05/02/2024, Saint-Cyr, HDJ, service Primevères, ados
Christine avec Jazz et Ubaye, Françoise avec Mousse et Tara
Temps clair, sec et froid, presque l’hiver ! J’ai choisi Mousse et Tara, l’une pour sa douceur apaisante et l’autre pour sa joie de vivre, et nous attendons Ubaye et Jazz, jeune et « vieux » chiens, pleins de vie et d’attirance vers l’humain. Nous devons rencontrer deux jeunes filles, l’une a un chien, l’autre non, mais toutes deux doivent être un peu timides, avec deux référentes déjà rencontrées … Une liste de leurs premières questions nous est parvenue et nous avons apporté divers documents en prêt pour répondre à leur curiosité …
Christine me téléphone pour me prévenir d’un possible retard, puis de nouveau pour un retard plus conséquent. Je commence donc avec mes deux chiennes : un grand nombre d’adultes et de jeunes sont là pour m’accueillir, j’excuse Christine et préviens que Mousse n’est un « gros » chien que pour le moment … Puis nous suivons notre groupe : un grand espace disponible et une petite salle attenante, où nous nous présentons à nouveau réciproquement avant de nous installer autour d’une table.
Premières questions tirées de leur liste : quels objets aiment les chiens, comment reconnaître un chien malade … Je réponds en essayant de ne pas parler trop longtemps et en insistant sur le caractère unique de chaque chien malgré la race et ses aptitudes traditionnelles. J’essaie de garder un ton léger, avec des comparaisons accessibles … Les jeunes filles parlent doucement, mais n’ont pas l’air effrayé.
Quand Christine arrive avec Ubaye et Jazz, elle poursuit aussi en tentant d’oublier le retard : comment savoir qu’un chien nous aime, comment connaître l’âge d’un chien, on aborde aussi les signes d’apaisement … Il vaut mieux qu’Ubaye ne passe pas sous la table … qu’il soulève sans façon.
Ubaye aura bientôt 9 mois, disons l’âge bête d’un gamin pré-ado, et il aimerait jouer avec Mousse qui lui grogne discrètement dessus (normal à 6 ans, on ne folâtre pas avec un freluquet) ou avec Tara qui a bien l’habitude des gros gabarits et se laisse bien renifler sans bouger … tant que le jeu ne tend pas à dégénérer, une énorme patte posée sur son dos (elle proteste pour se faire respecter en mordillant les babines ou le nez d’Ubaye). Nous intervenons en expliquant ce qu’est l’éducation d’un chiot, ne pas laisser faire au tout mignon chiot ce qu’on ne tolérera pas du chien adulte : la nécessaire éducation afin que par la suite le chien bien élevé soit capable d’aller partout. On évoque aussi la nécessité du Non, déterminé et comminatoire.
On est déjà dans la pratique : Christine explique à la jeune qui n’a pas de chien et qui a peur de faire mal au chien comment prendre contact avec Ubaye bien décontracté à terre, celle-ci n’a pas peur de poser des questions mais le contact avec les chiens est moins évident pour elle ; l’autre jeune parle moins, mais évoque l’accueil fougueux de son chien quand elle arrive et elle accepte de prendre Tara sur ses genoux (qui semble s’endormir tout de suite sans souci) : la protéger un moment des assiduités d’Ubaye, le temps qu’il passe en phase repos. Pendant que les échanges restent en paroles et autour de la table, Tara va aussi occuper le grand espace attenant puis un coin ou l’autre de la petite pièce, bien disposée à patienter comme endormie : quand les maîtresses causent, qui sait combien de temps ça dure ...
Tant qu’à passer à la pratique, nous investissons aussi le grand espace : travail sur les positions Assis, Couché, Debout, Donne la patte, Pas toucher, Va chercher, Rapporte … Il faut d’abord établir le contact entre le chien et l’enfant, les friandises aident, une voix trop douce, moins … et ça ne marche pas si mal : il faut absolument que le chien débranche avec nous. Le naturel de Mousse et même de Tara est l’obéissance intéressée (normal!) … Il y a bien des interférences, la balle récupérée par Jazz, le jeu que Mousse néglige et que Tara récupère … mais tout cela est harmonieux. Ubaye se repose …
J’avise une pendule au mur, je me dis qu’elle ne fonctionne pas … mais si ! Je suis arrivée à 10h, Christine à 10h30 … la demie de midi est déjà bien dépassée. Côté chiens, ils n’ont pas travaillé tout ce temps, mais quand même les jeunes et les référentes devraient pouvoir manger ! Je demande à ces dernières d’être maîtres du temps la prochaine fois …
Une séance agréable, les jeunes et les référentes nous communiqueront les questions suivantes avant la prochaine … Nous leur laissons, Christine, des films en dvd, moi des livres, ce sont des prêts bien sûr.
Ce matin, Christine a eu besoin d’essence, puis sa carte bleue a eu un problème, retour à la maison prendre des espèces, puis la voie rapide TEO était fermée ! Pour ma part, en quittant la place où j’étais garée, j’ai oublié cet arceau qu’on peut baisser qui condamne une place : placé longitudinalement, dans ma manœuvre, il a soulevé la moustache de mon pare-chocs avant, dé-clipsé ! Le garagiste devra quand même changer le pare-boue intérieur qui, lui, était rigide et donc cassé … et dans la boîte à lettres, une « prune » d’excès de vitesse au lieu de 50km/h, 56km/h enregistré … moyennant les 5 km/h admis, c’est donc pour 1km/h … c’était un mercredi en route pour la visite pour laquelle je suis arrivée en retard ! Il y a des jours comme ça !
Mais la rencontre en elle-même aujourd’hui a été très positive et j’espère que le ressenti des jeunes est le même ! Ne pas parler trop … s’en souvenir !
Françoise
Temps clair, sec et froid, presque l’hiver ! J’ai choisi Mousse et Tara, l’une pour sa douceur apaisante et l’autre pour sa joie de vivre, et nous attendons Ubaye et Jazz, jeune et « vieux » chiens, pleins de vie et d’attirance vers l’humain. Nous devons rencontrer deux jeunes filles, l’une a un chien, l’autre non, mais toutes deux doivent être un peu timides, avec deux référentes déjà rencontrées … Une liste de leurs premières questions nous est parvenue et nous avons apporté divers documents en prêt pour répondre à leur curiosité …
Christine me téléphone pour me prévenir d’un possible retard, puis de nouveau pour un retard plus conséquent. Je commence donc avec mes deux chiennes : un grand nombre d’adultes et de jeunes sont là pour m’accueillir, j’excuse Christine et préviens que Mousse n’est un « gros » chien que pour le moment … Puis nous suivons notre groupe : un grand espace disponible et une petite salle attenante, où nous nous présentons à nouveau réciproquement avant de nous installer autour d’une table.
Premières questions tirées de leur liste : quels objets aiment les chiens, comment reconnaître un chien malade … Je réponds en essayant de ne pas parler trop longtemps et en insistant sur le caractère unique de chaque chien malgré la race et ses aptitudes traditionnelles. J’essaie de garder un ton léger, avec des comparaisons accessibles … Les jeunes filles parlent doucement, mais n’ont pas l’air effrayé.
Quand Christine arrive avec Ubaye et Jazz, elle poursuit aussi en tentant d’oublier le retard : comment savoir qu’un chien nous aime, comment connaître l’âge d’un chien, on aborde aussi les signes d’apaisement … Il vaut mieux qu’Ubaye ne passe pas sous la table … qu’il soulève sans façon.
Ubaye aura bientôt 9 mois, disons l’âge bête d’un gamin pré-ado, et il aimerait jouer avec Mousse qui lui grogne discrètement dessus (normal à 6 ans, on ne folâtre pas avec un freluquet) ou avec Tara qui a bien l’habitude des gros gabarits et se laisse bien renifler sans bouger … tant que le jeu ne tend pas à dégénérer, une énorme patte posée sur son dos (elle proteste pour se faire respecter en mordillant les babines ou le nez d’Ubaye). Nous intervenons en expliquant ce qu’est l’éducation d’un chiot, ne pas laisser faire au tout mignon chiot ce qu’on ne tolérera pas du chien adulte : la nécessaire éducation afin que par la suite le chien bien élevé soit capable d’aller partout. On évoque aussi la nécessité du Non, déterminé et comminatoire.
On est déjà dans la pratique : Christine explique à la jeune qui n’a pas de chien et qui a peur de faire mal au chien comment prendre contact avec Ubaye bien décontracté à terre, celle-ci n’a pas peur de poser des questions mais le contact avec les chiens est moins évident pour elle ; l’autre jeune parle moins, mais évoque l’accueil fougueux de son chien quand elle arrive et elle accepte de prendre Tara sur ses genoux (qui semble s’endormir tout de suite sans souci) : la protéger un moment des assiduités d’Ubaye, le temps qu’il passe en phase repos. Pendant que les échanges restent en paroles et autour de la table, Tara va aussi occuper le grand espace attenant puis un coin ou l’autre de la petite pièce, bien disposée à patienter comme endormie : quand les maîtresses causent, qui sait combien de temps ça dure ...
Tant qu’à passer à la pratique, nous investissons aussi le grand espace : travail sur les positions Assis, Couché, Debout, Donne la patte, Pas toucher, Va chercher, Rapporte … Il faut d’abord établir le contact entre le chien et l’enfant, les friandises aident, une voix trop douce, moins … et ça ne marche pas si mal : il faut absolument que le chien débranche avec nous. Le naturel de Mousse et même de Tara est l’obéissance intéressée (normal!) … Il y a bien des interférences, la balle récupérée par Jazz, le jeu que Mousse néglige et que Tara récupère … mais tout cela est harmonieux. Ubaye se repose …
J’avise une pendule au mur, je me dis qu’elle ne fonctionne pas … mais si ! Je suis arrivée à 10h, Christine à 10h30 … la demie de midi est déjà bien dépassée. Côté chiens, ils n’ont pas travaillé tout ce temps, mais quand même les jeunes et les référentes devraient pouvoir manger ! Je demande à ces dernières d’être maîtres du temps la prochaine fois …
Une séance agréable, les jeunes et les référentes nous communiqueront les questions suivantes avant la prochaine … Nous leur laissons, Christine, des films en dvd, moi des livres, ce sont des prêts bien sûr.
Ce matin, Christine a eu besoin d’essence, puis sa carte bleue a eu un problème, retour à la maison prendre des espèces, puis la voie rapide TEO était fermée ! Pour ma part, en quittant la place où j’étais garée, j’ai oublié cet arceau qu’on peut baisser qui condamne une place : placé longitudinalement, dans ma manœuvre, il a soulevé la moustache de mon pare-chocs avant, dé-clipsé ! Le garagiste devra quand même changer le pare-boue intérieur qui, lui, était rigide et donc cassé … et dans la boîte à lettres, une « prune » d’excès de vitesse au lieu de 50km/h, 56km/h enregistré … moyennant les 5 km/h admis, c’est donc pour 1km/h … c’était un mercredi en route pour la visite pour laquelle je suis arrivée en retard ! Il y a des jours comme ça !
Mais la rencontre en elle-même aujourd’hui a été très positive et j’espère que le ressenti des jeunes est le même ! Ne pas parler trop … s’en souvenir !
Françoise