24/09/2025, Lyon, HDJ Jean Dechaume, enfants
Christine avec Ubaye
Cette année, nous intervenons Christine et moi en alternance, mais nous restons en liaison pour partager nos vécus et, surtout dans nos premières rencontres avec les enfants, pour partager nos idées et nos projets afin de faire face au mieux. Ceci est donc un compte rendu indirect …
Le premier enfant a très bien réagi à la présence d’Ubaye : divers jeux dont les tubes pivotants, promenade en laisse et le chien étant couché, l’enfant a pu poser sa tête sur le flanc d’Ubaye et écouter battre le cœur de celui-ci. L’enfant parle peu, mais bien. Des échanges agréables et très positifs.
Concernant le deuxième enfant, comme la semaine dernière, la situation est différente. Le deuxième enfant semble ressentir à la fois peur et excitation, qu’il ne maîtrise pas, et il agit sans notion de « danger » : il fonce vers Ubaye, qui recule, recule et arrête l’enfant d’un aboiement bref. Sans compter les bras de la référente qui se saisissent de l’enfant. Au cours de la séance, la distribution de nourriture reste l’interaction la plus positive : l’enfant glisse des friandises fournies une par une dans les tubes pivotants, puis il incline les tubes pour servir Ubaye. L’enfant assis sur une chaise pose une friandise sur une autre chaise (qu’on pourra approcher progressivement) où Ubaye vient s’en régaler. En fin de séance, il caresse deux fois le poil d’Ubaye. Son attention est brève entre chaque exercice … On communique grâce aux gestes codés, cette fois-ci surtout « encore » qu’on demande de l’enfant avant de lui donner une nouvelle friandise pour l’exercice.
Entre nous, on conclut qu’il faut laisser des plages de repos à cet enfant, lui donner les friandises qu’une par une, avec demande préalable de sa part … et on progressera au rythme aussi lent que nécessaire.
Concernant nos chiens, il nous semble préférable d’emmener deux chiens, l’un restant dans la voiture (à l’ombre, c‘est possible ici) et en échangeant après le premier enfant pendant le temps de battement déjà prévu. C’est, nous semble-t-il, trop fatigant pour un seul chien d’enchaîner les deux séances (la seconde étant plus compliquée en plus). Mousse étant émotive, je lui réserverai sans doute le premier enfant.