12/04/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss, enfants
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Après le froid du petit matin, la température remonte vers un temps chaud, grâce à un soleil très efficace. L’herbe est encore humide, mais cela ne dure pas. Prévoyant notre sortie dans le jardin, j’ai apporté des piquets à planter dans l’herbe, de quoi faire deux passages de haie, un « pneu » et un très court slalom, les piquets en nombre insuffisant déjà utilisés pour les haies.
Nous commençons par un rituel bonjour dans la salle de motricité … puis nous sortons. Les deux enfants sont happés par l’extérieur (malgré une récréation dehors nous a assuré l’institutrice), mais l’un d’eux m’aide à installer le matériel. Profitant de deux pieds de parasol, et du tunnel, voilà de quoi compléter : sur, sous, dedans et autour, cela peut faire un petit parcours …
Les haies sont d’abord trop hautes pour Tara, mais cet enfant s’amuse à les franchir allègrement. En les mettant à niveau, Tara doit sauter la première, passer sous la deuxième qui correspond à Jazz. L’autre enfant n’a aucune envie de participer, alors que le premier prend tellement de plaisir à utiliser les obstacles pour lui-même, « pneu » y compris qu’il refuse de prendre Tara en laisse … avec des échappées vers le complexe-château d’activités.
Il est temps de chercher le troisième enfant, qui d’emblée s’échappe vers le garage à karts, et me demande si je me souviens de ce qu’on avait fait la dernière fois, oui : porter Tara … il appelle la maîtresse et une des soignantes pour être admiré, je porte Tara et il la porte aussi un peu avec moi. Comme il est sur une terrasse deux marches plus haut, je lui demande de redescendre pour lui faire sentir un peu le poids réel de la petite chienne. Il rit de se voir plus grand ! La maîtresse le rejoint et prend Tara, à son niveau donc. Puis il accepte de rejoindre l’activité du parcours …
Un cerceau marque chacun des départ et arrivée. L’enfant prend le parcours à l’envers : de mon point de vue, cela n’a aucune importance, mais la maîtresse insiste pour qu’il rectifie … du coup, il s’échappe aussi vers le château de jeux. Il revient aussi plus tard pour passer les obstacles comme son camarade sans prêter attention aux chiens. L’enfant qui est resté passif a parcouru le circuit une fois boosté par les soignantes, mais c’est déjà trop lui demander et il proteste contre l’une d’elles en coups, puis en demande d’un câlin.
Les deux autres enfants aident à ranger le matériel, non sans esquisser individuellement le maniement d’un bâton ou d’une épée … On retourne dans la salle pour se dire au revoir.
Dehors, avec Christine, nous évoquons le peu d’intérêt consacré aux chiens par les enfants, l’évasion de ces derniers vers le libre espace de récréation que constitue l’extérieur … Ils ont bien eu une récréation après leur travail et avant les chiens, nous assure la maîtresse, rejointe par deux autres soignantes en pause. L’un des enfants a un traitement qui ne l’endort plus mais qui le rend très peu réceptif aux stimulations. J’insiste sur le fait que nous ne faisons pas de concours, et qu’on peut donc se focaliser séparément sur chaque obstacle et encourager, encourager … Les enfants vont aussi s’habituer à l’extérieur et il avait été prévu (et on pourra le faire effectivement) de délimiter l’espace de l’activité pour éviter la dispersion. Avec le recul, je me dis que deux des enfants ont pris du plaisir dans ce parcours, et même si l’indécision de nos chiens sur ce qu’on leur demandait finalement a été plus fatigante que d’habitude, la séance n’a pas été si négative. Les congés seront bienvenus pour nous requinquer d’une légère frustration … Christine plus que moi qui grâce aux progrès de l’enfant craintif reçoit plus de positif. L’organisation n’est pas la même que l’an dernier et l’évolution non plus. Il reste à voir comment cela se poursuit en mai et juin.
En ce qui me concerne, le mois de mai sera bien perturbé, en dehors des ponts, de même qu’une partie de juin, par suite de l’opération de la cataracte (deux yeux successivement). Christine fera ce qu’elle pourra, mais nul n’est tenu à l’impossible … On fait ce qu’on peut, c’est tout !
Françoise
Après le froid du petit matin, la température remonte vers un temps chaud, grâce à un soleil très efficace. L’herbe est encore humide, mais cela ne dure pas. Prévoyant notre sortie dans le jardin, j’ai apporté des piquets à planter dans l’herbe, de quoi faire deux passages de haie, un « pneu » et un très court slalom, les piquets en nombre insuffisant déjà utilisés pour les haies.
Nous commençons par un rituel bonjour dans la salle de motricité … puis nous sortons. Les deux enfants sont happés par l’extérieur (malgré une récréation dehors nous a assuré l’institutrice), mais l’un d’eux m’aide à installer le matériel. Profitant de deux pieds de parasol, et du tunnel, voilà de quoi compléter : sur, sous, dedans et autour, cela peut faire un petit parcours …
Les haies sont d’abord trop hautes pour Tara, mais cet enfant s’amuse à les franchir allègrement. En les mettant à niveau, Tara doit sauter la première, passer sous la deuxième qui correspond à Jazz. L’autre enfant n’a aucune envie de participer, alors que le premier prend tellement de plaisir à utiliser les obstacles pour lui-même, « pneu » y compris qu’il refuse de prendre Tara en laisse … avec des échappées vers le complexe-château d’activités.
Il est temps de chercher le troisième enfant, qui d’emblée s’échappe vers le garage à karts, et me demande si je me souviens de ce qu’on avait fait la dernière fois, oui : porter Tara … il appelle la maîtresse et une des soignantes pour être admiré, je porte Tara et il la porte aussi un peu avec moi. Comme il est sur une terrasse deux marches plus haut, je lui demande de redescendre pour lui faire sentir un peu le poids réel de la petite chienne. Il rit de se voir plus grand ! La maîtresse le rejoint et prend Tara, à son niveau donc. Puis il accepte de rejoindre l’activité du parcours …
Un cerceau marque chacun des départ et arrivée. L’enfant prend le parcours à l’envers : de mon point de vue, cela n’a aucune importance, mais la maîtresse insiste pour qu’il rectifie … du coup, il s’échappe aussi vers le château de jeux. Il revient aussi plus tard pour passer les obstacles comme son camarade sans prêter attention aux chiens. L’enfant qui est resté passif a parcouru le circuit une fois boosté par les soignantes, mais c’est déjà trop lui demander et il proteste contre l’une d’elles en coups, puis en demande d’un câlin.
Les deux autres enfants aident à ranger le matériel, non sans esquisser individuellement le maniement d’un bâton ou d’une épée … On retourne dans la salle pour se dire au revoir.
Dehors, avec Christine, nous évoquons le peu d’intérêt consacré aux chiens par les enfants, l’évasion de ces derniers vers le libre espace de récréation que constitue l’extérieur … Ils ont bien eu une récréation après leur travail et avant les chiens, nous assure la maîtresse, rejointe par deux autres soignantes en pause. L’un des enfants a un traitement qui ne l’endort plus mais qui le rend très peu réceptif aux stimulations. J’insiste sur le fait que nous ne faisons pas de concours, et qu’on peut donc se focaliser séparément sur chaque obstacle et encourager, encourager … Les enfants vont aussi s’habituer à l’extérieur et il avait été prévu (et on pourra le faire effectivement) de délimiter l’espace de l’activité pour éviter la dispersion. Avec le recul, je me dis que deux des enfants ont pris du plaisir dans ce parcours, et même si l’indécision de nos chiens sur ce qu’on leur demandait finalement a été plus fatigante que d’habitude, la séance n’a pas été si négative. Les congés seront bienvenus pour nous requinquer d’une légère frustration … Christine plus que moi qui grâce aux progrès de l’enfant craintif reçoit plus de positif. L’organisation n’est pas la même que l’an dernier et l’évolution non plus. Il reste à voir comment cela se poursuit en mai et juin.
En ce qui me concerne, le mois de mai sera bien perturbé, en dehors des ponts, de même qu’une partie de juin, par suite de l’opération de la cataracte (deux yeux successivement). Christine fera ce qu’elle pourra, mais nul n’est tenu à l’impossible … On fait ce qu’on peut, c’est tout !
Françoise