15/09/2025, Sainte-Foy, ADJ les Nénuphars
Christine avec Rooster, Françoise avec Mousse
Aujourd’hui, retour de la chaleur, mais rien d’une canicule, et menace de dégradation pluvieuse à venir … Lors de la première canicule, en anticipant une canicule d’automne (été indien supposé trop brûlant), nous avions décidé de commencer plus tard … et la deuxième canicule nous a cueillis en plein été, alors que le début septembre s’est révélé parfois très très automnal de façon précoce.
Nous allons donc officier dehors dans la petite bande de jardin qui longe l’immeuble. Terrain clos, les résidents sont assis dos au soleil et on nous offre de l’eau fraîche, très bienvenue.
J’ai emporté divers jeux simples à la portée de Mousse, mais ils ne serviront pas, hormis les brosses souples en silicone et le sac à friandises. Aux deux extrémités de la rangée de résidents, Christine et moi commençons à dire bonjour à chacun.
Une résidente reste debout et déambule d’une humeur chagrine aujourd’hui. Elle n’aime pas les chiens, ça l’emm… ad libitum ; oui, mais en passant, elle fait une caresse aux chiens sans qu’on lui demande … Christine réussit même à lui faire offrir un petit gâteau à Rooster … l’animatrice nous expliquera qu’elle a été contrariée par un départ précipité et est restée bloquée sur cette rupture du rythme habituel.
De son côté, Christine fait monter Rooster sur un siège à côté d’un résident en fauteuil roulant, puis discute avec un autre et propose ensuite à un troisième une balade …
De mon côté, Mousse reçoit les caresses d’un résident, puis s’assoit entre lui et une résidente tout sourire ; celle-ci ne parle pas et ne souhaite pas caresser Mousse, elle retire sa main : au moins il est clair qu’elle n’a pas envie. Un autre résident explique difficilement son opinion, je ne comprends pas tout.
Puis je propose des friandises à donner à Mousse, mais en me baissant, la petite sacoche se vide en partie, je ne m’en aperçois pas immédiatement, mais Rooster qui avait pour mission de rapporter la balle en peluche, si ! Et Mousse aussi … tous les deux en très bonne entente s’occupent de nettoyer la place ... jusqu’aux miettes et tout petits cubes de fromage au milieu de l’herbe. Nous attendons en commentant la situation aux résidents !
Je trouve un premier candidat à la promenade en fauteuil, c’est une animatrice qui pousse … mais le sol est régulièrement arrosé ces derniers temps, et la terre sous le grand pin est trop souple pour les roues.
Un autre candidat qui se trouve être celui de Christine au début, jamais fatigué, nous entraînera dans de multiples allers et retours, souvent de conserve avec la résidente qui maugrée … Il se révèle un compagnon très agréable, la conversation est facile, sa bonne volonté est à saluer : essayer de conforter la résidente, puis converser avec le résident qui difficilement tente de lui dire qu’il a d’autres soucis que les chiens. De temps en temps, nous interrompons la balade devant un résident pour un arrêt caresses … sans succès pour la résidente au grand sourire, mais souvent favorablement accueillis.
Peu à peu, les familles viennent rechercher leur parent, certaines attendent avec patience : « on n’emmène pas le chien, tu sais ? » et la conversation se poursuit avec mon marathonien et son compère dont la parole est compliquée. Comme Christine est en train de ranger et que nous sommes les derniers, je reprends Mousse avec quelques paroles pour que chacun et chacune puisse finir sa journée …
Une visite agréable pour notre reprise des visites !