17/03/2023, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss

Christine avec Jazz, Françoise avec Mousse

La visite de la semaine dernière a donc été annulée (trois référents sur quatre absents), et cette fois, deux nous accueillent avec une troisième éducatrice en renfort. Côté enfants, deux enfants seulement, le troisième MA malade … Le temps est changeant, venteux, mais correct pour le moment.
Christine et moi avons décidé de demander une plus grande implication des référents pendant les séances, nous aider par exemple à motiver les enfants à une bonne répartition du travail sur les deux chiens, je fais remarquer, autant pour les enfants, que nos chiens ne sont pas des chiens de cirque, les enfants doivent s’adapter aussi à ce qu’ils peuvent faire … et Christine a en vue une stratégie avec l’aide de Jazz pour stimuler l’enfant A qui reste craintif.

Je pars donc dans le couloir accompagnée d’un référent, de l’enfant M et ma poussette de matériel, j’ai apporté pour Mousse le tunnel, le tapis de fouille et divers objets à rapporter. J’ai pensé aussi que les disques serviraient de repères à un slalom.
L’enfant M ne prend pas le temps d’écouter mes conseils pour amorcer un plus grand intérêt de Mousse à son égard et entre dans le tunnel en l’appelant … Mousse n’a pas bien compris le changement de lieu et reste réservée … Je lui lance quelques objets à rapporter, mais comme l’enfant ne la focalise pas rapidement vers lui en lui donnant une récompense, c’est à moi qu’elle rapporte … De même, le slalom, que subit Mousse en étant tirée, fait un flop …
Je sors des balles, voilà qui attire mieux Mousse … Et heureusement, la situation s’améliore. Le tapis de fouille plaît à Mousse, mais chaque fois qu’une activité fonctionne, l’enfant veut changer. L’enfant se couvre d’une couverture et veut jouer au roi du silence avec Mousse … elle respire très fort, ça doit bien aider !
L’enfant se couche dans la petite salle latérale qui ouvre sur le couloir et appelle Mousse qui s’étend à son côté. Instant trop bref … Je raconte à l’enfant que mercredi dernier, Tara sautait par dessus un enfant couché, il s’allonge, puis change d’avis, c’est vrai que Mousse est bien plus grosse et donc impressionnante. Le tunnel reprend du service, Mousse s’est détendue.
J’installe le tunnel au seuil de la petite salle, l’enfant dresse quelques briques de mousse pour empêcher toute autre issue, et Mousse accepte bien le passage, l’enfant entre dans le tunnel et appelle Mousse qui y entre aussi et se faufile contre lui pour sortir, la manœuvre recommence plusieurs fois pour le grand plaisir de M. Le « mur » des mêmes blocs dans le couloir, à peine vingt centimètres, c’est non ! Mousse ne veut pas sauter …
Cet enfant est plein de bonne volonté pour jouer avec Mousse, mais il attend surtout de rejouer avec Jazz. Qu’il demande régulièrement.

On entend à travers la porte des félicitations, l’enfant A a réussi quelques approches. L’enfant M se glisse dans la grande salle, je rassemble le matériel et entre à mon tour avec Mousse en laisse. L’objectif de Christine était de s’asseoir sur une chaise près du matelas de séparation avec Jazz immobile sur une autre chaise avec encouragements et friandises … pour que l’enfant A s’enhardisse à toucher Jazz, ce qu’il a déjà fait à la dernière séance. Christine me raconte après la visite le déroulement de sa séance : quand l’enfant s’aperçoit qu’on refuse de lui donner des friandises à lancer trop mécaniquement, il pique une grosse colère de frustration, c’est aux référents dans ce cas de résoudre le problème … puis avec patience et longueur de temps, il arrive avec un gant sur la main à toucher Jazz ! Puis Jazz et Christine s’éloignent un peu et il doit donner des ordres à Jazz … dans ces exercices, Jazz obéit ou pas et ça fait beaucoup rire l’enfant ! Christine fait dresser Jazz contre elle en appui sur sa jambe pour qu’il présente son ventre à l’enfant.

Et on part dehors en récréation avec les enfants. Christine a apporté une longe d’une dizaine de mètres au moins et l’enfant A peut la tenir pendant que Christine tient Jazz avec sa laisse normale … Il apprécie, mais pique une colère parce que Christine et Jazz sont passés d’un côté de l’arbre et lui voulait l’autre côté : en fait, il aimerait bien commander et ça ne marche pas ! Surtout avec une laisse de cette longueur qui se prend dans les obstacles … Je remarque que l’enfant A ne réagit pas à la présence de Mousse en laisse de façon très proche, jusqu’à ce que l’enfant M provoque vraiment la rencontre !
L’enfant M a compris que Mousse ne monterait pas sur la structure et il se couche sur la fin du toboggan et invite Mousse à le rejoindre, la complicité est bien là …
Une séance positive ...

Françoise
Personnaliser

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