19/06/2024, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu, enfants
Christine avec Ubaye, Françoise avec Oki
Deux enfants, quatre encadrantes (deux infirmières, une éducatrice et une stagiaire) ...
Il fait chaud, chaud d’été, les régions voisines sont en alerte orage … on comprend mieux pourquoi nous arrêtons les visites à la fin de la semaine prochaine. Je demande aussi de l’eau pour nous, en plus de celle des chiens !
L’enfant le plus agité l’est aujourd’hui, avec surtout des cris stridents. Je m’occupe de l’autre enfant qui met les mains sur ses oreilles … Je lui propose de poser la friandise sur l’accoudoir de son fauteuil, d’un côté puis de l’autre, il est d’accord … Je lui propose le gant d’éponge et ainsi il peut donner directement dans sa main protégée, je lui propose aussi le deuxième gant pour pouvoir changer de main : ce n’est pas une activité nouvelle pour lui, mais il apprécie. On remplit un peu les tubes pivotants, plus difficile de changer de tube, mais Oki et lui aiment quand même …
Son camarade, non content de crier, monte sur le dos d’Ubaye : le pauvre, sans se débattre, panique un peu, on le dégage le plus vite possible et Christine le nourrit (faire passer l’expérience désagréable) … L’enfant va se calmer un peu dans la pièce de calme, mais on décide de poursuivre la séance par une promenade. L’enfant calme me répète plusieurs fois avec intérêt : « sortir ». Les cris de son camarade résonnent fortement dans l’ascenseur ...
L’enfant agité tient la laisse d’Ubaye, qu’il lui faut tirer un peu … mon petit compagnon tient la laisse d’Oki qui parfois s’écarte pour flairer les bas-côtés, je garde la main sur la laisse double. L’enfant paraît tenir à peine la laisse, mais il ne lâche pas et semble marmonner de façon plaisante. On arrive à la mare aux canards, les oies viennent à notre rencontre, les canards restent au fond … Dur de trouver des feuilles de pissenlits que les oies apprécient. L’enfant agité trouve un déchet de chantier (d’un sanitaire ?) et le jette à terre, l’objet de porcelaine se brise …
Il est temps de rentrer. L’enfant calme doit partir plus tôt, deux soignantes partent avec lui à un rythme plus rapide, tandis que nous allons plus calmement avec l’autre enfant. Ubaye n’est pas vaillant, je fais remarquer qu’en posant la paume sur le revêtement de bitume, on a idée de la chaleur que ressentent les chiens sur leurs coussinets … Je confie Oki à l’enfant qui se fait donc tirer doucement par elle (en côte ça vaut la peine en fin de promenade), tandis qu’Ubaye se décontracte en flânant. Quand l’enfant lâche la laisse d’Oki, elle décide de faire ses besoins, j’ai ce qu’il faut et la poubelle est proche. Les autres sont trop devant pour les convier à une expérience réelle de ramassage : même si la fausse crotte fait toujours beaucoup d’effet, à cet instant tout le monde rentre tout droit et aspire à retrouve la pièce un peu plus fraîche et surtout à boire ! L’enfant demande du coca, ce sera de l’eau bien sûr.
Encore une séance, puis un bilan dont la date sera précisée ultérieurement … L’été ne ressemblera peut-être pas à ce printemps qui s’achève, chaud sans doute !
Françoise
Deux enfants, quatre encadrantes (deux infirmières, une éducatrice et une stagiaire) ...
Il fait chaud, chaud d’été, les régions voisines sont en alerte orage … on comprend mieux pourquoi nous arrêtons les visites à la fin de la semaine prochaine. Je demande aussi de l’eau pour nous, en plus de celle des chiens !
L’enfant le plus agité l’est aujourd’hui, avec surtout des cris stridents. Je m’occupe de l’autre enfant qui met les mains sur ses oreilles … Je lui propose de poser la friandise sur l’accoudoir de son fauteuil, d’un côté puis de l’autre, il est d’accord … Je lui propose le gant d’éponge et ainsi il peut donner directement dans sa main protégée, je lui propose aussi le deuxième gant pour pouvoir changer de main : ce n’est pas une activité nouvelle pour lui, mais il apprécie. On remplit un peu les tubes pivotants, plus difficile de changer de tube, mais Oki et lui aiment quand même …
Son camarade, non content de crier, monte sur le dos d’Ubaye : le pauvre, sans se débattre, panique un peu, on le dégage le plus vite possible et Christine le nourrit (faire passer l’expérience désagréable) … L’enfant va se calmer un peu dans la pièce de calme, mais on décide de poursuivre la séance par une promenade. L’enfant calme me répète plusieurs fois avec intérêt : « sortir ». Les cris de son camarade résonnent fortement dans l’ascenseur ...
L’enfant agité tient la laisse d’Ubaye, qu’il lui faut tirer un peu … mon petit compagnon tient la laisse d’Oki qui parfois s’écarte pour flairer les bas-côtés, je garde la main sur la laisse double. L’enfant paraît tenir à peine la laisse, mais il ne lâche pas et semble marmonner de façon plaisante. On arrive à la mare aux canards, les oies viennent à notre rencontre, les canards restent au fond … Dur de trouver des feuilles de pissenlits que les oies apprécient. L’enfant agité trouve un déchet de chantier (d’un sanitaire ?) et le jette à terre, l’objet de porcelaine se brise …
Il est temps de rentrer. L’enfant calme doit partir plus tôt, deux soignantes partent avec lui à un rythme plus rapide, tandis que nous allons plus calmement avec l’autre enfant. Ubaye n’est pas vaillant, je fais remarquer qu’en posant la paume sur le revêtement de bitume, on a idée de la chaleur que ressentent les chiens sur leurs coussinets … Je confie Oki à l’enfant qui se fait donc tirer doucement par elle (en côte ça vaut la peine en fin de promenade), tandis qu’Ubaye se décontracte en flânant. Quand l’enfant lâche la laisse d’Oki, elle décide de faire ses besoins, j’ai ce qu’il faut et la poubelle est proche. Les autres sont trop devant pour les convier à une expérience réelle de ramassage : même si la fausse crotte fait toujours beaucoup d’effet, à cet instant tout le monde rentre tout droit et aspire à retrouve la pièce un peu plus fraîche et surtout à boire ! L’enfant demande du coca, ce sera de l’eau bien sûr.
Encore une séance, puis un bilan dont la date sera précisée ultérieurement … L’été ne ressemblera peut-être pas à ce printemps qui s’achève, chaud sans doute !
Françoise