10/11/2023, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss
Christine avec Jazz, Françoise avec Oki
Encore un jour de chance, nous arrivons sans pluie ! Mais comme il fait frisquet (et humide dans l’herbe), nous travaillerons en intérieur. L’institutrice nous emmène dans la salle de motricité où nous attendons les enfants … Nous entendons venant du couloir des bruits de discussions, des protestations, des cris : du côté des enfants, il y a de l’orage !
Finalement, nous arrivent deux enfants calmes (accompagnés bien sûrs) afin qu’ils ne soient pas pénalisés par l’agitation des trois autres : L’un est souvent couché à terre, l’autre est particulièrement perturbé par l’agitation vécue et nous tourne ostensiblement le dos. Grâce à l’éducatrice qui l’a pris sur ses genoux, le premier s’intéresse un peu à Jazz. Le deuxième, même avec un casque anti-bruit, reste vraiment ailleurs … L’un des trois autres fait une apparition fugace et non autorisée dans la pièce et doit ressortir avec l’infirmière. Aujourd’hui, ce sont cinq personnes de l’établissement qui encadrent les enfants, éducatrice, infirmière, institutrice, stagiaire et renfort …
Ensuite, je ne garantis pas l’ordre chronologique !
Encore un jour de chance, nous arrivons sans pluie ! Mais comme il fait frisquet (et humide dans l’herbe), nous travaillerons en intérieur. L’institutrice nous emmène dans la salle de motricité où nous attendons les enfants … Nous entendons venant du couloir des bruits de discussions, des protestations, des cris : du côté des enfants, il y a de l’orage !
Finalement, nous arrivent deux enfants calmes (accompagnés bien sûrs) afin qu’ils ne soient pas pénalisés par l’agitation des trois autres : L’un est souvent couché à terre, l’autre est particulièrement perturbé par l’agitation vécue et nous tourne ostensiblement le dos. Grâce à l’éducatrice qui l’a pris sur ses genoux, le premier s’intéresse un peu à Jazz. Le deuxième, même avec un casque anti-bruit, reste vraiment ailleurs … L’un des trois autres fait une apparition fugace et non autorisée dans la pièce et doit ressortir avec l’infirmière. Aujourd’hui, ce sont cinq personnes de l’établissement qui encadrent les enfants, éducatrice, infirmière, institutrice, stagiaire et renfort …
Ensuite, je ne garantis pas l’ordre chronologique !
Un autre des trois enfants qui posent problème est autorisé à nous rejoindre, c’est un enfant qui a plutôt peur et en joue aussi. L’institutrice nous annonce qu’elles ont dû appeler le docteur et nous ne verrons pas du tout l’un des deux derniers, un enfant qui avec les chiens était très dégourdi et efficace dans le calme …
J’essaie d’apprivoiser les enfants au moins du regard en demandant à Oki couchée d’attendre l’ordre Mange avant de déguster les friandises sur ses pattes avant. Et je demande à l’enfant craintif, mais plutôt actif, de donner cet ordre : ça fonctionne et les autres enfants regardent aussi.
J’essaie d’apprivoiser les enfants au moins du regard en demandant à Oki couchée d’attendre l’ordre Mange avant de déguster les friandises sur ses pattes avant. Et je demande à l’enfant craintif, mais plutôt actif, de donner cet ordre : ça fonctionne et les autres enfants regardent aussi.
Devant le retrait figé d’un des deux premiers enfants calmes, je pars dans le couloir avec l’institutrice et une éducatrice avec le tunnel, mais comme on entend encore l’orage gronder avec les autres, on entre dans une autre salle au calme. L’enfant refuse toujours de participer, ni même regarder. En dépliant le tunnel, je lâche la laisse d’Oki qui découvre très calmement la nouvelle salle, on remarque que l’enfant n’a pas de réactions de crainte envers la chienne qui se déplace. Oki passe et repasse dans le tunnel, il ne regarde toujours pas, il reste dans sa coquille. Puis il se cache derrière l’institutrice, on joue oralement à « il a disparu, où est-il ? » j’en rajoute « oh je vois ses pieds » … J’ai aperçu un sourire de l’enfant, mais c’est tout … on le ramène dans la salle de motricité où il s’installe avec un soignant dans un coin de la salle de motricité.
Dans la salle de motricité, Christine travaille avec Jazz et l’enfant qui s’est recouché … il n’a pas peur du chien non plus. Le quatrième enfant est revenu, c’est un enfant qui apprécie beaucoup l’activité, tenir la laisse, promener Oki, l’attirer avec des friandises … Il dit qu’il est militaire, je lui précise que ce n’est pas vraiment le genre d’Oki (husky avant tout) ! Il emmène Oki vers l’enfant en retrait et ça ne pose aucun problème.
En passant tout près de l’enfant couché, celui-ci est surpris et éclate de rire !
Quand l’enfant qui a peur veut rentrer à nouveau dans la salle, il essaie de rassurer son camarade … mais l’enfant ressort.
Dans la salle de motricité, Christine travaille avec Jazz et l’enfant qui s’est recouché … il n’a pas peur du chien non plus. Le quatrième enfant est revenu, c’est un enfant qui apprécie beaucoup l’activité, tenir la laisse, promener Oki, l’attirer avec des friandises … Il dit qu’il est militaire, je lui précise que ce n’est pas vraiment le genre d’Oki (husky avant tout) ! Il emmène Oki vers l’enfant en retrait et ça ne pose aucun problème.
En passant tout près de l’enfant couché, celui-ci est surpris et éclate de rire !
Quand l’enfant qui a peur veut rentrer à nouveau dans la salle, il essaie de rassurer son camarade … mais l’enfant ressort.
Christine travaille dans le couloir avec l’enfant qui a peur, il est autorisé à lancer une friandise à Jazz s’il touche d’un doigt les poils du chien, puis deux, puis la main. Il a essayé de lancer avant, mais la friandise a été récupérée et l’exercice refait. Il est grandement félicité !
Pendant ce temps dans la salle de motricité, je redéploie le tunnel et l’enfant (4ème) et Oki en profitent bien : Oki est attentive aux demandes de l’enfant, ils se suivent ou partent à la rencontre l’un de l’autre dans le tunnel. Je demande à Oki de sauter par dessus, mais elle l’enjambe plutôt en l’écrasant !
On demande à cet enfant de laisser la place à l’enfant couché, ce qu’il accepte avec bonne volonté. L’enfant va se coucher dans le tunnel : il semble particulièrement satisfait du cocon que cela lui fournit ! Plus moyen de le déloger … on l’extrait cependant et il ressort dans le couloir avec Christine : elle me décrit après la séance la transformation de l’enfant : il joue à courir avec Jazz, il accepte de répéter une phrase : « Je veux … courir ».
L’ordre chronologique des différents épisodes est incertain, pas moyen de le retrouver !
Il est temps de se retrouver tous dans la salle pour se dire au revoir, les quatre enfants sont calmes. J’apprends que l’enfant qui a joué avec Oki dans le tunnel ne sera plus dans notre groupe en raison d’un changement d’horaires pour lui et serait remplacé par un autre. Cette nouvelle a sans doute perturbé l’enfant.
Une fois dehors, Christine et moi échangeons sur notre vécu pour chaque enfant : pris un par un, on obtient une participation encourageante, mais c’est beaucoup plus difficile au moins pour deux des enfants … Les jeux n’ont pas du tout intéressé les enfants, donc inutiles pour les prochaines fois, le tunnel suscite des activités. Quand il fera meilleur, on utilisera des agrès légers dehors, mais on va plutôt vers la mauvaise saison … donc il faut imaginer les activités ad hoc pour l’intérieur.
Françoise
Pendant ce temps dans la salle de motricité, je redéploie le tunnel et l’enfant (4ème) et Oki en profitent bien : Oki est attentive aux demandes de l’enfant, ils se suivent ou partent à la rencontre l’un de l’autre dans le tunnel. Je demande à Oki de sauter par dessus, mais elle l’enjambe plutôt en l’écrasant !
On demande à cet enfant de laisser la place à l’enfant couché, ce qu’il accepte avec bonne volonté. L’enfant va se coucher dans le tunnel : il semble particulièrement satisfait du cocon que cela lui fournit ! Plus moyen de le déloger … on l’extrait cependant et il ressort dans le couloir avec Christine : elle me décrit après la séance la transformation de l’enfant : il joue à courir avec Jazz, il accepte de répéter une phrase : « Je veux … courir ».
L’ordre chronologique des différents épisodes est incertain, pas moyen de le retrouver !
Il est temps de se retrouver tous dans la salle pour se dire au revoir, les quatre enfants sont calmes. J’apprends que l’enfant qui a joué avec Oki dans le tunnel ne sera plus dans notre groupe en raison d’un changement d’horaires pour lui et serait remplacé par un autre. Cette nouvelle a sans doute perturbé l’enfant.
Une fois dehors, Christine et moi échangeons sur notre vécu pour chaque enfant : pris un par un, on obtient une participation encourageante, mais c’est beaucoup plus difficile au moins pour deux des enfants … Les jeux n’ont pas du tout intéressé les enfants, donc inutiles pour les prochaines fois, le tunnel suscite des activités. Quand il fera meilleur, on utilisera des agrès légers dehors, mais on va plutôt vers la mauvaise saison … donc il faut imaginer les activités ad hoc pour l’intérieur.
Françoise