juste une expérience …
L’enfant est un peu plus tendu, alors on revient à la table, Tara pose ses pattes avant sur le plateau, je tiens son harnais, l’enfant vient embrasser son dos, puis propose les friandises devant elle en les poussant avec un crayon. Avec ce crayon, il côtoie de plus en plus l’avant de Tara et même sa tête. Il observe aussi sur le côté la langue et les dents de la petite.
De mon côté, je laisse progressivement Tara avancer sur la table, la cage thoracique, le petit bidon, les pattes arrières … L’enfant continue à agiter son crayon devant Tara sans s’en émouvoir. Tara a même le droit de se lever, de s’asseoir ou de se recoucher : l’enfant ne lui donne pas ces ordres, mais les mouvements de la petite chienne n’éveillent aucune panique pour lui !
Quand l’institutrice revient dans la pièce, elle remarque Tara couchée sur la table et l’enfant tout près complètement apaisé … Je reviens vers le hall et l’enfant nous suit peu après. Christine tient Jazz en laisse près d’elle et l’enfant est assez à l’aise pour rester avec nous et le constater victorieusement ! Puis quand Christine cache la tête de Jazz vers elle, il vient caresser Jazz, plusieurs fois !
Malgré le changement d’organisation, la séance a été très positive.
Françoise