24/03/2023, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss
Christine avec Jazz, Françoise avec Tara
Il fait chaud, mais le ciel est nuageux et on craint la pluie annoncée … mais nous parvenons au service au sec ! Nous demandons à l’enseignant venu nous ouvrir la porte si l’enfant A qui la dernière fois a été plus contraint à dépasser sa défense a eu des conséquences négatives dans la semaine : pas du tout ! Donc on peut continuer à ne pas le laisser jouer de sa « peur » qu’il exagère. On décide également avec l’enseignant de commencer en s’occupant des deux autres enfants avant de s’adresser à l’enfant A de façon à lui créer l’envie d’aller de l’avant …
Après nos bonjours rituels, Christine et Jazz s’adressent aux enfants MA et M … J’en profite pour prendre Tara dans les bras et m’approche (raisonnablement) de l’enfant A et lui demande : « Tu veux regarder (ou caresser) la tête ou le derrière ? ». L’enfant A s’approche et caresse les reins de Tara en disant « Bon chien, bon chien » … Je profite de l’instant en le faisant durer … Puis l’enfant M qui a déjà fait des câlins à Tara dès notre arrivée demande à utiliser le tunnel : ok mais dans le couloir avec Tara, et l’enfant A veut aussi voir le tunnel …
L’accompagnement de l’enfant M est souvent bénéfique pour ses camarades, l’enfant A observe et demande à participer … On travaille presque sans friandises, Tara passe dans le tunnel, la laisse est assez longue pour garder le contrôle aux yeux de l’enfant A à qui j’ai demandé s’il voulait voir Tara entrer ou sortir du tunnel (en la retenant à sa sortie) … et c’est plus amusant de la voir arriver ! Puis je sors le cube que j’ai empli de petits jouets à rapporter. L’enfant M sait maintenant attirer l’attention de Tara qui part joyeusement chercher le jouet … quand elle revient vers nous avec le jouet fièrement dans sa gueule, l’enfant A recule un peu, mais reste bien attentif. Au début, c’est moi qui offre la récompense au retour, puis je glisse la friandise dans la main de l’enfant M. Quand l’enfant A est prêt pour lancer à son tour, il ne sait pas encore attirer l’attention de Tara qui demeure fixée sur l’enfant M, mais avec un peu d’aide, ça vient ! Tara a fait de nombreux allers et retours et est fatiguée ! Je la fais coucher, l’enfant M l’entoure de tous les petits jouets, et je demande à l’enfant A de la récompenser en lançant avec précision une friandise juste devant le nez de Tara : exercice réussi à la satisfaction générale …
L’enfant M repart vers la salle et Jazz. L’enfant A joue dans le tunnel, je lui demande s’il veut tenir le bout de la laisse très allongée, non ! Il résiste aux demandes de l’éducatrice et refuse de sortir du tunnel … Alors je lui propose de façon très explicite : «Je vais te faire une farce ! Tu veux que Tara t’aide à sortir du tunnel ? », j’approche Tara de l’entrée et il sort précipitamment, son sourire exprime qu’il accepte la farce, un délicieux frisson de peur. Il se débrouille pour qu’on recommence plusieurs fois, preuve que nous jouons cette farce de façon consciente tous les deux.
Au retour dans la salle, l’enfant M a sorti un grand matelas sur lequel il joue avec Jazz. L’enfant MA a joué et est maintenant fatigué. Je prends Tara dans mes bras et je vais m’asseoir près de l’enfant A et l’éducateur qui le retient doucement avant qu’il ne se sauve … L’enfant A est fatigué lui aussi et il est surtout dans le refus, mais je lui parle doucement en lui proposant de caresser le dos de Tara comme au début, il accepte … et même de la brosser aussi.
Tara observe attentivement ce que fait Jazz sur le tapis. Le chien enjambe l’enfant. Je me lève et propose que Tara saute. La semaine dernière, ce jeu avec Oki était trop impressionnant, mais l’enfant M accepte avec Tara, d’abord couché sur le ventre, puis plus difficile sur le dos. Tara aime bien et saute sans problème. Pour inciter l’enfant MA à faire de même, l’éducatrice se couche elle aussi avec lui. Je préviens : avec les trois corps serrés, Tara ne va pas sauter d’un coup, mais leur marcher sur le ventre ! Gros fou rire ! J’ai demandé à l’enfant A d’observer, je n’ai pas pu vérifier, il bougonne en dénégation, mais il a dû regarder … Tara saute successivement au dessus des enfants M et MA écartés suffisamment.
Nous rangeons et partons dans le jardin pour la récréation. Les enfants font des bulles, dessinent avec de grosses craies sur le revêtement autour du toboggan. Je reste tout près de l’enfant A qui colorie, la présence de Tara très près ne le dérange pas.
Les enfants ont beaucoup dépensé d’énergie dans cette séance … Une dispute éclate entre les deux enfants M et A. Alors que de retour à nos véhicules nous discutons, Christine et moi, nous entendons les voix provenant de la salle de classe … les enfants décompressent !
Françoise
Il fait chaud, mais le ciel est nuageux et on craint la pluie annoncée … mais nous parvenons au service au sec ! Nous demandons à l’enseignant venu nous ouvrir la porte si l’enfant A qui la dernière fois a été plus contraint à dépasser sa défense a eu des conséquences négatives dans la semaine : pas du tout ! Donc on peut continuer à ne pas le laisser jouer de sa « peur » qu’il exagère. On décide également avec l’enseignant de commencer en s’occupant des deux autres enfants avant de s’adresser à l’enfant A de façon à lui créer l’envie d’aller de l’avant …
Après nos bonjours rituels, Christine et Jazz s’adressent aux enfants MA et M … J’en profite pour prendre Tara dans les bras et m’approche (raisonnablement) de l’enfant A et lui demande : « Tu veux regarder (ou caresser) la tête ou le derrière ? ». L’enfant A s’approche et caresse les reins de Tara en disant « Bon chien, bon chien » … Je profite de l’instant en le faisant durer … Puis l’enfant M qui a déjà fait des câlins à Tara dès notre arrivée demande à utiliser le tunnel : ok mais dans le couloir avec Tara, et l’enfant A veut aussi voir le tunnel …
L’accompagnement de l’enfant M est souvent bénéfique pour ses camarades, l’enfant A observe et demande à participer … On travaille presque sans friandises, Tara passe dans le tunnel, la laisse est assez longue pour garder le contrôle aux yeux de l’enfant A à qui j’ai demandé s’il voulait voir Tara entrer ou sortir du tunnel (en la retenant à sa sortie) … et c’est plus amusant de la voir arriver ! Puis je sors le cube que j’ai empli de petits jouets à rapporter. L’enfant M sait maintenant attirer l’attention de Tara qui part joyeusement chercher le jouet … quand elle revient vers nous avec le jouet fièrement dans sa gueule, l’enfant A recule un peu, mais reste bien attentif. Au début, c’est moi qui offre la récompense au retour, puis je glisse la friandise dans la main de l’enfant M. Quand l’enfant A est prêt pour lancer à son tour, il ne sait pas encore attirer l’attention de Tara qui demeure fixée sur l’enfant M, mais avec un peu d’aide, ça vient ! Tara a fait de nombreux allers et retours et est fatiguée ! Je la fais coucher, l’enfant M l’entoure de tous les petits jouets, et je demande à l’enfant A de la récompenser en lançant avec précision une friandise juste devant le nez de Tara : exercice réussi à la satisfaction générale …
L’enfant M repart vers la salle et Jazz. L’enfant A joue dans le tunnel, je lui demande s’il veut tenir le bout de la laisse très allongée, non ! Il résiste aux demandes de l’éducatrice et refuse de sortir du tunnel … Alors je lui propose de façon très explicite : «Je vais te faire une farce ! Tu veux que Tara t’aide à sortir du tunnel ? », j’approche Tara de l’entrée et il sort précipitamment, son sourire exprime qu’il accepte la farce, un délicieux frisson de peur. Il se débrouille pour qu’on recommence plusieurs fois, preuve que nous jouons cette farce de façon consciente tous les deux.
Au retour dans la salle, l’enfant M a sorti un grand matelas sur lequel il joue avec Jazz. L’enfant MA a joué et est maintenant fatigué. Je prends Tara dans mes bras et je vais m’asseoir près de l’enfant A et l’éducateur qui le retient doucement avant qu’il ne se sauve … L’enfant A est fatigué lui aussi et il est surtout dans le refus, mais je lui parle doucement en lui proposant de caresser le dos de Tara comme au début, il accepte … et même de la brosser aussi.
Tara observe attentivement ce que fait Jazz sur le tapis. Le chien enjambe l’enfant. Je me lève et propose que Tara saute. La semaine dernière, ce jeu avec Oki était trop impressionnant, mais l’enfant M accepte avec Tara, d’abord couché sur le ventre, puis plus difficile sur le dos. Tara aime bien et saute sans problème. Pour inciter l’enfant MA à faire de même, l’éducatrice se couche elle aussi avec lui. Je préviens : avec les trois corps serrés, Tara ne va pas sauter d’un coup, mais leur marcher sur le ventre ! Gros fou rire ! J’ai demandé à l’enfant A d’observer, je n’ai pas pu vérifier, il bougonne en dénégation, mais il a dû regarder … Tara saute successivement au dessus des enfants M et MA écartés suffisamment.
Nous rangeons et partons dans le jardin pour la récréation. Les enfants font des bulles, dessinent avec de grosses craies sur le revêtement autour du toboggan. Je reste tout près de l’enfant A qui colorie, la présence de Tara très près ne le dérange pas.
Les enfants ont beaucoup dépensé d’énergie dans cette séance … Une dispute éclate entre les deux enfants M et A. Alors que de retour à nos véhicules nous discutons, Christine et moi, nous entendons les voix provenant de la salle de classe … les enfants décompressent !
Françoise