12/11/2024, Saint-Cyr, FAM les Cabornes
Christine avec Rooster, Françoise avec Tara
Le temps s’est nettement rafraîchi, humide encore, mais il ne pleut pas. Nous entrons nous mettre au chaud avec un peu plus de dix minutes d’avance … Une nouvelle référente se présente - nous aimerions davantage de stabilité dans cet encadrement, même si chacun ou chacune de nos accompagnateurs sont bien impliqués. Très vite ensuite au cours de la visite, nous retrouvons notre référente précédente qui n’a pas été prévenue de notre arrivée … manque de coordination dans l’établissement certainement. Même si l’accompagnement est toujours satisfaisant.
Dans cet établissement, après un premier contact en avril 2016, une première visite en juin de cette même année, puis un programme régulier depuis fin 2016, une séance photo très appréciée au printemps 2019 … nous appartenons réellement à la mémoire des résidents ! Ils ont connu, encore chiots, Mousse au printemps 2018, puis Oki à l’automne 2018, puis Tara à l’automne 2022 et bien sûr Ubaye en 2023, Rooster un peu plus âgé en 2023 aussi ... ils ont demandé des nouvelles de nos disparus Bakou, Dickens, Joy, Erine, Pomme, Ziyang …
Aujourd’hui, premier appartement, celui que gère notre accompagnatrice, presque personne (une séance de double vaccination grippe et covid est en cours) : une seule résidente, assise avec la minette sur les genoux … On ne s’approche pas, la chatte n’a pas envie de sortir (il fait froid dehors). Rooster et Tara observent la chatte sans rien dire et réciproquement. Puis Tara s’impatiente et émet de petits gémissements …
Alors nous montons à l’étage rejointes par la référente précédente qui nous laisse ensuite aux bons soins de notre nouvelle accompagnatrice. Utiliser l’ascenseur est une bonne occasion d’entraînement qui ne perturbe ni Rooster, ni Tara … Nous retrouvons notre plus fidèle résidente qui traditionnellement nous accompagne en tenant la laisse du plus gros (ceux qu’elle préfère absolument) ! Ici Rooster. Mais au moment de poursuivre notre visite avec elle, l’infirmière vient la chercher pour sa double vaccination : difficile pour elle de renoncer aux chiens, alors nous lui promettons de l’attendre … Une autre résidente profite bien de la gentillesse de Rooster, les deux autres résidents sont peu actifs et Tara est plus ou moins au chômage technique.
Quand elle revient, nous partons vers l’autre appartement de l’étage, là encore peu de résidents ! Le froid, la grisaille, hibernation ? La fidèle résidente qui apprécie surtout les petits chiens nous rejoint, mais elle n’accompagne plus la visite … Tara est sur la banquette à ses côtés, je dépose une friandise sur la main de la résidente en disant Pas toucher à Tara, puis quand la résidente le désire, elle approche sa main en disant Mange, exercice parfaitement compris et répété bien des fois.
Nous reprenons l’ascenseur, il nous reste deux appartements au rez de chaussée. Dans le premier, personne encore, une résidente quand même que nous connaissons depuis longtemps encore dans sa chambre : nous l’attendons. Depuis huit ans, bien sûr, nous assistons au déclin de certains résidents, c’est émouvant et triste, quand elle arrive avec son déambulateur, son esprit est encore vif, elle nous remercie de l’avoir attendue, mais nous venons précisément pour le plaisir que les chiens leur apporte … elle demande où sont Mousse, Jazz. Grâce à son téléphone, Christine lui montre des photos de Ziyang, d’Ubaye bébé et maintenant, de Jazz …
Dernier appartement, le plus peuplé ! Notre accompagnatrice nous propose un jus de fruit, nous déclinons (nous sommes un peu fatiguées), mais je suis touchée de cette attention plutôt rare. La résidente avec laquelle je converse grâce à Tara me parle de choses et d’autres et je suis gênée de ne pas tout comprendre (je suis un peu dure d’oreille) comme une langue étrangère par moment. Tara court après la petite balle (Christine retient Rooster, très intéressé, pour que la résidente ne soit pas subitement emportée) … les chiens se couchent calmement.
Quand nous quittons l’établissement, j’observe la pendule et conclus pour Christine : pas très intense, mais long, nous sommes restées deux heures au lieu d’une seule prévue. Nous sommes quand même fatiguées …
Françoise
Le temps s’est nettement rafraîchi, humide encore, mais il ne pleut pas. Nous entrons nous mettre au chaud avec un peu plus de dix minutes d’avance … Une nouvelle référente se présente - nous aimerions davantage de stabilité dans cet encadrement, même si chacun ou chacune de nos accompagnateurs sont bien impliqués. Très vite ensuite au cours de la visite, nous retrouvons notre référente précédente qui n’a pas été prévenue de notre arrivée … manque de coordination dans l’établissement certainement. Même si l’accompagnement est toujours satisfaisant.
Dans cet établissement, après un premier contact en avril 2016, une première visite en juin de cette même année, puis un programme régulier depuis fin 2016, une séance photo très appréciée au printemps 2019 … nous appartenons réellement à la mémoire des résidents ! Ils ont connu, encore chiots, Mousse au printemps 2018, puis Oki à l’automne 2018, puis Tara à l’automne 2022 et bien sûr Ubaye en 2023, Rooster un peu plus âgé en 2023 aussi ... ils ont demandé des nouvelles de nos disparus Bakou, Dickens, Joy, Erine, Pomme, Ziyang …
Aujourd’hui, premier appartement, celui que gère notre accompagnatrice, presque personne (une séance de double vaccination grippe et covid est en cours) : une seule résidente, assise avec la minette sur les genoux … On ne s’approche pas, la chatte n’a pas envie de sortir (il fait froid dehors). Rooster et Tara observent la chatte sans rien dire et réciproquement. Puis Tara s’impatiente et émet de petits gémissements …
Alors nous montons à l’étage rejointes par la référente précédente qui nous laisse ensuite aux bons soins de notre nouvelle accompagnatrice. Utiliser l’ascenseur est une bonne occasion d’entraînement qui ne perturbe ni Rooster, ni Tara … Nous retrouvons notre plus fidèle résidente qui traditionnellement nous accompagne en tenant la laisse du plus gros (ceux qu’elle préfère absolument) ! Ici Rooster. Mais au moment de poursuivre notre visite avec elle, l’infirmière vient la chercher pour sa double vaccination : difficile pour elle de renoncer aux chiens, alors nous lui promettons de l’attendre … Une autre résidente profite bien de la gentillesse de Rooster, les deux autres résidents sont peu actifs et Tara est plus ou moins au chômage technique.
Quand elle revient, nous partons vers l’autre appartement de l’étage, là encore peu de résidents ! Le froid, la grisaille, hibernation ? La fidèle résidente qui apprécie surtout les petits chiens nous rejoint, mais elle n’accompagne plus la visite … Tara est sur la banquette à ses côtés, je dépose une friandise sur la main de la résidente en disant Pas toucher à Tara, puis quand la résidente le désire, elle approche sa main en disant Mange, exercice parfaitement compris et répété bien des fois.
Nous reprenons l’ascenseur, il nous reste deux appartements au rez de chaussée. Dans le premier, personne encore, une résidente quand même que nous connaissons depuis longtemps encore dans sa chambre : nous l’attendons. Depuis huit ans, bien sûr, nous assistons au déclin de certains résidents, c’est émouvant et triste, quand elle arrive avec son déambulateur, son esprit est encore vif, elle nous remercie de l’avoir attendue, mais nous venons précisément pour le plaisir que les chiens leur apporte … elle demande où sont Mousse, Jazz. Grâce à son téléphone, Christine lui montre des photos de Ziyang, d’Ubaye bébé et maintenant, de Jazz …
Dernier appartement, le plus peuplé ! Notre accompagnatrice nous propose un jus de fruit, nous déclinons (nous sommes un peu fatiguées), mais je suis touchée de cette attention plutôt rare. La résidente avec laquelle je converse grâce à Tara me parle de choses et d’autres et je suis gênée de ne pas tout comprendre (je suis un peu dure d’oreille) comme une langue étrangère par moment. Tara court après la petite balle (Christine retient Rooster, très intéressé, pour que la résidente ne soit pas subitement emportée) … les chiens se couchent calmement.
Quand nous quittons l’établissement, j’observe la pendule et conclus pour Christine : pas très intense, mais long, nous sommes restées deux heures au lieu d’une seule prévue. Nous sommes quand même fatiguées …
Françoise