27/03/2024, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants
Christine avec Ubaye, Françoise avec Oki
Temps ensoleillé avec vent frais … Pendant toute la visite, je constate avec plaisir qu’Oki est désormais complètement décontractée dans son travail à côté d’Ubaye ! Les deux enfants sont là et nous sommes arrivées un quart d’heure plus tôt afin que l’intervention se termine bien à la même heure pour tous les deux. Et en fait, comme ils ont été bien sollicités tous les deux, nous les laissons se reposer au bout de trois quarts d’heure : il est toujours préférable de terminer sur des notes positives et non sur un épuisement qui tourne au vinaigre …
L’enfant le plus ancien travaille avec Ubaye et Christine, et je travaille avec le nouveau et Oki : troisième visite pour lui !
Ubaye préfère explorer les jeux en position couchée … C’est aussi bien ! L’enfant tourne autour de la pièce assez souvent, il lui arrive de crier bien fort, mais pas de manipulation des tringles des vasistas ou stores … il chipe de temps en temps la poussette de matériel pour la traîner dans la salle. Il lance les disques colorés à la figure de l’infirmière : de l’intérêt d’avoir des accessoires souples … Ubaye reste placide.
Oki s’intéresse donc à l’autre enfant : je lui propose le petit plaid et les gants en éponge : en plaçant la friandise sur le gant, il accepte qu’Oki se serve. Je demande le plus souvent possible à Oki « Doucement » ou même « Attends », car l’émotion est forte pour l’enfant. Après deux performances, un temps de récupération, et l’enfant accepte à plusieurs reprises de recommencer … il ne rechigne pas à vivre ces expériences, pour lui encore éprouvantes, mais tentantes ! Avec les disques colorés, il aide Oki à les retourner, de même pour les tubes pivotants qu’il remplit, puis bascule pour Oki … Les enfants conçoivent les exercices comme échange empathique sans souci de performance que recherchent davantage les adultes. Les disques servent aussi d’assiettes pour proposer la friandise à Oki. Elle a bien compris le rôle qu’on attend d’elle et se couche pour ces échanges calmes.
On sort dans le couloir, Ubaye n’aboie plus sur son reflet au bout du couloir … Je prends la laisse longue et propose la courte à l’enfant : il éprouve ainsi la traction douce de la chienne, sans risques. Quand l’infirmière reprend un moment la laisse, Oki se met à tirer pour aller où elle veut : preuve qu’elle adapte bien son pas à l’enfant, ma propre laisse n’étant qu’une sécurité.
De retour dans la salle, les enfants semblent fatigués et nous leur demandons en dernière activité de rassembler le matériel. C’était une bonne séance !
Françoise
Temps ensoleillé avec vent frais … Pendant toute la visite, je constate avec plaisir qu’Oki est désormais complètement décontractée dans son travail à côté d’Ubaye ! Les deux enfants sont là et nous sommes arrivées un quart d’heure plus tôt afin que l’intervention se termine bien à la même heure pour tous les deux. Et en fait, comme ils ont été bien sollicités tous les deux, nous les laissons se reposer au bout de trois quarts d’heure : il est toujours préférable de terminer sur des notes positives et non sur un épuisement qui tourne au vinaigre …
L’enfant le plus ancien travaille avec Ubaye et Christine, et je travaille avec le nouveau et Oki : troisième visite pour lui !
Ubaye préfère explorer les jeux en position couchée … C’est aussi bien ! L’enfant tourne autour de la pièce assez souvent, il lui arrive de crier bien fort, mais pas de manipulation des tringles des vasistas ou stores … il chipe de temps en temps la poussette de matériel pour la traîner dans la salle. Il lance les disques colorés à la figure de l’infirmière : de l’intérêt d’avoir des accessoires souples … Ubaye reste placide.
Oki s’intéresse donc à l’autre enfant : je lui propose le petit plaid et les gants en éponge : en plaçant la friandise sur le gant, il accepte qu’Oki se serve. Je demande le plus souvent possible à Oki « Doucement » ou même « Attends », car l’émotion est forte pour l’enfant. Après deux performances, un temps de récupération, et l’enfant accepte à plusieurs reprises de recommencer … il ne rechigne pas à vivre ces expériences, pour lui encore éprouvantes, mais tentantes ! Avec les disques colorés, il aide Oki à les retourner, de même pour les tubes pivotants qu’il remplit, puis bascule pour Oki … Les enfants conçoivent les exercices comme échange empathique sans souci de performance que recherchent davantage les adultes. Les disques servent aussi d’assiettes pour proposer la friandise à Oki. Elle a bien compris le rôle qu’on attend d’elle et se couche pour ces échanges calmes.
On sort dans le couloir, Ubaye n’aboie plus sur son reflet au bout du couloir … Je prends la laisse longue et propose la courte à l’enfant : il éprouve ainsi la traction douce de la chienne, sans risques. Quand l’infirmière reprend un moment la laisse, Oki se met à tirer pour aller où elle veut : preuve qu’elle adapte bien son pas à l’enfant, ma propre laisse n’étant qu’une sécurité.
De retour dans la salle, les enfants semblent fatigués et nous leur demandons en dernière activité de rassembler le matériel. C’était une bonne séance !
Françoise