13/10/2023, Saint-Cyr, HDJ, service Edelweiss
Christine avec Jazz et Rooster, Françoise avec Oki
Peut-être, les derniers jours d’été de ce mois d’octobre ? Il a été décidé par l’équipe qu’après un moment calme pour se dire bonjour, les enfants seraient répartis en deux groupes, l’un dehors, l’autre dedans, que l’activité se poursuivrait sans interruption jusqu’à un regroupement en temps calme pour se dire au revoir.
Christine a emmené Rooster et Jazz, le premier devant être surtout observateur et mis en confiance par la présence du second. D’un commun accord, nous décidons que le travail dehors sera plus facile pour Rooster, et je reste donc avec le groupe en salle. Quatre référents, une nouvelle éducatrice a rejoint le groupe …
Toutes ces précautions ont pour but de familiariser Rooster qui très proche de l’humain a tout de même été impressionné par l’agitation et les cris de l’enfant du mercredi … D’autant plus que l’un des cinq enfants est en crise et ne rejoindra son groupe que plus tard. Ce même enfant est pourtant venu nous saluer Oki et moi au début de leur récréation, alors qu’en avance, je la laissais prendre les odeurs devant leur parc …
Dans mon groupe, deux enfants très dégourdis et volontaires, la nouvelle éducatrice et l’institutrice qui rejoindra l’autre groupe quand le cinquième enfant calmé rejoint le groupe dehors … En introduction calme, je demande à Oki de se coucher et les enfants déposent des friandises sur ses pattes. La nouvelle éducatrice observe, c’est la première fois qu’elle participe à cette activité et c’est assez normal. Oki lui a quand même fait moult bisous quand elle était assise ...
Ces deux enfants ont beaucoup de demandes, mais ont bien du mal à écouter ce que je leur explique. L’un est très à l’aise et réalise les activités facilement, l’autre est surtout très tenté par le fait de tenir Oki en laisse continuellement. La chienne n’en fait pas une affaire, mais cette laisse (courte) toujours tendue me donne l’idée d’expliquer par l’exemple qu’être toujours tiraillé par la laisse n’est pas agréable : je clipse le tee-shirt avec une laisse (surtout pas autour du cou) et entraîne l’enfant de droite et de gauche de façon un peu tyrannique … Fausse bonne idée : les deux enfants miment avec plaisir leur transformation en chien, et j’ai beaucoup de mal à leur faire entendre qu’ils ne sont pas des chiens, mais de petits garçons …
J’ai apporté plusieurs jeux, j’essaie de répartir les rôles, l’un prélève des friandises, l’autre remplit le jeu choisi … la continuité de l’exercice est difficile à obtenir. Les enfants ont très vite envie de courir avec Oki dans la salle, ce qui n’est pas très facile … L’excitation induite par les cris de leur camarade juste avant notre entrée en piste n’y est pas étrangère sans doute.
Les deux enfants ont de plus en plus besoin de se dépenser, ils s’excitent mutuellement et se chamaillent même … On attache la grande laisse entre deux chaises et je demande à Oki de sauter, la manipulation des laisses reste un pôle d’attraction pour l’un des enfants.
Avec l’autre enfant, je lui demande d’écarter les jambes, je fais passer Oki dessous ce pont, puis l’enfant couché sur le ventre, je fais sauter Oki par dessus … L’autre enfant accompagne les mêmes postures, mais ne nous laisse pas le temps de réaliser les exercices … Il voudrait surtout tenir la laisse encore.
Nous voici arrivés au temps calme du retour de l’autre groupe pour un petit échange et un au revoir. Il faut un certain temps pour que les enfants se regroupent sur les tapis, revenant à un calme nécessaire. Chaque enfant reçoit une fiche avec plusieurs smileys lui permettant de signifier son émotion du moment, soit en scratchant sa photo sous le smiley, soit en le désignant simplement. L’enfant en crise au début a réussi beaucoup de choses, affiche la peur, d’autres la joie, deux hésitent sur la colère … J’en reconnais un qui est resté frustré à cause de la laisse. L’autre est content.
De retour à la voiture, Christine me raconte le bon déroulé de sa séance : tous les enfants ont tenu la laisse, plus ou moins longtemps, l’enfant perturbé au début a néanmoins beaucoup progressé. Ils ont réussi à faire passer Jazz sous leurs jambes écartées, fait monter celui-ci sur le banc … tenu Rooster en laisse, qui a aussi été attaché un moment, mais pas longtemps et a bien vécu cette initiation ... Christine a un vécu très positif de cette matinée, je sais que pour ma part, j’ai moins bien réussi à canaliser l’énergie de mes deux loulous, mais cela pouvait aussi venir de moi. De toute façon, nous sommes particulièrement satisfaites toutes les deux d’avoir quitté un groupe calme … même si pendant notre débriefing, nous entendons des cris de décompression.
Françoise
Peut-être, les derniers jours d’été de ce mois d’octobre ? Il a été décidé par l’équipe qu’après un moment calme pour se dire bonjour, les enfants seraient répartis en deux groupes, l’un dehors, l’autre dedans, que l’activité se poursuivrait sans interruption jusqu’à un regroupement en temps calme pour se dire au revoir.
Christine a emmené Rooster et Jazz, le premier devant être surtout observateur et mis en confiance par la présence du second. D’un commun accord, nous décidons que le travail dehors sera plus facile pour Rooster, et je reste donc avec le groupe en salle. Quatre référents, une nouvelle éducatrice a rejoint le groupe …
Toutes ces précautions ont pour but de familiariser Rooster qui très proche de l’humain a tout de même été impressionné par l’agitation et les cris de l’enfant du mercredi … D’autant plus que l’un des cinq enfants est en crise et ne rejoindra son groupe que plus tard. Ce même enfant est pourtant venu nous saluer Oki et moi au début de leur récréation, alors qu’en avance, je la laissais prendre les odeurs devant leur parc …
Dans mon groupe, deux enfants très dégourdis et volontaires, la nouvelle éducatrice et l’institutrice qui rejoindra l’autre groupe quand le cinquième enfant calmé rejoint le groupe dehors … En introduction calme, je demande à Oki de se coucher et les enfants déposent des friandises sur ses pattes. La nouvelle éducatrice observe, c’est la première fois qu’elle participe à cette activité et c’est assez normal. Oki lui a quand même fait moult bisous quand elle était assise ...
Ces deux enfants ont beaucoup de demandes, mais ont bien du mal à écouter ce que je leur explique. L’un est très à l’aise et réalise les activités facilement, l’autre est surtout très tenté par le fait de tenir Oki en laisse continuellement. La chienne n’en fait pas une affaire, mais cette laisse (courte) toujours tendue me donne l’idée d’expliquer par l’exemple qu’être toujours tiraillé par la laisse n’est pas agréable : je clipse le tee-shirt avec une laisse (surtout pas autour du cou) et entraîne l’enfant de droite et de gauche de façon un peu tyrannique … Fausse bonne idée : les deux enfants miment avec plaisir leur transformation en chien, et j’ai beaucoup de mal à leur faire entendre qu’ils ne sont pas des chiens, mais de petits garçons …
J’ai apporté plusieurs jeux, j’essaie de répartir les rôles, l’un prélève des friandises, l’autre remplit le jeu choisi … la continuité de l’exercice est difficile à obtenir. Les enfants ont très vite envie de courir avec Oki dans la salle, ce qui n’est pas très facile … L’excitation induite par les cris de leur camarade juste avant notre entrée en piste n’y est pas étrangère sans doute.
Les deux enfants ont de plus en plus besoin de se dépenser, ils s’excitent mutuellement et se chamaillent même … On attache la grande laisse entre deux chaises et je demande à Oki de sauter, la manipulation des laisses reste un pôle d’attraction pour l’un des enfants.
Avec l’autre enfant, je lui demande d’écarter les jambes, je fais passer Oki dessous ce pont, puis l’enfant couché sur le ventre, je fais sauter Oki par dessus … L’autre enfant accompagne les mêmes postures, mais ne nous laisse pas le temps de réaliser les exercices … Il voudrait surtout tenir la laisse encore.
Nous voici arrivés au temps calme du retour de l’autre groupe pour un petit échange et un au revoir. Il faut un certain temps pour que les enfants se regroupent sur les tapis, revenant à un calme nécessaire. Chaque enfant reçoit une fiche avec plusieurs smileys lui permettant de signifier son émotion du moment, soit en scratchant sa photo sous le smiley, soit en le désignant simplement. L’enfant en crise au début a réussi beaucoup de choses, affiche la peur, d’autres la joie, deux hésitent sur la colère … J’en reconnais un qui est resté frustré à cause de la laisse. L’autre est content.
De retour à la voiture, Christine me raconte le bon déroulé de sa séance : tous les enfants ont tenu la laisse, plus ou moins longtemps, l’enfant perturbé au début a néanmoins beaucoup progressé. Ils ont réussi à faire passer Jazz sous leurs jambes écartées, fait monter celui-ci sur le banc … tenu Rooster en laisse, qui a aussi été attaché un moment, mais pas longtemps et a bien vécu cette initiation ... Christine a un vécu très positif de cette matinée, je sais que pour ma part, j’ai moins bien réussi à canaliser l’énergie de mes deux loulous, mais cela pouvait aussi venir de moi. De toute façon, nous sommes particulièrement satisfaites toutes les deux d’avoir quitté un groupe calme … même si pendant notre débriefing, nous entendons des cris de décompression.
Françoise