29/11/2023, Lyon, HDJ dépendant de St-Jean de Dieu
Christine avec Jazz, Françoise avec Oki
Temps ensoleillé d’automne avec toutes ses parures … J’ai réorganisé la répartition des tâches de mes chiennes : Mousse est trop sensible pour l’enfant du mercredi (Rooster également) et Tara ne peut pas tout faire … Christine est un peu bloquée dans les embouteillages, donc les photos ne sont pas du jour, mais récentes quand même.
L’enfant a déjà travaillé avec Oki en septembre … et il ne semble pas perturbé par sa présence. Il s’avance vers la salle où nous travaillons et claque la porte à toute volée : Pas trop envie de travailler ? Puis à l’intérieur, sa première action est de vider entièrement mon sac (par chance, ce n’est pas la poussette et le sac lui-même est peu rempli), je ramasse les petites cartes de visite … Christine arrive peu après. L’enfant pousse un cri puissant, Oki tourne la tête vers lui, sans plus. Jazz ne m’a pas semblé réagir beaucoup plus … Et par la suite, l’enfant est plutôt calme.
Il parcourt la salle, en marchant sur les objets, peluches, disques souples, brosse souple : un pied nu, l’autre en chaussette, il semble avoir besoin du contact tactile et plus facilement avec les pieds que les mains. Jazz le suit … On propose à l’enfant de donner une friandise à Jazz, puis à Oki, il préfère souvent leur lancer à proximité, mais parfois il donne à la main. Il n’apprécie pas trop le contact humide, mais n’accepte pas le gant d’éponge.
Il a repéré deux gants à bouclettes (souvent proposés au rayon auto-entretien) que j’ai bricolés avec une poignée solide et un pouet-pouet à l’intérieur (jouets à lancer pour aguicher Mousse par exemple). Il fait couiner le jouet rose, puis entreprend d’ouvrir ce premier gant pour extraire le pouet-pouet. Ma couture est solide, mais celle d’origine cède et il sort le jouet rouge qu’il fait à nouveau couiner … Il s’attaque au gant bleu pour le même traitement, mais la couture résiste et je plaide auprès de l’enfant pour qu’il ne l’abîme pas en s’acharnant davantage.
Oki a commencé à travailler dans cette activité le plus souvent seule, alors que Pomme par exemple a toujours exercé en équipe (Christine, blessée, a dû s’absenter l’an passé, et ne pouvait encore venir dans cet établissement, le seul ayant repris juste après le covid) … Si Oki est contente de retrouver les collègues, elle n’est pas toujours au point pour l’usage des jouets, « ses » jouets à ses yeux : elle voudrait chercher en exclusivité l’objet lancé ou trouver les friandises du jeu. Alors il lui arrive parfois de gronder après Jazz. Je la dispute et la retiens. Christine travaille aussi la distribution de friandises chacun son tour : Oki connaît bien avec mes quatre autres, mais on renforce le processus avec Jazz. L’enfant tend sa jambe pour caresser Jazz avec son pied.
Zut ! Un petit accrochage rapide alors que je parle avec l’enfant. Lui n’a pas réagi, la prise de bec a été rapide, quelques poils de Jazz échappés, et nous avons rattrapé chacune notre chien.
Tout au long de la séance, nous encourageons les temps de pause où rien n’est demandé à l’enfant. Je demande à Oki de chanter, aujourd’hui elle est en progrès et l’enfant la regarde, je félicite la chienne. On demande à l’enfant de donner l’ordre Chante à Oki, et c’est lui qui se met à chanter. On se comprend, même avec un peu de flou ...
On part dans le couloir, avec le tunnel. Pas de promenade avec un chien en laisse, mais l’enfant traverse le tunnel et Jazz y entre à sa suite, les deux sortent en même temps. Puis l’enfant rentre à nouveau dans le tunnel et je place Oki à la sortie, elle s’aperçoit que l’enfant est engagé et recule, l’enfant aussi … Il ne semble pas être question de crainte, ce qui n’est bien sûr pas l’objectif.
En revenant dans la salle, j’aperçois sur le balcon de nombreux accessoires de motricité : blocs de mousse variés, ballons et cacahuète gonflés de grande taille. Nos chiens travaillent en proprioception avec ce matériel. Je demande si on peut sortir la cacahuète … L’enfant s’en empare avec plaisir et la chevauche et nous demandons à Jazz ou Oki d’y poser les pattes en même temps. La cacahuète est instable et l’enfant bascule souvent : un méli mélo d’enfant et de chiens qui lui semble très réjouissant. Je suggère qu’on recommence une autre fois avec un autre accessoire, car l’enfant s’amuse réellement, alors que trop souvent quand il se plie aux demandes qui lui sont faites, c’est avec un entrain très mesuré. On retrouve plus de spontanéité et d’initiative de sa part dans un échange réel avec lui.
Pendant que je vais replier mon tunnel dans le couloir, l’enfant prononce le nom de Christine pour lui dire au revoir, à voix basse, mais elles sont deux à avoir entendu … Au final, la séance a duré plus longtemps sans que l’enfant paraisse du tout fatigué. J’ai oublié mon tunnel dans la salle, pas grave : il n’est pas perdu et sera mis de côté !
Françoise
Temps ensoleillé d’automne avec toutes ses parures … J’ai réorganisé la répartition des tâches de mes chiennes : Mousse est trop sensible pour l’enfant du mercredi (Rooster également) et Tara ne peut pas tout faire … Christine est un peu bloquée dans les embouteillages, donc les photos ne sont pas du jour, mais récentes quand même.
L’enfant a déjà travaillé avec Oki en septembre … et il ne semble pas perturbé par sa présence. Il s’avance vers la salle où nous travaillons et claque la porte à toute volée : Pas trop envie de travailler ? Puis à l’intérieur, sa première action est de vider entièrement mon sac (par chance, ce n’est pas la poussette et le sac lui-même est peu rempli), je ramasse les petites cartes de visite … Christine arrive peu après. L’enfant pousse un cri puissant, Oki tourne la tête vers lui, sans plus. Jazz ne m’a pas semblé réagir beaucoup plus … Et par la suite, l’enfant est plutôt calme.
Il parcourt la salle, en marchant sur les objets, peluches, disques souples, brosse souple : un pied nu, l’autre en chaussette, il semble avoir besoin du contact tactile et plus facilement avec les pieds que les mains. Jazz le suit … On propose à l’enfant de donner une friandise à Jazz, puis à Oki, il préfère souvent leur lancer à proximité, mais parfois il donne à la main. Il n’apprécie pas trop le contact humide, mais n’accepte pas le gant d’éponge.
Il a repéré deux gants à bouclettes (souvent proposés au rayon auto-entretien) que j’ai bricolés avec une poignée solide et un pouet-pouet à l’intérieur (jouets à lancer pour aguicher Mousse par exemple). Il fait couiner le jouet rose, puis entreprend d’ouvrir ce premier gant pour extraire le pouet-pouet. Ma couture est solide, mais celle d’origine cède et il sort le jouet rouge qu’il fait à nouveau couiner … Il s’attaque au gant bleu pour le même traitement, mais la couture résiste et je plaide auprès de l’enfant pour qu’il ne l’abîme pas en s’acharnant davantage.
Oki a commencé à travailler dans cette activité le plus souvent seule, alors que Pomme par exemple a toujours exercé en équipe (Christine, blessée, a dû s’absenter l’an passé, et ne pouvait encore venir dans cet établissement, le seul ayant repris juste après le covid) … Si Oki est contente de retrouver les collègues, elle n’est pas toujours au point pour l’usage des jouets, « ses » jouets à ses yeux : elle voudrait chercher en exclusivité l’objet lancé ou trouver les friandises du jeu. Alors il lui arrive parfois de gronder après Jazz. Je la dispute et la retiens. Christine travaille aussi la distribution de friandises chacun son tour : Oki connaît bien avec mes quatre autres, mais on renforce le processus avec Jazz. L’enfant tend sa jambe pour caresser Jazz avec son pied.
Zut ! Un petit accrochage rapide alors que je parle avec l’enfant. Lui n’a pas réagi, la prise de bec a été rapide, quelques poils de Jazz échappés, et nous avons rattrapé chacune notre chien.
Tout au long de la séance, nous encourageons les temps de pause où rien n’est demandé à l’enfant. Je demande à Oki de chanter, aujourd’hui elle est en progrès et l’enfant la regarde, je félicite la chienne. On demande à l’enfant de donner l’ordre Chante à Oki, et c’est lui qui se met à chanter. On se comprend, même avec un peu de flou ...
On part dans le couloir, avec le tunnel. Pas de promenade avec un chien en laisse, mais l’enfant traverse le tunnel et Jazz y entre à sa suite, les deux sortent en même temps. Puis l’enfant rentre à nouveau dans le tunnel et je place Oki à la sortie, elle s’aperçoit que l’enfant est engagé et recule, l’enfant aussi … Il ne semble pas être question de crainte, ce qui n’est bien sûr pas l’objectif.
En revenant dans la salle, j’aperçois sur le balcon de nombreux accessoires de motricité : blocs de mousse variés, ballons et cacahuète gonflés de grande taille. Nos chiens travaillent en proprioception avec ce matériel. Je demande si on peut sortir la cacahuète … L’enfant s’en empare avec plaisir et la chevauche et nous demandons à Jazz ou Oki d’y poser les pattes en même temps. La cacahuète est instable et l’enfant bascule souvent : un méli mélo d’enfant et de chiens qui lui semble très réjouissant. Je suggère qu’on recommence une autre fois avec un autre accessoire, car l’enfant s’amuse réellement, alors que trop souvent quand il se plie aux demandes qui lui sont faites, c’est avec un entrain très mesuré. On retrouve plus de spontanéité et d’initiative de sa part dans un échange réel avec lui.
Pendant que je vais replier mon tunnel dans le couloir, l’enfant prononce le nom de Christine pour lui dire au revoir, à voix basse, mais elles sont deux à avoir entendu … Au final, la séance a duré plus longtemps sans que l’enfant paraisse du tout fatigué. J’ai oublié mon tunnel dans la salle, pas grave : il n’est pas perdu et sera mis de côté !
Françoise